Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Dans cette lettre ouverte au président de la République de la France, le Mouvement Le Faso, Ma Patrie se prononce sur la suspension de l’aide au développement et de l’appui budgétaire au Burkina Faso. L’organisation dénonce ce qu’il qualifie de « moyen de domination déguisé », et réaffirme son soutien au président de la Transition, Ibrahim Traoré tout en souhaitant le retrait des experts français de l’administration burkinabè.
Excellence Monsieur le Président de la République française,
Par la présente lettre ouverte, je vous adresse les salutations fraternelles de l’ensemble des organisations patriotiques de veille citoyenne et de l’ensemble des vaillants Hommes intègres.
Je m’adresse à vous à la suite de votre annonce de suspension de l’aide au développement et de l’appui budgétaire à notre cher pays, le Burkina Faso. Cette suspension intervient à un tournant décisif de la marche triomphale des Burkinabè vers l’indépendance pleine, totale et entière, laquelle commande à l’ensemble du peuple avec à sa tête, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, des choix stratégiques hardis.
C’est dans cette optique qu’il faut appréhender le discours patriotique de son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État à Saint-Pétersbourg et la déclaration conjointe du Mali et du Burkina Faso en soutien au peuple frère du Niger.
Pourtant, loin de réinventer la politique étrangère française pour la conformer au droit international, lequel impose le respect strict de la souveraineté des États en l’espèce, celle de notre mère Patrie le Faso et de l’ensemble des ex-colonies françaises, vous avez fait l’option de pérenniser la tradition française de vassalisation et d’exploitation de nos États.
En effet, l’annonce de la suspension de l’aide au développement et de l’appui budgétaire au Burkina Faso démontre à souhait tout le mépris, la condescendance et les velléités de domination perpétuelle et permanente que vous et votre gouvernement réservez à nos États, un sordide dessein que vous tentez en vain de dissimuler à travers ce fameux concept d’Aide Publique au Développement (APD), lequel n’est qu’un moyen de domination déguisé. Cette conduite de la diplomatie française suscite quelques interrogations :
comment peut-on prétendre apporter de l’aide en faveur du développement d’un pays tout en l’utilisant comme un instrument de pression ?
quelle est cette aide qui miraculeusement maintient ses bénéficiaires au banc des éternels assistés ?
en quoi sommes-nous des pays nécessiteux, un lourd fardeau, sinon un boulet que vous devez trainer, alors même que l’idée que nous puissions exercer totalement notre souveraineté vous fait perdre toute raison ?
Si vous et vos institutions impérialistes ne l’avez pas encore intégré, sachez que le temps de néocolonialisme est révolu ! Nos peuples, conscients de la communauté de destin que vous nous avez réservée, ont choisi d’assumer leur révolte. C’est pourquoi, la maxime révolutionnaire du Camarade président, le Capitaine Thomas SANKARA est plus que jamais une réalité : « Oser lutter, savoir vaincre ! ».
Monsieur le Président,
Il est de bon ton de vous rappeler que quand votre pays, la France, était sous domination nazie, le peuple français, dans un instinct de survie, avait pris son destin en main.
Nul besoin de vous dire, que l’exploitation à laquelle vous souhaitez soumettre notre pays est contestée par le vaillant peuple du Burkina Faso qui a décidé d’assumer son destin et de marcher courageusement vers un avenir radieux.
Monsieur le Président, le discours patriotique du Président de la Transition livré à la faveur du sommet Russie-Afrique est l’expression de la jeunesse burkinabè qui veut désormais s’assumer entièrement et refuser de mourir dans les océans à la recherche d’un eldorado construit, faut-il le rappeler, avec les fruits de l’exploitation de nos peuples.
L’aide au développement est l’un de vos instruments de soumission de nos États. Elle contribue à perpétuer votre système de prédation de nos ressources en tout genre. C’est bien sous ce manteau que vous maintenez sous votre contrôle nos dirigeants et nos institutions.
Chez nous au Burkina Faso, il existe une plante qui ne doit sa vie qu’à la sève d’une autre. À force d’être exploitée la plante nourricière finit par mourir et l’autre aussi. Nous n’avons pas connaissance de l’existence d’une telle plante en Europe. C’est pour nous l’image de la France à l’égard de l’Afrique dont l’exploitation barbare n’a d’autres fins que sa disparition.
