Cette activité scientifique est organisée par le Laboratoire de mathématiques, informatiques et applications (LAMIA) de l’Ecole doctorale sciences et technologies de l’université Norbert-Zongo. La cérémonie d’ouverture a d’abord été marquée par le mot de bienvenue du directeur du LAMIA, Pr André Conseibo, et celui du directeur adjoint de l’Ecole doctorale sciences et technologies.

Ils ont tous deux affiché leur satisfecit pour la tenue de cette 1re édition du colloque. Le directeur du LAMIA a aussi traduit sa reconnaissance au parrain, Pr Stanislas Ouaro, pour sa présence malgré son calendrier très chargé. Il n’a pas manqué de remercier les différends partenaires pour leur accompagnement.

Le directeur du LAMIA, Pr André Conseibo.

Ce colloque sera marqué par une session d’échanges et de partage d’expériences scientifiques entre différents acteurs du monde universitaire, avec une cinquantaine de communications au programme. Durant 48 heures, enseignements-chercheurs et professionnels du domaine vont porter leurs réflexions sur trois axes majeurs. Il s’agit de l’importance des mathématiques dans la résolution des problèmes sociaux et environnementaux, la modernisation et la gestion des problèmes d’aide à la décision, et l’intelligence artificielle pour le développement endogène.

Le présidium.

Le parrain de ce colloque, l’ex-ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, a félicité les organisateurs pour le pari tenu. Il les a aussi remerciés pour le choix porté sur sa personne pour chapeauter l’événement. Pour lui, l’université se distingue des autres structures de formation par la recherche. « Si vous enlevez la dimension recherche d’une université, il ne lui reste plus rien. Il devient un grand lycée ou un grand centre d’enseignement », affirme-t-il.

Prenant l’exemple de la République populaire de Chine, il a précisé qu’elle a progressé de 70 points de pourcentage en 20 ans. Un essor lié, selon lui, à la prise en compte de l’importance de la recherche pour le développement. Le ministre martèle donc qu’aucun pays ne peut se développer sans activité de recherche de qualité et soutenue.

Photo de famille.

Tout en félicitant le président de l’université Norbert-Zongo pour son engagement dans la recherche, Pr Ouaro a conclu en prodiguant des conseils à ses filleuls. « En tant que parrain, ce que je pourrais donner comme conseil, c’est de continuer de travailler et d’y croire. C’est vrai que c’est assez difficile au regard des contraintes budgétaires que le pays connaît. La recherche n’est pas très bien financée mais il faut continuer de persévérer, de se battre », a lancé le parrain.

Cette édition a été placée sous le parrainage de l’ex-ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro.

Le président de l’université Norbert-Zongo, Pr Abdou Issa Moumoula, a précisé que le lancement de ce colloque fait suite à l’organisation de plusieurs séminaires sur l’intelligence artificielle, ces dernières années. Il a embouché la même trompette que l’ancien ministre en affirmant que la recherche scientifique constitue l’un des moteurs du développement d’un pays, et la performance des pays en matière de développement dépend de leur système de recherche. « Ce colloque mettra l’accent sur l’importance des outils fournis par les mathématiques et l’informatique pour aider à la décision participative, démocratique et, partant, au développement », a-t-il confié, avant de lancer officiellement les travaux de la 1re édition du Colloque international de mathématiques, informatique et application (Cemiao1).

Le président de l’université Norbert-Zongo, Pr Abdou Issa Moumoula, a présidé la cérémonie.

En rappel, l’Ecole doctorale sciences et technologies de l’université Norbert-Zongo, qui regroupe trois laboratoires, a ouvert ses portes depuis 2017. Pour ce qui concerne le LAMIA, il compte à ce jour 42 doctorants. Quatre ont pu soutenir leur thèse et sept soutenances sont en cours.

Prince Omar
Correspondant/Koudougou
Lefaso.net