Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Dans cette tribune parvenue à Lefaso.net ce lundi 6 mars 2023, Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti “Le Faso autrement‘’ interpelle l’opinion publique sur la dégradation de l’économie burkinabè.
« L’économie du Burkina Faso a touché le fond de l’abîme et avant qu’il ne soit trop tard, agissons en patriotes qui aimons notre pays. Corrigeons la trajectoire imprimée actuellement à l’économie, en rétablissant la confiance à travers des faits et gestes apaisés et rassurants », a-t-il exhorté.
Pour lui, cette correction de la trajectoire économique devra passer par l’union, la réconciliation de toutes les filles et tous les fils du Burkina Faso, dont la quête ultime est de vivre ensemble dans la convivialité et la fraternité pour le bonheur de tous.
Toute chose qui permettra, selon Ablassé Ouédraogo, de relever tous les défis qui se dressent devant les Burkinabè, en mettant la priorité et l’urgence sur la reconquête de l’intégralité du territoire national et la restauration de la sécurité.
Ci-dessous, l’intégralité de la tribune.
Lefaso.net
De la nécessité de corriger la trajectoire imprimée actuellement à l’économie du Burkina Faso.
Aujourd’hui, c’est peu de dire que le Burkinabè patauge dans la souffrance, la peur, l’incertitude et l’ignorance dans une ambiance délétère teintée de mensonges, de manipulations, de démagogie et de populisme débordant. C’est effrayant, inquiétant et préoccupant. Le seul espoir du Burkinabè reste sa résilience. Mais jusqu’à quand tiendra-t-il ?
Actuellement l’économie du Burkina Faso plie sous le poids d’une forte inflation des prix (plus de 16%) aggravée par la dégradation continuelle et croissante de la situation sécuritaire. Cet environnement n’attire pas les investisseurs.
En plus, la stagnation des salaires et des revenus due à l’absence d’augmentation ou d’ajustement de ceux-ci, couplé avec la "pression fiscale" étouffante imposée pour satisfaire les besoins démesurés de financement de l’Etat impactent négativement la consommation à travers la baisse drastique du pouvoir d’achat de la population. Ce qui constitue un terreau fertile pour les émeutes de la faim. Tuer la consommation, c’est tuer l’économie.
Et comme le pouvoir d’achat baisse, la population consomme moins ou pas du tout. Cela affecte directement la production au niveau national si bien que l’économie se retrouve en très grande difficulté. L’économie est ainsi désarticulée, même par terre et en situation de banqueroute de fait.
A titre d’illustration, une centaine d’entreprises ont fermé depuis 2022 et de nombreux investisseurs nationaux sont partis dans des pays étrangers quand peu de partenaires étrangers sont enthousiastes pour prendre la destination du Burkina Faso.
La longue route sera encore pleine d’embûches avec la hausse régulière du prix des carburants et les conséquences de la nouvelle dynamique engagée pour réquisitionner l’or produit par les sociétés minières. Semafo et Bissa Gold en ont déjà fait l’amère expérience.
Le secteur minier est tout de même la locomotive du développement dans notre pays. En 2020, les dix- sept (17) mines en exploitation ont contribué pour 291,70 milliards Fcfa au budget de l’Etat, fourni 16,1%du PIB et 83% des recettes d’exportation du Burkina Faso.
L’économie saine se bâtit toujours sur la base de la confiance, dès que la paix, la stabilité et la sécurité sont garanties. La confiance se tisse d’abord à l’intérieur du pays, entre les acteurs économiques, d’une part, et entre ceux-ci et l’Etat et entre les partenaires de l’extérieur et le pays, d’autre part. Et cela à travers un discours apaisant et des actions qui rassurent les acteurs économiques.
Le terrain commandant la manœuvre comme l’enseigne du reste l’Armée, l’économie du Burkina Faso a touché le fond de l’abîme et avant qu’il ne soit trop tard, agissons en patriotes qui aimons notre pays. Corrigeons la trajectoire imprimée actuellement à l’économie, en rétablissant la confiance à travers des faits et gestes apaisés et rassurants et en rassemblant dans l’unissons et la réconciliation, toutes les filles et fils du Burkina Faso, dont la quête ultime est de vivre ensemble dans la convivialité et la fraternité pour le bonheur de tous.
