Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Dans l’après-midi de ce 24 février 2023, le Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maïga et son homologue du Burkina Faso, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, ont coprésidé, un conseil des ministres à Ouagadougou. Ce conseil a été dominé par la question sécuritaire, les sanctions imposées par la CEDEAO aux trois pays en transition ainsi que le projet de fédération.
A l’issue du conseil des ministres conjoint, le Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maïga, a fait le point à la presse. Il est revenu sur l’ordre du jour de cette rencontre. « Le Conseil conjoint de gouvernements a porté sur l’ensemble des questions qui intéressent nos deux peuples et nos deux Gouvernements en particulier la lutte contre le terrorisme, les questions humanitaires et les sanctions imposées par la CEDEAO aux trois pays en transition (Mali, Guinée et Burkina Faso) », a-t-il indiqué.
Au regard de l’importance de ces sujets, les deux parties ont manifestement choisi d’y aller en douceur pour ne pas épuiser l’ensemble des questions en une seule séance du Conseil des ministres. « Nous avons donc conclu à la nécessité de tenir la grande Commission mixte Mali-Burkina à Bamako, dans les mois à venir, pour parler de toutes ces questions et notamment la problématique de la fédération sur laquelle nous avons indiqué que les peuples et les autorités supérieures sont en avance. Il faut donc aller au rythme des populations », a annoncé le Premier ministre malien.
Au-delà de ces questions ci-citées, le conseil a abordé les questions de développement. « En matière de coopération militaire, il nous a été dit ce que nos armées font ensemble. Nous avons décidé de ne plus être distraits, de nous consacrer à la contradiction principale, qui est de lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle et sanitaire, parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie », a laissé entendre le Premier ministre malien.
Concernant le projet de fédération, les deux gouvernements ont décidé de travailler en profondeur sur cette question, avant la tenue de la Commission mixte. D’ores et déjà, une commission a été mise en place au niveau du ministère des affaires étrangères du Burkina Faso, pour mener la réfléxion. L’initiative a été saluée par le ministre Maïga, pour qui, « toutes les grandes choses commencent par un rêve, par un homme ou un groupe d’hommes. Nos peuples ne veulent plus des frontières. Ce sont les mêmes populations, les mêmes villages, les mêmes familles ».
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 25 février 2023 à 12:51, par verite no1 En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Courage au Mali et au Burkina, n’ecoutez pas nos ennemis, docteurs es PROPAGANDE !!!!! Vive la cooperation Burkina-Mali-Guinee !!!!! Essayez de creer une monnaie commune et cela nous beneficiera tres bien !!!! On a vu des pays qui valaient meme pas le Burkina ou le Mali et qui ont cree leur monnaie et s’en sorte tres bien !!!!! Apres la securisation des pays, la creation d’une monnaie commune doit etre la prochaine priorite !!!!! Ceux qui parlent d’elections, je leur dirai qu’on ne mange pas DEMOCRATIE et on s’en fiche pas mal d’ailleurs et nous avons la libre circulation dans l’espace cedeao, celui qui n’est pas content sait quoi faire !!!!! La patrie ou la mort, nous vaincrons !!!!!!
2. Le 25 février 2023 à 12:58, par TANGA En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Bon vent à nos pays.
Du courage à nos dirigeants et disgrâce à ceux qui n’aiment pas nos dirigeants et ou nos peuples.
3. Le 25 février 2023 à 13:06, par Zeus En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Même si l’objectif est noble ! Les autorités actuelles des deux pays n’ont aucune légitimité pour engager les deux pays dans un tel processus. Qu’adviendrait de cette fédération après les dite transition ? Il faut éviter les précipitations inutiles et coûteuse pour 2 ans à peine ! La dynamique mondiale impose plus de profondeur et de recul pour réfléchir sur le long terme avant de poser tout acte fondateur. C’est comme deux locataire de cours voisines qui trouvent qu’ils sont à l’etroit et décide ensemble de casser le mur mitoyen sans consulter les propriétaires des lieux. Quel est l’avis des populations des 2 pays sur ce projet ? Un référendum serait-il pas la voie indiquée ? Néanmoins que nous soyons tous des incapables qu’il faut des illuminé pour nous impose la voie du développement. Juste l’avis d’un désespéré
Le 27 février 2023 à 11:23, par kwiliga En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Bonjour Zeus,
Ben, quand Choguel Maïga déclare : "parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie..." c’est une façon de dire que la démocratie n’est pas prête d’arriver.
