Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »

Au cours de la plénière du 19 septembre 2023, l’Assemblée législative de transition (ALT) a donné un avis favorable pour l’envoi d’un contingent burkinabè au Niger, en cas d’agression de ce pays. Avant l’étape du vote du projet de loi, des commissaires de l’Assemblée ont eu un débat général avec le ministre de la défense nationale, le colonel-major Kassoum Coulibaly, qui était assisté de ses collaborateurs et les représentants du ministère de la Justice. Nous vous proposons une synthèse des réponses du ministre pour mieux comprendre cette loi qui donne feu vert aux militaires d’intervenir au Niger en cas d’agression.
Le gouvernement peut-il expliquer à la représentation nationale le concept de « contingent militaire » ?
Le concept de contingent militaire englobe une notion de personnel d’un nombre quelconque non standardisé, qui n’est pas défini et une notion de moyens mis à la disposition de ce personnel en vue d’accomplir une mission. Il peut être de l’ordre de quelques individus ou de l’ordre de plusieurs milliers de personnes ou de modules divers. Il peut également comporter du personnel non militaire, des autres entités des forces de défense et de sécurité, des volontaires pour la défense de la patrie et des civils remplissant des fonctions bien définies.
Dans le cadre du projet d’intervention militaire de la CEDEAO au Niger, il nous revient que des troupes militaires burkinabè ont déjà été déployées. Qu’en est-il exactement ?
Aucun contingent militaire n’a encore été déployé en République du Niger dans le cadre de l’assistance prévue dans le présent projet de loi. Soyez respectueusement informés que, prenant en compte les activités de lutte contre le terrorisme, le Mali, le Niger et le Burkina Faso du fait de la zone des trois frontières, ont un besoin naturel de se concerter pour agir ensemble ; cela n’a pas toujours été le cas de par les visées françaises et les pressions exercées sur les gouvernants.
Du reste, dans le cadre des missions habituelles pour lutter contre le terrorisme, des mouvements du personnel ont lieu dans les deux sens pour des activités relatives à des opérations conjointes et de soutien mutuel. Il y a récemment des soldats burkinabè qui ont été envoyés en stage dans un centre d’entrainement des forces spéciales construit à travers la coopération germano-nigérienne. Cela répond à des prévisions lointaines rentrant dans un vaste programme de partenariat avec le Niger. C’est donc une satisfaction pour le ministère de la Défense et des anciens combattants (MDAC) de voir ce partenariat de formation se concrétiser aujourd’hui avec l’avènement du nouveau pouvoir.
Le gouvernement a-t-il les moyens pour gérer deux fronts, à savoir celui de la lutte contre le terrorisme au niveau interne et le projet d’intervention militaire de la CEDEAO au Niger ?
Le déploiement d’un contingent militaire burkinabè en République du Niger participera à la lutte contre le terrorisme dans notre pays. Il s’agira concrètement d’une mutualisation de nos capacités et aptitudes pour faire front commun contre le terrorisme. Il ne doit pas être sous-entendu que des détachements seront dégarnis pour déployer des centaines ou des milliers de combattants au Niger. Il pourrait tout simplement s’agir d’une assistance visant à combler certains vides capacitaires et de surtout faire tomber nos frontières pour réaliser cette continuité de l’espace de manœuvre de nos forces. Dans la situation sécuritaire actuelle du pays, le Burkina se doit de maîtriser tout ce qui peut être fait en amont.
Le gouvernement a-t-il pris en compte les éventuelles réactions des populations vivant dans les zones à forts défis sécuritaires par rapport à l’envoi de ce contingent militaire au Niger ?
Ces populations, à court terme, ne verront aucun dégarnissement des unités qui sont déployées à leurs côtés. Par contre, à moyen et long terme, elles constateront une amélioration de la situation sécuritaire grâce à la mutualisation de nos moyens avec les pays frères du Niger et du Mali, et également grâce au front commun que nos trois pays formeront contre les groupes terroristes pour une plus grande efficacité.
