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Bien-être social : « Si vous n’avez pas de défis à relever, vous ne devez pas vous attendre à une réussite » (Mathieu Lompo, magistrat, auteur)

Publié le mardi 15 août 2023 à 22h10min

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Bien-être social : « Si vous n’avez pas de défis à relever, vous ne devez pas vous attendre à une réussite » (Mathieu Lompo, magistrat, auteur)

Derrière sa toge de magistrat, spécialiste en protection et droits de l’enfant, se cache un guide de vie, un motivateur, dont lui seul a le secret. Mathieu Lompo, c’est de lui qu’il s’agit, avoue sa peine de voir vivre des enfants, jeunes, femmes … dans la souffrance. Une disposition d’esprit qui s’est traduite par la publication, en janvier 2023, et simultanément, de cinq ouvrages (La réserve illimitée de richesse, Le mirage du filon d’or, Découvrez le seul chemin menant à la richesse, Je m’appelle Jésus Christ de Nazareth ; détrompez-vous, je ne suis pas contre la prospérité financière ! et Le principe de l’abondance financière), avec pour ultime intention d’aider à la réussite, surtout financière. A travers cette interview qu’il a bien voulue nous accorder, Mathieu Lompo en dit davantage sur le sujet.

Lefaso.net : D’où tirez-vous cette tendance à l’écriture, quand on sait que les thématiques que vous avez abordées sont loin de votre quotidien professionnel ?

Mathieu Lompo : Si vous observez un peu, la plupart des grands hommes, par le passé (pas pour dire que je me considère comme un grand homme, c’est une illustration), sont, le plus souvent, à la fois des mathématiciens, physiciens, philosophes…et écrivains ; c’est-à-dire qu’ils cumulaient plusieurs casquettes, tout simplement parce qu’ils cherchaient à répondre à des besoins, à apporter des solutions à des problèmes. C’est vrai que nous sommes très chargés (professionnellement), mais il y a une question qui m’a toujours taraudé l’esprit et qui est liée aux difficultés que connaissent le plus souvent les hommes, les jeunes, les femmes : difficultés pour se nourrir, se loger, trouver un emploi…

Et moi, au plus profond de mon être, j’avais comme objectif et ambition, de soutenir particulièrement les orphelins, les veuves, les malades, les prisonniers, bref, ceux qui sont vulnérables ou faibles. C’est dans ce souci que je me suis demandé est-ce qu’il n’y a pas une formule qui puisse être donnée à toute personne, de sorte que, lorsqu’elle l’applique, elle puisse quitter d’un point A à un point B, relativement au domaine financier. Il est vrai que je suis juriste, mais cette question de pauvreté dans laquelle les gens sont éprouvés me tient beaucoup à cœur, et apporter des solutions a été une très grande préoccupation pour moi. Et de mon constat, j’ai compris que les jeunes, les hommes de façon générale, même ceux qui sont âgés, ne comprennent pas certaines manifestations de la vie.

Mais je puis vous assurer qu’au départ, ce n’était pas pour écrire des livres. C’est en cours de route que véritablement l’idée est arrivée. Et il ne faut pas aussi occulter l’autre aspect de ma vie : je suis un chrétien. C’est très important de le signaler ici, parce que si je dis qu’au départ, ce n’était pas pour écrire des livres et que par la suite, j’en suis arrivé là, c’est qu’il y a une voix intérieure qui m’a dit : « tu tiens beaucoup à ces orphelins, ces veuves, ces pauvres ; tu veux des moyens pour eux, mais en réalité, je vais te donner ce qui va aller au-delà des moyens financiers que tu veux pour eux ; parce que ce ne sont pas eux seuls qui sont dans le besoin, il y en a d’autres ». C’est à partir de ce moment que j’ai concrétisé tout ce que j’avais, pendant dix ans de pratique. J’ai commencé le 1er janvier 2013, et c’est en 2023 que j’ai pu avoir une porte de sortie pour pouvoir publier ces livres. C’est dire que je sais de quoi je parle à travers ces ouvrages. Et comme j’ai compris les choses, j’ai voulu simplement les partager aux uns et aux autres.

Vous dites que c’est en cours de route que cela est arrivé…, à quel moment précis ce déclic a eu lieu et quel a été l’élément fondamental ?

C’est en cours de route, parce que j’aimais lire, je partais à la prière… et je demandais à Dieu de m’aider pour mon projet. Quand je m’engageais, je voyais autre chose que ce que les gens voient, je voyais autre chose que ce qu’on me disait sur le succès. Et c’est pour cela j’ai posé la question fondamentale à Dieu : « comment vais-je faire pour soutenir ces veuves, ces orphelins, ces malades, ces prisonniers, les pauvres et surtout la jeunesse ? Où les gens doivent-ils exactement commencer pour s’engager sur le chemin de la prospérité ? ». C’étaient vraiment mes grandes préoccupations. Et c’est là que l’esprit (Dieu ou la voix intérieure, l’Etre supérieur ou tout ce que les gens peuvent avoir comme appellation) m’a dit : « prends ton stylo et une feuille, voilà ce que tu dois écrire ». Je me suis exécuté. Quand je dis « Les trois clés d’accès au filon d’or » (titre du premier ouvrage, ndlr), ça ne vient pas du hasard. J’ai écrit, et la voix m’a dit si tu as écrit, voilà comment tu vas la pratiquer, et si tu la pratiques, voilà ce qui va arriver. « Et si tu vois ça, il faut savoir que spirituellement, j’ai accepté, j’ai agréé ce que tu veux. Maintenant, pour pouvoir suivre le chemin, voici les instruments que tu dois utiliser pour pouvoir avancer. Et le moment viendra où va se manifester ce que tu veux et tu t’en saisiras pour concrétiser tes rêves ».

