Burkina / Province de la Tapoa : La population exige le retour des autorités administratives
La population de Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa dans la région de l’Est est sortie et a manifesté son mécontentement le 21 octobre 2023. Ce, pour réclamer le retour des autorités qui depuis le début de la crise sécuritaire dans la localité se sont délocalisées à Fada N’Gourma, provoquant ainsi une paralysie administrative de la province. L’information a été donnée par l’AIB.
Selon l’AIB, c’est le 18 octobre 2023 que la décision a été prise d’organiser la marche, à l’issue d’une rencontre tenue dans la salle de conférence de la mairie de Diapaga.
Selon le coordinateur de la marche, Pierre Kondia Yonli, c’est après plusieurs tentatives d’ approches avortées avec les autorités, que les Forces vives ont décidé d’aller à la marche.
Un ultimatum d’une semaine a été donné à ces autorités pour rejoindre Diapaga, faute de quoi la population ne les reconnaîtra plus comme leurs autorités.
Les manifestants dénoncent notamment le blocage de la délivrance des actes administratifs du fait de leur absence.
Un appel a été lancé au Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pour que des mesures fortes soient prises afin d’assurer le retour et la protection des autorités à Diapaga.
Lefaso.net
Source : AIB
Vos commentaires
1. Le 22 octobre 2023 à 18:54, par Baoyam En réponse à : Burkina/ Province de la Tapoa : La population exige le retour des autorités administratives
Vous voulez vos autorités administratives ? Elles sont à Ouaga entrain de lutter contre la vie chère et revendiquer leurs droits syndicaux. Trouvez l’erreur.
Le 23 octobre 2023 à 09:04, par kwiliga En réponse à : Burkina/ Province de la Tapoa : La population exige le retour des autorités administratives
Bonjour Baoyam,
Tout comme s’y trouvent les corps d’élite surarmés de nos FDS, en train de guetter les "tentatives de déstabilisation" et de protéger un illégitime pouvoir, déjà acquis par la force des armes.
On peut donc imaginer que, si ces derniers étaient stationnés dans la Tapoa, les autorités administratives y tiendraient également leur place, avec davantage de sérénité.
Autorités administratives ou FDS, lesquels des deux ont choisi de vivre par le glaive, acceptant ainsi le risque de périr par lui ?
2. Le 23 octobre 2023 à 09:36, par Passakziri En réponse à : Burkina/ Province de la Tapoa : La population exige le retour des autorités administratives
Le MPSR II vous demande de chanter que tout va bien , et vous osez dire le contraire ? Vraiment vous risquez gros !
Mais en réalité, disons le net , et je l’ai déjà écrit sur ce forum : Un haut-comissaire, un président de délégation spéciale, un directeur provincial, bref, aucune autorité administrative ne saurait gouverner en réfugié hors de sa circonscription administrative. Comment demander aux populations d’être résilientes quand les haut-comissaires sont les premiers à prendre la fuite ? Pas seulement la Tapoa ! allez-y dans les chefs lieux de chaque région voir combien de haut-commissaires, de présidents de délégations spéciales etc. sont des PDI pendant que les populations de leurs circonscription sont encore dans leurs localités . Une vrai HONTE pour des gens qui ne conaissent pas la honte.
Logiquement, un haut comissaire qui fuit sa circonscription , on le remplace avec un VDP ou un citoyen resté sur place. Même s’il est illétré, il fera mieux le travail que ceux qui signent des décrets en PDI et cachent avec des "fait à..." imaginaires.
Mais courages à toutes les populations résilientes qui réfusent de se plier à l’Adversité.
Passakziri