Dans le cadre de l’exécution de la mission du contingent, le gouvernement peut-il préciser à la représentation nationale comment il envisage la mutualisation des moyens ?
La mutualisation des moyens a existé entre le Niger et le Burkina Faso en ce qui concerne les opérations de sécurisation et actuellement pour le transport entre les deux pays. Le présent projet de loi s’il est adopté viendra renforcer et donner un caractère réglementaire à jour de la pratique usuelle.
Dans la pratique, il s’agirait de requérir les capacités nécessaires pour une nette amélioration du rapport de force.
Le gouvernement dispose-t-il de ressources matérielle, humaine et financière conséquentes pour la prise en charge du contingent ?
Le coût financier de ce contingent s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national pour lequel le peuple burkinabè, à travers votre auguste Assemblée, a consenti des ressources au budget des opérations. Il n’y aura donc pas un besoin particulier nouveau car les Etats du Burkina Faso et du Niger mutualisent déjà leurs moyens dans des opérations militaires.
Quelles sont les garanties de protection prévues par la partie nigérienne au profit des soldats burkinabè qui seront déployés sur le territoire nigérien ?
Il faut souligner que nous ne partons pas de « zéro » car des textes ont été signés entre nos deux pays. Cependant, il ne sera pas de trop, dans le cadre de la mise en œuvre de l’assistance militaire avec le Niger, de signer un mémorandum qui aura pour effet le statut des membres du contingent pour mettre l’accent sur les différentes garanties.
A la suite de ce projet de loi, s’il est adopté, un accord technique de type SOFA (Status Of Force Agreement) sera signé entre les deux pays et, il prévoira les juridictions compétentes en cas de délits ou crimes. En principe, selon les usages, les juridictions du pays d’origine du contingent sont celles habilitées à juger tout élément fautif.
Le gouvernement peut-il rassurer la représentation nationale que le budget mobilisé dans le cadre de l’effort de paix ne sera pas impacté par l’envoi de ce contingent militaire au Niger ?
Le budget mobilisé dans le cadre de l’effort de paix ne sera pas impacté par l’envoi de ce contingent militaire au Niger car il sert essentiellement à la prise en charge des volontaires pour la défense de la patrie dont les effectifs ne font que croître au vu de l’engouement populaire.
Le gouvernement peut-il préciser à la représentation nationale le coût global de l’envoi du présent contingent ? Qui du Burkina ou du Niger le prendra en charge ?
Le déploiement du contingent s’effectuera dans la continuité des opérations de sécurisation du territoire national, à l’image des opérations conjointes que nos deux pays effectuent souvent. La prise en charge du contingent sera assurée donc sur les ressources destinées à la sécurisation du territoire national mais il faut noter que notre armée a souvent recours à l’assistance du Niger soit en matière de transport aérien, soit en pièces de rechange, etc. En tout état de cause, il y aura des formes de compensation entre nos deux pays et cela se fait déjà d’ailleurs.
Qu’est-ce qui justifie la fixation de la durée de la mission à six mois ?
Le contexte, les nécessités et la pratique en la matière pourraient justifier cela. L’on avait pensé à un temps raisonnable susceptible de permettre aux forces engagées de revenir se reconditionner. Cette durée a été ramenée à trois mois renouvelable pour être conforme à la note verbale n°011848/MAE/C/NE/DGAJ/BIL2 du 04 septembre 2023 notifiant l’ordonnance n°2023-08 du 24 août 2023 relative à une assistance militaire entre le Burkina Faso et la République du Niger.
Par conséquent, le gouvernement propose dès lors de porter un amendement à l’article 3 qui traite de la durée de la mission du contingent
Le gouvernement a-t-il fait un état des lieux de la situation sécuritaire au Niger avant l’envoi du contingent ?
Un monitoring de la situation sécuritaire au Niger est réalisé en permanence avec un point de situation dressé chaque jour au sein d’une cellule conjointe (Burkina Faso, Mali et Niger) de planification.
