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La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

Publié le mercredi 20 décembre 2023 à 22h00min

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La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

Dans le registre de la défense de l’intérêt national d’un Etat, on connaissait la mobilisation des citoyens, d’eux-mêmes ou par l’Etat, et la réquisition par l’Etat de moyens humains et matériels pour faire face à tout danger qui menace la survie de la nation (la guerre notamment). A ces deux pratiques d’auto-défense et de survie nationales, l’Etat du Burkina Faso en a rajouté une : l’enlèvement de citoyens pour le front de la lutte anti-terroriste.

La mobilisation comme réflexe de survie nationale d’un Etat peut être libre, spontanée (volontariat) ou obligée (réquisition). Sous l’une et l’autre de ces deux formes, la mobilisation nationale ne va pas sans l’adhésion des citoyens. Une réquisition de l’Etat est une obligation pour les citoyens, mais à cette obligation ils y adhèrent : on n’a pas le choix de s’armer d’une kalachnikov et d’aller au front, mais on n’est pas non plus contre le fait d’y aller, on y consent, car on en comprend et accepte la nécessité ; c’est pour une bonne cause. Patriotisme.

En ce sens, la réquisition se distingue de l’enlèvement qui, lui, est une contrainte sans liberté ni adhésion ; on est forcé d’aller au front, manu militari. L’enlèvement pose question, pas d’abord à l’égard des libertés, mais quand il prétend « mobiliser » en excluant tout engagement, toute initiative de ceux, pourtant citoyens, que les forces de l’ordre kidnappent : les citoyens kidnappés ne s’engagent en rien à rien, ce qui est terrible quand il s’agit de défendre sa patrie en danger : en les enlevant, l’Etat leur enlève en même temps la capacité de s’engager pour défendre leur pays auquel eux aussi sont pourtant attachés. De ces citoyens enlevés, l’Etat en fait déjà des traitres, avant même qu’ils aillent au front.

L’Etat en cagoule !

Dans sa forme cette pratique de l’enlèvement est étrange : qu’un Etat en guerre porte des cagoules et kidnappe en catimini ses propres citoyens pour combattre au front, après avoir décrété (en toute légalité donc) l’obligation pour tous ou pour quelques-uns d’aller en guerre d’une façon ou d’une autre ; autrement dit, qu’il agisse clandestinement pour, en cachette, enlever des citoyens (qui disparaissent pour ne réapparaître qu’en uniforme de soldat armé), malgré la publicité et la légalité du décret de réquisition, cela intrigue :

Pourquoi agir et enlever en cachette alors même que l’obligation d’aller au front est publiquement, c’est-à-dire au grand jour, décrétée comme réquisition ? Si les citoyens sont donc déjà soumis, par le décret de réquisition, à l’obligation du front de guerre, pourquoi les kidnapper de force, comme si le décret lui-même n’avait aucune force et ne produisait pas l’effet qu’il est censé produire ? Que le décret du 19/04/2023 les concerne ou pas, des citoyens n’ont pas à être kidnappés par leur propre Etat !

Evoquer ici la raison d’Etat égare à coup sûr, puisque celle-ci ne donne jamais ses raisons et n’a pas d’autre justification ni raison qu’elle-même (la raison d’Etat est sa propre raison, une raison sans raison, sans pourquoi), alors que l’on pourrait être tenté de justifier les enlèvements de Burkinabè par le décret de réquisition (on les kidnapperait pour se conformer au décret à appliquer), mais à tort : encore une fois, l’acte public et légal du décret du 19/04/2023 (la publicité ne va pas sans la légalité, et vice versa : « nul n’est censé ignorer la loi ») ne peut justifier d’agir en hors-la-loi, en cachette, comme le ferait un délinquant.

La justice burkinabè a donc raison de juger illégaux ces enlèvements ; ce qui soulève néanmoins deux graves questions, l’une sur le sérieux avec lequel l’Etat burkinabè de la Transition se rapporte à la Loi : lui-même qui fait la loi et édicte des décrets (dont celui du 19/04/2023 sur la mobilisation) ne respecterait pas la Loi. Comment alors respecter la loi et le décret d’un Etat qui ne respecte pas la Loi ? L’autre grave question : avait-on franchement besoin, entre nous Burkinabè et Africains, d’attendre que ce soit le Droit occidental (ou « Droit à l’occidentale ») qui nous fasse savoir ce qui est bien et mal pour nous, en l’occurrence nous dise que les enlèvements de citoyens innocents sont inacceptables ?

Le succès d’une mobilisation en dépend alors, selon que l’Etat en appelle aux citoyens pour qu’ils se mobilisent d’eux-mêmes, selon qu’il les réquisitionne, ou enfin qu’il les kidnappe pour aller au front. Les Russes en âge et capacité de combattre se sont enfuis par air, terre et mer, par milliers (près de 300 000) quand Poutine a décrété une « mobilisation partielle » dans sa guerre contre l’Ukraine. En revanche, Israël n’a pas eu de mal à mobiliser plus de 300000 réservistes pour écraser le « petit » Hamas.