Et les Burkinabè ont vraiment besoin de vivre ensemble dans la paix et la confiance pour pouvoir relever tous les défis qui se dressent devant eux en mettant la priorité et l’urgence sur la reconquête de l’intégralité du territoire national et la restauration de la sécurité.
Ceci facilitera l’organisation du retour à l’ordre constitutionnel normal dans notre pays, qui vit une transition depuis le 24 janvier 2022. L’ère d’un renouveau s’ouvrira pour le Burkina Faso qui reprendra avec ses partenaires des relations saines et de confiance, créant ainsi un environnement attractif et favorable pour l’accueil des investissements. Et le Burkina Faso, notre chère patrie en a bien besoin.
Que Dieu facilite !
« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National
Vos commentaires
1. Le 6 mars 2023 à 18:28, par Alassane OUEDRAOGO En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Je partage en partie les résultats de cette publication teintée de considération politique. Quand on regarde les tendances macroéconomiques, l’économie burkinabè souffre de la situation de la crise sécuritaire mais elle se porte néanmoins mieux par la rapport à certains pays de la sous région. Bien sûr que les effets de l’inflation agissent négativement sur la consommation nationale mais c’est pas une situation isolée au Burkina seulement vue qu’il s’agit des effets induits du conflit Russo ukrainien, et donc un phénomène mondial. Cette publication est à l’image d’un scientifique qui dit que le soleil se lève chaque matin à l’est. Surtout, quand il dit qu’il faut un retour à l’ordre constitutionnel normal, c’est aberrant. En quoi est-ce que cela va faire le bien être économique du BF.
2. Le 6 mars 2023 à 18:46, par Roland En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Si c’est vous Dr Ablassé, qui dirigeant le Burkina ne serait même plus un pays.
3. Le 6 mars 2023 à 18:51, par YAWOTO En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Vous avez dépeint une situation sans faire aucune proposition concrète, le malade n’a pas besoin qu’on lui dise qu’il est malade, il le sait déjà, il a besoin qu’on lui dise quel est le remède, sur ce sujet vous n’avez pratiquement rien dit, parce que vous savez à l’avance que vos propositions de solutions politiques ne sont pas des solutions convaincantes. Votre évangile de la réconciliation, on est fatigué d’en entendre parce qu’une réconciliation se fait dans l’accalmie, qui doit se réconcilier avec qui ? oû ? et comment ? Pour aboutir à quel résultat concret sur l’insécurité ? Les burkinabé n’ont pas besoin qu’un politicien viennent leur donner des leçons de vivre ensemble, ils savent ce que ça veut dire bien avant que le Burkina n’entre dans le multipartisme dévoyé à l’occidental.Si pour vous, créer un climat de quiétude c’est ne pas rompre avec la france, ne pas réquisitionner l’or pour nécessiter de guerre, ne pas lutter contre la corruption, en somme ne pas aspirer à un changement dans la gouvernance, ne pas s’affranchir de l’impérialisme par lâcheté, c’est que vous devez prendre votre retraite politique parce que vous êtes en déphasage avec les aspirations de la jeunesse en particulier et des burkinabé en général( à part certains politiciens). Quand on n’a pas la solution, il ne faut pas accuser les autres qui essayent d’en trouver de ne pas en avoir. Puisqu’on a touché le fond, et bien il ne nous reste plus qu’à remonter. C’est une opportunité.
4. Le 6 mars 2023 à 19:01, par france dehors En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Salut les amis !!!!
Dans n’importe quel pays en guerre, les menages n’arrivent pas a bien epargner et pas d’epargne, pas d’investissements, techniquement, nous parlons d’economie stationnaire, en quelque sorte, quelque chose qui ne bouge pas !!!!! Cela est bien sur temporaire et la vie va bien reprendre !!!!! Nous devons tout de meme encourager les menages a consommer et a epargner et cela ne peut se faire sans un bon control de l’energie ie l’electricite et le carburant qui vont contribuer a baisser les couts et permettre aux menages d’economiser et de stimuler l’economie !!!!! C’est pour cela les imperialistes parlent de "Stimilus checks" ie des dons d’argent aux plus vulnerables. En temps normal, les pays imperialistes devraient nous offrir 500 mille FCFA/personne pour stimuler notre economie !!!!!!! Basta !!!!!! Ils preferent financer l’ukraine !!!!!