Quel est l’effectif exact du contingent ? Ce nombre connaîtra-t-il une évolution ? Quel sera le lieu de stationnement du contingent burkinabè ?
La loi étant générale, il est seulement fait cas de la notion de contingent qui est un effectif quelconque de personnes et de moyens pour accomplir une mission donnée. Les effectifs du contingent ne sont pas à priori déterminés et cela dépendra de la nature des activités à mener et du type de besoin capacitaire dont la République du Niger souhaiterait disposer. Il en est de même pour le lieu de stationnement. En tout état de cause, le choix qui sera fait prendra en compte la nécessité de contribuer au renforcement de la sécurité de notre pays d’abord en lui permettant de disposer de points d’appui dans la profondeur du territoire nigérien pour lutter contre les groupes terroristes.
Quelles sont les modalités de prise en charge du contingent ?
Les modalités de prise en charge du contingent seront les mêmes que celles applicables aux personnels déployés dans les opérations de sécurisation du territoire national, qui se voient parfois engagés au-delà de nos frontières du côté du Mali ou du Niger. En outre, il est important d’éviter de créer des différences de traitement qui viendraient à démotiver ceux déployés au niveau national.
Le gouvernement peut-il préciser à la représentation nationale en quoi l’envoi de ce contingent au Niger participera au renforcement de la lutte contre le terrorisme ?
Le déploiement du contingent permet de contribuer au renforcement de la lutte contre le terrorisme dans notre pays en lui permettant de disposer de points d’appui dans la profondeur du territoire nigérien pour lutter contre les groupes terroristes qui s’y réfugient souvent après avoir commis des attaques sur notre territoire.
Dans le cadre de l’envoi du présent contingent au Niger, le gouvernement a-t-il prévu une assurance au profit des militaires et de leurs familles en cas de blessure ou de décès au front ?
Ces questions seront réglées dans le cadre du mémorandum d’accord et de nos lois internes, étant entendu que les membres du contingent pourraient être placés en opération comme cela se fait actuellement.
Les assurances prévues dans le cadre de ce contingent sont les mêmes que celles valables pour les combattants engagés sur le théâtre national, à savoir les prises en charge en cas de blessure, et les indemnisations en cas d’invalidité ou de décès.
Dans la mise en œuvre de l’envoi du contingent militaire au Niger, les volontaires pour la défense de la patrie seront- ils déployés ?
Les volontaires pour la défense de la patrie pourraient être déployés suivant les besoins de la situation, notamment ceux opérant dans les zones frontalières avec le Niger si un besoin venait à être identifié à ce niveau, par exemple en termes de besoin de renseignement.
Le gouvernement peut-il rassurer les députés qu’en cas d’agression extérieure contre le Burkina Faso, la République du Niger appliquera le principe de réciprocité ?
Le gouvernement salue la pertinence de cette préoccupation et souhaite que cela soit pris en compte à travers une recommandation forte ou une proposition de loi par l’ALT. En tout état de cause, il faut noter que le Burkina Faso bénéficie déjà de certains appuis dans le domaine aérien notamment, de la part du Niger.
Le gouvernement peut-il rassurer la représentation nationale que l’envoi de ce contingent militaire en République du Niger n’aura pas un impact financier qui entraînera la création de nouvelles taxes ?
Le déploiement du contingent s’effectuera dans la continuité des opérations de sécurisation du territoire national, à l’image des opérations conjointes que les deux pays effectuent souvent. La prise en charge du contingent sera assurée donc sur les ressources destinées à la sécurisation du territoire national. Il n’est pas prévu donc d’instaurer de nouvelles taxes et il faut rappeler qu’aucune nouvelle taxe ne peut être appliquée sans une nécessité absolue.
Synthèse de Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 20 septembre à 18:08, par Etirev En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
La CDEAO ferait une erreur d’attaquer les putschistes du Niger seulement. Il faudra une opération totale pour dégager les putschistes du mali, et du Burkina. Elle pourrait ainsi libérer ces peuples des pouvoirs acquis par les armes et les élans populistes.