Deux pays dits « en guerre », la Russie et Israël, mais une mobilisation qui échoue d’un côté (Russie) et une autre qui est massive (Israël). Une mobilisation qui vire en démobilisation massive d’un côté, dans un mouvement centrifuge (on s’enfuit de son pays pour ne pas aller au front), et de l’autre une mobilisation centripète des réservistes Israéliens qui, même depuis l’étranger, ont convergé contre le Hamas et, on le sait également maintenant, contre aussi les civils Palestiniens (= effet inévitable du « droit à l’auto-défense » reconnu à Israël comme droit de massacrer après avoir reçu une gifle ; même en Droit pourtant, ce droit à se défendre est soumis à la limitation de la proportion : massacrer l’auteur d’une gifle et toute sa famille n’est pas un droit).

Or, même la Russie n’a pas fermé ses frontières pour laisser s’enfuir ses citoyens qui n’ont pas voulu partir en guerre, mais partir tout court. Elle ne les a pas arrêtés et emprisonnés non plus. Elle leur a reconnu et laissé la liberté de s’enfuir…

Au Burkina Faso, on enlève des citoyens qui ne s’enfuient pas : pourquoi kidnapper, en cachette, des personnes qui ne résistent ni ne se cachent ni ne s’enfuient ?

La vraie fracture

La réponse à la question se trouve dans l’identité des citoyens kidnappés pour le front. Pas leur identité civile (noms et prénoms), ni même leurs fonctions et professions (médecins, journalistes, hommes politiques), mais leur identité sociale, c’est-à-dire ce qu’ils représentent dans la société burkinabè sous la Transition. Ce n’est pas d’abord parce que ces Burkinabè seraient, comme on le répète chaque jour, « critiques » à l’égard du pouvoir du capitaine, ni parce qu’ils seraient des « intellectuels » (terme galvaudé qui ferait de tout le monde un intellectuel dès lors qu’on sait, même à peu près, lire et écrire)

Qui sont-ils, que représentent-ils, les citoyens burkinabè qui sont kidnappés pour aller au front ? Ce ne sont jamais des villageois ou des paysans vivant en brousse : ce sont des citoyens citadins qui sont soupçonnés et reprochés d’être occidentalisés et « blanchis ». S’ils sont critiques, ce n’est pas d’abord parce qu’ils seraient des intellectuels éclairés, mais justement parce qu’ils sont occidentalisés. Des Burkinabè qui ne seraient pas « blanchis » et « dénaturés » ou désafricanisés, bref « déracinés », ne pourraient jamais oser critiquer la Transition et le pouvoir du capitaine Traoré. Ces Burkinabè tellement « authentiques » qu’ils n’oseraient pas critiquer la Transition, ce sont les « masses »…

La vérité des enlèvements-réquisitions-kidnappings en cagoule et en catimini est qu’ils ne sont pas une sanction ni une punition, mais exactement ce que le président Mao appelait une « rééducation idéologique » : il faut que ceux qui critiquent, et qui critiquent parce qu’ils sont « blanchis » et occidentalisés, entrent en contact avec les réalités du front ou du terrain qui sont aussi les réalités du pays d’Afrique qu’est le Burkina Faso pour « s’ouvrir les yeux ».

Cette rééducation idéologique consonne et s’accorde très bien avec les discours du premier ministre de la Transition qui préjuge d’une dichotomie entre les citoyens burkinabè non pas tant sur la base matérielle des conditions de vie que sur la base de la culture ; non pas d’abord, pour reprendre un joli jargon marxiste-léniniste, sur de l’infrastructurel mais plutôt sur du superstructurel qui devient déterminant : la fracture ne passerait pas, dit autrement, entre riches et pauvres, mais entre lettrés diplômés et paysans illettrés et analphabètes, avec l’occidentalisation comme cible en arrière-plan, car lettrés et diplômés seraient occidentalisés au contraire des paysans. Je cite deux fois le PM :

1/ « Nous avons d’un côté des lettrés dont le corps se trouve au Burkina et l’esprit en Occident. Des diplômés formatés dans la pure pensée occidentale, sans une réelle capacité de contextualisation et d’adaptation. De l’autre côté, nous avons une paysannerie déboussolée, torturée entre la réalité du quotidien et les sophismes juridiques et politiques auxquels elle est confrontée » (Discours du 01/12/2023 devant l’ALT)

2/ « Maintenant, celui qui réside au Burkina, et qui veut vivre à l’occidentale, doit se résoudre soit à en payer le prix, soit à emménager en Occident ». C’est clair, on ne peut vivre à l’occidentale au Burkina, voire en Afrique, pas pour des raisons là encore matérielles, mais idéologiques et culturelles ; puisque, dans le même temps, « la Transition n’est pas contre les riches. Car lorsque vous êtes à proximité des riches il y a des miettes qui tombent » ; et puisque la Transition vise à « promouvoir un capitalisme national profitable à tous ».

