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Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

Publié le vendredi 10 février 2023 à 19h19min

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Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a convié, dans la soirée de ce jeudi 09 février 2023, les ministres en charge des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop et de la Guinée, Dr Morissanda Kouyaté, à une réception. A cette occasion, il a levé un verre à la future fédération Burkina-Mali-Guinée.

Panafricaniste convaincu, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, est sans équivoque : le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, doivent impérativement aller vers le fédéralisme.

En effet, il a profité de la réception qu’il a offerte aux ministres en charge des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop et de la Guinée, Dr Morissanda Kouyaté, pour réitérer son rêve de voir ces trois pays faire destin commun.
Selon lui, cela va en droite ligne des aspirations de nos populations.

« Il n’y a pas longtemps, Ibrahim Cissé a fait le trajet à pied, de Bamako à Ouagadougou, pour nous appeler à la fédération. Nous devons mesurer la détermination de ce citoyen malien. Allons-nous laisser cela sans suite ? Nous devons prendre conscience et nous mettre ensemble pour réaliser le rêve de nos populations. Ce que nous voulons tout simplement, c’est répondre aux aspirations de nos peuples qui ne demandent qu’à vivre en paix et en sécurité, à vivre dans une vraie démocratie et non dans une démocratie tronquée, à vivre en harmonie avec leurs voisins. C’est tout ce que nous cherchons », a-t-il expliqué.

De son avis, la rencontre tripartite des ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée qui s’est tenue à Ouagadougou, est « historique » et doit rester « dans les mémoires ».

Pour lui, ce n’est pas un hasard, car la Guinée a connu la Révolution avec Sékou Touré, le Mali avec Modibo Kéita, le Burkina avec Thomas Sankara.
« Ce sont trois pays en Transition. Cette transition n’est pas un hasard. C’est le résultat de la lutte de chaque peuple qui a refusé une certaine dictature. Si nous nous retrouvons, c’est pour essayer de mettre en commun ce qui nous réunit, c’est pour essayer de mettre de côté ce qui pourrait nous diviser. Nous devons jeter les bases qui vont permettre de réaliser ce rêve », a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, il a demandé aux trois ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, de se mettre au travail, avec leurs experts, pour voir comment réaliser ce désir de nos populations.

« Ce n’est pas impossible, car tout ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable par l’homme. Nous sommes vraiment attachés à la réalisation du chemin de fer Ouagadougou Bamako Conakry qui va permettre de mener une politique d’intégration. Ce que nous rejetons, ce sont des dirigeants qu’on nous impose, à travers des élections truquées, à travers des coups d’Etat constitutionnels que les tenants de la démocratie même avalisent », a déclaré le Premier ministre, Me Kyelem de Tambela.

De ce fait, il les a exhortés à être les précurseurs de cet idéal tant voulu par les populations.
« Nous pouvons aussi nous mettre ensemble et d’autres viendront nous rejoindre. Rien ne se fait sans début. Il faut qu’il y ait des précurseurs qui indiquent le chemin. Nous voulons être ces précurseurs. Le chemin ne sera pas facile, mais nous sommes engagés pour la victoire ou la mort. Nous tenons le flambeau. Si nous chutons, nous laisserons nos populations désemparées. Nous ne pouvons pas prétendre les diriger sans connaitre leurs aspirations et sans prendre le risque pour les réaliser. Il nous faut forcément aller de l’avant vers l’intégration », a-t-il insisté.

A propos d’une éventuelle hostilité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre ce projet de fédération, voici la réponse du Chef du Gouvernement burkinabè : « On nous dit que le fait que nous nous entendons tous les trois, c’est contre la CEDEAO, mais nous sommes membres fondateurs de la CEDEAO ; donc nous ne pouvons pas être contre ce que nous avons contribuer à créer. Ce que nous voulons, c’est vivre ensemble. Nous ne sommes pas contre la CEDEAO ni contre qui que ce soit. Nous disons tout simplement que si la CEDEAO veut être respectée, elle doit aussi apprendre à respecter les autres ».
A l’entendre, la CEDEAO n’a joué aucun rôle pour aider le Mali et le Burkina Faso qui traversent une crise sécuritaire qu’il a qualifiée de « sérieuse ».

« Je ne sais pas ce que la CEDEAO a fait pour aider le Mali à lutter contre l’insécurité et contre le terrorisme, mais je sais ce qu’elle n’a pas fait au Burkina Faso. Nous avons lutté tout seul. Chaque jour, des Burkinabè tombent, des infrastructures sont dynamitées. Nous n’avons reçu aucune aide de la CEDEAO. De quel droit la CEDEAO va venir nous dicter notre conduite ? Si elle a été absente pendant tout notre parcours, alors elle doit également rester absente pendant que nous cherchons des solutions à nos problèmes et nous laisser continuer notre chemin », a-t-il martelé.
Toujours dans la même lancée, il a laissé entendre que le Burkina Faso, le Mali et la Guinée sont pour la CEDEAO, mais que ces pays peuvent aussi vivre sans cette institution.