Je n’ai pas eu de crainte, j’ai exactement appliqué et j’ai effectivement vu les choses se produire exactement telle que la voix m’avait dit. Seulement, vers la fin, je me suis dit qu’il est vrai que la voix m’a dit de faire cela, je l’ai fait et j’ai vu tout ce qu’elle dit que je vais voir. Maintenant, qu’est-ce que je dois faire ? C’est à partir de cet instant que la voix me dit : « apprends aux autres, ce que je t’ai appris ». Au départ, je n’étais pas spirituellement mûr. Mais avec le temps, et maintenant, je comprends pourquoi Dieu me disait : « apprends aux autres, ce que je t’ai appris ». Je l’ai compris, parce qu’au moment où je priais, j’avais demandé à Dieu que s’il me bénissait, je puisse être capable d’être utile à mon village, à mon département, à ma province, à ma région, à mon pays, à l’Afrique et au monde entier. C’est vrai que c’est une ambition un peu très osée, mais je me rends compte aujourd’hui que ce qu’il m’a donné, c’est-à-dire ces livres, c’est très vrai.

Toute personne sur cette terre qui va se laisser aller au pied de ces livres, va comprendre des vérités qu’elle ne comprenait pas et pourrait quitter d’un point A à un point B sur le chemin du succès. C’est une certitude, je ne doute pas de ce que je dis, les gens peuvent me mettre à l’épreuve. Prendre mes livres, essayer de les appliquer et voir si ce que je dis n’est pas la vérité. Celui qui a payé mon livre, qui a appliqué correctement ce que j’ai instruit de faire et qui n’a pas eu la manifestation telle que décrite, il revient et je lui rembourse son argent. Je veux être très clair et très précis sur ça.

Avant d’arriver aux œuvres à proprement dites…, vous considérez-vous comme un écrivain ou un homme en mission et guidé de ce fait par une force suprême ?

Je me considère comme quelqu’un qui est guidé par une intelligence supérieure ; parce que, personnellement, au départ, je n’avais pas en tête d’écrire. J’ai été guidé et j’ai écrit jusqu’à cinq livres. Quand je finis d’écrire une œuvre, il y a des questions qui me viennent en tête. Je m’interroge : ‘’si les gens me posent cette question, comment vais-je répondre ?’’. La voix me dit comment je vais répondre et j’agis dans ce sens. C’est la raison pour laquelle, tous ces livres sont-là. Actuellement, je suis assis, je n’ai aucune intention et aucune autre idée d’écrire. Mais je sais que s’il y a des préoccupations particulières qui sont posées aux gens et qui sont en rapport avec ce que je dis, il n’y a pas à discuter, la voix me dira ce que je dois faire. Donc, mon écriture sera fonction de la direction que j’aurais reçue ; je n’écris pas pour écrire, cela est clair. Et c’est pour cela que je sais que ce que je suis en train de dire, c’est la vérité.

Votre domaine professionnel enseigne beaucoup de par les sujets auxquels vous faites face au quotidien. Auriez-vous pu écrire avec une telle profondeur, si vous n’étiez pas dans cette profession ?

Je pense plutôt que c’est mon enfance qui m’a beaucoup influencé, relativement à la volonté d’être utile aux autres. Très jeune, j’ai vu beaucoup de gens dans la pauvreté, des gens souffrir, des gens qui n’ont pas pu décoller, quoique moi-même, je n’étais pas suffisamment aisé. Ma seule force était que j’étais très bien à l’école, je tenais beaucoup et mes parents, qui n’étaient pas nantis, se battaient beaucoup également pour moi. Au plus profond de moi, j’avais à cœur donc que lorsque je vais réussir, je viendrai aider tout le monde. Même jusqu’à aujourd’hui, quand je vois quelqu’un qui est dans une extrême pauvreté, j’ai envie de venir prendre cette personne pour que toute sa vie soit transformée en un clin d’œil, au point qu’elle se dise qu’elle ne savait pas que ces choses-là (sortir de cette situation de pauvreté, ndlr) pouvaient lui arriver. C’est cela qui m’anime actuellement. Je pense que la question de la justice m’a tout simplement permis de forger mon caractère vis-à-vis de certains défis pour pouvoir avancer ; parce que réussir aussi, ce sont des défis. Si vous n’avez pas de défis à relever, vous ne devez pas vous attendre à un succès, une réussite. Le succès, c’est le défi ; si vous n’avez pas de défi, pas de succès. C’est quelque chose que je veux que les gens notent très bien.

Qu’est-ce que cela vous fait aujourd’hui de voir tous ces milliers d’enfants et de femmes qui peinent dans le pays, hors de leur localité, du fait de l’insécurité ?

En fait, ça dépasse pour moi la souffrance. Chacun de nous aurait pu être à ce point, nos enfants auraient pu être à ce niveau de difficultés. Quand on rentre se coucher, et qu’on se rend compte que des gens qui ont le même corps, les mêmes veines, les mêmes sensations que nous, vivent dans ces conditions, c’est très difficile. A défaut de pouvoir mettre fin à cela en un clin d’œil, mes prières sont que ces choses-là prennent fin dans les très prochains jours. Il m’arrive d’entrer en contact avec certains enfants et depuis un moment, je ne dors pas en tant que tel. Quand je me mets à leur place et que je vois ces enfants et ces femmes, je n’arrive pas à dormir. C’est très peinant.

