Une dizaine de responsables d’établissements secondaire et universitaire sont réunis à l’ABMAQ, les 10 et 11 février 2006 pour échanger sur la promotion des droits humains en milieux scolaire et universitaire. La rencontre s’inscrit en droite ligne dans le Projet d’information et de promotion des droits humains (PIP-DH) initié par l’association Jeunesse unie pour une nouvelle Afrique (JUNA) en mars 2005 avec l’appui financier de l’Union européenne.
Selon le président de la JUNA Youmani Jérôme Lankoandé, la rencontre vise à faire le point sur les deux journées de réflexion tenues sur les droits humains en milieux scolaire et universitaire, échanger sur la prise en compte des droits humains dans les enseignements secondaire et universitaire et proposer un canevas de travail aux différents acteurs des droits humains en milieux scolaire et universitaire.

Ainsi, les participants confronteront leurs connaissances en matière de droits humains afin de susciter un engouement autour de la question. Ils enrichiront également les conclusions, auxquelles les deux journées de réflexion sont parvenues. Les journées de réflexion ont regroupé dans un premier temps, les clubs JUNA des établissements secondaires et dans un second temps les clubs JUNA des établissements supérieurs de la ville de Ouagadougou.

Au cours de ces journées, les élèves et les étudiants se sont penchés sur deux questions : à quoi renvoie la notion des droits humains et quel contenu peut-on lui donner chez les scolaires et/ou universitaires ? Comment favoriser un comportement respectueux des droits de l’homme dans les milieux scolaire et universitaire ? Mme Merindol Clarisse Ouoba, professeur de droit public à l’UFR/SJP représentant le secrétaire général du ministère de la Promotion des droits humains, présidant la cérémonie d’ouverture a noté que les journées de réflexion organisées par la JUNA auront permis de constater tout l’intérêt que porte la jeunesse sur les questions des droits humains. « De ce fait, l’encadrement en milieu scolaire et universitaire devrait se pencher de plus en plus sur les stratégies d’inclusion des concepts droits de l’homme dans les programmes », a souligné Mme Ouoba. Elle a enfin salué l’implication des responsables des structures d’enseignement dans la promotion des droits humains en milieux scolaire et universitaire.

Charles OUEDRAOGO
Sidwaya