Nous, jeunesse burkinabè, dénonçons, rejetons et condamnons ce système de prédation déguisé en aide publique au développement et d’appui budgétaire que vous faites passer pour des faveurs. Nous n’en voulons plus et nous nous battrons de concert avec nos autorités pour la souveraineté totale de notre pays.
Que cela soit bien clair Monsieur le Président : nous n’en voulons plus.
Nous souhaitons par ailleurs le retrait des experts français de notre administration et la fin de la mise sous tutelle française de nos finances publiques. Notre lutte pour la dignité de nos États ne sera un succès que si nous parvenons à mettre un terme à toutes ces formes avilissantes de coopération.
Le peuple du Burkina Faso et les peuples africains ne veulent plus que des faits ou évènements s’ajoutent à l’histoire odieuse que nous avons déjà vécu. Cette histoire est faite d’horreurs, de terreurs, de crimes de tous ordres dont, vous nous permettrez, de rappeler quelques-uns.
le massacre des tirailleurs ouest-africains à Thiaroye le 1er décembre 1944 ;
les assassinats en série des indépendantistes et hommes politiques africains D’Ali Boumendjel d’Agérie en 1957 à Mouammar Kadhafi en Lybie en 2011, en passant par Barthélémy Boganda en 1959 en République Centrafricaine, Um Nyobè en 1958 et Félix Moumié du Cameroun en 1960, Sylvanus Olympio du Togo en 1963, François Tombalbaye du Tchad en 1975, Thomas Sankara du Burkina Faso en 1987 ;
l’imposition d’une monnaie coloniale qui enrichit le trésor français.
C’est là une infime partie de la mission civilisatrice de la « patrie des droits de l’homme » en Afrique.
C’est un combat que les peuples souverains du sahel mènent inlassablement pour la souveraineté et la reconquête des territoires infestés par des terroristes que vous recrutez, formez et équipez contre les paisibles populations du Sahel qui aspirent à vivre dignement dans leur authenticité.
Le Burkina Faso a de quoi vivre dignement et c’est ce chemin que le peuple a osé emprunter et qui s’écarte de l’assistanat que vous lui proposer !
Recevez, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma Très haute considération.
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
Le Coordonnateur national
Burkina : Lettre ouverte du Mouvement Le Faso, Ma Patrie au président français sur la suspension de l’aide au développement
Dans cette lettre ouverte au président de la République de la France, le Mouvement Le Faso, Ma Patrie se prononce sur la suspension de l’aide au développement et de l’appui budgétaire au Burkina Faso. Dans cette note, l’organisation dénonce ce qu’il qualifie de « moyen de domination déguisé », réaffirme son soutien au président de la Transition, Ibrahim Traoré, et souhaite par ailleurs le retrait des experts français de l’administration burkinabè.
Excellence Monsieur le Président de la République française,
Par la présente lettre ouverte, je vous adresse les salutations fraternelles de l’ensemble des organisations patriotiques de veille citoyenne et de l’ensemble des vaillants Hommes intègres.
Je m’adresse à vous à la suite de votre annonce de suspension de l’aide au développement et de l’appui budgétaire à notre cher pays, le Burkina Faso. Cette suspension intervient à un tournant décisif de la marche triomphale des Burkinabè vers l’indépendance pleine, totale et entière, laquelle commande à l’ensemble du peuple avec à sa tête, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État, des choix stratégiques hardis.
C’est dans cette optique qu’il faut appréhender le discours patriotique de son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président de la Transition, Chef de l’État à Saint-Pétersbourg et la déclaration conjointe du Mali et du Burkina Faso en soutien au peuple frère du Niger.
Pourtant, loin de réinventer la politique étrangère française pour la conformer au droit international, lequel impose le respect strict de la souveraineté des États en l’espèce, celle de notre mère Patrie le Faso et de l’ensemble des ex-colonies françaises, vous avez fait l’option de pérenniser la tradition française de vassalisation et d’exploitation de nos États.
En effet, l’annonce de la suspension de l’aide au développement et de l’appui budgétaire au Burkina Faso démontre à souhait tout le mépris, la condescendance et les velléités de domination perpétuelle et permanente que vous et votre gouvernement réservez à nos États, un sordide dessein que vous tentez en vain de dissimuler à travers ce fameux concept d’Aide Publique au Développement (APD), lequel n’est qu’un moyen de domination déguisé. Cette conduite de la diplomatie française suscite quelques interrogations :
comment peut-on prétendre apporter de l’aide en faveur du développement d’un pays tout en l’utilisant comme un instrument de pression ?
quelle est cette aide qui miraculeusement maintient ses bénéficiaires au banc des éternels assistés ?
en quoi sommes-nous des pays nécessiteux, un lourd fardeau, sinon un boulet que vous devez trainer, alors même que l’idée que nous puissions exercer totalement notre souveraineté vous fait perdre toute raison ?
