La métallurgie ancienne du fer dans les communes de Diabo, Diapangou et Tibga : quelques résultats de la prospection
Introduction
La présente étude aborde un aspect de l’article scientifique LANKOANDE Hamguiri, ILBOUDO/THIOMBIANO Foniyama Elise, 2023, « Recherches paléométallurgiques du fer à Diabo, Diapangou et Tibga (province du Gourma-Burkina Faso) : approches archéologique, technologique et historique », in Actes du XVIIe colloque de l’Association Ouest-Africaine d’Archéologie (AOAA) : Archéologie Ouest-africaine, facteur de cohésion sociale face au défi sécuritaire, Presses Universitaires, Ouagadougou, 2023, pp. 257-279.
La métallurgie ancienne du fer est le domaine de la recherche archéologique le plus investigué au Burkina Faso. Les résultats des multiples travaux offrent une riche historiographie sur le sujet et permettent ainsi d’avoir une bonne connaissance sur les différents aspects (technique, économique, sociopolitique, symbolique, historique) de cette activité ancestrale (J-B. KIETHÉGA J-B., 2009 ; KIENON/KABORÉ H.T., 2003 ; COULIBALY É., 2006 ; THIOMBIANO/ILBOUDO É.F., 2010 ; BIRBA N., 2016 ; FABRE J-M., 2016 ; KI L., 2020 ; LANKOANDÉ H., 2023).
Malgré cette historiographie bien fournie, des insuffisances s’observent encore selon les aires socioculturelles du pays. La présente étude s’inscrit donc dans une perspective d’approfondissement des connaissances sur la production ancienne du fer. Basé essentiellement sur des données de terrain et la documentation écrite, le présent article examine le potentiel archéologique relatif à la production ancienne du fer dans trois communes rurales de la province du Gourma (Région de l’Est), à savoir Diabo, Diapangou et Tibga. Structuré en deux axes, le premier axe met en lumière les résultats de la prospection, tandis que le second axe est consacré à la critique des résultats obtenus. La mise en œuvre de cette étude a nécessité l’exploitation de documents écrites et de données de terrain à travers l’archéologie et la tradition orale.
1. Les résultats
Les investigations de reconnaissance opérées dans les communes rurales de Diabo, Diapangou et Tibga ont permis de mettre en évidence des vestiges témoins de la production ancienne du fer. Il s’agit des preuves matérielles relatives à la métallurgie primaire du fer, c’est-à-dire l’étape du travail qui couvre toutes les techniques et méthodes de recherche et de transformation du minerai brut de fer pour l’obtention du métal appelé éponge de fer (SERNEELS V., 1998, p. 19). Les vestiges témoins de cette étape sont les anciennes mines d’extraction du minerai de fer et les déchets de la réduction, constitués de scories de fer, de fragments de parois de fourneaux et de tuyères ou de collecteurs et de bases de fourneaux (BIRBA N. 2016 :).
1.1. Les mines d’extraction du minerai de fer
Les travaux d’exploitation du minerai de fer exécutés par les anciens métallurgistes ont laissé des traces dans les paysages, permettant ainsi de rendre compte des différents modes opératoires mis en évidence pour l’obtention de la matière première dont le minerai de fer. De ce fait, en fonction de la nature de la formation géologique (Cf. fig.1), deux principales méthodes semblent avoir été utilisées dans le Gulmu pour extraire le minerai de fer : l’excavation à ciel ouvert et le décapage des flancs de collines.
Le premier mode, à savoir l’excavation à ciel ouvert est appliqué aux mines de plaines. Toutefois sur le terrain, il n’est pas toujours évident de parvenir à identifier les excavations minières des multiples autres opérations anthropiques à des besoins divers. Les mines de plaines, identifiées à Diabo centre (quartier Mission), à Zeknaabin (Diabo) et à Saabin (Tibga), se présentent sous forme d’excavations comprises entre 5 et 10 m de diamètres presqu’entièrement comblées.
Le second mode d’extraction observé est le décapage des flancs des collines. Contrairement aux premières, les mines de collines sont faciles à identifier compte tenu de leur haute altitude et de la survivance de la tradition orale y relative. En effet, les chapeaux cuirassés des collines de Kouloungou (Diapangou), de Bokou, de Saabin (Tibga) ont été exploités par décapage par certains anciens métallurgistes de notre zone d’étude (LANKOANDÉ H., 2023 : 361). Sur le terrain, les preuves matérielles de l’exploitation par excavation ou par décapage se présentent généralement sous forme de sections circulaires ou rectangulaires peu profondes de 0,5 à 1 m.