Ce n’est donc pas, encore une fois, au niveau matériel mais au culturel et idéologique que se situerait la « contradiction principale », dans la mesure où l’intérêt porté à la fois aux riches, ou plus exactement à leurs miettes, et au capitalisme, suppose que ces riches et ce capitalisme ne soient pas occidentaux mais burkinabè et africains (« capitalisme national », pas étranger).

Mais, d’une part, et depuis la culture marxiste-léniniste du PM lui-même, « un capitalisme profitable à tous », cela n’a jamais existé, serait-il « national » ; d’autre part, on aura bien de mal à imaginer un tel capitalisme sans les lettrés diplômés occidentalisés ! Ce capitalisme (à vrai dire plus communiste que capitaliste) serait de même nature que la « démocratie à l’africaine » (qui n’est pas la démocratie africaine) : un fantôme et un mythe. De même, lorsque le PM croit se trouver un allié de la Transition dans la société civile, il oublie que cette société civile n’est pas portée par les masses paysannes et villageoises, mais par des citadins encore lettrés et diplômés !

Eh bien, ce diagnostic binaire du PM, plus politique que sociologique, qui découpe une société burkinabè en lettrés diplômés occidentalisés et masses paysannes pures, vierges de toute contamination occidentale, donc authentiques, ce diagnostic est erroné. Pour deux raisons :

1. L’occidentalisation des esprits africains est d’autant plus forte, en Afrique notamment, au Burkina donc, que l’on est moins lettré, cultivé et diplômé. Ceux qui sont séduits par l’Occident, et qui rêvent matin et soir de vivre « à l’occidentale » se recrutent davantage dans les masses illettrées et analphabètes, ou chez les « intellectuels » qui n’en sont pas loin, que dans les élites éduquées et lettrées. Moins on connaît l’Occident, et plus on le désire : les Africains qui fuient leurs pays et leur continent pour vivre en Occident, et qui meurent en masse dans les mers ne sont pas des lettrés diplômés formatés par l’Occident…

Et ceux qui connaissent l’Occident de près, en y ayant étudié ou en y vivant, ne lui courent le plus souvent pas après. De retour en Afrique, ils trouvent même leur bonheur à vivre le plus simplement possible : beaucoup, qui ne courent pas après le faste et les miettes de riches, sont agriculteurs, ou s’adonnent au travail de la terre, pendant que la plupart des lettrés et diplômés squattent les bureaux climatisés avec la complicité du système de gouvernance local. Il s’agit alors davantage d’une « africanisation » de l’Occident (= une construction ou une fiction de l’Occident par des Africains) plutôt que d’une occidentalisation, car ces lettrés diplômés passeraient pour ridicules aux yeux des Occidentaux eux-mêmes…

Ce n’est pas parce que ces diplômés seraient formatés par l’Occident, mais exactement parce qu’ils n’en sont pas assez formatés, et qu’ils souffrent d’un déficit ou d’une insuffisance de formatage occidental ; ou exactement parce que leur rapport à l’Occident reste superficiel et lâche, ne se résumant, par exemple, qu’à des visites de la tour Eiffel à Paris et d’autres monuments touristiques en Amérique et en Europe. Ce sont ces lettrés et illettrés africains occidentalisés par ignorance de l’Occident qui forment le terreau de toute l’incompétence structurelle et profonde qui plombe l’Afrique depuis la « décolonisation » et les « indépendances »…

Le président Thomas Sankara rencontra un jour un jeune Burkinabè portant fièrement mais innocemment un t-shirt estampillé « Levi’s » : sans le gronder, mais avec beaucoup d’humour, il lui fit comprendre qu’il fait la publicité pour des Américains, en l’invitant à lire le nom de la ville inscrit sous la marque : San Francisco. Mais justement, ce jeune homme ne savait peut-être pas lire ; plus sûrement, il ne connaissait rien ni de la marque ni de la ville des USA ; son seul intérêt était de porter un joli t-shirt ! La connaissance de l’Occident est nécessaire et indispensable pour se désoccidentaliser, en plus de la connaissance de nous-mêmes.

Il nous faut donc d’abord éduquer les masses, leur faire connaître l’Occident, plutôt que de vouloir rééduquer nos élites : si ces dernières sont de vraies élites, elles n’auront jamais besoin d’une rééducation à attendre de quelque politique et d’hommes armés kidnappeurs…

2. Il existe bien une fracture dans le pays, mais cette fracture ne passe pas là où l’indique le PM de la Transition burkinabè, entre lettrés diplômés d’un côté et paysans de l’autre. On peut rencontrer des paysans qui, sans connaître l’Occident, le désirent et singent plus que des diplômés occidentalisés. Des lettrés diplômés sont souvent des enfants de paysans qui galèrent pour faire des études : la vraie fracture, profonde, passe entre l’Etat burkinabè et les citoyens dans leur ensemble, lettrés diplômés ou paysans, sans que cette fracture soit le fait de la seule Transition actuelle qui déplace et déforme, à défaut de révolution, la lutte des classes en lutte des cultures pour ne pas résorber la fracture, malgré les bonnes intentions et les discours : c’est exactement ce que prouvent les enlèvements de citoyens pour le front.