Vous êtes riche de cinq ouvrages, sortis en même temps. Comment êtes-vous parvenu à mettre tout cela simultanément à la disposition du public ?

Comme au départ, ce n’était pas pour écrire, c’est une voix qui m’a dit d’écrire ou encore de transmettre le message que j’ai reçu parce que je pouvais apporter des solutions à cette frange de populations, je n’ai pas eu de difficultés à écrire. La difficulté c’est qu’au départ, quand j’ai reçu l’instruction de transmettre ce message par écrit, j’ai résisté. Cette résistance a été sanctionnée par d’énormes déboires et après une semaine de résistance, j’ai dit à Dieu que s’il mettait fin à ces difficultés, j’allais me mettre à écrire. J’en ai beaucoup appris, pendant ce temps. Quand je me suis soumis à la voix, tout ce qui était obstacle, difficulté pour moi s’est atténué et j’ai commencé à écrire. Je peux vous dire qu’au moment où j’écrivais ces livres, j’avais une ‘’tonne’’ de dossiers (et au niveau du service, quand je ne suis pas à jour, je n’ai pas la tranquillité). Mais quand j’ai commencé, même les dossiers au niveau du service, je n’ai pas eu d’obstacle, je les ai évacués. C’est ainsi que le premier livre a soulevé en cours de rédaction des questions, auxquelles je n’ai pas voulu y répondre, parce que ça allait faire long. Je les ai consacrées donc dans le second livre qui a, lui également, suscité des interrogations que le lecteur pouvait se faire. C’est la réponse à ces préoccupations qui ont donné le troisième livre et ainsi de suite jusqu’au cinquième livre. Donc, chaque question qui s’est posée constitue un livre.

Quels sont justement les thèmes que vous abordez ?

Le thème central, c’est le succès, la prospérité, l’abondance (surtout financière). Et ce que je veux souligner et que je veux que toute personne comprenne une fois pour toute, c’est que l’argent n’est pas ce que nous croyons. L’argent est une conséquence et non une cause. Et moi, mes livres parlent de la cause : qu’est-ce qui peut causer la richesse ? Le plus souvent, quand on parle de richesse, de succès, les gens voient immédiatement les billets craquants, les espèces sonnantes et trébuchantes, pourtant tout cela est la conséquence de quelque chose et c’est pour cela les gens n’arrivent pas à gagner l’argent. Si vous êtes focalisé sur l’argent, vous passez à côté ; c’est quelque chose qui cause l’argent et c’est cela que mes livres sont en train de montrer. Montrer à la jeunesse, aux femmes, aux enfants en bas âge, aux personnes âgées, cette vérité ; voilà la raison d’être de mes livres, et je mets n’importe qui au défi d’appliquer ce que je dis pour voir ce qui va se passer. Ce sont des choses très claires et certaines. Donc, le thème central, c’est la richesse et la première œuvre est intitulée « La réserve illimitée de richesse ». Quand je disais au début que la voix m’a dit d’écrire, ce sont ces trois clés-là que la voix intérieure m’a communiquées. Et quand j’ai écrit, la voix m’a dit de faire de ça, une proclamation matin, midi et soir et voir maintenant ce qui va se passer.

« La réserve illimitée de richesse… » veut dire qu’en réalité, les dizaines de millions de personnes que nous sommes au Burkina et de milliards que nous sommes dans le monde, aussi longtemps que chacun va en utiliser, il n’y aura pas à dire qu’il y a un manque. Ce n’est pas possible, parce que chacun de nous est spécifique. Et dès lors qu’il va appliquer ce que je dis dans les livres, c’est sa spécificité, sa capacité personnelle qui va se manifester et chacun de nous a besoin du talent et de la spécificité de l’autre, c’est indiscutable. Donc, il ne faut pas se focaliser d’abord sur les espèces sonnantes et trébuchantes. « La réserve illimitée de richesse… », en d’autres termes, c’est pour dire que Dieu n’est pas un homme pour dire qu’il va créer sept milliards de personnes et qu’il n’ait pas assez d’abondance pour elles. C’est impossible. Ce sont des choses qui sont claires et quiconque applique mon livre verra.

Pourquoi « Le mirage du filon d’or » ? Quand vous regardez, pour les gens qui ne sont pas avertis, ils ne peuvent pas voir l’or qui est derrière les défis. Mais si vous êtes averti, ce que les autres vont regarder comme étant le problème, la difficulté ou l’obstacle, vous, à travers cela, verrez l’or qui se cache derrière. Il vous appartient de comprendre le sens du problème, de l’obstacle, du défi et le vaincre pour le prendre. C’est ce qui manque aujourd’hui à notre jeunesse. C’est ce qui manque aux hommes et aux femmes. On ne m’a jamais appris cela à l’école, on ne m’a jamais appris cela dans la vie. Tous les démons dont on parle par-ci par-là, en réalité, souvent on laisse les vrais démons pour aller parler de choses qui n’existent pas. Donc ici, j’ai voulu, après avoir fait le premier livre, et ne pouvant pas parler de tout cela dedans, aborder cet aspect spécifique, et qui commence par un oiseau assez particulier : l’aigle. L’histoire de l’aigle est assez intéressante ; parce que quand elle atteint 40 ans, son bec n’est plus pointu, ses griffes ne peuvent plus bien prendre les proies et ses ailes deviennent lourdes. Conséquence, elle ne peut plus attraper des proies. Et voyez-vous ce qu’elle fait dès lors ? Elle va aller chercher un endroit plus haut pour s’y mettre. Quand elle s’y installe, elle va commencer par enlever son bec (elle tape jusqu’à ce que le bec tombe). Et quand ça va sortir, un autre bec va pousser, capable maintenant de prendre une proie.