Si vous et vos institutions impérialistes ne l’avez pas encore intégré, sachez que le temps de néocolonialisme est révolu ! Nos peuples, conscients de la communauté de destin que vous nous avez réservée, ont choisi d’assumer leur révolte. C’est pourquoi, la maxime révolutionnaire du Camarade président, le Capitaine Thomas SANKARA est plus que jamais une réalité : « Oser lutter, savoir vaincre ! ».
Monsieur le Président,
Il est de bon ton de vous rappeler que quand votre pays, la France, était sous domination nazie, le peuple français, dans un instinct de survie, avait pris son destin en main.
Nul besoin de vous dire, que l’exploitation à laquelle vous souhaitez soumettre notre pays est contestée par le vaillant peuple du Burkina Faso qui a décidé d’assumer son destin et de marcher courageusement vers un avenir radieux.
Monsieur le Président, le discours patriotique du Président de la Transition livré à la faveur du sommet Russie-Afrique est l’expression de la jeunesse burkinabè qui veut désormais s’assumer entièrement et refuser de mourir dans les océans à la recherche d’un eldorado construit, faut-il le rappeler, avec les fruits de l’exploitation de nos peuples.
L’aide au développement est l’un de vos instruments de soumission de nos États. Elle contribue à perpétuer votre système de prédation de nos ressources en tout genre. C’est bien sous ce manteau que vous maintenez sous votre contrôle nos dirigeants et nos institutions.
Chez nous au Burkina Faso, il existe une plante qui ne doit sa vie qu’à la sève d’une autre. À force d’être exploitée la plante nourricière finit par mourir et l’autre aussi. Nous n’avons pas connaissance de l’existence d’une telle plante en Europe. C’est pour nous l’image de la France à l’égard de l’Afrique dont l’exploitation barbare n’a d’autres fins que sa disparition.
Nous, jeunesse burkinabè, dénonçons, rejetons et condamnons ce système de prédation déguisé en aide publique au développement et d’appui budgétaire que vous faites passer pour des faveurs. Nous n’en voulons plus et nous nous battrons de concert avec nos autorités pour la souveraineté totale de notre pays.
Que cela soit bien clair Monsieur le Président : nous n’en voulons plus.
Nous souhaitons par ailleurs le retrait des experts français de notre administration et la fin de la mise sous tutelle française de nos finances publiques. Notre lutte pour la dignité de nos États ne sera un succès que si nous parvenons à mettre un terme à toutes ces formes avilissantes de coopération.
Le peuple du Burkina Faso et les peuples africains ne veulent plus que des faits ou évènements s’ajoutent à l’histoire odieuse que nous avons déjà vécu. Cette histoire est faite d’horreurs, de terreurs, de crimes de tous ordres dont, vous nous permettrez, de rappeler quelques-uns.
le massacre des tirailleurs ouest-africains à Thiaroye le 1er décembre 1944 ;
les assassinats en série des indépendantistes et hommes politiques africains D’Ali Boumendjel d’Agérie en 1957 à Mouammar Kadhafi en Lybie en 2011, en passant par Barthélémy Boganda en 1959 en République Centrafricaine, Um Nyobè en 1958 et Félix Moumié du Cameroun en 1960, Sylvanus Olympio du Togo en 1963, François Tombalbaye du Tchad en 1975, Thomas Sankara du Burkina Faso en 1987 ;
l’imposition d’une monnaie coloniale qui enrichit le trésor français.
C’est là une infime partie de la mission civilisatrice de la « patrie des droits de l’homme » en Afrique.
C’est un combat que les peuples souverains du sahel mènent inlassablement pour la souveraineté et la reconquête des territoires infestés par des terroristes que vous recrutez, formez et équipez contre les paisibles populations du Sahel qui aspirent à vivre dignement dans leur authenticité.
Le Burkina Faso a de quoi vivre dignement et c’est ce chemin que le peuple a osé emprunter et qui s’écarte de l’assistanat que vous lui proposer !
Recevez, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma Très haute considération.
