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Burkina/Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

Publié le dimanche 23 juillet 2023 à 22h21min

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Burkina/Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

Le Conseil des ministres de ce mercredi 19 juillet 2023 a acté la création d’une Caisse de dépôts et d’investissements, faisant ainsi le deuil de la Caisse de dépôts et de consignations du Burkina Faso, dont elle se veut la version améliorée et qui n’a vécu qu’à peine cinq ans (mai 2017-décembre 2022). La tradition du perpétuel recommencement se poursuit… et sans que personne n’endosse la responsabilité, ne serait-ce que morale, des gâchis. Une situation qui devrait interpeller chaque équipe dirigeante à avoir plus de rigueur et de sens de l’intérêt global des Burkinabè dans la création des institutions et la prise des initiatives.

Tout porte à croire que la seule motivation qui guide la création de certaines institutions est personnelle, loin de l’intérêt général et des projections dans le temps. La suppression de la Caisse des dépôts et des consignations, immédiatement suivie de la création de sa remplaçante (et ce, après la dissolution du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, et du Haut conseil pour le dialogue social…), vient consolider ce sentiment de jeu d’intérêts personnels et égoïstes qui entourent souvent la création de certaines structures. Des procédés efficaces pour faire main basse ou gaspiller les ressources publiques.

La nouvelle institution, la Caisse de dépôts et d’investissements, se veut la version parfaite de l’ancienne, selon les explications du gouvernement. Soit ! Mais, et en attendant que le temps jauge la pertinence de cette dernière, que s’est-il passé avec la Caisse des dépôts et des consignations ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Quelle responsabilité pour qui et à quel niveau ? Qu’est-ce qu’y a été mobilisé et engagé comme ressources financières et matérielles ? Quels ont été les principaux soucis et comment peuvent-ils servir à l’avenir ?

Ce sont autant de questions dont les réponses doivent être servies aux Burkinabè. Pas dans une intention de charger qui que ce soit, mais parce que compte doit leur être rendu sur de telles initiatives et également pour que cela puisse servir à tous les dirigeants dans la conception des institutions et la prise d’initiatives qui engagent les ressources nationales. Cela est également gage de transparence et de bonne foi du pouvoir en place, car il est facile d’incriminer l’acte des prédécesseurs pour ne pas aussi faire mieux. Ce n’est pas nouveau.

Il est donc important de cultiver le devoir de redevabilité envers les citoyens burkinabè, que les initiatives nationales soient un succès ou un fiasco.
Une telle démarche paraît propice à la moralisation de la vie publique et à l’appropriation des institutions et initiatives par les Burkinabè eux-mêmes, caution de leur longévité et de leur succès.

S’il est vrai que la vie d’un pays est dynamique, y compris au plan des institutions, il faut aussi regretter cette tradition dans les errements institutionnels qui caractérisent la gouvernance et qui consistent, pour chaque pouvoir, à balayer d’un revers de main des initiatives et idées du prédécesseur pour ensuite les reprendre autrement, et souvent même en deçà. On reprend les mêmes, on recommence avec un peu de cosmétique, mais avec des ressources encore en jeu.

L’absurdité également, c’est lorsqu’on se rend compte que des initiatives qui avaient été applaudies par les Burkinabè dans leur ensemble sont abandonnées, et sans dire pourquoi. On peut citer au passage le recrutement des directeurs généraux des sociétés d’Etat, qui devrait l’être par appel à candidatures par les conseils d’administration, mais qui a été abandonné, sans sourciller.

Les Burkinabè ont donc droit à des explications sur la disparition des initiatives, institutionnelles ou non, qui engagent leur vie et qu’ils ont épousées. C’est une démarche qui pourrait éviter que beaucoup d’initiatives subissent les désidératas de chaque pouvoir ou groupe d’individus. On fait, on défait, et sans que personne n’en soit responsable, ne serait-ce que moralement. On s’en fout ! On passe par pertes et profits des ressources publiques, comme si cela était dans l’ordre du normal. On s’en fout !
Peut-on continuer avec ce « un pas en avant, un pas en arrière » et espérer le développement ?

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2023 à 20:02, par Alpha2025 En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Et ce d’autant plus que la Caisse de dépôts et d’investissements à déjà existé au Burkina Faso. C’était sous Lamizana. Elle s’appelait Caisse Nationale des Dépôts et des Investissements (CNDI). Certains de ceux qui sont à l’origine de cette institution, ou qui l’ont animée sont encore là. Ils partageront leur expérience sans se faire prier si on prend la peine de les solliciter. Mais dans ce pays, toute personne qui arrive aux affaires balaie tout et recommence, parfois en mal. Je ne vais pas recommencer l’article.