C’est pour ça que Doumbouya s’est désisté de la "fédération".
Quant à organiser un référendum, le Mali s’y essaye pour valider un changement de constitution, mais le processus a pris un énorme retard et il semble, qu’en l’état actuel de contrôle de leur territoire, ça relève davantage de l’utopie.
Ben, un peu comme tout le reste d’ailleurs.
4. Le 25 février 2023 à 13:16, par Souk En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Coopérer entre voisins ne nécessite pas de créer une fédération car juridiquement, il est nécessite du temps et des compétences,pour éviter de faire n’importe quoi.
Cette précipitation n’inspire pas la confiance et on utilise des arguments non vérifiés pour la justifier.
Ce sont 2 ou 3 faux chefs d’états qui s’associent pour donner l’impression qu’ils vont réussir.
Le 26 février 2023 à 14:15, par N’dabi En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Certains rabat-joie muent par des intérêts égoïstes ou sans fondements, sont déjà à l’œuvre afin de saper le boulot colossal qui est en train d’être abattu par les deux pays frères qu’est le Burkina et le Mali.
De grâce laissez nous porter ce rêve et le réaliser contre vents et marées. Il l’en va de notre survie, car, la sagesse dit, que seul l’Union fait la force. La où l’on ne fait qu’un, la paix s’impose. Toutefois la où il y en a deux ou plus, c’est la désunion et la faiblesse, pire la guerre.
5. Le 25 février 2023 à 13:17, par Baoyam En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Je suis pour l’unité africaine mais il faut que les deux gouvernements de transition soient prudents. Il faut renforcer les liens de coopération entre les deux pays, miser sur du concret, réussir sur le plan sécuritaire mais avancer prudemment au niveau institutionnel. Si la bouche prend plus qu’elle ne peut avaler, ça créera des problèmes. Il y a des gens tapis à gauche et à droite qui n’attendent que l’échec des deux gouvernements. Il faut éviter de leur donner des prétextes.
Ca prend beaucoup de temps, de travail, de consensus avant d’aboutir à une fédération. Quoi qu’on dise, les gouvernements de transition doivent établir une légitimité large avant de pouvoir ceder la souveraineté du pays à une autre entité.
Ne pas oublier qu’il ya eu une fédération Mali-Senegal qui n’a pas fonctionné.
6. Le 25 février 2023 à 13:22, par zougrana popey En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
UNE fédération ?
AVEC DES GENS qui ont pris le pouvoir par la force ?
comment voulez vous que le monde vous prennent au sèrieux pardon ?
LA férération des imcompétents ca oui non mais regardez nos 2 pays ! la misère , l’incompétence la guerre et l’ignorance font parti de notre quotidien et vous voulez faire une fédération ? sur la base de quoi ?
LA Mediocrité ?
7. Le 25 février 2023 à 13:54, par Ka En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération :’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’
Souvent la vérité rougit les yeux mais ne les casse pas : Et comme je ne cesse pas de le répéter dans ce forum très riche en contributions de bonne foi de certains, ‘’’’’ceux qui ne se rappellent pas du passé sont condamnés à le répéter. Et c’est ce qui se passe exactement au Faso. Nous vivons dans un éternel recommencement, malgré tout ce que nous avions vécu dans le passé, nous faisons toujours les mêmes erreurs comme si ces problèmes n’avaient jamais existés. ‘’’’’’’’’Une confédération ! Voilà une bonne idée : Mais les deux peuples des deux pays ont été consultés vu qu’aucun peuple ne vous a donné le pouvoir dans les urnes ?’’’’’’’’’’’’
Monsieur le premier ministre Malien, attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend ‘’’’’comme nous allons vaincre le terrorisme.’’’’’’