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
Le Coordonnateur national
Vos commentaires
1. Le 21 août à 20:09, par La Grande Kady En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un moyen de domination déguisé
Du n’importe quoi en valeur absolue ! Vous avez un Faux raisonnement dans une logique bizarre, sur quelle planète vous vivez ?
Les Faits :
Vous ne pouvez pas insulter de manière continue la France, casser son ambassade, menacer des ressortissants français , renier la signature sacrée de l’état Burkinabè, etc... et en même temps recevoir l’aide française.
Conséquence :
Les Français ont bien raison de suspendre leur aide, dommage pour ceux qui en avaient réellement besoin de cette aide, je suis très triste pour eux.
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2. Le 21 août à 20:44, par Renault HÉLIE En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Ce genre de texte me fait trop rire là-même présentement ...
C’est un résumé de l’irresponsabilité des pseudo-élites écervelées d’Afrique, utilisant un logiciel délirant d’inspiration néo-marxiste à l’effet comique garanti.
Eh oui, on ne peut avoir le beurre, l’argent du beurre, le sourire du crémier ... et la tendresse de la crémière.
Vous avez de la chance, le ridicule ne tue pas.
À propos d’indépendance, chères pseudo-élites zafricaines,
avez-vous déjà cultivé ne serait-ce que 5 kg de tomates ? Moi, si !
Et construit des écoles en Afrique avec de l’argile plein les mains ? Moi, si ...
Avez-vous déjà construit de vos mains une toiture en charpente ? Moi, si... mais pas en Afrique.
Ça me fait bien rigoler, ces élites d’aspirants-ministres aux mains bien lisses qui n’ont jamais touché ni une bêche, ni une daba, ni un arrosoir.
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3. Le 21 août à 21:35, par Jean En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Le coordonnateur national n’a pas de nom pour adresser une lettre ouverte à un président ?
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Le 21 août à 23:16, par Jean l’Original En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
@Jean
Ce genre de ``coordinateur`` ne donne pas leur nom car ce sont des manipulateurs qui n’ont pas le courage de leur opinion , de dangereux influenceurs sous influence et qui induisent des jeunes en erreur : C’est Cynique !
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4. Le 22 août à 05:45, par pff En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon ce serait une hécatombe. Si vous ne vouliez pas d’aide au développement, vous étiez libres de la refuser, d’autres l’auraient probablement appréciée, y compris en France.
Cet étrange article qui cherche à expliquer qu’en fait "c’est super que ce soit une honte qu’on ne vous aide plus", ouille que ça fait mal cette balle dans le pied. Il ne semble aucunement destinée aux Français (d’autres vont récupérer les sous, c’est le plus important), ni aux burkinabés moyens (qui eux, vont sentir passer les factures), sinon à un groupe de fidèles qui comptaient bien être payés sur les dividendes de l’État, et qui se trouvent aujourd’hui à se demander si le Capitaine Traoré ne les pas roulés dans la farine. Bref : un écho des dissensions internes.
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Le 22 août à 18:39, par Gwandba En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
@ pff
Bien tenté mais ces scénarios ne suffiront même pas pour tourner un dessin animé pour gosse de 3 ans. Pourquoi ? parce que simplement vos éléments de langages suent la manipulation de mardi soir au marché de Sankar-yaaré dans la poubelle aux bananes pourries.
Pensez-vous que sans l’aide de la France qui en a plus besoin, le Burkina, le Mali, le Niger et tous les autres pays qui font la queue pour faire la même chose ne vivront pas, revient à s’enfermer dans ses propres délires de sentiments d’infériorités.
Je nous souhaite vous et moi longue vie pour voir la suite.
Ps : Je ne sais pas si les réserves français de blé vont suffire mais sachez que le Burkina, le Mali et bien d’autres états sont disposés à ne laisser aucun français manqué de pain et de pâtes. Vu qu’ils en consomment plus que les africains. Ils donnerons une partie de ce que leurs a donner la Russie. Solidarité d’humain à humain.
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5. Le 22 août à 06:16, par Bajazet En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Superbe monument d’humour involontaire ! Un bonbon, une pâtisserie digne du luxe de la rue Saint Honoré ...
On découvre que Lefaso.net est un terrain de compétition pour la « battle » des meilleurs comiques politiques.
De courageux populistes « veulent l’argent cadeau », ils pleurent après des subventions énormes après avoir tout fait pour dégoûter le subventionneur.
Mais, les petits garçons, FALLAIT Y PENSER AVANT !