C’est la lutte des classes dévoyée en lutte des cultures par les kidnappings : on n’est pas (on n’est plus) contre les riches, on est contre les occidentalisés, les formatés par l’Occident, même lorsque c’est en terre africaine, burkinabè, et pas en Occident que ce formatage a lieu : on fait ou laisse pousser sur son propre sol des « herbes vénéneuses » dont on accuse l’étranger…

Deux sortes de miettes

Le terrorisme vit certainement de cette fracture. Aussi doit-on s’étonner que la lutte contre ce terrorisme, au lieu de combler le fossé et l’écart Etat/citoyens, repasse par la même fracture dont le terrorisme a aussi pu se nourrir. Un Etat encagoulé qui kidnappe ses propres citoyens qui ne sont pas des délinquants ni même des déserteurs creuse le fossé qui le sépare des citoyens, et ne donne pas beaucoup de chance à l’amour de la patrie et au patriotisme. Ce fossé, ce ne sont pas les citoyens qui le creusent contre l’Etat en lui résistant, en le défiant, ou en s’enfuyant du Burkina comme les Russes de Poutine.

La raison qui a poussé les Russes à fuir leur pays pour ne pas combattre contre l’Ukraine n’est pas la frousse, mais de ne pas se reconnaître ni dans leur président Poutine ni dans « sa » guerre. Au contraire des Israéliens qui ne se savent bien protégés que par leur Etat et son armée avec lesquels ils sont en fusion et symbiose (même lorsque cette armée tue par erreur des citoyens israéliens otages du Hamas, le peuple israélien n’est pas nombreux à s’en désolidariser).

Le Burkina Faso, envahi par le terrorisme plus qu’il n’envahit un autre peuple, a inventé la mobilisation générale par le kidnapping de citoyens. L’objectif de ce kidnapping n’est pas de faire la guerre (que peut apporter un mois au front ?), mais de faire la guerre à l’occidentalisation des lettrés diplômés à rééduquer. Mais à force de vouloir rééduquer ces derniers, l’Etat est quitte d’éduquer et instruire les masses paysannes qu’il abandonne à leur place de toujours.

L’obscurantisme et l’ignorance dans lesquels l’Etat les maintient est le prix de leur « pureté africaine », de leur authenticité ; on ne touche pas à l’authentique pour le modifier, ce serait perversion ; on risquerait d’occidentaliser nos paysans. La bienveillance envers les masses paysannes supposées vierges de toute occidentalisation se retourne en réalité contre elles et contre la nation tout entière. Avant qu’un « capitalisme national » profite à tous, il faut le construire et créer : ce ne sera certainement pas avec des masses paysannes analphabètes ignorantes…

Depuis toujours, l’Etat burkinabè, comme sans doute tous les Etats africains, a usé du prétexte de la pauvreté pour abandonner les citoyens à eux-mêmes, au hasard de la débrouillardise et de la « grouille ». Les masses paysannes et les lettrés diplômés fils de paysans subissent le même sort. Les seules miettes qui leur tombent de l’Etat en termes de santé, d’éducation, d’emplois, d’infrastructures, voire de sécurité ne sont que des restes décharnés bien maigres : il y a miettes et miettes, certaines sont (tombent) bien grasses et fastueuses, d’autres se ramassent maigrichonnes et spartiates. Le terrorisme se nourrit sans doute aussi de cette différence entre miettes…

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Vos commentaires

  • Le 20 décembre 2023 à 13:17, par HUG En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    Effectivement l etat qui enlęve ses propres citoyens alors que nous sommes dans un etat dz droit.Avec ces comportements vous trouverez des gens qui trouveront que cela est normal.L histoire jugera tout un chacun.J ai toujours dit que le mprs 2 et ses supporters ne pourront jamais instaurer la pensée unique dans ce pays. Parvenir à cela c est tué Norbert zongo et ses compagnons une seconde fois.

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    • Le 20 décembre 2023 à 21:47, par T En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      Je suis d’accord avec l’idée qu’on ne doit pas enlever des gens pour aller au front mais la comparaison entre la Russie et Israel est tellement lamentable que c’est à en rire. La propagande occidentale et Israélienne a été trop forte pour les esprit prêts à tout avaler. Connaissez-vous le nombre d’israéliens qui ont fuit pour ne pas aller en guerre. Connaissez vous ceux qui sont en grève, pour contester la guerre à Gaza. Il y a trop d’esprit fragiles à la propagande occidentale et vous avez tout avaler en gros. Cela fait un ballonnement et forcement un pet par la suit.

