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Burkina/Migration des jeunes : L’épanouissement personnel comme alternative

Publié le mercredi 6 septembre 2023 à 13h30min

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Burkina/Migration des jeunes : L’épanouissement personnel comme alternative

Ouagadougou accueille, les 6 et 7 septembre 2023, un séminaire régional sur le projet dénommé « L’épanouissement personnel comme alternative à la migration », organisé par l’ONG italienne LVIA, présente au Burkina Faso depuis plus de 50 ans. L’ouverture dudit séminaire s’est tenue dans la matinée de ce mardi 6 septembre sous la présidence du représentant du ministre en charge de la jeunesse, Mahamourou Zan, et la coordonnatrice du projet, Silvia Lami.

C’est un projet qui sera mis en œuvre dans trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) pour une durée de douze mois, en collaboration avec le PNUD.

La mise en œuvre de ce projet se traduira sur le terrain par le renforcement des capacités, l’autonomisation et la sensibilisation au choix conscient de migrer. Outre ces activités, le projet s’engagera également à l’amélioration des moyens de subsistance des candidats à la migration, en renforçant leur possibilité d’aspirer à un travail stable et décent, de jouer un rôle dans le développement de leur pays à travers un plaidoyer auprès des gouvernements pour la prise de décisions compatibles avec des objectifs, en lien avec les opportunités professionnelles disponibles. A terme, le projet vise l’insertion socioéconomique et professionnelle des personnes migrantes et des candidates à la migration, tout en facilitant le dialogue entre les acteurs.

Vue partielle des participants venus des trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger)

Un objectif que le représentant du ministre en charge de la jeunesse, Mahamourou Zan, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a salué du fait que c’est un ensemble d’activités qui permettra de ce fait d’outiller et rendre capable les jeunes pour qu’ils puissent décrocher l’emploi qui leur convient en fonction de leurs compétences et leurs savoir-faire.

Tout en expliquant qu’il faut comprendre que les enjeux à traiter dans ce projet sont d’actualité et en tant que ministère en charge de la question de la jeunesse, sans même parler de la question de migration, la question de l’autonomisation des jeunes est une préoccupation majeure qu’il faut régler. Mais aussi permettre à chaque citoyen, selon lui, de trouver le cadre adéquat pour son épanouissement là où il se trouve pour que la force active qu’est la jeunesse reste à la disposition du pays. « On n’est pas forcement contre la migration, parce que les mouvements des populations sont normaux, mais les jeunes doivent faire leurs mouvements en connaissance de cause », a-t-il souligné.

Mahamourou Zan, représentant du ministre en charge de la jeunesse burkinabè

Une cartographie des opportunités d’emplois pour les jeunes

Quant à la coordonnatrice du projet, Silvia Lami, elle estime que l’idée, c’est de revitaliser les réseaux dans les trois pays avec les institutions, les acteurs et la société civile qui s’occupent des questions de migration. Et la première action déjà réalisée a permis de faire la cartographie des opportunités existantes pour les jeunes. Le présent séminaire est donc selon elle un séminaire pour restituer les résultats de ces cartographies et commencer ensemble avec les acteurs les réflexions sur les actions concrètes pour l’insertion des jeunes et réfléchir sur comment rendre efficace, concrète et utilisable la cartographie qui a été effectuée. Par la suite, il y aura la phase terrain qui sera réalisée dans les différentes régions pour informer les jeunes des opportunités cartographiées et les orienter vers les différentes structures en fonction de leurs besoins.

Silvia Lami, coordonnatrice du projet d’épanouissement pour les jeunes du Burkina, du Niger et du Mali

« Le PNUD, est l’intermédiaire entre nous et le ministère des Affaires étrangères italien qui a financé ce projet, s’occupera aussi des résultats dédiés à l’accompagnement, à la formation etc. Donc LVIA est plutôt responsable de ce qui concerne les activités d’études, de réflexion et d’information », a éclairé la coordonnatrice, tout en précisant que c’est une première phase et l’idée, c’est de continuer après avec d’autres initiatives plus élargies et d’accompagnement des jeunes à s’insérer professionnellement dans les trois pays.

YZ
Lefaso.net

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