Le 21 septembre à 06:28, par Indjaba En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Les terroristes qui attaquent le Burkina viennent essentiellement du Niger. Si le Burkina barricade sa frontière avec le Niger, cela permettra d’empêcher à ces bandits de traverser notre frontière et venir tuer des gens à Mangodara, à Ouo et à Djibasso. Pour cela , on n’a pas besoin d’envoyer nos militaires à Tahoua au Niger à plus de 1000km de la frontière. Si c’est la CEDEAO qui attaque Tchiani, la cible de nos hommes au niger sera facilement identifié mais si une partie de l’armée nigérienne se rebelle contre Tchiani, quel sera le comportement de notre contingent ? On a vu le cas en 2015 avec le coup d’État de Diendere où le reste de l’armée s’est révolté contre sa forfaiture.
2. Le 20 septembre à 18:32, par Etirev En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
La CDEAO ferait une erreur d’attaquer les putschistes du Niger seulement. Il faudra une opération totale pour dégager les putschistes du mali, et du Burkina. Elle pourrait ainsi libérer ces peuples des pouvoirs acquis par les armes et les élans populistes.
Le 20 septembre à 19:12, par fally doucoure En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Je suis tout a fait d accord en plus il y a du bleuf dans cette histoire car le nigeria a lui seul est capable de terrasser les 3 pays en plus de cela on a le senegal la cote d ivoire et le ghana et les autres petits comme benin guinee issau gambie etc. si jamais la france s y mele il suffit de 2 mirage et des drones ripers pour casser les reins de ces putshistes.
Le 20 septembre à 22:00, par Nabiiga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
@ Etirev ; Nabiiga aurait préfère que tu dises :
Elle pourrait ainsi libérer ces peuples des pouvoirs du peuple, acquis par les armes du peuples, dont les meneurs ne sont motivés que par le populisme vain, attisés par idées révolutionnaires bidon d’antan bien évoluées et sans avenue aucune dans le monde d’aujourd’hui où, le développement sociaux-économic est de mise.
Puisque nous y sommes, rien que la semaine dernière, le Président du Vénézuela était en Chine pour quémader des fonds, tellement sont pays est en agonie financière. Pendant ce temps-là, son pays se vide à un rytheme du jamais vu dans l’histoire contemporaine de ce pays-là, et pourtant, c’est dans ce pays en pleine perdition que le Burkina, lui-même en pleine perdition, croire trouver son salut.
Pauvre, très Pauvre Burkina, un tout petit pas devant, des kilomètres en arrière. Voilà que nous envoyons un contingent au Niger pour défendre la cause d’un autre putschistes. Quelle gâchis
Le 21 septembre à 10:13, par Sabadokan En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Heureusement que je ne peux pas te répondre de manière cinglante car de toute évidence, mon message sera censuré. Sinon que ta défécation nauséabonde que tu viens de produire nécessitait une réponse appropriée. Comment ne pas comprendre que les coups d’État sont une meilleure alternative au système de domination colonialiste, néocolonialiste, impérialiste mis en place par l’Occident sous le couvert de la démocratie ? Au nom, de ce système, ils choisissent leurs représentants marionnettes qui prennent en otage les constitutions, tripatouillent les élections pour parvenir au pouvoir. Une fois là bas, ces vassaux ne font que travailler au maintien des intérêts impérialistes en échange de quoi leurs maîtres ferment les yeux sur leurs derives de toutes sortes. Ouvrez les yeux et vous verrez qu’il n y a jamais eu de pouvoir démocratiquement élu en Afrique. Les coups d’État cesseront quand il y aura de véritables démocraties en Afrique.
Le 21 septembre à 11:57, par Nabiiga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
@ Sabodokan :
Comment ne pas comprendre que les coups d’État sont une meilleure alternative au système de domination colonialiste, néocolonialiste, impérialiste mis en place par l’Occident sous le couvert de la démocratie {{}}
T’a pas honte ? Il faut y réfléchir, toi le donneur de leçon et le sait-tout.