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    • Le 21 décembre 2023 à 02:40, par La Grande Kady En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      @Hug
      Depuis quand un état de droit est dirigé par des putschiste ? ne rêvons pas en couleur. J’aime l’expression `` un état en cagoule`` de l’auteur, ça résume tout et ça va échouer !

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  • Le 20 décembre 2023 à 14:36, par Bob En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    Dans l’esprit étroit du commun des burkinabé, philosophie rime avec confusion, ce qui dans le cas présent est vrai. En réalité vous essayez de noyer une tribune anti pm Tambela dans un fratras de contre-vérités. Vous dites que tout citoyen doit se conformer aux réquisitions et en même temps vous trouvez que des citoyens peuvent s’en soustraire, et même bénéficier de l’aide partielle de la justice il faut le faire et vous l’avez fait. Ensuite vous comparez les propagandes de la presse occidentale sur la mobilisation des réserves en Russie et en Israël sans aucune nuance parce que pour vous tout ce que la presse occidentale dit est vraie ! Mais là où vous vous surpassez c’est lorsque vous théorisez sur l’identité des réquisitionnés. Au bas mot il y’a au moins 1 million de burkinabé ou plus vivant à l’occidentale au Burkina, alors qu’à ma connaissance moins de 50’personnes ont été Resuisitionnees de FORCE, , est ce à dire que le million de vivant à l’occidentale seront bientôt mobilisés ? Ce serait absurde et même impossible. Du coup votre THÈSE tombe à l’eau et c’est malheureusement le propre de certains intellectuels burkinabé et même africains. Ils écrivent plus par pédantisme et désœuvrement que pour faire œuvre UTILE. Votre chronique est un ton en dessous de vos productions habituelles. Soit par manque d’inspiration ou par paresse vous avez voulu faire d’une pierre 2 coups. Régler un problème avec le premier ministre de Tambela qui, je vous le concède n’est pas un foudre de guerre et promouvoir la lettre que vous avez consignée au président IB. . Peut-être même que accessoirement vous dénoncez réellement les réquisitions stupides contre certains individus, mais ce n’est pas ce qu’on retient de votre écrit.

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    • Le 21 décembre 2023 à 08:38, par kwiliga En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      Bonjour Bob,
      A toujours vouloir défendre l’indéfendable, vous en arrivez à détourner les propos de l’auteur et cherchez à pinailler, alors que cet écrit de grande valeur, demande que l’on prenne un peu de hauteur.
      Lorsque, pour exemple vous concluez par : "Peut-être même que accessoirement vous dénoncez réellement les réquisitions stupides contre certains individus, mais ce n’est pas ce qu’on retient de votre écrit.", ne feriez-vous pas mieux de conclure par ce que vous en avez retenu.
      La trahison caractérisée de Kyelem, à l’égard des valeurs du marxisme, donc du sankarisme, la multiplication de ses contradictions qui engendre la négation de "la lutte des classes dévoyée en lutte des cultures" ne vous a-t-elle pas davantage interpellée ? Pourtant, une grande partie de l’intérêt du texte réside ici, ou dans la dénonciation de la mystification, des manipulations dont nous sommes victimes, comme indiqué dans le propos suivant : "Ce capitalisme (à vrai dire plus communiste que capitaliste) serait de même nature que la « démocratie à l’africaine » (qui n’est pas la démocratie africaine) : un fantôme et un mythe".
      Très sincèrement, Bob, un tel texte mérite que l’on s’y appesantisse pour en retirer la substantifique moëlle et non qu’on le survole, hanté d’un a priori négatif, obsédé de préjugés, simplement parce que l’auteur y exprime ses objections à votre nouveau messie.

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    • Le 21 décembre 2023 à 08:41, par kwiliga En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      Et au fait Bob "Dans l’esprit étroit du commun des burkinabé...".
      Heu,... veuillez être assez aimable pour parler pour vous. Merci.

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    • Le 21 décembre 2023 à 16:12, par Jonassan En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      En quoi l’écrit de Dabiré est empreint de pédantisme ? Vous ne semblez pas avoir réussi à le suivre dans la profondeur de son raisonnement, ce qui ne serait pas suffisant pour taxer de confusion ce qui peut être découvert par une torche plus éclairante. Que le PM se retrouvât vedette sur la scène, ce sont ses discours qui l’y ont amené.
      Si on ne critique pas ce qu’on pose comme acte public, on ramène la compétence à l’idolâtrie, une religion suicidaire dans un monde qui continuellement se rationalise en écartant l’émotif et la passion. Si nous avons décidé de nous retirer du monde, il faudrait assumer et laisser tranquille ceux qui ont fait le choix contraire. De toute façon, c’est une peine perdue que nous finirons par consigner.. Désolé mais réfléchir ne sera jamais occidental mais plutôt universel et si vous voulez vivre hors de l’universel, c’est un choix souverain mais une option suicidaire ; n’entraînez donc pas tout le monde dedans et de toute façon vous n’y arriverez jamais quelque soient les moyens investis.

