"Faible engagement des femmes leaders en politique au Burkina Faso : étude analytique dans la periode 2006 à 2020". C’est ce thème qui a constitué le plat de resistance de la recherche menée par le désormais Dr Fousseni Ouedraogo en science politique. A l’issue de trois années de recherches menées de bout en bout, l’impétrant en thèse de doctorat est au bout du tunnel. C’est face à des membres du jury qui se sont retrouvés à Niamey, lieu choisi pour abriter la soutenance de 12 impétrants de plusieurs nationalités africaines, que le compatriote Fousseni Ouedraogo a décroché son doctorat sur la thematique sus-mentionnée sous la direction du Professeur titulaire en philosophie de l’université Rwandaise, Isaïe Nzeyimana. Il s’en sort sur la haute marche nanti de son doctorat sur la thematique développée.

Bien connu au sein du milieu de la société civile burkinabè qui prone une meilleure citoyenneté, il faut compter dorenavant avec Fousseni Ouedraogo, pour analyser, decrypter voire trouver des solutions à la problematique du faible engagement des femmes leaders en politique au Burkina Faso. Ainsi, il a décrypté plusieurs entraves à l’engagement des femmes en politique. Parmi les facteurs explicatifs, il y a les transmissions socio-culturelles et psychologiques, les considérations morales et les préjugés sexistes, etc a révélé, Dr Fousseni Ouedraogo.

Pour l’impétrant, ce qui intrigue dans le cas d’espèce est le contraste entre le poids démographique des femmes, l’existence de cadre institutionnel et juridique favorable et leur participation politique et leur faible présence numérique dans les instances electives et nominatives. ces paradoxes ne concernent pas uniquement les femmes, militantes lambda mais aussi les femmes leaders, ayant soit un capital social, intellectuel, culturel, économique ou spirituel. Alors pourquoi ce leadership n’est-il pas transposable dans le domaine politique ?

La thèse a apporté une démarche explicative du phénomène étudié. Et les résultats pourraient servir de boussole à la promotion des droits politiques des femmes.

Il ressort que des plaidoyers, des lobbyings, formations, sensibilisation et des réformes ( sur le quota genre ) sont nécessaires pour booster le leadership des femmes en politique. Ainsi, Dr Fousseni Ouedraogo a travers cette thèse soutenue, contribue à enrichir le monde des chercheurs en Science politique au Burkina Faso. Bon vent !

fousso@yahoo.fr

Par Simeon Kissangoulé