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  • Le 21 juillet 2023 à 20:03, par Alpha2025 En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Et ce d’autant plus que la Caisse de dépôts et d’investissements à déjà existé au Burkina Faso. C’était sous Lamizana. Elle s’appelait Caisse Nationale des Dépôts et des Investissements (CNDI). Certains de ceux qui sont à l’origine de cette institution, ou qui l’ont animée sont encore là. Ils partageront leur expérience sans se faire prier si on prend la peine de les solliciter. Mais dans ce pays, toute personne qui arrive aux affaires balaie tout et recommence, parfois en mal. Je ne vais pas recommencer l’article.

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  • Le 21 juillet 2023 à 20:15, par Amadoum En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Malheureusement ainsi va le Faso. Éternel recommencement avec toutes les pertes qui vont avec.Mon Dieu pourquoi est t on aussi méchant avec nous même ?

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  • Le 21 juillet 2023 à 22:13, par Bereba En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Si la Caisse de dépôt et des investissements est la version actuelle de la Caisse de Dépôts et de Consignations, c’est un scénario connu avec la vente à Ecobank de BACB pour encore créer la BADF avec les mêmes vocations.
    Pourquoi effectivement cette précipitation à la liquidation sans chercher à corriger ce qui ne va pas dans la gestion ou sur le plan stratégique . J’ai l’impression que l’on cache certaines choses au peuple.
    L’heure n’est plus de tourner en rond . Le Burkina veut vraiment avancer pour l’intérêt national.

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  • Le 22 juillet 2023 à 06:37, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Nous en sommes là, à cause de la méchanceté de l’homme politique africain qui a hérité d’une colonie avec une administration coloniale et qui n’a jamais voulu transformer cette colonie en un vrai Etat-Nation et l’administration coloniale en un vrai service public et un outil de souveraineté. L’homme politique africain reste souvent soit à la mendicité, soit à la simple dénonciation de l’impérialisme de ceux qui défendent âprement leurs intérêts nationaux.
    - si les deputés élus à l’Assemblée Nationale représentaient vraiment leurs électeurs et non leur partis politiques pourquoi ne demaderaient-ils pas des compte à l’exécutif qui déciderait de la suppression d’une institution ? Si cette AN était une véritable ’’Representation Nationale’’ pourquoi laisserait-elle l’exécutif procéder tranquillement à la création et/ou au sabordage irresponsables des institutions. C’est presque qu’une folie de penser que dans nos Etats fictifs africains, l’AN. qui est toujours de la majorité au pouvoir, contrôlerait l’action du gouvernement au point de lui demander des compte et encore moins contrer celui-ci sur ses choix politiques. Pour un tel contrôle,il faut en arriver à une cohabitation, avec l’opposition majoritaire à l’AN. Mais là aussi, l’homme politique africain, dans sa méchanceté, va provoquer le blocage des institutions.
    - Nous ne pouvons pas quitter la valse des institutions au gré des politiques tant que nous n’aurons pas le courage de quitter cette souveraineté fictive d’un Etat-colonie du politique qui n’a jamais décidé d’avoir une banque centrale pour ses dépôts et une monnaie pour sa politique de développement économique. Sans une banque centrale, un état est comme une famille sans grenier : ses récoltes sont disperées et mal gérée. Et sans monnaie un état se retrouver sans porte-monnaie et dans notre cas nous ne pouvons échanger qu’à partir du porte-monnaie de celui qui est propriétaire de la monnaie que nous utilisons, le CFA.
    TOUT COMME IL N’Y A PAS D’HOMM À MOITIÉ INTIGRE, IL N’Y A PAS D’ETAT À MOITIÉ SOUVERAIN. IL Y A DES ETATS INDÉPENDANTS ET DES REPUBLIQUES BANNIÈRES. Il faut choisir et en payer le prix.

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  • Le 22 juillet 2023 à 09:50, par AA En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    J’espère que l actionnariat populaire ne se limitera pas au règne du MPSR2. C’est des ressources des plus vulnérables mais aussi patriotes qui veulent apporter ma leurs contributions. De grâce ne nous recevons pas, ne pas nous arnaquer car nous savions bien que si l’État met fin un jour a cette initiative rien ne sera remboursé a qui que ce soit.

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  • Le 22 juillet 2023 à 11:04, par Souleymane V En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Quand c’est dur seuls les durs avancent, disait notre héros éternel héros Thomas SANKARA. Il y a encore des journalistes à la perspicacité du feu et l’autre héros Norbert ZONGO et c’est tant mieux pour le pays, merci pour cette alerte, j’ai exactement eu les mêmes ressentis. Je suis de ceux qui ont applaudi l’arrivée du MPSR 2 avec à sa tête Ibrahim TRAORÉ mais c’est une grande désillusion pour moi actuellement. On n’est pas loin de vivre le pire régime du Burkina Faso.