A partir de ce moment, elle commence à travailler sur ses griffes, elle les fait tomber et d’autres vont pousser. Elle va ensuite enlever toutes les plumes de ses ailes, avec son bec. L’oiseau a 150 jours dans cette austérité, il ne se lève pas pour aller chercher à manger ni rien ; il s’apprête en conséquence. Voyez-vous la douleur de ce confinement ? A l’issue de ces 150 jours, quand l’aigle ressort, elle a encore 30 ans de vie parce qu’elle a la capacité à nouveau d’aller prendre ses proies. J’ai donc commencé ce livre par l’exemple illustratif de ce gros oiseau qui est l’aigle. Nous qui sommes d’un certain âge, quand on lit le livre, on va commencer à comprendre certaines choses dont on ne trouvait pas d’explications.

Le livre « Découvrez le seul chemin menant à la richesse » est encore une sorte de confirmation de ce que j’ai dit à travers un exemple illustratif qui dépeint ce chemin. Et comme je l’ai dit, je n’avais jamais pu interpréter ou comprendre, dans la Bible, quand on a dit que Dieu a voulu faire sortir le peuple d’Israël, d’Egypte, qu’on a qualifié de lieu d’esclavage pour eux, pour Canan, qu’on a appelé lieu de bénédictions. En réalité, Dieu parle de façon imagée, mais nous passons à côté parce que c’est à travers ça que j’ai compris pourquoi les images que Dieu a données dans ce trajet d’Egypte la pauvreté, de Canan la richesse. Actuellement, on enseigne toutes ces choses, on n’arrive pas à lier cela avec la richesse et c’est ce que j’ai voulu illustrer pour défier quiconque voudrait dire que ce que je dis est faux que c’est la vérité. Là où je suis, quel que soit le lieu où on va m’amener, quels que soient l’autorité ou le public, je tiendrai un langage très franc et certain, relativement à ce que je suis en train de dire dans ces livres, parce que je sais que c’est la vérité.

Le livre « Je m’appelle Jésus Christ de Nazareth ; détrompez-vous, je ne suis pas contre la prospérité financière ! » parce que ma nature de chrétien ne me permet pas aussi d’aborder les choses de façon générale ; il y a de grandes questions très préoccupantes que j’ai voulu résoudre par ce livre. C’est ce Jésus-là qui m’a dit d’écrire, pas pour les chrétiens seulement, mais pour tout le monde. Mais si déjà au sein même de l’Eglise, des chrétiens, il y a une polémique au sujet même de la richesse, j’ai dit à Jésus que si j’écris ça, ils vont me demander d’où je viens. J’ai demandé qu’il me donne des explications par rapport à lui-même sa position concernant la richesse. Et ce livre m’a donné des réponses claires et précises sur le sujet. Au titre des éléments qu’il m’a donné, que je voudrais reprendre ici à titre d’exemple illustratif, il m’a dit de voir dans la Bible, le jardin d’Eden. Il m’a dit que puisqu’on dit que Lui Jésus, de façon générale, quand il est venu dans le monde, il n’a pas béni les gens matériellement, financièrement et que par voie de conséquence, le chrétien doit s’en débarrasser, il va me montrer des passages clairs qui vont éclairer tout le monde.

Associant l’Eglise à la pauvreté, on qualifie certaines personnes pour dire qu’elles sont « pauvres comme un rat d’église ». Quand je lui ai dit de me donner des explications par rapport à cela, il m’a dit d’aller dans la Bible et lire les passages qui sont avant le jardin d’Eden, je verrai qu’il y a des passages où Dieu bénissait les gens (j’avoue que ce sont des choses que je ne connaissais pas, mais quand la voix me dit, j’obéis et je fais). Il dit de lire également la partie après le jardin d’Eden, j’y verrai des passages où Dieu bénissait les gens. Que de regarder dans le jardin d’Eden, qu’à ce niveau, je ne verrai pas de passage qui parle de bénédictions faites de façon expresse. Dans le jardin d’Eden, il a dit tout simplement qu’il a pris les hommes et les a mis dans le jardin. Seulement, dans le jardin, l’homme a dit qu’il a besoin de quelqu’un et il lui a trouvé une femme. Et dans le jardin-là, qu’est-ce qui y était particulier pour qu’il ne bénisse pas expressément l’homme et la femme ? Voilà toute la question. Quand je suis allé parcourir, j’ai vu qu’en réalité, on dit que dans le jardin d’Eden, Dieu Lui-même était là-bas. Je dis si Dieu était dans le jardin d’Eden, c’est que la plénitude de tout était-là ! Et quand la plénitude de tout est là, est-ce qu’on a encore besoin de bénir ? Il est dit dans la Bible que Jésus est la plénitude de toute chose. Etant la plénitude de tout, et s’il est avec nous, pourquoi va-t-il nous bénir encore ? S’il nous a béni, c’est qu’il ne nous a même pas donné la totalité de ce qu’on devrait avoir !