Toutefois, il est important de souligner l’existence d’un troisième mode d’exploitation du minerai de fer, qui procède par ramassage de surface des concrétions ferrugineuses affleurant au-dessus du sol. Autrement dit, le ramassage de cailloux de surface a été pratiqué sur des mines où la cuirasse a connu une forte altération (KIETHÉGA, J-B.,1996 : 99).
A l’évidence, ces différents modes d’exploitation laissent très peu de traces témoins dans les mines, car elles s’altèrent rapidement sous le poids des facteurs naturels et de l’action anthropique (agriculture, urbanisation). Les anciens métallurgistes du Gulmu ne semblent pas avoir connu l’extraction du minerai de fer par puits circulaires et par galeries comme c’est le cas ailleurs au Burkina Faso, notamment au Moogo, en pays san, tusian et gurunsi (KIETHÉGA J-B., 2009 ; COULIBALY É., 2006 ; COULIBALY P.J-B., 2017 ; KI L., 2020 ; YOGO B., 2020) dont les preuves archéologies sont très perceptibles sur le terrain.
Fig.1 : Vue de mines de plaine et de colline
1.1. Les ateliers de réduction
C’est le type de vestiges le plus abondant sur le terrain. Ceux-ci matérialisent les lieux où s’est déroulée l’opération de réduction du minerai de fer. Ces sites de réduction sont de deux catégories selon la taille des amas, la nature des vestiges (scories de fer, tuyères/collecteurs, parois de fourneaux), l’organisation spatiale et le mode opératoire des structures de réduction. On y distingue alors les ateliers de réduction aux fourneaux à soufflets et les ateliers de réduction aux fourneaux à tirage naturel.
1.2.1. Les ateliers de réduction aux fourneaux à soufflets
Les fourneaux à soufflets, encore appelés fourneaux à tirage forcé sont des structures dont l’alimentation en air pendant l’opération de réduction se fait de façon artificielle, c’est-à-dire par l’activation de pots de soufflets conçus à cet effet (Cf. fig.2). Les vestiges témoins physiques de ce mode opératoire sont reconnaissables par leur géolocalisation et à travers un certain nombre de caractéristiques physiques. En ce qui concerne l’organisation spatiale, les ateliers de réduction aux fourneaux à soufflets se retrouvent le plus souvent dans les quartiers de métallurgistes. Ils se présentent sous forme d’amas de forme annulaire ou semi-annulaire avec des diamètres variant de 5 à 10 m.
La hauteur de l’amas est comprise entre 0,5 et 1,5 m. Les vestiges de ces ateliers sont constitués de scories spongieuses de moyenne taille et des scories coulées de petite taille, de collecteurs, de parois de fourneaux fines (3 à 5 cm d’épaisseur) et très rarement de bases de fourneaux apparentes (LANKOANDÉ H., 2023 : 364-365). En plus de cette catégorie d’ateliers, il faut signaler la présence d’une seconde catégorie dont les caractéristiques diffèrent de la première.
1.2.2. Les ateliers de réduction aux fourneaux à ventilation naturelle
Contrairement aux précédents, les fourneaux dits à ventilation naturelle sont des structures dont l’alimentation en air se fait de façon naturelle, c’est-à-dire sans intervention de l’homme (Cf. fig.2). Pour ce faire, des tubes tronconiques appelés tuyères sont implantés autour du fourneau à la base, à travers lesquels, l’air parvient à l’intérieur du fourneau pour activer la combustion de la charge.
Géographiquement, les ateliers témoins de ce mode de réduction se retrouvent le plus souvent en brousse loin des concessions et dans des milieux accidentés (collines, plaines ferrugineuses, cours d’eau). Lorsque, de façon exceptionnelle, on en trouve à l’intérieur d’un village, ils sont généralement de réalisation antérieure à l’arrivée des occupants actuels, car aucun informateur honnête ne prend le risque d’en attribuer aux métallurgistes actuels. Cependant, les métallurgistes eux-mêmes s’attribuent tous les vestiges liés à la production ancienne du fer.
