C’est dans le cadre de sa thèse de doctorat (PhD) en droit pharmaceutique, réalisée en cotutelle internationale entre l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou (Burkina Faso) et l’université de Strasbourg (France) soutenue en 2022, que Kampadilemba Ouoba a fait des recherches sur la pharmacovigilance des médicaments traditionnels. Ses travaux ont concerné le Burkina Faso et les autres pays membres de l’UEMOA. La pertinence de ses travaux lui a donc permis d’obtenir deux prix qui portent sur le même sujet.

Le premier prix d’excellence qui lui a été décerné à l’université Joseph Ki-Zerbo par le CEA-CFOREM est celui du meilleur doctorant de thèse unique. Son deuxième prix, obtenu à Paris, est à la fois scientifique et professionnel car il récompense les projets innovants ayant démontré leur impact positif dans l’utilisation rationnelle des médicaments.

Ce prix international fait l’objet d’un l’appel à candidatures internationales et la sélection du lauréat est assurée par un jury indépendant. Il s’agit d’un prix scientifique décerné par l’Académie nationale de pharmacie de France et les laboratoires pharmaceutiques (Leem). L’attribution du prix lui a valu le titre de lauréat de l’Académie nationale de pharmacie et une médaille gravée à son nom.

« L’objectif futur pour moi est de contribuer à l’amélioration de la réglementation pharmaceutique au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, voire au-delà. De plus, je pourrai contribuer à une réglementation de la médecine traditionnelle adaptée à nos réalités contextuelles », a indiqué le lauréat des deux prix.

Le Dr Kampadilemba Ouoba succède ainsi avec ce prix à la Française Dr Anne Lise Bienvenu, lauréate en 2022. Il est actuellement le chef de service du Centre national des vigilances des produits de santé (CNVPS) à l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).

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