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  • Le 20 décembre 2023 à 15:05, par Loglog En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    Merci Christoph. Vous touchez du doigt exactement le problème. J’ai bien peur que la transition, à force de se sentir menacer, ne confonde l’état, le pays, le Burkina Faso à son régime. J’ai bien peur que l’entourage du Chef de l’État que je respecte sincèrement, ne veuillent protéger ses avantages du moment, plus tôt que travailler à l’avenir de tous nos citoyens. J’ai bien peur que la peur de l’échec des choix militaires du moment, ne radicalise le pouvoir au point d’instaurer un dictature jamais connus dans notre pays. J’ai bien peur.

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    • Le 24 décembre 2023 à 16:43, par Paré luc En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      Bonsoir mon frère tout ce que dit Mr DABIRE me désole le premier droit de l’homme est le droit à la vie.. Sous nos cieux si tu vois un homme quand bien même il enfreint à la société peut gagner des vieux pour porter ses messages, cet homme est dangereux et généralement ce ne sont pas des vieux sages auxquels il fait recours... Vous vous êtes bien ce messager qui n’est pas sage.. Donc vous même êtes éligible pour une éventuelle réquisition......

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  • Le 20 décembre 2023 à 19:16, par Rabo En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    "« droit à l’auto-défense » reconnu à Israël".

    Désolé, mais Israël n’a aucun droit à l’auto-défense vis-à-vis des Palestiniens , pour la simple raison que ce pays est une puissance occupante.
    Rappelez vous qu’en 2004 la Cour de justice internationale a déclaré que Israël n’avait pas droit à la légitime défense vis-à-vis du peuple palestinien car elle est une puissance d’occupation.
    Notez par ailleurs que, par un avis émis le 05 février 2012, cette Cour a reconnu la Palestine comme un Etat Souverain regroupant GAZA, la CISJORDANIE et JERUSALEM EST.

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    • Le 27 décembre 2023 à 08:26, par Passakziri En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

      @ Rabo,
      Vous pouvez au moins préciseer quel était ce jugement en 2005 ? Cela ressemble plutôt au fruit de votre imaginaire qu’à du factuel. donner une année ne suffit pas pour rendre factuelle une affirmation toute inventée soit-elle. De construction de mur , on peut en arriver à légitime défense.

      Passakziri

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  • Le 21 décembre 2023 à 07:26, par SOME En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    La mobilisation comme réflexe de survie nationale d’un Etat peut être libre, spontanée (volontariat) ou obligée (réquisition).
    Telle est la fonction et l’utilité de la peur. C est l’instinct premier dont la nature a doté tout vivant : la peur. Même le microbe ou le prédateur le plus nuisible ont peur. Car la peur résulte de et commande l’instinct de survie : tout vivant a obligation de conserver et protéger la vie, « by all means necessary ».

    Devant la menace, il y a l’action volontaire ou l’action contrainte. Et ces actions sont sous la conduite du chef de famille (les dirigeants), qu il les ait initiées ou non. C est ce qu on appelle mobilisation volontaire ou non volontaire (cette dernière est ce qu on appelle une réquisition). Les mots portent du sens même si certains sens ne correspondent pas à des mots (ce qu on appelle l’ineffable).

    Il est donc faux d´affirmer …à cette obligation ils [les citoyens] y adhèrent : on n’a pas le choix de s’armer d’une kalachnikov et d’aller au front, mais on n’est pas non plus contre le fait d’y aller, on y consent, car on en comprend et accepte la nécessité ; c’est pour une bonne cause

    La nécessité s’impose à l’homme, qui la comprend comme telle et il n’y a plus une question de choix ni de consentement. L’action s’impose d’elle-même, amenant l’acteur 1) à faire usage de sa volonté pour faire face à ses responsabilités d être humain ou 2) à fuir ces responsabilités. Le chef de famille veille à ce que la reaction appropriée soit prise face à la volonté responsable (le VDP volontaire) ou irresponsable de l’acteur (la réquisition comme VDP).

    En temps de guerre, la mobilisation des forces militaires, etc. peut donner suite à une mobilisation des réservistes, et/ou à la conscription. Tout dépend de l’étape de la lutte et il appartient au chef de famille de conduire cette lutte avec les stratégies et tactiques nécessaires selon chaque étape de la lutte.