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6. Le 22 août à 06:24, par Papa En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Les politichiens frustrés associés aux nostalgiques de l’ère Compaoré et Damiba sont montés au créneau pour défendre leur maître Macron. Vous perdez votre temps car la fin du paternalisme Français est enclenché et est irréversible.
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Le 22 août à 15:49, par Zircon En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Cher Monsieur Papa
Avez vous déjà fait quelque chose, à titre personnel, pour sortir notre pays du sous développement ?
Avez vous les moyens de résoudre les problèmes budgétaires que posera l’arrêt le l’aide au développement ?
Quand on tire le diable par la queue comme c’est le cas de notre pays, on prend l’aide qui nous est apportée par ceux qui le peuvent en disant merci.
On peut conserver sa dignité même lorsqu’on reçoit de l’aide !
On ne peut pas, simplement par orgueil, insulter constamment ceux qui nous aident alors qu’ils n’y sont pas obligés.
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Le 24 août à 23:31, par BAZIE En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Bravo à vous !! A mon humble avis ils sont à encourager car il n’est pas donné à n’importe qui de le faire. Maintenant qu’ils l’ont voulu en limitant les dérives, voilà ce que vous représentez ? Vous attendez quoi, vous aussi pour courir après cet argent ??
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7. Le 22 août à 07:31, par J.E. Sonde En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Chers experts du mouvement Le Faso, ma patrie.
Quelle joie de voir une jeunesse si résolue à prendre son destin en main. Félicitations pour votre fascinante missive adressée au Président de la France. On ne peut que s’émerveiller devant votre capacité à représenter si fidèlement l’ensemble de la jeunesse burkinabè depuis la capitale. Après tout, qui a besoin de tenir compte des réalités des jeunes en zone rurale lorsque l’on peut décréter la vérité absolue depuis le confort urbain ?
Et bien sûr, vos réflexions sur l’indépendance et la souveraineté sont tout simplement exquises. La Russie et ses intentions altruistes envers la jeunesse ouest-africaine ne peuvent que nourrir notre admiration.
Votre expertise acquise depuis les artères animées de Ouagadougou est incontestable. Nous avons donc hâte de voir comment votre vision ambitieuse de l’avenir va transformer la réalité pour tous les Burkinabè. Nous sommes sûrs que vous avez de brillantes idées pour résoudre en toute indépendance la crise sécuritaire. Nous sommes impatients de découvrir les solutions réfléchies que vous avez à offrir pour assurer le retour en toute sécurité des deux millions de réfugiés burkinabè dans leurs villages d’origine.
Continuez à nous éblouir avec vos analyses éclairées et vos perspectives globales d’une Afrique post-impérialiste et post-colonialistes.
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Le 22 août à 11:38, par Renault HÉLIE En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
@ J.E. Sonde
Je vous cite :
« Votre expertise acquise depuis les artères animées de Ouagadougou »
Rhôôô, Messire J.E. Sonde, quelle injustice !
Vous louez les courageux patriotes des salons de thé chics et Porcs-au-Four de Ouaga-Zentrum, mais vous oubliez les encore plus courageux des bars et PMU-Lotos de Toulouse, Paris XIII, Versailles, plus les Columbus-café de Harlem, plus les Kaffee-Zahne de München et Zurich, plus les bars haïtiens de Montréal, tous acharnés à remplir des formulaires d’aides sociales grasses et généreuses et des tickets de pari sur courses.
C’est sûr que tous ces fonctionnaires et autres subventionnés ne craignent guère les coupures budgétaires au BF...
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8. Le 22 août à 08:27, par Lom-Lom En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Dommage qu’on ait encore des jeunes de cette catégorie dans nos cités ! Au lieu de vous réjouir que la France ait donner l’occasion à votre pays de vous débarrasser très poliment de son aide empoisonnée, vous faites un long discours pour rien ! Mettez-vous au travail pour prouver que l’aide de la France n’est pas indispensable dans votre vie !
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9. Le 22 août à 09:01, par kwiliga En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Heu, était-ce bien utile de produire deux fois ce texte.
J’ai adoré, s’adressant directement au président de la république française : "des terroristes que vous recrutez, formez et équipez contre les paisibles populations du Sahel", en omettant de dire : que vous recrutez parmi les populations du Sahel.
Pour conclure deux phrases après : "Recevez, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma Très haute considération."