C’est comme mon père, comme il n’a pas la totalité de tout ce que je veux, il me bénit ; parce qu’il n’est pas constamment avec moi. De sorte que ce sont ses actes de bénédictions qui vont me suivre. Mais si mon père pouvait être avec moi tous les jours et pourvoir à tous mes besoins, il ne va plus se servir de l’acte de bénédiction qui est un acte partiel. Or, Jésus est avec nous à tout moment ; Il est dit dans la Bible qu’il est en nous. Et s’il est en nous, pourquoi va-t-il encore s’asseoir pour nous bénir matériellement ? Il dit qu’il a fait plus que nous bénir, parce que l’acte de bénédiction est partiel. C’est la vérité. Il faut que les chrétiens comprennent et acceptent cela, vous ne pouvez pas permettre aux enfants d’aller vers le succès si vous-mêmes vous n’avez pas une mentalité de succès. C’est pour cela aussi que je dis, aujourd’hui, nos enfants qui sont avec les enseignants (beaucoup plus avec eux qu’avec tout le monde), si ces derniers n’ont pas toutes ces connaissances, on va se retrouver avec des gens qui ne peuvent pas nous dépasser ; parce que l’enfant s’identifie à celui avec qui il est en contact. Tant que nous n’allons pas avoir cette capacité, ces compétences, on va continuer de mettre au monde des enfants qui nous sont semblables en termes de mentalités et partant, sans succès, sans prospérité.

Le livre « Le principe de l’abondance financière » visait, au regard de tout ce que j’ai appris et compris, sur le plan spirituel et même pratique, à comprendre un problème… Par exemple, on dit ceci : « tout ce que vous voulez qu’on fasse pour vous, faites-le de même pour les autres ». J’ai demandé à Dieu de me donner une explication assez claire de cette assertion par rapport à l’argent. Si moi je veux l’argent, on me dit qu’il faut que je donne d’abord de l’argent aux autres. Cela peut paraître un peu compliquer, voire paradoxal. Donc, Il m’a posé les principes qui s’appliquent en matière de finances. En réalité, si vous voulez de l’argent, on dit de donner aux autres d’abord, et vous-mêmes vous allez avoir. C’est spirituel. Quand vous donnez, spirituellement, les canaux par lesquels vous allez manifester votre succès vont se manifester sur le plan physique. C’est un principe, et rien qu’à le connaître peut changer votre façon de voir les choses.

Toutes ces préoccupations, j’ai essayé de les aborder, chacune dans un livre et en même temps parce que c’est un enchaînement ; quand vous allez lire le premier livre, il va susciter en vous des questions qui vont trouver leurs réponses dans le deuxième livre, etc. C’est donc pour éviter que les gens, à un moment donné, disent que je parle de telle chose, mais il y a telle autre question qui a été soulevée, mais qui n’est pas résolue. Moi, à chaque fois donc qu’une préoccupation se posait, j’ai interrogé cette voix qui m’a dit de faire et j’ai vu la puissance de la voix (parce qu’elle a été capable de me donner des éléments de réponse sur tout ce que j’ai eu comme interrogations).

Vous avez dit que vous ne faites pas de la littérature pour la littérature. Si on vous demandait donc la nature de vos productions, vous les situeriez à quel niveau ?

En réalité, je vais les mettre dans le groupe du développement personnel, mais beaucoup plus dans la pensée philosophique pratique. Je le dis, parce qu’aujourd’hui, on nous enseigne certes la philosophie à l’école, mais c’est une philosophie très timide, très théorique, très abstraite. Et j’ai même dit à un moment donné qu’il faut que les professeurs de philosophie lisent mes livres et comprennent le système de pensée qu’il y a dedans et qu’ils apprennent cela à leurs élèves, à nos enfants, pour qu’ils puissent, de façon pratique, être utiles à la société en général. Le plus souvent, vous constaterez que plus on est concentré sur de grandes choses, ce sont des voix surnaturelles qui vous communiquent les idées, qui peuvent paraître spirituelles, mais qui, lorsque vous objectivez, deviennent pratiques pour tout le monde.

Par exemple, ce que je dis ici, c’est vrai que c’est le domaine spirituel, mais c’est une sorte de scientificité ; parce que vous avez une règle que vous pouvez appliquer. Et si vous l’appliquer, vous allez voir exactement les mêmes choses. Donc, pour moi, c’est comme si c’était des documents scientifiques, des documents objectifs ; parce qu’on peut vérifier ce qui y est (même si à quelque part, c’est subjectif). Et personnellement, j’ai voulu trouver une formule qu’on peut utiliser depuis sa maison, sans avoir besoin de courir (je n’ai pas dit de ne pas aller à la prière ou d’aller voir de grandes personnes, etc.). Si vous appliquez ce que je dis, vous créez le moteur qui vous amène sur le chemin du succès et tout ce que vous allez avoir avec les autres, ce sera pour consolider et vous amenez à avancer.

Avez-vous des retours des œuvres ? Si oui, sont-ils positifs ?

