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Massacre à Karma : Entre douleur, indignation et appel à la résistance

Publié le samedi 29 avril 2023 à 11h03min

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Massacre à Karma : Entre douleur, indignation et appel à la résistance

Neuf jours après les massacres de Karma (20 avril), les ressortissants de la localité animent ce samedi 29 avril 2023 à Ouahigouya, une conférence de presse sur cette triste actualité qui continue d’alimenter les débats publics.

Ces massacres, attribués à des hommes armés assimilés à des éléments des Forces de défense et de sécurité, laissent un bilan lourd et diversifié selon les sources.

En effet, le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouahigouya (chefs-lieux de province et de région d’où relève le village), dans un communiqué publié le 23 avril 2023, parle d’une soixantaine de personnes qui auraient été tuées par des personnes arborant des tenues de nos forces armées nationales tandis que d’autres sources estiment à plus de 100, le nombre de morts.

Le gouvernement, lui, observe la prudence des chiffres en parlant dans son communiqué signé du 27 avril 2023, de « dizaines de personnes ».

La présente conférence se tient après la publication, le 25 avril 2023, d’un communiqué de presse des ressortissants de Karma déplacés et résidents à Ouahigouya, dans lequel ils ont, tout en disant leur disponibilité à contribuer à la manifestation de la vérité, et entre autres, « exigé toute la lumière de cette affaire ».

Depuis cette triste date également, des organisations de la société civile, à l’image du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) et du Balai citoyen, ne voilent pas leurs sentiments et exigent la vérité.

La veille, vendredi, 28 avril 2023 à Ouahigouya, une organisation civile, le Mouvement des Patriotes du Nord a, lui, animé une conférence de presse pour appeler les populations « à ne pas céder à la manipulation, à rester unies et à faire confiance aux autorités ».

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Vos commentaires

  • Le 29 avril 2023 à 12:00, par Sacksida En réponse à : Massacre à Karma : Entre douleur, indignation et appel à la résistance

    De toute facon, l’on dit souvent que quand vous encourage votre enfant qu’il cultive bien, c’est l’orteil du Pere que cet enfant va arracher. C’est ce qui nous arrive actuellement avec la Gouvernance Desastreuses et Approximative de Ibrahim Traore, son MPSR 2 et son Gouvernement de Transition. Pendant que nous perdons des hommes et des combattants Operationnels depuis longtemps, Ibrahim Traore et ses Compagnons MPSR 2 Brades a des Quidams nos Grandes Mines de Manganeze et d’Or contre des Paniers de Cacahuetes comme s’il y’avait des Urgences Mortelles Economiques. De surcroit, l’on procede a des Executions Sommaires des Populations Burkinabe Inoncentes. C’est seulement le Comble de l’Incompetence pueril et de la Criminalite de l’Armee deroutante ? Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe qui est integre. Salut
    .

  • Le 29 avril 2023 à 18:49, par AHMED En réponse à : Massacre à Karma : Entre douleur, indignation et appel à la résistance

    Saksida vous êtes de quel parti ? Vous avez eu le pouvoir avec ROCK et vous avez passé le temps a corrompre et à des détournements pour construire des immeubles et louer à l’état. Ces avantages c’est fini. Comment vous allez aimer IB ? Qu’avez vous dit à BILGO quand il disait que l’armée monte en puissance. Vous n’avez rien dit parce que DAMIBA jouait votre jeu

  • Le 29 avril 2023 à 22:32, par Floda En réponse à : Massacre à Karma : Entre douleur, indignation et appel à la résistance

    Force, courage au président IB, à toute l’armée et aux VDP sur le front de guerre. Il faudrait que les gens comprennent ce qui se passe dans le Nord avant de sortir les communiqués, les conférences de presse, et les commentaires déplacés.Il y’a des localités, des villages qui ne jouent pas franc jeu, qui sont des soutiens des terroristes, complices ou mêmes dont certains fils sont terroristes et dans ce cas il n’y aura pas de pitié pour de telles personnes.Notre armée pour rien au monde irait massacrer des civils sans raison, puisqu’il a été demandé au civils de quitter des zones et celui qui ne s’exécute pas est assimilable à un terroriste, et nous savons que ces gens ont des caches d’armes partout et sont civils ou terroristes selon les circonstances.

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