5. Le 6 mars 2023 à 19:22, par Waldo En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
"Semafo et bissa gold en ont fait l’amer expérience"
C’est de la mauvaise fois Monsieur. Ces opérations sont légales. C’est même vital pour bissa gold.
Le 9 mars 2023 à 09:25, par Bajazet En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Votre gouvernement s’est permis de taxer des mines d’or « à la gueule du client » : il a taxé les mines d’or anglo-saxonnes, mais a épargné les mines volées par les Russes, ce qui est contraire à tous les principes du droit.
Bientôt, vous aurez un procès international pour punir le comportement CRAPULEUX de votre gouvernement. Il est même probable que votre malheureux avion d’Air Burkina sera saisi par des huissiers si jamais il se permet de se poser à l’étranger.
ON NE PEUT PAS TRICHER AVEC LE DROIT INTERNATIONAL, ON S’EXPOSE Â UN EMBARGO QUI F ##TRAIT VOTRE ÉCONOMIE PAR TERRE.
Et, si embargo il y a, il ne faudra accuser que l’imbécillité populiste qui sévit au BF, FAUDRA ASSUMER VOS RESPONSABILITÉS !
Vous êtes un pays fragile qui a perdu la belle autonomie agricole qu’il avait à l’indépendance, fichue par terre par votre armée de minables putschistes corrompus à partir de 1966.
6. Le 6 mars 2023 à 19:29, par Pierre En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Encore des ablaceries ! La priorité de cette transition est de rétablir la sécurité de ce pays. Presque la moitié de ce pays est occupé par les terroristes avec 2 millions de PDI à supporter ! Vous êtes encore en train d’enfumer le peuple avec votre réconciliation. Ce n’est pas sérieux d’en parler avec cette guerre contre les terroristes. Votre soit disant réconciliation ne regarde que vous pauvres politiciens, incapable de gérer ce pays pendant des décennies, mais que vous vous êtes enrichis en devenant très riches en favorisant la mal gouvernance, la gabegie et la corruption à tout les niveaux. Pour terminer, comment voulez vous que l’économie se porte bien avec la moitié du territoire géré par les terroristes ? Le Burkina a décidément très mal à ces vieux intellectuels politiciens revanchards tel que vous qui voudront encore se présenter aux prochaines élections à la fin de cette transition. Certains commencent à dire à tord ou à raison que la transition doit durer 5 ans et plus ! A bon entendeur, salut !
7. Le 6 mars 2023 à 20:05, par Beouco En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Dr Ablasse,
Ne vous laissez jamais d éveiller les consciences.
Même en infériorité absolue,les consciences vous liront et apprécieront.
N en déplaise aux affidés de mpsr2.
Le muselement oui ,mais la liberté de penser demeure.
Les écrits sont des preuves irréfutables
8. Le 6 mars 2023 à 20:13, par Danga En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
" RIEN N’EMPECHE LA DECADENCE DES VALETS LOCAUX DE L’IMPERIALIASME A DESCENDRE DANS LA MISERE INTELECTUELLE ET MORALE"
9. Le 6 mars 2023 à 20:26, par Citoyen ordinaire En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Mr Ablasse, vous apprenez quoi de nouveau en terme de connaissances aux Burkinabe ? Même les enfants qui aident leur mère à vendre les galettes savent que les Burkinabe ont perdu leur pouvoir d’achat d’antan ! Alors, economisez vos energies pour mobiliser vos militants pour se faire élire President quand on aura gmfini la société Burkinabe des djihadistes, des terroristes de tout bord. Mais rassurez-vous Mr Ablasse, les politiciens aux petits pieds auront aussi le traitement qu’il leur faut pour soit devenir des politiciens dignes d’un Burkina nouveau, soit pour disparaître d’eux-mêmes et à jamais de l’espace politique du pays. Merci Mr Ablasse de nous épargner de certaines analyses qui distraient le peuple pendant qu’on a besoin de mobiliser toutes les énergies pour combattre le terrorisme !