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  • Le 22 juillet 2023 à 11:11, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Tout d’abord ,chapeau bas au journaliste OUMAR L OUEDRAOGO pour son courage à mettre souvent les pieds dans le plat et à oser dire des vérités crues . On dit que la vérité rougit les yeux, mais ne les casse pas . Alors ayons le courage parfois de la dire quitte à déclencher contre nous le courroux des internautes de service loués à coup de billets de 2000 FCFA dès qu’on ose critiquer, même dans un esprit constructif ,les actes de gouvernance des autorités actuelles du MPSR2 .
    Franchement, le BURKINA FASO est -il encore un Etat au sens noble du terme ? La question mérite d’être posée à toute la conscience nationale .
    Depuis les différents régimes qui se sont succédés de BLAISE COMPAORE à Ibrahim TRAORE en passant pas RMCK et DAMIBA , l’Etat burkinabè est géré comme, non seulement une propriété privée ,mais mieux ,comme un énorme gateau, que ceux qui parviennent à sa tête, partagent avec amis ,parents ,maitresses et amants ,cousins ,cousines ,neveux ,nièces ,oncles ,tantes ,etc etc . Et pour ce faire ,on est prêt à tout pour placer le parent ,l’ami ,la concubine ,la nièce ,le neveux le parent etc .
    Font partie de cette stratégie de partage du géant gateau qu’est l’Etat ,la suppression par ci et la création par là de nouvelles structures publiques ou semi publiques généralement à gros sous ou porteurs de gros sous à la tête de laquelle on ne placera pas n’importe qui . La notion et les principes de la continuité de l’Etat ne veulent rien dire dans le BURKINA FASO d’aujourd’hui. Et comme les uns et les autres l’ont déjà souligné ,c’est toujours l’éternel recommencement sans qu’on ne fasse le moindre bilan de l’ancienne structure créée par le pouvoir précédent pour en ressortir les erreurs et insuffisances, les échecs et les succès, les responsabilités et présenter ensuite une stratégie nouvelle ayant pour objectif d’apporter plus de dynamisme et de valeur ajoutée à l’ancienne structure .
    Malheureusement, la jeunesse burkinabè qui n’a pas l’expérience de la gestion des affaires publiques ,qui ne connait pas assez le passé de ce pays en termes de gouvernance et de création de structures de ce genre, se laisse instrumentaliser et abuser par des créations nouvelles qui n’ont rien ni de nouveau ,ni d’innovant et dont les résultats risquent de ne pas apporter grand chose, en termes de retombées concrètes sur la vie de la population .
    Par ailleurs ,un gouvernement de transition devant en principe se consacrer à sa mission principale convenue et adoptée par les forces vives de la Nation et programmée pour une durée bien déterminée, que ferons -nous de cette caisse , si le futur gouvernement qui va succéder à la transition ( quelque soit sa durée ) n’avait pas la même vision que le gouvernement actuel et décidait aussi de supprimer cette caisse de dépôts et d’investissements ?
    Ce sera encore un gaspillage de ressources pour la Nation, mais bien sûr un puits de pétrole pour certaines personnes qui auront eu le temps d’amasser mousse . Hélas, c’est comme ça, que fonctionne malheureusement le BURKINA FASO d’aujourd’hui . Dommage

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  • Le 22 juillet 2023 à 11:56, par Sacksida En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    En outre, Ibrahim Traore et son regime MPSR 2 doivent avoir le Courage Politique et l’humilite de convoquer des Assises Nationales Patriotique et Inclusives pour faire l’Etat des Lieux Securitaire, Economiques, sociaux et Politique. Ensuite, mettre en place de maniere concrete et efficaces pour la Refondation de notre systeme Democratique et de Gouvernance Publique Vertueuse et des Solutions Adequates Endogenes pour la relance de l’Economie Nationale Burkinabe dans l’Interet General du Peuple Burkinabe. La Crise Securitaire Desastreuse ne pourrait se resoudre que dans l’inclusivite et egalement bannir le Populisme Politique qui n’arrange pas la Credibilite du Burkina Faso. Les hommes providentiels tels que : Thomas Sankara, John Jerry Rawlings, Fidele Castro, Mohammed Khadafi etc ne se cree pas en tour de bras. Ils apparaissent de Siecles en Siecles dans le Monde. Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe qui est Integre. Salut
    .

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  • Le 22 juillet 2023 à 14:11, par Sidbala En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Pauvre analyse. Ce n’est parce que ça s’appelle caisse de dépot que ça a déjà existé. La défunte caisse proposait de dépouiller la Cnss, carfo et poste de leurs argents pour aller les déposer à la CDC. Il n’y avait aucune innovation, copier coller de ce qui existe. Ce que propose la nouvelle est révolutionnaire. Ca n’a jamais existé au burkina, à savoir constituer des réserves d’or et autres minéraux précieux et les gérer au bénefice du pays. On produit de l’or mais actuellement on a zéro réserve d or. Aller au delà des noms pauvres intellectiels.