Au peuple Burkinabé : Avec tous ces actes obscurantistes que vit notre cher Faso, nous avions intérêt à être soudés et abandonnés tous comportement non rassembleur..
En suivant les deux premiers ministres, je dis que le président Traoré doit faire très attention à ceux et c’elles qui l’entourent au risque de se retrouver confronté un matin a un soulèvement populaire sans précèdent.
Peuple Burkinabé je crois que nous avons trop entendu : ‘’’’De Damiba a Traoré, et aujourd’hui un premier ministre venu d’ailleurs nous promettre d’éradiquer les terroristes, pourtant nous perdons nos territoires comme des petits pains. Avec ces promesses sans résultats, chacun fuit sa responsabilité, laissant le champ libre aux Djihadistes trafiquants de drogue et d’êtres humains nous tué comme des mouches. Il faut avouer que cette lutte asymétrique est loin de finir. Il faudra vivre avec, car le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe et que ça soit notre premier ministre ou celui du Mali ne le savent pas.
Et j’ai bien peur que les métastases du cancer terroriste soient déjà installées dans les deux capitales des deux pays. Et c’est une grande stupidité de cette décision de salon de confédéré avec le Mali sans l’avis du peuple Burkinabé.
Et ce qui ne regarde que Ka, des questions se posent en ce moment au pays des hommes intègres ‘’’’’qui représente qui, qui parle au nom de qui ? Qui légitime qui ? Ce premier ministre et Cie qui représentent-ils en réalité ? Dans ce Faso dont les territoires disparaissent comme des petits pains, et qui est une question étouffée, et à la place un objectif personnel comme cette confédération sans consulté le peuple, rien n’est surprenant que l’entourage du jeune président Traoré, comme celui de Maurice Yaméogo, S. Zerbo, JBO, Blaise Compaoré, Roch Kaboré, Damiba, veut l’envoyé au fond d’un mur, car c’est une continuité au pays des hommes intègres. Et ce que j’avance n’est qu’une question de temps, car, quand la conscience d’un entourage est corrompue, c’est le triomphe du clientélisme, de l’opportunisme qui sème l’anarchie, et tous fumiers d’ultérieures crises. Oui le libéralisme conduit inexorablement à la dérive morale : L’homme ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut, sinon, ça devient de l’anarchie totale. Un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir au pays des hommes intègres.
Le 25 février 2023 à 23:16, par SOME En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Non mon ami Ka, ta persistance à vouloir condamner et clouer au pilori ce gouvernement de Traoré ou ceux du Mali, me convainc que tu as vraiment perdu le sens et la portée de ce qui se passe actuellement en Afrique et dans le monde.
Je consens à comprendre que tu sois remonté contre Traoré (et damiba) parce qu’ils ont renversé Roch et ton parti au pouvoir. Tu refuses cependant de voir que Roch, dont tu qualifiais son pouvoir de mouta mouta, n’a fait que trop durer au pouvoir.
Quand tu t’adresses au peuple burkinabe en ces termes : Au peuple Burkinabé : Avec tous ces actes obscurantistes que vit notre cher Faso, nous avions intérêt à être soudés et abandonnés tous comportement non rassembleur., je ne vois pas en quoi tu es rassembleur. En quoi ce gouvernement met le peuple dans l’obscurantisme ?
En suivant les deux premiers ministres, je dis que le président Traoré doit faire très attention à ceux et c’elles qui l’entourent au risque de se retrouver confronté un matin a un soulèvement populaire sans précèdent.
En quoi ce que tu écris est de nature à rassembler les populations à l’intérieur d’un pays (le Mali ou le Burkina) ou unir les peuples de ces deux pays (le peuple malien et le peuple burkinabe) ? Non seulement tu essaies depuis le début d’insérer du grain de sable entre Traoré et son premier ministre, mais aussi créer la méfiance avec les dirigeants maliens. C’est ton choix decoulant de ton analyse des événements se déroulant au Mali et au Burkina ou en Afrique en général. Je ne sais d’où tu tires tes infos pour souhaiter, et même prédire, un soulèvement populaire prochain contre ces deux pays, mais cela me surprend ; et m’inquiète même.