10. Le 6 mars 2023 à 20:30, par Sacksida En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
En outre, les malheurs dans ce pays, c’est que meme quand un homme politique et competent dans son domaine exprime son point de vue technique, il se trouve des gens pour crier au baudet, or ce que Ablasse Ouedraogo dit ici est une realite concretement. C’est comme quand un nouveau regime arrive, la tendance consiste a mettre toute la trajectoire precedente en cours a cote. Ainsi ce qui est plus complique pour le MPSR 2 et le President Ibrahim Traore, son 1er Ministre Kyelem n’a pas de competences averees de l’Administration publique et une expertise pratique dans la gestion Vertueuse d’une Economie en periode de crises multiformes graves ; et veut tout azimuts nous embarquer dans des Theories Fumeuses de Federation Mali, Burkina Faso et Guinnee. Or la priorite se trouve Ailleurs dans la Resolution Consequente de la Crise Securitaire Desastreuse Et la relance de l’Economie Nationale pour impulser une nouvelle dynamique positive en assurant au Peuple Burkinabe et aux Entreprises Nationale Burkinabe le bien etre totale dans une gouvernance Vertueuse et dans l’independance economiques et sociales fondamentales. Salut
11. Le 6 mars 2023 à 20:44, par Bajazet En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Ce Monsieur a certainement raison.
Mais, avec l’effrayante ambiance de populisme irresponsable qui règne au BF, jamais il ne sera possible de « faire rigueur ».
Donc, ça se terminera avec un Burkina ruiné, un coup d’état venu des proches compagnons de route, puis les populistes brailleront au complot impérialiste « trop méchant là même ».
Ce qu’il y a de bien avec les populistes, c’est qu’ils ont toujours une mauvaise explication qui excuse chacune de leurs sottises.
12. Le 6 mars 2023 à 21:26, par jan jan En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Monsieur Ablasse, honnêtement, cessez vos sorties inutiles dans la presse, si vous n’êtes pas content de votre vie au BF, allez rejoindre votre maître Blaiso en RCI c’est simple, comme ça vous ferez de bonnes propositions de développement à votre frère Ado, ce sera un trio excellent pour la RCI, les 3 BF aux commandes de la RCI.
13. Le 6 mars 2023 à 22:16, par Sarko En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Monsieur Ablassé avec tout le respect dû à votre rang, je trouve que vous avez tout faux.
Nos services de recouvrement interne comme les impôts ont réalisé plus de 100% les prévisions à eux imputés en 2022. Si les choses avaient si mal tournées on n’ aurait point atteint ces résultats. Donc il faut mesurer un peu vos propos..
Le 7 mars 2023 à 10:09, par Passakziri En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Bonjour Sarko,
je ne pense pas que le taux de recouvrement de plus de 100% des impots soient variement un indice de la vivacité d’une économie, surtout quand on sait que cette économie n’est pas vraiment productive.
je vous cite le cas de ma propre maman que je n’ai jamais compris jusqu’à aujourd’hui et que je considère comme une injustice que subissent beaucoup du secteur informel qui sont ceux là qui contribuent à ce >100%, et qui alimentent les fonds communs de fonctionnaires dejà payés pour le travail qu’ils font.
Pour le cas de ma maman qui pratiquait une mini activité pour s’occuper et pouvoir payer du sel ou du soumbala pour sa sauce de temps en temps, il lui était fixé un montant fixe comme impots qu’elle devait payer tous les trois mois ; Personne ne s’intéressait si son activité était À perte ou à gain. Donc elle se debattait pour régler ces impots alors que je savais qu’elle se retrouvait souvent en perte. Donc on l’extorquait cette somme de facon illogique et injustifiée. De nos jours , je comprends que c#était justement pour atteindre l’objectif qu#on fixait quelque part. Peut-on alors dire dans ce cas qui ressemble aux agissements des temps coloniaux, que l’économie se porte bien ? Je ne pense pas. De toutes les facons, il suffit juste de regarder autour de vous ou de voir la décadence ouagalaise pour se rendre à l’évidence que notre économie est loin dêtre florissante actuellemnt.
Passakziri
Le 10 mars 2023 à 07:02, par Bajazet En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Vous, le fonctionnaire surpayé des impôts, vous êtes l’archétype absolu de ce qui empêche le développement du Burkina Faso depuis un demi-siècle :
Super-taxation fixée à l’avance par quotas de tous les petits acteurs du secteur informel, qui font pourtant l’essentiel de l’économie burkinabè. En plus clair, cela s’appelle du rackett...
Harcèlement administratif et intimidation fiscale systématiques des investisseurs d’importance, nationaux comme étrangers. Sauf ceux qui vous donnent de bons bakchichs...
Sureffectif des personnels, presque tous recrutés par copinage, bien entendu tous trois fois plus payés qu’un enseignant... sans compter les bons pourboires.