Mais comment un être humain normalement constitué, psychologiquement équilibré, peut-il accorder sa "Très haute considération" à une personne recrutant, formant et équipant, les terroristes qui endeuillent son pays ?
J’ose espérer que la France portera plainte pour déclarations calomnieuses, diffamation, atteinte injustifiée au droit à la réputation et je ne sais quoi d’autre.
Personnellement, je n’ai que mépris pour ceux qui se félicitent de la suspension de tout ce qui pourrait nous aider, dans la période de déstabilisation et de fragilité que connait notre pays, faisant ainsi fi des souffrances de notre peuple.
On se demande bien qui sont les apatrides ?
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10. Le 22 août à 10:39, par jb En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Malheuresement les francais nous a apprient a parlé qu’a travaillé.hors c’est le travaille qui peut nous faire sortir de la dependence.
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Le 22 août à 14:48, par pfff En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Désolé, on pensait que vous saviez déjà travailler. Tout le monde peut se tromper.
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Le 22 août à 18:44, par Gwandba En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
@pfff
jb parle du travail digne. Pas celui dont se contentent les loser de leurs vies, réduits à rependre des mensonges sur les forums africains et sont payés de miettes.
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11. Le 22 août à 12:57, par Bigbale En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Tans pis pour eux qui préfèrent leur statut de "garibou congénital" (quémandeur congénital) ! Quelqu’un décidé de ne plus te venir en aide et ça devient un problème ? Demande-lui au moins comment il a fait en 1789 pour se débarrasser de ses oppresseurs et travailler pour arriver à ce stade ! Avec une telle mentalité ni le Burkina ni les africains ne s’en sortiront jamais ! Bravo à la France d’avoir songer à nous débarrasser de cette aide avertissante ! Que cette aide ne revienne plus jamais au Burkina Faso.
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Le 22 août à 18:47, par Gwandba En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
@Bigbalé
Vous ne pouvez imaginer comment je. suis d’accord avec vous. C’est une grande aide qu’elle nous gratifie parce que la meilleur aide est de s’en passer de l’aide.
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12. Le 22 août à 15:28, par Soum En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Mon frère ou ma soeur qui ne signe pas... quand tu dis : "C’est un combat que les peuples souverains du sahel mènent inlassablement pour la souveraineté et la reconquête des territoires infestés par des terroristes que vous recrutez, formez et équipez contre les paisibles populations du Sahel qui aspirent à vivre dignement dans leur authenticité." merci de laisser les gens de la région Sahel en dehors de ça la ! Ces propos n’engagent que vous... Etes vous même déjà venus dans notre région ? Savez-vous comment on y vit ? Etes vous prêts à attendre 6 mois pour être ravitaillé par hélicoptère (même pas burkinabè mais du pam ...) Alors c’est facile de crier aux sacrifices quand c’est pas vous qui les faites, c’est facile de chercher des boucs émissaires ailleurs, encore plus facil chez l’ancienne colonie, ça évite de se remettre nous même en question et de se demander pourquoi nos jeunes sont obligés de rejoindre les Hani... ? l’impérialisme a bon dos. il faut sortir de cette logique simpliste de bouc émissaire et de victimisation. Et balayer devant sa propre porte d’abord
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13. Le 23 août à 10:54, par africadiwe En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Quelle libération que de ne plus recevoir d’aides ! Mais pourquoi donc avoir attendu si longtemps - des dizaines d’années, bien plus qu’un demi-siècle- pour la REFUSER ?
Et puis, ce qui est très drôle (mais franchement très ridicule) c’est d’affirmer avec emphase que vous n’en voulez plus de cette aide .... quand on vous a annoncé AVANt qu’on vous la coupait !!!
Non mais ? Vous réfléchissez un peu à ce que vous écrivez ?
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14. Le 23 août à 10:55, par africadiwe En réponse à : Suspension de l’aide au développement du Burkina : Le Mouvement Le Faso, Ma Patrie dénonce un "moyen de domination déguisé"
Quelle libération que de ne plus recevoir d’aides ! Mais pourquoi donc avoir attendu si longtemps - des dizaines d’années, bien plus qu’un demi-siècle- pour la REFUSER ?
Et puis, ce qui est très drôle (mais franchement très ridicule) c’est d’affirmer avec emphase que vous n’en voulez plus de cette aide .... quand on vous a annoncé AVANt qu’on vous la coupait !!!
Non mais ? Vous réfléchissez un peu à ce que vous écrivez ?
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