Féru de ton expérience avec la révolution, je ne comprends pas cette obstination à vouloir faire taire une expérience par des jeunes qui semblent aller dans le bon sens. Mais cela tu refuses de le voir, au lieu de leur apporter ton expérience de vieux pour que ce pays puisse espérer avancer d’un pas. Le vieux sage s’assoit et prodigue les conseils au jeune enfant pour le guider, et non souhaiter le détruire. Tu invoques Thomas Sankara, mais tu ne soutiens point une expérience qui tente de continuer l’expérience de Sankara. Je ne comprends pas. Comment passerons nous donc le flambeau de la lutte révolutionnaire sankariste aux plus jeunes pour la mener plus haut que là où on l’avait laissée ?
Peuple Burkinabé je crois que nous avons trop entendu : ‘’’’De Damiba a Traoré, et aujourd’hui un premier ministre venu d’ailleurs nous promettre d’éradiquer les terroristes, pourtant nous perdons nos territoires comme des petits pains. Avec ces promesses sans résultats, chacun fuit sa responsabilité, laissant le champ libre aux Djihadistes trafiquants de drogue et d’êtres humains nous tué comme des mouches. Il faut avouer que cette lutte asymétrique est loin de finir. Il faudra vivre avec, car le terrorisme est une hydre dont la tête repousse, chaque fois qu’un leader tombe et que ça soit notre premier ministre ou celui du Mali ne le savent pas.
Oui ton constat ne date pas de damiba, ni de Traoré, mais bel et bien de Roch kabore. Mais cela tu ne sembles pas le voir. Traoré n’a fait qu’héritera d’une situation qui l’a obligé à agir pour éviter le pire du pire. Et en quoi cette guerre est asymétrique ?
Non ! ce problème provient la non-gouvernance (je ne dis pas mauvaise gouvernance, mais non gouvernance) de Roch. Et ce problème du Burkina aujourd’hui est devenu une gangrène à cause de Roch, qui pourtant était bel et bien au parfum des choses. Voilà ce que je lui reproche. Il n’a pas du tout été l’homme qu’il nous fallait à ce moment là, et il a persisté dans son non agir. Qu’est ce que Roch a fait pendant ses deux mandats ? A t’il daigné prendre la parole pour expliquer à la nation un minimum pourquoi l’armée ne fait rien, pourquoi on est démuni ?
À te lire, il nous faut nous soumettre et accepter ceux là-memes que tu appelles djihadistes alors qu’ils ne sont que des mercenaires manipulés. Nier cette réalité ne changera rien au problème. Il faut oser regarder la réalité en face, quitte à reconnaître son incapacité à y faire face. Tu ne peux pas emboucher l’antienne éculée répétée à satiété par ces occidentaux comme quoi ce terrorisme, nous n’en verrons pas la fin, nous devons donc apprendre à vivre avec. Mais pardi ! Que racontes-tu ? C’est déjà ce que Sarkozy et Hollande racontaient pour justifier l’occupation d7 territoire malien ! (tout comme on a répété dès le début que nous devons apprendre à vivre avec le virus du Covid)…
Ces …métastases du cancer terroriste […] déjà installées dans les deux capitales des deux pays, d’où vient il, ce cancer ? Si ce territoire disparaît comme des petits pains, ça vient d’où et ça date de quand ? Quelle en est la cause ? Il ne suffit pas de s’attaquer aux effets de la maladie, mais aux causes profondes de la maladie si on veut guérir.
Tu qualifies de …grande stupidité de cette décision de salon de confédéré avec le Mali sans l’avis du peuple Burkinabé.
A cette allure tu diras que le rapprochement avec le Ghana de Rawlings sous Sankara, toute cette lutte des Nkrumah, Cabral, Modibo, etc ; la solidarité avec l’ANC, l’Angola etc ; tout cet embryon de l’unité africaine et visant à former une Afrique unie, un front uni, etc, bref toutes ces luttes panafricanistes n’en valent pas la peine.