Particulièrement, j’ai beaucoup de retours. Des collègues ont lu et m’ont dit que c’est très impressionnant, extraordinaire de découvrir des choses pareilles. D’autres m’ont dit que c’est quand ils ont lu mon livre qu’ils ont commencé à comprendre pourquoi telle ou telle autre chose se passait dans leur vie et qu’ils n’avaient pas d’explications à donner. Il y en a qui me disent que quand ils regardent ce que j’ai dit, c’est très vrai, mais eux, ils sont devenus des professionnels et à leur âge, ils ont bien peur d’appliquer ce que j’y ai dit, pour ne peut-être pas faire face à certains défis qu’ils ne pourraient pas surmonter. Donc, j’ai eu des retours très certains ; tous ceux qui ont lu en ont parlé, parce que quand vous lisez, vous allez savoir que c’est la vérité.

Les enfants que nous mettons au monde, les enfants de 15 ans, si nous arrivons par exemple à leur faire comprendre ce qui est dans ces livres (je le dis avec certitude), quand ils auront 30, 35 ans, ils pourront répondre à des urgences sur le plan national, au niveau financier. On fait face à beaucoup de difficultés financières aujourd’hui parce que dès la base, on n’a pas été préparés au processus de la créativité. Il faut que je précise une chose : le succès, la prospérité est un processus. Et plus on arrive à mettre cela dans l’esprit des enfants pendant qu’ils sont jeunes, le temps qu’ils vont avoir 30 ans, c’est déjà un acquis.

Pour ceux qui ont plus de 35 ans, ce sont des gens qui ont déjà affronté réellement la vie, ils ont rencontré des situations parce qu’à un certain moment de leur vie, ils ont décidé de se lever pour aller vers le succès, mais sont revenus en arrière car des phénomènes inexplicables se sont érigés sur leur chemin. Mais s’ils lisent ces livres, ils vont comprendre pourquoi c’est ainsi. Tous ceux qui sont au-delà de 35 ans, s’ils sont honnêtes et sincères, après lecture, ils n’ont pas le choix que de m’appeler pour dire : « si j’avais su ça quand j’avais 18 ans, je n’étais plus là où je suis aujourd’hui ». J’en suis sûr.

Mais c’est quoi le vrai problème ... ?

Le vrai problème, c’est que les gens cherchent l’argent là où ils ne peuvent pas le trouver. Les gens cherchent le succès là où ils ne peuvent pas le trouver. Quand je dis aux gens qu’on peut quitter d’un point A à un point B, je ne parle pas de théorie ; ce sont des choses que j’ai pratiquées et vues. Aujourd’hui, on parle de chômage, de pauvreté, si on s’assoit et on dit que l’Etat burkinabè est pauvre, c’est qu’on a un problème. Appliquons les bonnes règles et les bons principes, l’argent viendra de là où il va venir pour nous trouver.

Vous avez dit que pour aller d’un point A à un point B, il faut lire ces ouvrages. Quid donc de ceux qui ne savent pas lire ?

Effectivement, mes ouvrages sont uniquement en français. Mon plus grand cri, c’est que ce soit écrit dans ma langue maternelle, que j’appelle le Gulmatchema. Que ce soit traduit en mooré, dioula, fulfuldé…, toutes les langues nationales du Burkina (parce que la charité bien ordonnée commence par soi), de sorte que tout le monde puisse les pratiquer. Pour ceux qui ne peuvent pas lire, et pour le moment, je peux faire des formations pour leur expliquer comment ça se passe. Mais cela ne peut être que dans ma langue, et comme je ne la manipule pas totalement, c’est difficile de former des gens. Donc, pour palier à ce problème, ne serait-ce qu’un tant soit peu, c’est de les traduire dans les langues nationales, et toute personne qui est capable de le faire est la bienvenue.

En langues nationales, c’est très important pour nous tous. Il ne faut pas que les gens regardent mon côté chrétien, ce sont simplement des lois que Dieu a établies. Que vous soyez donc musulman, protestant, catholique, de la religion traditionnelle, vous ne pouvez pas vous en passer. Le phénomène de la créativité n’est pas lié à qui vous êtes (catholique, musulman, protestant, animiste…) ; la seule chose qui nous diffère, c’est le processus. Le processus menant au succès prend en compte qui vous êtes (catholique, protestant, musulman) parce que vous aurez à utiliser des instruments pour soumettre, dominer les défis. Et là, je tiens également à insister sur une vérité : si vous appliquez ce que je dis, vous trouverez face à vous des défis avec lesquels vous devez apprendre à vivre, car c’est en réalité quand vous renversez les défis-là, que vous avancez vers votre succès.

Autrement, si vous appliquez les clés que je vous ai données ici, tout ce qui vous empêchait de réussir, d’avoir le succès, la prospérité, va se manifester de façon visible pour que vous les voyez. Maintenant, si vous êtes par exemple un chrétien, c’est à vous de savoir quelle arme vous allez utiliser pour faire face à ce qui s’opposait à votre succès (parce que l’obstacle va se révéler à vous, et de façon claire). Si vous êtes un musulman, c’est à vous de savoir quelle arme vous allez utiliser. Mais, personnellement, je n’ai pas expérimenté les armes que les musulmans utilisent, que les animistes utilisent, mais j’ai expérimenté les armes que le chrétien va utiliser pour avancer. Si vous utilisez les clés et que vous voyez que ce qui s’opposait à votre succès-là s’est rendu visible, il vous appartient de décider. Ce sont des choses très vraies.