Bonne continuation
Le 21 septembre à 14:15, par Zircon En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Toujours la même rengaine : impérialisme, colonialisme, etc...
Manifestement vous êtes un inculte qui ne sait pas de quoi il parle.
Nietzsche disait en parlant de gens comme vous, : "D’ordinaire il n’a point de pensée. Exceptionnellement lui arrive de mauvaises pensées".
3. Le 20 septembre à 19:17, par Jean En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Envoyer un contingent hors du Burkina Faso coûte très cher alors que nos moyens financiers sont limitées malgré l’effort de guerre ! Pourquoi le faire ? Il n’y a pas de nécessité. Par contre, renforcer la collaboration transfrontalière est nécessaire pour se coordonner, etc.
4. Le 20 septembre à 19:23, par Emma En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Kato ! J’ai envie de dire : c’est mal barré pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso. A part Goïta, les autres sont des affairistes et manipulateurs qui sont accompagnés par des sous-marins. Goïta est le seul à être sincère dans la lutte, à être patriote, c’est visible dans ses actions et ses propos empreints de sagesse envers son peuple et les peuples frères comme il a su le rester dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens.
5. Le 20 septembre à 19:29, par Ed En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Aller mourir au Niger est ce vraiment la destinée des jeunes burkinabés ?
Peut être que dans un avenir proche, Moscou arrivera à récupérer des jeunes car ils ont besoin de soldats pour aller en Ukraine. Des cubains sont partis en Russie, croyant qu’ils allaient trouver du travail civil et se sont retrouvés en soldats en Ukraine.
6. Le 20 septembre à 20:30, par Le cdp-bis En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Il est vraiment temps pour ceux qui dorment de se réveiller, de frotter leurs yeux encore pouffis de sommeil pour voir ce qui les entoure. L’OTAN version Afrique de l’Ouest est en marche et bientôt, il entegistrera d’autres candidatures et adhésions. Ceux qui pensent que la CEDEAO peut faire de ces 3 pays une bouchée, devraient poser leurs pieds à terre car ni le "grand" Nigeria ni la gueularde Côte d’Ivoire de Alassane Dramane Ouattara, devenue subitement muette comme une carpe, sont entrain de faire le bilan de leur bourde qui va emporter tant de dirigeants en Afrique et en Europe. Si les Présidents de ces pays ont des couilles, qu’ils commencent la guerre et on verra bien !
Le 21 septembre à 06:07, par Kas En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Vu ta manière de t’exprimer ont sent que tu est toucher de plein fouet par les discours populistes. Allasane est muet comme 1 carpe car il agit. Ne souhaitons pas de conflit même si je pense qu’il n’y en aura pas, sinon les forcez étrangère en valeurs intrinsèque ne ferait qu une bouche des 7000 soldat burkinabes 20000 maliens et 20000 nigeriens. Donc de grâce redescend sur terre et souhaitons que ses militaire s’occupe d’abord de leurs pays où il ya tant à faire.
Le 21 septembre à 10:20, par kwiliga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Bonjour Le cdp-bis,
M’oui, un peu comme si l’OTAN avait débuté par l’alliance de Chypre, de l’Andorre et de l’Estonie.
Le 21 septembre à 14:29, par Zircon En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
C’est quand-même irréaliste de penser que les armées de BF, du Niger et du Mali pourraient faire face aux armées de la CEDEAO.
Monsieur votre naïveté est déconcertante.
C’est trois pays, ou plutôt leurs dirigeants, se sont révélés incapables de faire face aux actions de petits groupes djihadistes. Comment pensez vous qu’il pourraient se battre victorieusement contre des armées 10 fois plus puissantes que les leurs, ce d’autant plus qu’il n’est pas démontré qu’ils aient le soutien de leurs peuples, étant donné qu’ils arrivés au pouvoir par la force.
De grâce Monsieur, sortez de votre torpeur et revenez à la réalité.
