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« Yéleen Don » : La 4e cohorte laisse 17 « survivants » pour la postérité

Publié le mercredi 13 décembre 2023 à 14h30min

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« Yéleen Don » : La 4e cohorte laisse 17 « survivants » pour la postérité

La 4e cohorte issue du programme de formation professionnelle, « Yéleen Don 4 » du Centre de développement chorégraphique (CDC) « La Termitière » est en fin de formation après trois ans de dur labeur. Forte de 17 membres, les jeunes danseurs ont reçu leurs diplômes de fin de formation, dans la soirée du 12 décembre 2023. Ce programme est piloté par Salia Sanou, directeur artistique.

Transmettre des connaissances en danse chorégraphique, en théâtre, en scénographie, en jeu d’acteur, etc., c’est le leitmotiv, depuis 2009, du Centre de développement chorégraphique (CDC), « La Termitière) à travers le programme de formation professionnelle « Yéleen Don », « Danse de la lumière » en langue locale dioula. La 4e cohorte ou encore « Yéleen Don 4 », a pour nom de baptême « Minw Kissira », toujours en dioula « les survivants ». Un rappel au chemin parcouru par ces jeunes passionnés qui étaient une vingtaine au départ, c’est-à-dire, en 2021. Tout au long du processus, les impétrants ont reçu des modules aussi abondants que variés. On peut citer le module sur la technique de différents styles de danse, d’interprétation, de composition, de recherche chorégraphique, etc. Les « survivants » ont découvert la discipline dédiée au théâtre, au jeu d’acteur, à la technique vocale.

Les jeunes en pleine démonstration de ce qu’ils ont appris

A écouter le danseur professionnel Salia Sanou, directeur artistique du programme du CDC « La Termitière », c’est une formation complète qu’offre ce programme. « Nous avons mis en place cette formation en 2009, à partir d’un simple constat. On a des bons danseurs qui viennent de partout. Il faut leur permettre d’avoir une opportunité de se mettre ensemble pour défendre quelque chose. Et se mettre ensemble pour défendre quelque chose, c’est de créer une école », a situé M. Sanou. La formation, a-t-il précisé, est venue vraiment de cette réflexion, c’est-à-dire, comment créer des opportunités, faire en sorte que les danseurs expérimentés viennent échanger et partager leurs savoirs avec les élèves. Car, a-t-il dit, ces opportunités nous permettent de nous enrichir, de nous aguerrir pour affronter la vie.

D’après Salia Sanou, ce programme donne une formation complète et professionnelle

Nom de baptême révélateur

De l’avis du parrain, Serge Aimé Coulibaly, pour avoir des opportunités, il faut des efforts supplémentaires après la formation. « Je ne crois pas à la chance, je crois au travail. Il faut provoquer la chance…Pendant trois ans, vous avez appris à créer des routes, à fabriquer des choses avec votre corps et votre esprit. C’est cette création qui doit vous amener à aller plus loin, à se lever tous les jours pour créer votre vie…On vous a appris des petites choses pour pouvoir créer ou fabriquer quelque chose, c’est maintenant que votre vie démarre », a-t-il conseillé. Le nom choisi par la promotion, « Minw Kissira », est révélateur des efforts qu’elle a consentis pour arriver au bout de la formation. Parce qu’en effet, certains jeunes ont abandonné au cours de la formation au regard des exigences et des contraintes d’une telle formation, a soutenu la marraine, Salimatou Diéné.

C’est une grâce d’arriver à bon port et de célébrer la sortie, selon Hortense Ouédraogo

La représentante de la 4e promotion « Yéleen Don », Hortense Ouédraogo, a indiqué que c’est d’abord une grâce d’arriver à bon port et de célébrer cette sortie. « Nous vous assurons que vos efforts ne seront pas vains. Nous devons et nous allons vous honorer », a-t-elle promis.

« Clameur de arènes », de Salia Sanou est le spectacle qui a clos la cérémonie

La cérémonie de sortie a été marquée de performances artistiques avec « Transmission » du chorégraphe Marius Sawadogo ; « La horde » de Julie Dossavi ; « Peut-on transcender les temps ? » de Noël Minoungou et « Clameur des arènes » de Salia Sanou.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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