    Alors la mobilisation de tout citoyen est un acte de responsabilité patriotique (patriotisme), qu’elle soit décrétée par le dirigeant ou sous l’instigation du peuple. Elle s’impose à tous les citoyens, à commencer par les citoyens dont leur profession est de défendre la patrie et sous soutenus en cela par le peuple. Ensuite cette mobilisation peut s´étendre à tous les citoyens car un militaire est un civil en armes et le civil est un militaire en permission. (Thomas sankara)

    Le soldat au front qui refuse de combattre est appelé déserteur. Il est fusillé. Pendant la guerre de 14-18, le soldat qui fraternise avec celui sur qui il tirait il y a quelques minutes auparavant, il était fusillé. Pour avoir voulu naïvement instaurer une minute d’humanisme et d’humanité devant l’horreur et l’absurdité de la guerre, et à l’occasion d’une fête (Noël) censée apporter (ou rappeler) à l’humain son humanité et son humanisme. C’est dire l’horreur et la déshumanisation dans la guerre. C’est pourquoi celle là, on appela la Grande Guerre.

    La guerre en Algérie (parmi d’autres et comme toujours et partout) a produit les harkis, ceux qui ont refusé d’être VDP volontaires ou réquisitionnés, mais ont choisi de se mobiliser contre leur propre pays. Sous le nazisme, on les appelle les collabos. Certains collabos ont vite retourné leurs vestes pour se muer en résistants de la 25e heure.

    Aujourd’hui au Burkina (et dans la lutte que l’Afrique mène) cela n’a rien de nouveau : il y a eu les Drieux La Rochelle, etc. : l’homme, c’est l’homme, comme disent les frères ivoiriens. Rien de nouveau sous le soleil donc.
    Dans cette guerre au Burkina, certains burkinabe refusent d’aller au front. Mais non seulement cela, ils cherchent à démoraliser ceux qui sont au front, ou pourraient se mobiliser pour aller au front. Ou même ceux qui, tout simplement, sans être au front soutiennent le moral de ceux qui y sont ou sont mobilisés. Ces burkinabe apatrides feront usage de tous les arguments et arguties pour justifier leurs actions. Ces burkinabe là ne sont que les alliés objectifs des ennemis du Burkina.

    Comme je le soutiens depuis : après l’échec des offensives sur les différents fronts (on a utilisé les politiciens, puis les institutions comme la justice, puis les hommes de médias, puis les OSC et ONG, etc.) est maintenant venue l’heure de ceux qui se disent intellectuels pour entrer en scène et jouer leur partition dans ce théâtre macabre que certains nous imposent.

    Ils doivent comprendre (ils le savent mais refusent, tant pis pour eux !) qu’ils ne gagneront jamais.
    SOME

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  • Le 21 décembre 2023 à 10:05, par SOME En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    En ce sens, la réquisition se distingue de l’enlèvement qui, lui, est une contrainte sans liberté ni adhésion ; on est forcé d’aller au front, manu militari. L’enlèvement pose question, pas d’abord à l’égard des libertés, mais quand il prétend « mobiliser » en excluant tout engagement, toute initiative de ceux, pourtant citoyens, que les forces de l’ordre kidnappent : les citoyens kidnappés ne s’engagent en rien à rien, ce qui est terrible quand il s’agit de défendre sa patrie en danger : en les enlevant, l’Etat leur enlève en même temps la capacité de s’engager pour défendre leur pays auquel eux aussi sont pourtant attachés. De ces citoyens enlevés, l’Etat en fait déjà des traitres, avant même qu’ils aillent au front.

    Au final que vise ce paragraphe bourré de contradictions où l’on se contredit et se dédit dans la même phrase ? Qu y a t il de consistanti, une fois débarrassé du spécieux du langage, sinon le fait d’embrouiller ce que l’on ne veut pas dire ouvertement et en plus simple ?

    L’enlèvement contrairement à ce que l’auteur prétend démontrer, pose d’abord et surtout une question de liberté : le semantisme des mots constitue leur essence. Kidnapping, enlèvement, « mobilier », engagement, initiative, citoyen, patrie etc. tous ces mots et expressions qui se contredisent d’une ligne a l’autre, ne visent qu à imposer une des idées fausses, et tromper le lecteur peu avisé.

    Le traitre au front est appelé déserteur. Le traitre en dehors du front il est appelé « apatride, collabo » etc. Il reste à démontrer la véracité de ces enlèvements et la responsabilité de l’état qui serait en cagoule. Pourquoi l’état en trouverait il la raison puisque la réquisition relève de ses prérogatives et qu il l’a décrétée ? L’amalgame qui est tenté avec le fameux SAC ou la Cagoule en France est tout autant inapproprié car ces organisations ne provenaient pas de l’état.

    D’ailleurs Pourquoi agir et enlever en cachette alors même que l’obligation d’aller au front est publiquement, c’est-à-dire au grand jour, décrétée comme réquisition ? Lors même que tel serait le cas, on ne saurait les appeler « enlèvement ». Mais on comprend cette démarche : c’est une tactique qui fait partie de la guerre asymétrique.