7. Le 20 septembre à 20:39, par Akam En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
En matière de sécurité, l’Europe considère que ses frontières à défendre sont aussi situées en Afrique. Pour lutter contre l’immigration ou le terrorisme, les pays d’Europe ont installé des bases et des instruments en Afrique où ils exercent un réel pouvoir. C’est la logique de l’agence Frontex (frontière extérieure). C’est encore plus logique pour le Burkina de prêter main forte au Niger voisin car ce qui touche le Niger touche directement le Burkina. Le terrorisme est justement là pour en témoigner. Si le Burkina avait intervenu plutôt au Mali puis au Niger, le terrorisme n’allait peut-être pas s’installer sur ses terres avec autant de force. On allait tuer le monstre dans l’oeuf. Au moins on allait l’empêcher d’avoir de si grandes proportions.
Le 21 septembre à 07:07, par HORUDIAOM En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Je partage votre avis. Nous nous sommes assis parce que la situation au Mali ne nous concernait pas. Pire, le régime COMPAORE oeuvrait pour la division du Mali. Le président COMPAORE lui-meme parlait de l’AZAWAD comme pour dire que c’est une republique. Pendant ce temps, ces terroristes du MNLA revendiquaient en sourdine une partie du Sahel Burkinabè comme faisant partie de leur AZAWAD. Et voilà ! Du Mali, ils ont envahit notre pays. Donc, il fallait absolument aider le Mali pour tuer le poussin dans l’oeuf comme vous l’avez si bien mentionné. Aujourd’hui, les terroristes ont lancé plusieurs incursions contre notre pays à partir du Niger. Un des exemples de ces attaques, c’est le détachement d’Ougarou en Juin 2023 si j’ai bonne mémoire. Leur activisme au niveau des 3 frontières constitue un danger pour les 3 pays (Burkine, Mali, Niger). Il ya aussi la CEDEAO qui menace d’attaquer le Niger. Face à tous ces défis, le Burkina Faso a fait le meilleur choix. Celui de se joindre au Mali et au Niger pour combattre. Pour cela, je réitère mes félicitations aux autorités de la transition. Gouverner, c’est prévoir.
Le 21 septembre à 10:33, par kwiliga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Bonjour HORUDIAOM,
Confondre les rebelles indépendantistes Touareg du MNLA ( maintenant CMA), avec des terroristes, n’est-il pas une manière de soutenir l’impérialisme et les absurdes frontières qu’ils ont tracé à la règle.
Il n’est d’ailleurs pas impossible que dans notre ingérence militaire (puisqu’elle n’a pas été votée par l’assemblée représentative du peuple nigérien) nos militaires, ou même VDP, aient à se confronter aux Touareg du Conseil de la résistance de Rhissa Ag Boula, premier opposant à la junte de Tchiani et soutien du gouvernement légitime de Bazoum.
Bon, en buvant ma bière, je songerai aux 100F que j’ai envoyé au Niger pour soutenir un coup d’état.
Le 21 septembre à 12:41, par HORUDIAOM En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Bonjour Internaute Kwiliga,
Je ne saurai dissocier le CMA et Iyad Ag Ghali.
Le 22 septembre à 08:12, par kwiliga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Bonjour HORUDIAOM,
Même s’il est un personnage incontournable du nord Mali et qu’il mène des discussions avec les leaders touareg, notamment certains membres du CMA, comme il l’a fait de par le passé avec des membres du gouvernement malien, Iyad Ag Ghali ne saurait être confondu avec le CMA, de par son allégeance à Al Qaïda et sa volonté d’appliquer la charia... bon, d’après ce que je lis, mais je peux me tromper ou être trompé...?
Le 21 septembre à 12:59, par Nabiiga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
@ HORUDIAOM
" Face à tous ces défis, le Burkina Faso a fait le meilleur choix. Celui de se joindre au Mali et au Niger pour combattre."
Encore faut-il que le Burkina dispose des moyens financiers pour s’embarquer dans de telle dérive.