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  • Le 22 juillet 2023 à 16:10, par Célestin En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Sidbala, c’est vous autres qui êtes le malheur de IB et c’est bien dommage. L’intelligence c’est aussi reconnaître qu’un débat dépasse votre niveau et de se taire, c’est sage ça vous évite d’étaler sur la place publique vos niaiseries.

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    • Le 22 juillet 2023 à 19:06, par Koussoubé En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

      Mr Célestin c est malheureusement là tout le malheur de l Afrique. Tout ce qui n est pas Laudateurs rend Fou.
      Quelqu’un disait qu en Afrique on ne fait pas la politique mais le Niin- tique c’est a dire on est uniquement et forcément derrière quelqu’un.
      Si demain son oncle n est plus dans les arcanes du pouvoir son discours change radicalement.
      Les mossis disent que quand on montre une chose l l’idiot regarde le doigt. Donc c’est compliqué.

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  • Le 22 juillet 2023 à 16:21, par Sacksida En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    De plus, Soyons serieux dans les contributions de ce Forum, car rien ne tombe du Ciel et chaque regime depuis au moins 50 ans a cree des structures publique et cela pour resoudre des problemes complexes de notre Societe pour son Developpement Economique et Social : 1978 est cree la Commission Nationale des Investissements qui avait pour objet la promotion des Investissements prives Nationaux et Etrangers. Ensuite, il y’a eu la Caisse Nationale des Investissements pour encourager des Investissements dans les projets nationaux tels que le chemin de Fer Ouagadougou-Tambao et bien d’autres. En 1984, le Conseil National de la Revolution reprend les projets et elargit a d’Autres Projets Nationaux et ainsi L’Union Revolutionnaire des Banques est cree pour appuyer les projets de la Paysanerie et les Collectivites Territoriales decentralisees. Il faut noter qu’a terme l’UREBA etait egalement la prefiguration d’une Banque Centrale ou Nationale du Burkina Faso. Second Instruments etait la Caisse Autonome des Investissements cree avait pour objectifs le redeploiement des activites du secteur Secondaire en mobilisant au sein du Groupe Industriel des Ressources Nationales Financieres qui seront reinvesties pour la Modernisation, le Reinforcement et l’extention des Industries Nationales. Et ce systeme a commence a bien marcher etant donne une dizaine d’industries ont ete crees ou redeploiyer en l’espace de 4 a 5 ans. Donc la Verite Incontournable est que la fameuse Caisse des Depots et des Investissements n’est nullement nouvelle ; l’on peut meme affirmer qu’elle est en deca de l’UREBA et de la Caisse Autonome des Investissements. Par Ailleurs, l’on n’a pas besoins de creer une Structure Nationale pour gerer et recevoir des Reserves d’Or ou Monetaires car nous avons notre Tresor Public ; et cela sans compter les comptes du Burkina Faso a la BCEAO, qui est une autre option. Je crois avoir donne des Informations utiles sur la question soulevee. Salut

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  • Le 22 juillet 2023 à 22:00, par Passakziri En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    NON. On ne peut pas l’espérer parce que c’est pas une question de hasard.

    Passakziri

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  • Le 23 juillet 2023 à 20:42, par le juste En réponse à : Burkina /Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Felicitation Sacksida pour ce cour magistrale que vous venez de donner gratuitement aux membres de ce forum. Vous devez etre soit des finances, soit un historien ou un politicien. Je suis souvent emerveille de lire des gens comme vous. Un ami camerounais me disait que la capacite de reflexion de l’africain s’arrete lorsque un de ces proches est au pouvoir. Je peux temoigner qu’ une annee lumiere vous separe de ces sortes de personnes.

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  • Le 25 juillet 2023 à 09:00, par Auguste En réponse à : Burkina/Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Voici un article très pertinent soutenu par des commentaires de taille (Merci M Saksida). Je pense que le gouvernement de transition doit sérieusement revoir sa copie et trancher définitivement avec certaines habitudes. Travailler à satisfaire la population ET SE CONCENTRER sur le plus important dans une gouvernance vertueuse au lieu de se perdre dans l’arrogance du gouvernant et dans l’égocentrisme.

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  • Le 25 juillet 2023 à 19:24, par HUG En réponse à : Burkina/Gouvernance : Faut-il espérer la fin de l’errance institutionnelle ?

    Quand HUG parle les supporters aveuglés du mpsr 2 insultent HUG.Voyez vous le.mpsr 2 a tout pour reussir mais a une seule condition : Imiter Thomas Sankara qui avait un seul defaut : il etait juste.Pour reussir le mpsr 2/doit etre juste.Jusqu a present qui sont les membres du mpsr 2. Personne ne sair qui sont les membres du mpsr 2 et un mouvement a un president et des membres.

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