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Burkina/Enseignement supérieur : L’EFEC-ISEG célèbre ses 25 ans d’existence

Publié le samedi 9 septembre 2023 à 18h26min

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Burkina/Enseignement supérieur : L’EFEC-ISEG célèbre ses 25 ans d’existence

L’Ecole de formation et d’études commerciales/Institut des sciences pour l’entreprise et la gestion (EFEC-ISEG) célèbre ses 25 ans d’existence dans la sphère de la formation et de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. L’institut organise, à cet effet, des journées portes ouvertes pour marquer cet anniversaire. La cérémonie d’ouverture de cette activité a eu lieu dans la matinée du samedi 9 septembre 2023, au siège de l’institut à Ouagadougou.

Les activités des journées portes ouvertes, marquant les 25 ans de l’Ecole de formation et d’études commerciales/Institut des sciences pour l’entreprise et la gestion (EFEC-ISEG) ont débuté dans la matinée de ce samedi 9 août 2023, en présence du ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective et parrain de cette commémoration, Dr Aboubakar Nacanabo. Il avait à ses côtés le coparrain en la personne du ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, et le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur.

Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication et coparrain de cette commémoration.

Selon Isabelle Zongo, fondatrice de l’EFEC-ISEG, l’organisation de ces journées portes ouvertes vise à marquer une halte pour faire une introspection et un regard rétrospectif sur les acquis et les insuffisances afin de répartir sur de nouvelles bases. « 25 ans, c’est quand même quelque chose. Nous pensons qu’il y a lieu de marquer une halte pour repartir sur de nouvelles bases parce que rien n’est jamais performant comme on le veut. Quand on regarde dans le rétroviseur, après 25 ans, c’est un devoir pour nous de marquer cet arrêt pour faire une introspection et un regard rétrospectif sur ce qui a déjà été fait afin de se corriger », a-t-elle déclaré.

Isabelle Zongo, fondatrice de l’EFEC-ISEG, veut faire de son institut une école d’élite au-delà des frontières du Burkina Faso.

« Après 25 ans, les objectifs ne sont pas tous atteints parce qu’à un moment donné, on se rend compte qu’on n’est pas au top pour atteindre l’école d’élite qu’on a voulue et il n’y a pas mal de paramètres qui viennent se joindre à cette appréciation. Comme on peut toujours s’encourager en disant que la perfection n’est pas de ce monde, on va essayer de remonter et d’atteindre de meilleurs résultats », a ajouté Isabelle Zongo.

Classé en 2015 dans la catégorie des instituts de très mauvaise qualité par le ministère de l’Enseignement supérieur, l’EFEC-ISEG a travaillé à remonter progressivement la pente pour être reconnue en 2023 comme un établissement de bonne qualité. La fondatrice dit être conscience des différents défis et promet de travailler afin de les relever pour servir un enseignement de très bonne qualité aux étudiants. Elle a pris l’engagement de travailler afin d’obtenir la mention très bonne qualité, voire excellente qualité, lors des prochaines évaluations du ministère de l’Enseignement supérieur.

Les participants à la cérémonie d’ouverture des activités de ces journées portes ouvertes.

« Les perspectives, c’est de mieux donner du service. L’EFEC-ISEG a traversé des étapes difficiles dans l’appréciation de l’œil du ministère de tutelle (ministère de l’Enseignement supérieur). A ce titre, nous avons appris à nous corriger et nous comptons, dans les 25 ans prochaines années, devenir une école d’élite au-delà des frontières du Burkina Faso », promet Isabelle Zongo.
La fondatrice a profité de l’occasion pour remettre dix bourses d’études au ministère de l’Enseignement supérieur au profit des étudiants vulnérables. 

Remise symbolique des dix bourses d’études au ministère de l’Enseignement supérieur.

Dr Aboubakar Nacanabo, ministre de l’Economie et parrain de ces journées portes ouvertes, dit être venu soutenir et encourager une pionnière dans l’enseignement supérieur au Burkina Faso. « Ce matin, nous célébrons l’excellence, la combativité et la persévérance d’une dame qui a cru à un moment donné en ses capacités d’apporter un plus à l’offre éducative au Burkina Faso. Ça n’a pas été facile, vu les difficultés qu’elle a pu traverser mais aujourd’hui, nous pouvons être fiers de voir cette école en train de briller dans le paysage de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Cela montre que derrière, il y a véritablement des gens engagés et déterminés pour offrir un enseignement de qualité », a soutenu le ministre.

Dr Aboubakar Nacanabo, ministre de l’Economie et parrain, a réaffirmé l’engagement du gouvernent à accompagner les promoteurs privés d’enseignement supérieur qui font des efforts pour apporter leur contribution à l’offre éducative au Burkina Faso.

« Cela va en droite ligne avec la vision du gouvernement de faire en sorte que l’offre éducative puisse répondre aux besoins du marché de l’emploi. A l’ISEG, ce n’est pas que de la formation de façon générale, ce sont des filières professionnalisantes qui permettent de mettre sur le marché des ressources humaines prêtes à apporter leurs compétences aux entreprises du Burkina Faso. A ce titre, nous sommes venus saluer les efforts de la fondatrice et de toute son équipe, et leur assurer l’accompagnement du gouvernement aux promoteurs privés qui font des efforts pour apporter leur contribution à l’offre éducative », a précisé Dr Aboubakar Nacanabo.

Luc Yé, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur, a tenu à féliciter la fondatrice pour ce parcours de 25 ans.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, par la voix de son représentant, Luc Yé, chargé de mission, a tenu à féliciter la promotrice pour ce parcours de 25 ans. « 25 ans, ce n’est pas 25 jours. Quand elle lançait son institut, c’était comme un saut dans l’inconnu. Ce sont les plus courageux des Burkinabè qui osent prendre ce risque parce qu’ils savent où ils vont. Aujourd’hui, nous sommes à 25 ans et elle fait partie des pionniers dans le domaine de l’enseignement supérieur privé. Nous allons faire bon usage des bourses reçues, destinées surtout aux étudiants vulnérables affectés notamment par la crise sécuritaire. C’est avec grand plaisir que nous recevons ces bourses qui vont dans le sens de la formation du capital humain qui est cher à notre pays et qui figure en bonne place dans tous les référentiels de développement », a indiqué Luc Yé.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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