Par exemple à Diapangou, à Komanpéligou, à Komboary, à Ountandéni, à Koaré, à Namoungou dans la province du Gourma, à Piéla, à Kouri, à Ciongou-lampiadi dans la province de la Gnagna, les forgerons actuels réclament la paternité de tous les vestiges métallurgiques sans exception (THIOMBIANO/ILBOUDO F.É., 1991, 2010 ; LANKOANDÉ H., 2023). Ces ateliers sont également de deux sous-catégories selon l’organisation des aires de réduction. On a des ateliers isolés et des ateliers en batterie. Les ateliers isolés sont généralement de petite taille, de forme annulaire ou semi-annulaire avec des diamètres compris entre 15 et 50 m.
L’accumulation des déchets de réduction atteint parfois 3 m selon les ateliers. Quant aux ateliers groupés, ils sont de véritables unités de production pouvant être constitués de plus 30 amas de forme annulaire ou semi-annulaire. La distance entre deux amas est en moyenne de 5 m. Le diamètre et la hauteur des amas sont visiblement identiques à ceux des ateliers isolés. Toutefois, il est important de souligner l’existence d’ateliers groupés qui se présentent sous la forme de champ de scories. Il s’agit d’ateliers de forme irrégulière pouvant s’étendre sur plusieurs hectares de scories de fer.
Toutes catégories confondues, les vestiges des ateliers aux fourneaux à tirage naturel sont constitués de scories de petite, moyenne et de grande taille et de structures coulées et/ou spongieuses, de fragments de parois de fourneaux et de tuyères. Contrairement aux ateliers aux fourneaux à soufflets, les ateliers aux fourneaux à ventilation naturelle comportent généralement des bases de fourneaux. A titre d’illustration, l’atelier KMG-AT17, identifié dans le village de Komampélligou, comporte 18 bases de fourneaux bien visibles (LANKOANDÉ H., 2023 : 172).
Fig.2 : Vue de deux types de fourneaux
1. Discussion
Des résultats obtenus par nos devanciers aussi bien que le Gulmu qu’ailleurs au Burkina Faso permettent de faire des rapprochements avec les données obtenues dans notre zone d’étude.
En effet, en ce qui concerne les anciennes mines d’extraction du minerai de fer et plus particulièrement celles de plaines du Gulmu, Jean-Baptiste KIETHÉGA (1993) et Élise F. THIOMBIANO/ILBOUDO (2010) notent qu’elles ont fait l’objet de deux principaux modes d’exploitation. Il s’agit de l’exploitation par ramassage des cailloux de surface ou par excavations peu profondes. Par ailleurs, Jean-Baptiste KIETHÉGA fait remarquer que l’extraction du minerai de fer par excavation peu profonde et par décapage semble avoir été pratiquée exclusivement à l’Est et au Sud-ouest du pays (KIETHÉGA, J-B.,1996 : 99).
Aussi, des études antérieures mentionnent la présence de mines de collines dans le Gulmu, notamment dans la province du Gourma. Il s’agit des mines de Nalambou, de Tiandjaka, de Koaré dont les sommets et flancs ont subi une forte exploitation par les anciens métallurgistes (KIETHÉGA J-B., 2009 ; THIOMBIANO/ILBOUDO F.É., 2010). Au Nord de la région, notamment dans la Gnagna, les collines cuirassées de Bandikilini, Konboansi, Kouri, Piéla, Koarindjaka ont connu des décapages collectifs de leurs flancs par des métallurgistes venus de plusieurs autres villages (KIETHÉGA J-B., 2009, LANKOANDÉ H., 2015). Dans la Tapoa à 150 km à l’Est de Fada N’Gourma, deux mines de collines à savoir Niandjoali, Madjaoli ont fourni leur minerai de fer par ramassage de surface et par décapage de la cuirasse ferrugineuse (KIETHÉGA J-B., 2009).
Pour ce qui est des ateliers de réduction, des recoupements sont possibles avec les données trouvées ailleurs au Burkina Faso en général et particulièrement dans la province métallurgique dite « aire des Boose » (KIETHÉGA J-B., 2009). Cette aire métallurgique, la plus vaste du pays et celle des boense (coexistence de fourneaux à soufflets et de fourneaux à tirage naturel) intègre bien le pays gulmance et notre zone d’étude notamment (KIETHÉGA J-B., 2009 ; THIOMBIANO/ILBOUDO F.É., 1991, 2010 ; LANKOANDÉ H., 2015, 2023).
