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Valorisation des résultats de recherche : Le CNRST lance CITI-Burkina Faso

Publié le mardi 14 février 2023 à 13h00min

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Valorisation des résultats de recherche : Le CNRST lance CITI-Burkina Faso

Le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a lancé ce mercredi 14 février 2023, à Ouagadougou, le projet « Centre d’incubation de technologies innovantes du Burkina Faso (CITI-Burkina Faso). Vingt-cinq projets portés par des jeunes seront incubés pendant 12 mois. Quinze seront retenus et recevront du financement pour leur installation.

Le processus de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation a besoin d’être davantage soutenu au Burkina Faso. C’est du moins l’avis du Centre national de la recherche scientifique et de l’innovation (CNRST). Il a lancé le projet « Centre d’incubation de technologies innovantes du Burkina Faso (CITI-Burkina Faso). Il s’agit pour le CNRST de contribuer à sa façon, à la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation par une offre de services d’incubation des technologies issues de la recherche et de l’innovation promouvant l’entrepreneuriat.

Cela consistera à faciliter l’accès aux technologies à travers des relations de proximité avec les entrepreneurs techniques potentiels capables de multiplier les opportunités de création d’entreprises et d’absorber ainsi une part significative des nouveaux diplômés. 25 technologies et projets de jeunes ont été sélectionnés pour être incubés pendant 12 mois en vue de leur transfert dans le milieu socioéconomique. A termes, 15 seront retenus et financés en vue de leur installation et l’enregistrement de 20 brevets auprès des structures habilitées par les acteurs accompagnés par l’incubateur. CITI-Burkina Faso est financé par Valorising Research Results and Innovation in West Africa (VaRRIWA). Il a une durée de deux ans.

Selon le Pr Kaboré, délégué général adjoint du CNRST, la bonne animation de ce centre, permettra au CNRST de se positionner dans la création de projets entrepreneuriaux

Selon le délégué général adjoint du CNRST, Pr Adama Kaboré, c’est un « excellent » outil pour les chercheurs du CNRST de mettre en œuvre leur vœux de tous les jours, à savoir passer des laboratoires de recherche à la mise en œuvre des résultats de recherche sur le terrain, le développement socioéconomique du pays. D’après lui, la bonne animation de ce centre, permettra au CNRST de se positionner dans la création de projets entrepreneuriaux, axés sur la valorisation des résultats de la recherche. A l’en croire, ce travail d’animation, se fera de façon participative avec tous les chercheurs des quatre instituts du CNRST pour contribuer de manière significative au développement du pays en comptant sur nos moyens financiers et matériels disponibles. Chaque année, le CITI-Burkina Faso ambitionne accompagner un ou deux porteurs de projet par institut pour la visibilité et la durabilité du centre. « C’est pour cela nous sollicitions l’accompagnement du délégué général et à travers vous, nous lorgnons le PCA, le président du conseil scientifique et technique, et l’appui multiforme de notre doyen, le Pr Laurent Sedogo », a-t-il plaidé.

CITI-Burkina Faso est une réponse concrète et efficace contre l’impact social économique du désœuvrement, du chômage, voire, de la pauvreté des jeunes, selon le DG du CNRST, Pr Nanéma

Une réponse au chômage des jeunes

Le délégué général du CNRST, Pr Emmanuel Nanéma, est lui aussi revenu sur la plus-value du projet CITI-Burkina Faso. En ce sens qu’il contribuera à l’adoption d’une réponse concrète et efficace contre l’impact social économique du désœuvrement, du chômage, voire, de la pauvreté des jeunes. Ce lancement, a-t-il laissé entendre, ouvre une nouvelle ère pour la valorisation des résultats de la recherche au CNRST. « Il constituera davantage pour les chercheurs, une source de motivation dans la mesure où il permettra de mieux communiquer sur les résultats de la recherche et de l’innovation et de faciliter les concertations entre les différents acteurs pour soutenir aussi bien le développement d’activités à forts potentiels économiques, que l’érection d’un mécanisme durable de valorisation au Burkina Faso », a-t-il signifié.

Grégoire Zouré, est un innovateur et promoteur de la Clinique du Faso basé à Boulkiemdé. Il fait partie des 25 jeunes retenus pour la formation

Grégoire Zouré, est un innovateur et promoteur de la Clinique du Faso basée au Boulkiemdé. Il valorise les ressources phyto-génétiques, ces herbes collectées en milieu réel, pour contribuer à la lutte contre le paludisme. Parce que, a-t-il dit, qui parle de développement parle aussi de la santé. « Alors qu’un des maux de notre pays, c’est le paludisme. L’innovateur ne peut pas travailler seul. Je pense que cette idée est venue tardivement. Nous sommes chanceux d’être parmi les 25. Il y a beaucoup de jeunes qui ont des projets et qui ont besoin de soutien », a-t-il reconnu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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