Ce qui fait que vous êtes là où vous êtes et que vous n’avancez pas, vous ne connaissez pas le succès, la prospérité, est dû à un phénomène spirituel invisible que vous ignorez. Or, vous ne pouvez pas combattre ce que vous ne connaissez pas. Si vous appliquez les clés, ces géants spirituels vont devenir visibles. N’est-ce pas intéressant de découvrir ce qui vous maintient dans la pauvreté et d’aller ensuite contre cela pour votre succès ?

Quelles sont les causes de la réussite ou de la richesse…, parce que vous dites que l’argent, c’est la conséquence et non la cause ?

En réalité, vous seul pouvez savoir ce qui va être la cause de votre richesse, quand vous allez appliquer ce que j’ai dit. Ce qui sera la cause de mon succès dépendra de moi et est propre à moi. Si je vous explique ce qui est la cause de mon succès, j’aurais mal expliqué ; parce que les causes sont différentes. Voilà pourquoi, je dis aux gens que l’argent est la conséquence et que la cause, ce sont les clés que je révèle dans mes livres. Ce sont les clés qui vont enclencher la cause et c’est propre à chacun et à son besoin. Seulement, je vais encore préciser une chose : vous aurez aussi des défis qui sont à la taille du niveau d’attente de votre prospérité.

Par exemple, si vous avez un besoin de 100 millions et que vous utilisez les clés que j’ai données, ces clés vous activent les défis qui s’ils sont maîtrisés, vous offrent les 100 millions. Si c’est 50 millions, les clés vous balancent des défis équivalent à ce montant et ainsi de suite. Je n’écris pas pour flatter les gens ; parce qu’aujourd’hui, la jeunesse, c’est le succès ici, maintenant et demain. Si c’est cela, qu’ils (les jeunes) ne viennent pas vers mes livres. Mais si ce sont des gens qui sont décidés, qui pensent qu’ils ne peuvent pas continuer de vivre comme cela et qui pensent qu’ils peuvent travailler au point que le pays pourra avoir besoin d’eux, qu’ils appliquent mes livres et ils verront. Mes livres sont un chemin tout tracé pour quiconque veut le succès financier et chacun selon ses besoins. Il suffit d’assumer ses choix et de suivre le chemin ; ce sont des choses très certaines.

Qui sont les destinataires de ces ouvrages ? Est-ce dire qu’à partir de 35 ans, ce n’est plus la peine de lire ces ouvrages, parce qu’on ne peut plus avoir le changement escompté ?

Mes livres s’adressent à trois catégories de personnes, en termes d’âge. La première catégorie de personnes, les enfants jusqu’à quinze ans (mais ça, c’est par l’intermédiaire de leurs parents ces derniers doivent les aider à comprendre comment la vie se manifeste ; il y a le jour et la nuit, l’eau chaude et l’eau froide, etc.). On a des lois naturelles qui nous montrent toujours comment les choses se passent, mais on a toujours fait fi de cela. Si les enfants arrivent à comprendre que quand ils manifestent leur désir, il y a un processus spirituel de création qui entre en jeu et qui se traduit par l’envoi de défis équivalents au besoin exprimé, signe de l’acceptation même du désir qu’ils ont exprimé, (parce que l’homme est fait pour vaincre le défi, vous devez être capable de le vaincre et d’avancer), ils auront tout gagné. Si les parents arrivent à inculquer cela aux enfants, je vous assure que lorsqu’ils vont atteindre 30 ans, ils seront capables de répondre à des urgences nationales sur le plan financier. C’est une certitude, une vérité, une réalité.

Pour la deuxième catégorie en terme d’âge, il s’agit de ceux âgés aujourd’hui de 15 ans jusqu’à 35 ans. La population burkinabè est en majorité jeune et vous verrez que le plus souvent, les jeunes sont formés à la même chose. S’ils veulent briser les réalités du chômage, ils n’ont qu’à appliquer ce que je dis dans les livres et avec volonté. Les gens s’amusent avec les caprices de la vie ; quand je regarde la jeunesse, elle est moulée dans un système où elle pense que la vie s’amuse avec elle. Or, jusqu’à ce qu’on arrive à maîtriser la vie qui est régie par des lois divines auxquelles on doit se conformer (ces lois sont établies, on doit simplement les admettre), elle continuera de nous embêter. Que vous soyez agriculteur, éleveur, maçon, commerçant…bref, quoi que vous fassiez, la seule chose qui fait que ça n’avance pas, c’est que vous n’avez pas encore manifesté votre vraie réalité et si vous appliquez ce que je dis dans ces livres, elle va se manifester.

Pour ceux qui sont âgés de plus de 35 ans, c’est en réalité à leur niveau même que ce doit être plus facile ; parce qu’ils ont été déjà confrontés à plusieurs situations, peut-être même qu’ils sont en train de vivre ça au quotidien par le fait qu’ils doivent subvenir aux besoins de leurs familles. Quand ils vont lire les livres, ils vont se rendre compte qu’ils ont pris un certain chemin, et quand les mauvais signaux (qui sont en réalité des défis) se sont manifestés, ils ont laissé la route pour prendre une autre route. Mais quand vous avancez, vous vous rendez compte que ce qui vous a amené à abandonner de l’autre côté, c’est la même chose que vous rencontrez. Et si vous lisez, vous allez comprendre à un moment donné que le chemin est le même, il n’y a pas à le dévier, le contourner ; il faut tout simplement le traverser. Ceux qui peuvent donc facilement réussir, ce sont ceux qui ont 35 ans et plus. J’ai donné toutes les explications dont les gens ont besoin dans ces livres.