Pire, ce dont on se plaint amèrement est le déploiement d’un contingent Burkina, lui Burkina, dépourvu de tout entretemps, pour défendre le Niger contre les forces de la CDEAO si jamais cette dernière attaquait. Face à ce que ce gandaogo Burkina subit sur son territoire, il est mal placé pour s’ériger défenseur de qui que soit car il peine à se défendre. Comment en tout logic, peut-il se constitutuer défenseurs d’autrui et se défendre alors qu’il n’a pas les moyens. D’où la qualification des décisions pueriles, enfantines et manque aigu de direction au sommet de l’État.
On ne nous a pas informé qu’un contingent Burkina sera déployé dans la région des trois frontiers afin de barrer la route à tout aventurier défenseurs d’Allah dans la région. On nous a fait comprendre que, face à la menance de la CDEAO, il fallait que le Burkina aille au chevet de Niger pour l’aider à barrer la route aux forces de la CDEAO pour solidifier car, nous au Burkina, on ne connaît que des coups d’État.
Le 21 septembre à 09:11, par Yovis En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Ansar ul islam qui frappe le Burkina est bien né à Djibo, à l’intérieur de Burkina, par les soins d’un certain prédicateur-imam Dicko. Ce n’est pas une importation du Mali ou du Niger
Le 21 septembre à 12:35, par HORUDIAOM En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
L’internaute Yovis, qui a coaché Malam Dicko ? N’est-ce pas Amadou Koufa ?
8. Le 20 septembre à 21:12, par Bob En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
@Etirev, j’espère que vous ne résidez pas au Burkina car si la CDEAO attaque, je suis sûr que vous et vos parents seront parmi les premiers morts. Tous ceux qui souhaite le malheur pour le Burkina ferait mieux de réfléchir. La guerre ne choisit pas ses victimes et tous les APATRIDES qui se réjouissent ont tort. Parce que la situation actuelle vous empêche de réaliser vos sales trafics vous reniez votre pays ? Honte sur vous ! Tous les malheurs que vous souhaitez à ce pays se retourneront contre vous bande de dégénérés. Vous me dégoûtez
Le 21 septembre à 07:53, par EspoirBF_PAIX En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
@Bob, ne perds pas ton temps pour repondre @Etirev et Compagnie . Je doute que ce soit des burkinabé ou même des résidants d’ci. Depuis un certain temps ces profils pillulent sur ce forum comme une armée contre les transitions du Mali, Niger et Burkina. Moi je les lis, je souris et je les ignore.
Le 21 septembre à 10:43, par kwiliga En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Bonjour EspoirBF_PAIX,
Il est néanmoins remarquable de constater que la plupart de ces profils interviennent régulièrement depuis de longues années sur ce forum, alors que vous, avant les putschistes, il ne me semble guère avoir eu l’occasion de lire vos interventions...?
Il est également notable que la plupart des intervenants qui critiquent la politique actuelle, n’ont jamais été tendres avec les gouvernements précédents, on ne peut guère alors parler de collusion contre nos seuls putschistes.
A finir par se demander qui est un troll de qui ?
Le 21 septembre à 14:39, par Zircon En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Pauvre type !
Vous vous prenez pour le vrai patriote et ceux qui ne pensent pas comme vous comme vous, comme des apatrides qui se réjouissent du malheur du Burkina.
Sachez monsieur qu’un apatride n’a pas de pays.
Et ceux qui ont une opinion différente de la vôtre sont des burkinabè comme vous et qui veulent du bien au Burkina et non sa destruction.
Justement, vos opinions à vous sont de nature à conduire notre pays vers sa destruction.
9. Le 20 septembre à 21:47, par Klino En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Moi je. Ne savais pas que on avait toujours des militaires qui reste que on pouvais envoyer au Niger
si tel est le cas pourquoi les vdp ?
en plus cela fais 8mois que paye maison a koudougou pour mes parent car nous avons plus de village
je pense que lemon village à plus besion des milliaires que le Niger car ce pas mtn que le terrorisme a commencé là-bas aussi
10. Le 21 septembre à 07:32, par Sabari En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Je constate depuis un certain temps qu’on a plus de morts VDP que de soldats, comme au temps de Rock où c’était les gendarmes qui mourraient plus. Est-ce à dire que ce sont les VDP qui sont en première ligne plutôt que les forces spéciales ?