    Evoquer ici la raison d’Etat égare à coup sûr, puisque celle-ci ne donne jamais ses raisons et n’a pas d’autre justification ni raison qu’elle-même (la raison d’Etat est sa propre raison, une raison sans raison, sans pourquoi), alors que l’on pourrait être tenté de justifier les enlèvements de Burkinabè par le décret de réquisition (on les kidnapperait pour se conformer au décret à appliquer), mais à tort : encore une fois, l’acte public et légal du décret du 19/04/2023 (la publicité ne va pas sans la légalité, et vice versa : « nul n’est censé ignorer la loi ») ne peut justifier d’agir en hors-la-loi, en cachette, comme le ferait un délinquant.

    Encore une fois, quelle est la consistance de ce paragraphe au delà de la phraséologie verbeuse ? On ne peut pas vouloir venir dire qu une loi (le décret) est illégale tout en reconnaissant sa légalité. Excepté que l’on poursuit d’autres objectifs, dont l’un des plus immédiats reste de contester la légitimité des décideurs et en faire des délinquants.

    On avance par la critique et l’autocritique. Mais la critique se fait sur des bases objectives (la plus objective possible). Tel n’est point du tout le cas ici.

    Prendre l’exemple d’Israël comme modèle de mobilisation, c’est faire montre d’une ignorance crasse au mieux, ou d’une mauvaise foi des plus manifeste au pire. Il y a un minimum à appréhender de la dynamique sociale en Israël pour en parler, au lieu de s’accrocher à la propagande d’état. Quant à l’exemple de la Russie, la encore il faut prendre en compte les raisons invoquées par l’état russe et la manière dont l’état conduit cette guerre qu il appelle « opération spéciale » . Il faut aussi se documenter plus avant de discourir dessus, afin de ne pas déverser des contrevérités. Je m’étonne aussi que tu omettes le cas de l’Ukraine. Cela serait il gênant pour ton argumentation ou est ce une simple ignorance de ta part ?

    La transposition à la situation que vit le Burkina ne peut qu’être fausse, conséquence d’un biais idéologique dès le départ : casser cette dynamique de la transition et instaurer la division au sein de la société burkinabe afin de la dissocier de son soutien populaire aux dirigeants et son armée. C’est cela transformer son clavier en arme de guerre. Cela nous ne l’admettrons jamais.
    SOME

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  • Le 21 décembre 2023 à 15:32, par Kafando En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    On n’enlève personne qui un citoyen/citoyenne intègre !
    L’intégrité se vit et se prouve !
    Dans les situations extrêmes se prennent des mesures extrêmes ! Chaque chose à son temps !
    Arrêter de sautiller autour des affaires des Droits de l’Homme !
    Quel Pays ne connait pas le Droit de l’Homme !??
    Quel Pays pratique le Droit de l’Homme !??

    Sauf l’insensé méprise la calebasse de sa mère au détriment de l’assiette d’autrui !
    Soyons Sage et sérieux !

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  • Le 21 décembre 2023 à 16:27, par Made En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    Moi si je suis pressé que le terrorisme finisse, c’est pour que ce régime dictatorial disparaisse du Burkina. De toute façon personne n’imaginait Blaise chassé comme un malpropre du Burkina. Qui vivra verra.

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  • Le 31 janvier à 09:40, par Tapoapc En réponse à : La vérité des enlèvements pour le front au Burkina Faso

    Il y a une réalité qu’il faut accepter, la voie actuelle empruntée créera ou approfondira davantage la fracture dans notre pays que de souder le peuple.

    Un père de famille responsable ne peut opposer ses fils et prétendre travailler pour l’unité et la cohésion de la famille. C’est encore pire, lorsqu’il s’appuie sur des contre-vérités. Le fond est l’éducation des masses et non opposer les analphabètes aux alphabétisés, les agents de la fonction publique aux masses... Nous savons que ce jeu est pour imposer certaines mesures. Mais, dans le contexte actuel, le sens de responsabilité commande qu’il ait une discussion franche entre tous les acteurs de la société pour agir. Mais, bander les muscles et s’appuyer sur le principe de diviser pour régner ne me semble pas une alternative pertinente et durable.

    Utiliser la mobilisation générale comme instrument pour punir et régler des comptes dans des divergences d’opinion est vraiment lamentable et étale une incapacité des acteurs du moment à s’inscrire dans une gouvernance vertueuse. Justifier ces abus de pouvoir par la crise sécuritaire est aussi une courte vue et une méconnaissance du rôle du sens de la responsabilité dans le combat que nous menons contre les délinquants qui ont envahi notre pays.

    Ces délinquants ont quitté la république, ont refusé d’utilisé les instruments républicains pour exprimer leurs désaccords. Le gouvernement doit agir pour leur montrer qu’ils ont tort, pour ne pas les conforter dans leur choix. Pas seulement par les armes, mais aussi et surtout par la création d’un cadre propice à l’expression des droits républicains.

    La transition doit absolument rectifier son approche pour atteindre son premier objectif, celui d’un Burkina de paix et de cohésion.

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