Selon Emmanuel Macron, les forces françaises ont été déployées sur le sol nigérien à la demande du pays et de ses instances démocratiquement élues (le président Bazoum et son gouvernement) pour lutter contre le terrorisme.

Un déploiement qui, selon lui, a permis d’avoir des interventions efficaces qui ont drastiquement réduit les attaques terroristes dans le pays et cela a été fait au prix de la vie de plusieurs soldats français. « Et j’ai une pensée à la mémoire de ces personnes et de leurs familles à chaque fois que je dois prendre la parole », s’est-il incliné.

Sur la question des accusions des autorités nigériennes et du redéploiement des troupes françaises, il a été très précis, en soulignant que depuis le 1er jour, la France a condamné le putsch, et coordonne avec l’ensemble des présidents de la sous-région réunis au sein de la CEDEAO qui ont pris des sanctions, comme l’UEMOA et continuent le travail pour libérer le président Bazoum et la restauration des instances démocratiques.

La France est alors à leurs côtés, a affirmé le président français. Sur le reste, il dit n’avoir pas d’intention, tant que la situation reste ainsi.

« Elle gèle en quelque sorte tout, parce que la seule personne avec qui nous devons légitimement parler, c’est le président Bazoum », s’est-il exprimé.

Lefaso.net