N’est-il pas mieux d’envoyer au Niger des VDP et garder nos soldats sur le théatre des opérations ?
11. Le 21 septembre à 08:30, par Kladjou En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Les snipers de services semblent de moins en moins inspirés car trop de platitudes et d’inepties vomis sur la toile, passons, ça ne mérite même pas de réponse.
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12. Le 21 septembre à 09:37, par boss En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Cette manière de fonctionner est la plus logique qui soit ; les 03 pays ensemble pour lutter contre le même mal. Et même les autres pays qui ne sont pas encore autant touchés, devraient se sentir plus concerné pour nettoyer ces bandits de terroristes. Mais, la ou on attend certains africains, on ne les y trouve jamais. Vous croyez logique que des pays comme la France ou les USA ou la Russie, etc aient des soldats chez nous pour cette lutte alors que ceux beaucoup plus directement concernés (RCI, Ghana, Togo, Benin...) sont absent ? Subitement ils sont présents quand il s’agit de remettre au pouvoir leur compère. Si cette mobilisation de la CEDEAO avaient été faite pour soutenir les peuples, aucun coup d’Etat n’allait être observé dans cet espace.
13. Le 21 septembre à 11:26, par LeGoupil33 En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Mais qu’est ce que c’est cette histoire pour le Burkina d’envoyer des soldats au Niger. Pour quoi faire ? Non pas lutter contre le terrorisme mais défendre une junte dont on sait très bien qu’elle a conduit un putsch pour des intérêts personnels. Est ce que le Burkina a suffisamment de soldats aguerris ? Est ce que les finances du Burkina permettent une telle chose ?
Le Capitaine Traore dans son aveuglement et sa soif d’autorité demande simplement à des soldats de risquer leur vie pour un autre pays. A un moment où on fait appel aux VDP, est il logique de se passer de soldats de métier ?
D’ailleurs le 20 Septembre, il y a eu quelques remous dans les casernes.
Le 21 septembre à 21:49, par Renault HÉLIE En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
@LeGoupil33
Messire « LeGoupil33 », comme vous, je ne suis pas un perdreau du jour...
je m’associe à votre ébahissement devant les délires de nos charmants « neveux » burkinabè !
Tout ça me fait penser aux carabistouilles (terme belgicisant ?) de fin 1985, ou un régime délirant a provoqué une guerre comique « à la Tintin » entre deux pays parmi les plus pauvres du monde, le Mali et la Haute-Volta. On se demandait alors si la Brakina n’avait pas été remplacée par de la Gueuze-Lambic additionnée de genièvre West-Vlaamsche de Dunkerque bien fort et de produits végétaux marocains...
Heureusement, les réserves en carburant ne pouvaient pas même résister à une semaine de guerre « chaude ».
Ainsi, nous avons 3 régimes incapables de squeezer des terroristes en tongs et mobylettes qui agitent une fumeuse guerre picrocholine.
Même Hergé ne pouvait pas imaginer un scénario plus lamentable. , malgré tout le bien que je pense de cet immense génie belgicain...
Guéguerre qui lessiverait totalement leurs finances en une semaine.
14. Le 21 septembre à 18:07, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : « Le coût financier s’inscrit dans le coût des opérations de sécurisation du territoire national… »
Bravo au journaliste pour les questions pertinentes et sans detour. Bravo au Colonel-Major pour les reponses bien reflechies. Mon colonel, vous pourriez faire un bon porte-parole du gouvernement. Vous avez fait preuve d’intellectualisme dans vos reponses : la manière d’amortir le ballon, les passes, les reprises de volée.
Journaliste 17/20, Interviewé 17/20
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