Stupidité administrative assaisonnée de « guevarisme de maquis » pour justifier le vampirisme des fonctionnaires climatisés contre les véritables acteurs économiques du pays.
Le Burkina ne commencera à se développer que lorsque une « courrrrrte maladiiiiie » emportera 90% de ses bureaucrates au paradis des « Che Guevara climatisés ».
TROP D’IMPÔT TUE L’IMPÔT ! Voilà pourquoi le BF stagne depuis 50 ans....
14. Le 7 mars 2023 à 05:15, par Zach En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Quand ce Mr. ouvre la bouche, j’ai mal au ventre. Les politicens semblent oublier que nous sommes en guerre.
Monique que IB a montre ses limites. Elle est qui meme ? Politiciens, politiciennes, faites la guerre contre le terrorisme. Pas contre la seule personne qui prend a coeur et a corps cette lutte.
15. Le 7 mars 2023 à 08:13, par Joachim OUEDRAOGO En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Monsieur Ablassè doit travailler pour montrer qu’il existe et qu’il est visible.
Le 22 mars 2023 à 13:28, par SANOU Bala Wenceslas En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Bonjour Monsieur OUEDRAOGO Joachim,
Vous avez bien compris et tout dit. Ce Don Quichotte national est en quête de moulins à vent pour tenter de se convaincre qu’il sert encore à quelque chose 🤣🤣🤣
16. Le 7 mars 2023 à 08:46, par Los En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Chers tous au moins Ablasse dit ce qu’il pense contrairement à ceux qui le jour sont avec le pouvoir et la nuit sont ses pires detractaires. Soyons tolérants et avançons ensemble. C’est le plus important.
17. Le 7 mars 2023 à 10:32, par kwiliga En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
C’est fantastique, on déteste tous Ablassé, donc, cela nous est parfaitement insupportable qu’il vienne nous mettre ses vérités sous le nez.
Rongés par le populisme et la propagande, chacun va, selon son envie, nier l’évidence ou, à l’inverse, dénoncer le fait que ce texte n’étale que des évidences ; reprocher à l’auteur de ne point proposer de solution, pour exprimer par la suite, qu’il faut commencer par la reconquête du territoire, élément clairement énoncé par l’auteur.
Je suis étonné que personne ici ne vienne nous expliquer que, si l’on ne s’en sort pas, c’est uniquement la faute de l’impérialisme occidental et de ses valets locaux, que la seule voie de sortie, c’est la fédération Mali-Burkina-etc... (si, si, pour le moment : etc...), qu’un formidable partenariat gagnant/gagnant avec la grande Russie, va nous ouvrir les portes d’un avenir radieux et d’un formidable développement économique.
Mais, loin de moi l’idée de vouloir tout mettre sur le dos du gouvernement putschiste de Traoré et de son fantoche premier ministre.
Non, le djihadisme qui contrôle la moitié de notre pays, les errances et les maladresses de nos divers gouvernement, ne sont que les révélateurs de la réalité de l’état de notre pays.
Un pays à la gestion chaotique au pouvoir corrompu, livré à la caste supérieure des improductifs fonctionnaires, enfants gâtés de Blaise et qui veulent continuer de profiter de tous leurs avantages, dans un pays incapable d’organiser son industrie et de produire autre chose que des matières premières.
Alors, se bercer de doux rêves panafricanistes, pourquoi pas, mais, si l’on se montre incapables de combattre la puissante hydre de la fonction publique, comme cela s’est avéré dans "l’affaire des 1%", si l’on continue à frapper les plus faibles, les plus nécessiteux, pour permettre aux fonctionnaires de conserver leurs privilèges, alors ne nous targuons en aucun cas d’être des sankaristes.
On me parle de soutenir l’effort patriotique, soit j’y consens volontiers.
Pendant ce temps, des officiers festoient à Ouaga, pendants ce temps, les salles de réunion débordent à Koudougou, ou chacun vient prendre ses per diem, dans d’inutiles et budgétivores séminaires et autres symposiums...
Nier perpétuellement la vérité et adouber le premier messie venu, ne nous aidera pas à sortir le pays, du "fond du gouffre" auquel des années de gouvernance paternaliste et non-vertueuse l’ont jeté.
18. Le 7 mars 2023 à 13:35, par sayw En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
les vieillards ,laissé la jeunesse vous montrer comment on dirige un pouvoir. votre temps est passé, allez y vous reposer y est ,on vous fera appelle.