Mon ami Ka, cela devient une obsession pour toi : les élections qui représente qui, qui parle au nom de qui ? Qui légitime qui ? Ce premier ministre et Cie qui représentent-ils en réalité ?
Comme ces questions sont légitimes et justes ! mais…inappropriées ! Tu sembles ignorer la vraie merde dans laquelle se retrouve ce pays du fait de …Roch kabore avec son mouta mouta. Quoi qu’on veuille, notre probleme se trouve là. Et maintenant il ose encore se laisser tenter encore par ceux là memes qui lui ont savonné la planche pour le mener droit à sa chute.
Quand un dirigeant écoute son peuple et agit pour son peuple, comme tentent de le faire de nos jours les jeunes dirigeants maliens et burkinabe, on ne peut pas dire qu’ils sont illégitimes parce que non issus d’élections, mais d’un coup d’état. Faut il revenir au semantisme de base du mot démocratie, au delà d’un bulletin de vote dans une urne ? A cette allure, tu diras que le régime révolutionnaire était illégitime et non démocratique, puisque Sankara est arrivé au pouvoir par …coup d’état ! Cela te rappellera la position du PCRV, etc.
Et ce que j’avance n’est qu’une question de temps, car, quand la conscience d’un entourage est corrompue, c’est le triomphe du clientélisme, de l’opportunisme qui sème l’anarchie, et tous fumiers d’ultérieures crises.
C’est plausible puisque nous ne sommes que des êtres humains corruptibles, mais pas toujours corrompus. Et l’exemple de la fin de la révolution de Sankara et de Sankara lui même, en est une illustration. L’esprit est fort mais la chair est faible, mais le faible pourrit, et le fort reste et perdure et survit. Le darwinisme s’applique aussi à l’Histoire. Certains ont cru avoir enterré Sankara, mais la graine est en train de percer et faire craqueler la croute de ce sol sous lequel on a cru pouvoir imbibé et nourri de son sang, de son corps et de son cœur. Si nous nous n’avons pas su (ou voulu) assumer notre responsabilité face a l’Histoire, rachetons nous en aidant ces jeunes qui prennent la relève.
SOME
8. Le 25 février 2023 à 14:01, par Gjal En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
J’ai des noms pour la future fédération :
Confédération des États Déboussolés Essayant d’Assurer une Organisation (CEDEAO)
Étude Conjointe pour Offrir à Wagner l’Assurance de la Sécurité. (ECOWAS)
Pardon, c’est triste.
9. Le 25 février 2023 à 14:21, par Passakziri En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Ce n est plus le Mali le Burkina et la Guinée ?
Je parie que quelqu’un va se casser les dents avant même que l ébauche de ce machin ne prenne forme. Vous êtes venus par effraction, prétextant la sécurité ? Alors contentez vous de ça et libérez le plancher pour des dirrigeants légitimes. Si vous pensez que les devanciers étaient moins intelligents que vous en luttant pour que la Haute Volta soit rétablie, alors votre réveil sera subit. Wait and see.
Passakziri
Le 27 février 2023 à 11:39, par kwiliga En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Bonjour Passakziri,
Hé non, il semble que Doumbouya ait clairement affirmé qu’il ne rajouterai pas un jour de plus à la transition.
Du coup, ce type est devenu infréquentable pour ceux qui essaient d’instaurer une durable dictature.
Il faut reconnaitre qu’à force de souffrances endurées, les guinéens sont devenus moins moutons que les "nous autres" et que chez eux, l’opposition... s’oppose.
Bon, profitons en tant qu’on a du réseau, ça ne durera pas bien longtemps.
10. Le 25 février 2023 à 20:09, par Danton En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Regardez-moi ces comédiens qui ne savent même plus quelles sont leurs priorités. Donc comme ça on va “fédérer” et ça va finir le terrorisme ? Et les 100 et quelque morts zigouillés par l’EIGS au Sahel, est-ce qu’on a retrouvé leurs corps ? Vous êtes pathétiques. Honte à vous !