Les ateliers de réduction qu’on trouve à l’intérieur des villages et particulièrement dans les quartiers de forgerons renvoient probablement à des fourneaux à soufflets. Au Moogo, les fourneaux de cette catégorie d’ateliers sont appelés « yiri boose », c’est-à-dire fourneaux familiaux (BIRBA N. et al, 2020 : 71). Les déchets issus des fourneaux de type boaaga forment des amas circulaires constitués de scories, de fragments de parois de fourneaux et surtout de collecteurs. Les bases de fourneaux sont le plus souvent englouties par les déchets métallurgiques ou détruites sous le poids des intempéries ou de l’action anthropique (BIRBA N. et al., 2020 : 69 ; LANKOANDÉ H., 2023 : 299).
Aussi, le sondage d’un site métallurgique à Nalenga dans la province de la Gnagna révèle des vestiges caractéristiques (collecteurs, tuyères principales, scories spongieuses) d’un fourneau à soufflet (THIOMBIANO/ILBOUDO F. E., 2014 : 12). Les données ethnographiques indiquent que le boaaga est un fourneau de taille moyenne (1,5 m de hauteur) fonctionnant avec des soufflets. C’est un fourneau bien connu des populations actuelles. Les dates radiocarbones le situent entre le XVe et le XXe siècle AD.
La seconde catégorie d’ateliers de réduction semble avoir fonctionné à l’aide de fourneaux à tirage naturel. La localisation des sites, l’organisation spatiale et la nature des déchets de réduction (scories de fer, diamètres des bases, tuyères, parois des fourneaux), la faiblesse de la tradition orale et les données radiocarbones sont des indices précieux permettant de vérifier l’hypothèse de fourneaux à ventilation naturelle. Le système de ventilation naturelle est reconnu à des grands fourneaux dénommés Boense ou Boonse (sing. Boanga) en langue locale mooré par Jean-Baptiste KIETHÉGA (2009 : 303). Ce type de fourneau est connu pour sa grande taille, car pouvant atteindre 4 à 5 m de hauteur. Contrairement au fourneau à soufflet, l’alimentation en air du boanga s’effectue de façon naturelle grâce à des tuyères fixées autour du fourneau à la base.
Conclusion
Les résultats obtenus dans le cadre de la présente étude permis de rendre compte du potentiel archéologique relatif à la production traditionnelle du fer dans les communes rurales de Diabo, Diapangou et Tibga. Ce patrimoine archéologique est composé des anciennes mines d’extraction du minerai de fer et de sites de transformation de ce minerai pour obtenir le métal brut. Les mines de fer sont de deux types selon la formation géologique. On a des mines de plaines et des mines de collines. Les premières ont fait l’objet de ramassage de surface et d’excavation longitudinales peu profondes.
Les secondes par contre ont été décapées au niveau des flancs pour extraire le minerai de fer. Aussi, les sites de réduction de réduction sont deux types, à savoir les ateliers de réduction aux fourneaux à tirage forcé et les ateliers de réduction aux fourneaux à ventilation naturelle. L’analyse comparée de l’organisation des aires de réduction, des structures et des déchets de réduction permet de se convaincre des types de fourneaux utilisés dans la zone étudiée. Il s’agit des fourneaux de type boaaga (fourneaux à soufflets) et des fourneaux de type boaanga (fourneaux à tirage naturel). Le mode opératoire des premiers est bien connue des populations actuelles tandis que celui des seconds leur est inconnu. Des fouilles et des datations radiocarbones permettent de mieux caractériser les structures de réduction employées par les anciens métallurgistes de la zone d’étude.
Dr LANKOANDÉ Hamguiri
Institut des Sciences des Sociétés (INSS)
Burkina Faso
Dr THIOMBIANO/ILBOUDO Foniyama Élise
Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ)
Burkina Faso
Bibliographie
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LANKOANDÉ Hamguiri, 2023, Recherches paléométallurgiques du fer dans les communes de Diabo, de Diapangou et de Tibga (province du Gourma-Burkina Faso) : approches archéologique, technologique et historique, Thèse de Doctorat unique, Université Joseph KI-ZERBO, ÉD/LESCHO, LAHAT, 469 p.
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