Cependant, il ne faut pas aussi que ce soit trop tard, parce que, comme je l’ai dit, le succès est un processus. Il faut rapidement comprendre certaines choses, les recadrer et avancer.

Je veux insister également sur le fait que mes livres ne sont pas destinés aux gens qui sont-là pour s’amuser, faire ce qu’ils veulent, ce sont des livres très sérieux qui ont besoin de gens très sérieux et très engagés pour de grandes choses. Je vous assure que si j’avais connu certaines choses contenues dans mes livres quand j’avais 20 ans, je ne serais pas là aujourd’hui.

Un lecteur peut-il tirer substance, s’il ne lit pas la totalité des cinq ouvrages ?

Celui qui prend le premier, il aura déjà compris le système de pensée qu’il faut. Maintenant, pour suffisamment être équipé, il est bon d’ajouter le deuxième, pour asseoir davantage sa conviction et comprendre que ce ne sont pas des histoires. C’est-à-dire qu’avant même d’appliquer, vous aurez des prémisses. Le quatrième livre est réservé, en grande partie, aux chrétiens (le non-chrétien aussi doit lire, pour comprendre certaines choses). L’autre (le cinquième) est un grand principe : tout ce que vous voulez qu’on fasse pour vous, faites-le pour les autres (appliquez-le à la question financière). Ce qu’il faut réellement, c’est de commencer par le premier. Si vous êtes convaincu et que vous voulez approfondir les choses, avancez. Mais si vous sautez, il se peut que vous ne soyez pas trop satisfait.

Mais j’ai quand même pu faire en sorte que dans chaque livre, en tout cas pour les trois premiers, je reviens à chaque fois sur les clés d’abord ; parce que c’est la préoccupation principale : où et comment démarrer. Le tâtonnement peut prendre cinq, dix, vingt ans… et même toute la vie. Alors que depuis la maison, sa chambre, l’individu peut déjà commencer, s’il applique ce qui est dit dans les livres. Il faut simplement démarrer. Avant, quand on me disait que pour avoir de l’argent, vous n’avez pas besoin de commencer par l’argent, je ne comprenais pas, c’est maintenant que je l’ai compris. Vous n’avez pas besoin d’argent pour avoir de l’argent ; vous avez besoin de comprendre certaines choses. Si vous avez la compréhension de ces choses, nécessairement, l’argent va venir. C’est indiscutable.

Où peut-on avoir ces ouvrages et à combien sont-ils acquérables ?

Ces ouvrages se trouvent à la librairie Jeunesse d’Afrique, à Diacfa, Mercury, à la libraire de l’Eglise centrale des Assemblées de Dieu et à la librairie évangélique Lumière. On peut également les trouver dans les villes de Tenkodogo chez Mme Koudougou qui fréquente l’Eglise centrale des Assemblée de Dieu, Fada chez Youmanli Multi service au 71620929, à Bobo avec Pouguida Tankoano au 64320010 avec des volontaires qui se sont engagés pour les mettre à la disposition des gens. En me contactant également au (226) 70730607, je peux mettre les livres à la disposition de tout le monde. Si c’est pour parler de mes livres, je suis vraiment disponible (tant que ce n’est pas pour me contacter dans le cadre de ma profession).

Le livre « Réserve illimitée de richesse  » coûte 6 000 FCFA, « Le mirage du filon d’or » est à 3 500 FCFA, le troisième « Découvrez le seul chemin menant à la richesse » est accessible à 3 000 FCFA, « Je m’appelle Jésus Christ de Nazareth ; détrompez-vous, je ne suis pas contre la prospérité financière ! » à 4 000 FCFA et le cinquième ouvrage, « Le principe de l’abondance financière » coûte 3 000 FCFA.

Pour une personne qui veut les cinq en même temps, on les lui offre à 15 000 FCFA, au lieu de 19 500 FCFA.

L’objectif primordial pour moi, c’est que ces livres parviennent à la jeunesse, sinon je ne peux les vendre à ces prix. J’ai une bibliothèque chez moi à la maison, je sais à combien je paie mes livres et je sais aussi la valeur de mes livres par rapport à ceux que j’achète.

Je profite également de ce canal pour dire que s’il y a des éditeurs au plan international, j’en ai besoin ; parce qu’il est vrai qu’ils sont bien faits, c’est un éditeur burkinabè qui a bien voulu m’accompagner, mais il serait intéressant également qu’on soit sur la dynamique de l’international. J’ai besoin que les livres atteignent les autres pays, que ce soit dans la langue française que dans d’autres langues internationales. J’en ai vraiment besoin.

Je voudrais aussi dire que dans les écoles, les universités…, je suis prêt à donner des conférences sur le contenu de ces ouvrages, parce que je sais comment ils peuvent changer notre vie. Même si un comité scientifique veut me rencontrer, je suis prêt.

Je suis aussi enseignant à l’Université Thomas Sankara et dans des Universités privées, je suis prêt à contribuer à ce niveau pour accompagner surtout nos enfants et petits-frères dans la construction personnelle à travers ces livres. Je suis prêt à aller partout pour défendre le contenu de ces ouvrages, parce que c’est la vérité, c’est la réalité. Ces livres sont le fruit de réflexions et de pratique qui ont pris dix ans.

Interview réalisée par
Oumar L. Ouédraogo
Juste Mien
Photos, vidéo et montage vidéo
Auguste Paré
Lefaso.net

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