11. Le 25 février 2023 à 20:45, par Danton En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Regardez-moi ces comédiens qui ne savent même plus quelles sont leurs priorités. Donc comme ça on va “fédérer” et ça va finir le terrorisme ? Et les 100 et quelque morts zigouillés par l’EIGS au Sahel, est-ce qu’on a retrouvé leurs corps ? Vous êtes pathétiques. Honte à vous !
12. Le 25 février 2023 à 22:00, par Kato En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Si la fédération amènera les deux peuples à gagner davantage, ou est le problème ???
Le 28 février 2023 à 12:16, par SOME En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
Ah oui ! il y a un gros probleme : c,est que certains ne pourront plus faire comme ils voulaient parce que l’afrique s’en sortira. Alors tu vois...
SOME
13. Le 27 février 2023 à 13:36, par Ka En réponse à : Conseil des ministres conjoint : Le Burkina Faso et le Mali veulent créer une fédération
’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’’’’ Mon ami SOME : Non tu te trompes en voulant cogner ma tête avec le jeune Traoré qui, peut-être me comprend mieux que toi. Rappelle-toi que le jeune Traoré a dit au peuple Burkinabé qu’il n’est pas là pour le pouvoir, ’’’’’’’’’’’’’mais pour éradiquer les terroristes,’’’’’’’’’’’’’’ et Ka est pour le respect de la parole donnée. Oublier d’éradiquer les terroristes pour imposer au peuple d’autres choses par plaisir comme se précipiter pour une confédération avec un autre pays qui n’est pas la priorité est de tromper son peuple. Au temps de Sankara avec le Ghana ou autres, il n’y avait pas de terrorisme, un problème qui urge.
Toi tu joues l’Autruche, mais ne compte pas sur moi pour te suivre. Tu n’as jamais connu la devise du CNR, alors ne t‘aventure pas, on peut t’apprendre ce que veut dire une révolution démocratique. Ayant connu Thomas Sankara très jeune jusqu’à la tête du CNR, je t’apprends qu’il a été imposé a la tête du CNR, il a accepté en voyant que cette révolution sera démocratique.
Qu’en sait tu vraiment de ce président mouta mouta nommé Roch Kaboré que par les ont dit, ou son entourage dont tu bois sans gout ? Ou de m’accuser d’être MPP ?
Quoi qu’on dit de Roch Kaboré dont j’ai côtoyé son père avant de le connaitre, c’est un homme de parole, et je n’ai pas à te le prouver, car il a donné sa parole au peuple Burkinabé que tous les dossiers des crimes impunis seront jugés, et c’est fait. SOME, la valeur d’un homme ne se tient pas aux parole, mais aux actes, il a dit, il la fait, il a mis en veille nos grand bavards, les messieurs je sais tout sur papier, mais au moment de passer à l’acte, Monsieur je sais tout devient Monsieur observateur durant 27 ans.
Roch Kaboré a refusé de négocier avec les terroristes, et si on l’avait laissé, de nos jours l’armée Burkinabé sera restructuré a fond, l’armée Française changera d’stratégie avec diplomatie. .
SOME : nous sommes le 27 02 2023, que Ça soit le jeune Traoré et tous les Burkinabé conscients de la situation de notre pays, savent que les chiffres officiels des tués du terrorisme font froid dans le dos, et on ne devait pas s’occuper de confédération qui n’est pas une urgence, oubliant pourquoi Traoré est à la tête de l’état.
Conclusion : Ce que je sais, c’est que Traoré, Goïta, Doumbia, et autres sont conscients que seule la démocratie est la seule racine dans leur siècle pour le développement du continent, et que laisser la Russie criminelle et menteuse a remorquer par intérêt ce continent, est de nous retardé 10 ans pas en arrière, comme les valets de l’impérialisme et leurs maitres l’ont fait pendant 60 ans. Si le copier-coller comme on veut le faire avec le Mali était bien, et que tu dis que c’était toujours le cas, l’Afrique ne sera pas à la traine. Sans rancune, car, la vérité de Ka rougit les yeux mais ne les casses pas.