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Nutrition : Le Club des journalistes pour la nutrition outille ses membres sur la fortification des aliments

Publié le lundi 27 novembre 2023 à 20h00min

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Nutrition : Le Club des journalistes pour la nutrition outille ses membres sur la fortification des aliments

Dans le cadre du projet « Large Scale Food Fortification », en français « Fortification alimentaire à grande échelle », le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la Sécurité alimentaire (CJCN-SA), avec l’appui financier de la GIZ/PAH, a organisé un atelier de renforcement de capacités au profit de ses membres, les 21, 22 et 23 novembre 2023 à Bobo-Dioulasso.

Cet atelier de formation vise à renforcer les capacités des hommes et femmes de média mais aussi des communicateurs sur les divers aspects de la fortification. Il s’agit de mieux outiller les journalistes et les communicateurs des médias afin qu’ils contribuent efficacement à la sensibilisation des populations à la connaissance des aliments fortifiés et à l’adoption de comportements adéquats favorisant de leur part l’utilisation desdits aliments.

Azonhandé Abel chargé des relations avec les partenaires.

Concrètement, il s’est agi pour les participants de faire l’état des lieux des carences en micronutriments (prévalences, causes, conséquences, stratégies de lutte), de présenter la situation de la fortification alimentaire au Burkina Faso (historique, niveau actuel, défis, perspectives) et de réaliser une immersion terrain auprès des cibles (usines industrielles, semi-industrielles et artisanales).

Jacqueline Bationo /Tindané nutritionniste à la direction de la Nutrition au ministère de la santé et de l’hygiène publique au Burkina Faso par ailleurs formatrice.

Jacqueline Bationo /Tindané, nutritionniste à la Direction de la nutrition, est revenue sur l’utilisation adéquate des produits fortifiés au niveau ménage, la reconnaissance desdits produits dans les ménages, l’utilisation et la conservation des aliments.
« Il s’agit aussi d’aider, au niveau des producteurs, à faire passer la production et l’importation surtout des produits qui font l’obligation d’être enrichis au Burkina Faso, à savoir l’huile végétale ramifiée, la farine de blé tendre, le sel qui doit être iodé. Le constat est qu’il y a une méconnaissance des produits fortifiés au Burkina et sur l’utilisation et la conservation des aliments fortifiés au Burkina », a indiqué la formatrice.

Selon Mme Bationo, la fortification de l’huile permet de lutter contre toutes les carences en vitamine A. « La fortification du blé tendre en fer acide folique permet de lutter contre toutes les carences en fer ; la fortification du sel en iode permet de lutter contre toutes ces maladies qui sont dues à la carence en iode. Le citoyen lambda, en consommant ces aliments fortifiés, évite ainsi les carences en micronutriments », a expliqué Mme Bationo.

Adama Salemberé journaliste à l’agence d’information du Burkina .

« Nous avons appris que l’homme ne doit pas consommer les aliments de façon disparate. Il faut d’abord vérifier que ce sont des aliments fortifiés. À l’issue de cette formation, nous pouvons répercuter ce que nous avons appris à la population », a laissé entendre Adama Salembéré journaliste à l’Agence d’information du Burkina.
Au terme des 72 heures de formation, les hommes et femmes de média ont effectué une immersion terrain dans les usines de la SN-Citec et du Grand moulin de Mê, afin de toucher du doigt le processus de fortification des aliments tels que la farine de blé et l’huile.

Leonel Sanon responsable de la section de raffinement et du conditionnement de l’huile.

A en croire Leonel Sanon, responsable de la section de raffinement et du conditionnement de l’huile à la SN-Citec, la fortification en vitamine A à la SN-Citec se fait en deux étapes. « On pèse la vitamine A dans des flacons qu’on achemine au niveau de l’atelier de conditionnement ; et là, on procède au mélange au niveau des cuves A et B. On procède à un premier mélange dans la petite cuve. Ensuite, on envoie cette quantité d’huile au niveau de la cuve principale pour le mélange qui dure 1 heure 30 et au-delà de ces 1 heure 30, on fait un prélèvement qu’on envoie au laboratoire pour analyse afin de voir si nous sommes dans la plage normale de la fortification en vitamine A. Pour ce qui est de l’acquisition de la vitamine A, il n’y a pas de difficulté majeure », rassure Leonel Sanon.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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