19. Le 7 mars 2023 à 13:45, par Giljal En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Résumons cette passionnante tribune éclairée : Si nous allions mieux nous serions moins malade. Vieux proverbe de la grande sagesse des peuples.
20. Le 7 mars 2023 à 14:11, par SANOU Bala Wenceslas En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Je suis vraiment impressionné par ceux prennent de leur temps pour répondre à Don Quichotte en guerre contre des moulins à vent.
Il faut vraiment avoir du temps à revendre pour le faire 🤣🤣🤣🤣
21. Le 7 mars 2023 à 14:35, par Adamsgougou@yahoo.fr En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Je trouve cette analyse très alarmiste. L’économie connait une situation de crise certes due à la situation sécuritaire. Des mines ont fermé, celles devant être ouvertes ne l’ont pas été, des champs de production abandonnée, la vente du cru devient difficile, etc. Mais en depit de cela l’inflation est à 16%. Comparé au Ghana dont l’inflation est de 54% en 2022 avec impossibilité de paiement de sa dette extérieure, ce taux d’inflation est dérisoire. Ne faisons pas dans la surenchère. Aucune économie ne peut se porter mieux en temps de crise. Travaillons à en sortir, c’est notre voeux à tous. Dieu bénisse le Burkina Faso !
22. Le 7 mars 2023 à 20:47, par Bajazet En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Nos chers Burkinabè ne verront jamais les uniques mesures utiles pour sauver leur économie :
Favoriser l’activité privée à tout prix en baissant les impôts.
Cesser de harceler les investisseurs.
Arrêter tout recrutement de la fonction publique.
Licencier 30% de tous les fonctionnaires de bureau.
Licencier tout corrompu et tout absentéiste.
couper de 50% toutes les primes de fonctionnaires et de 25% leur salaire « indiciaire de base ».
Supprimer les enseignements inutiles comme la sociologie et certaines filières du secondaire qui ne peuvent donner autre chose que des bureaucrates.
Le 9 mars 2023 à 20:08, par pff En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
Sages conseils. Mais l’heure n’est pas à la libéralisation pour que les burkinabés expriment leur génie et la vitalité de leur peuple. Pour l’heure l’économie ayant touché le fond de l’abîme, certains profitent de l’occasion pour sortir les pelles et continuer à creuser.
.
Je ne sais pas si comme ça il trouveront du pétrole, mais une version modernisée des Shadocks, ça se pourrait bien.
PS : Pour les allergiques aux pelles et aux causes désespérées, il reste à aller tenter sa fortune ailleurs, ce que pourront se permettre certains et beaucoup moins les autres. L’ironie est tragique.
23. Le 9 mars 2023 à 21:27, par pff En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
L’article est intéressant et lucide. Que le secteur minier représente 83% de la richesse est un problème, sans doute le principal problème étant donné qu’à ce niveau la dépendance s’accroît aussi mécaniquement que la rente et qu’une ressource prend alors une importance démesurée.
La clef serait en effet de refaire venir les investisseurs (surtout s’il ne sont pas dans les matières premières), mais avant même d’envisager de faire venir des investisseurs étrangers, il faudra faire les yeux doux aux investisseurs nationaux partis à l’étranger pour briser le cercle vicieux de destruction de valeur...
Le 10 mars 2023 à 11:11, par Bajazet En réponse à : Burkina Faso : L’économie a touché le fond de l’abîme, selon Dr Ablassé Ouédraogo
@pff
pff, vous avez raison de rappeler le rôle des investisseurs nationaux.
Trop d’Africains négligent le fait que l’écrasante majorité des « investissements » sont tout simplement nationaux, locaux et souvent modestes. On néglige les milliers de femmes qui vont acheter un réchaud et 3 marmites, le commerçant musulman qui va commander des chapelets à un artisan, le soudeur de quartier qui achète un nouveau poste de soudure pour fabriquer des remorques, l’éleveur qui achète des veaux, etc. Or, à ces petites gens, une administration peu bienveillante crée aussi de nombreuses micro-entraves administratives et fiscales.
Celà n’empêche pas certains burkinabè d’investir pour 10 milliards de matériel de BTP à condition que les perspectives soient bonnes...
En tout cas, il y a peu de chances qu’un gangster russe implante une usine de Lada au BF avec 30 000 emplois...