« Il faut qu’on dise les choses clairement. La CEDEAO a été créé en 1975. Nos pays ont vécu avant 1975, ce qui prouve qu’ils peuvent vivre sans la CEDEAO. Nous souhaitons vivre avec la CEDEAO, mais si elle veut nous empêcher de nous réaliser, nous mènerons notre chemin. La CEDEAO est une structure de coopération et non d’intégration. Si elle reste telle qu’elle est actuellement, même dans 1000 ans, elle n’aura pas d’évolution », a-t-il clarifié.

DCRP/Primature

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Vos commentaires

  • Le 10 février 2023 à 19:31, par Souk En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Est ce que des États qui n’ont pas de Présidents élus démocratiquement peuvent envisager une telle structure, politique, militaire, économique ????

    • Le 11 février 2023 à 01:08, par Kurukan Fuga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      @Souk,
      Cette démocratie qui est suspendue aux levres des occidentaux ne nous concerne vraiment pas car c’est un outils de dominations des pays Africains. Eux qui ne jure que par la limitation des transition et par l’organisation d’election ou ils pourront placer leurs valets locaux. Avant la venue de colons nous avions la MAAT ; la Solidarité, Verité, Justice. Le premier document relatif aux droits de l’Homme connu comme la Charte du Mandé au Mali (la Charte de Kurukan Fuga en 1235 ) sous Soundaita Keita a ete ecrite avant la création des etats contemporains Européens qui se targuent d’être les pays des droits de l’Homme (c’est ud copier coller) et des donneurs de leçons.
      Et enfin pour répondre à ta question cher @Souk, oui les Etats qui n’ont pas été élu selon démocratie des blancs mais soutenus par la MAAT des peuple Africain peut tres bien créer une structure precurseur de la Fédération du Mali-Guinée-Burkina, La preuve ?
      Eh bien ils sont entrains de le faire et bientot d’autre pays les rejoindront. NOus vous laisserons avec l’enveloppe vide de la CEDEAO que Macron pourra renvoyer à Paris par la poste.
      Il ne manquerait plus que l’Afrique demande aux occidentaux quand se coucher et quand se reveiller.

      • Le 11 février 2023 à 11:48, par kwiliga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

        Bonjour Kurukan Fuga,
        Vous écrivez : "Le premier document relatif aux droits de l’Homme connu comme la Charte du Mandé au Mali (la Charte de Kurukan Fuga en 1235 ) sous Soundaita Keita a ete ecrite..."
        Hum, document ? Ecrite ? Je veux bien qu’on soit panafricaniste, il faut tout de même éviter de trahir les faits historiques.
        La Charte du Mandén nouveau, n’a jamais existé que de manière orale.
        Dommage aussi que, prescrivant, dès le début du XIII° siècle, l’inviolabilité de la personne humaine, l’éducation, la sécurité alimentaire, l’abolition de l’esclavage par razzia, la liberté d’expression,... l’esclavage existe encore de façon traditionnelle au Mali, que l’éducation soit réduite à l’école coranique, dans plus de la moitié du pays, que la liberté d’expression se réduise à peau de chagrin, que les gens crèvent de faim... quant à l’inviolabilité de la personne...
        Vous entamez par : "Cette démocratie qui est suspendue aux levres des occidentaux ne nous concerne vraiment pas", alors que Kyelem affirme : "nos peuples qui ne demandent qu’à vivre en paix et en sécurité, à vivre dans une vraie démocratie...", voilà ce qui arrive quand on veut faire plus panafric... que les panafric...
        En fait, la panafricanie en marche, c’est celle des juntes et des dictatures.
        Je pars dès demain, à pied, jusqu’à Naypyidaw, forçant ainsi nos dirigeants à "mesurer ma détermination de citoyen (burkinabè)" et les obligeant ainsi à ne pas "laisser cela sans suite".
        Ainsi, nous allons intégrer un nouveau membre qui présente tous les critères tyranniques voulus. Bon, on va devoir patienter un peu, parce qu’à pied, ça fait loin.

        • Le 12 février 2023 à 14:03, par Gwandba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

          kwiliga

          Que voulez vous dire ??

          Je souhaite qu’à partir de maintenant, vous et moi ayons des échanges de fonds et de manière progressive. De sorte à mieux comprendre le fond de la pensée de chacun. Et si par la même occasion nous arrivons à apporter quelque chose de bien, ce sera ça de gagner. Vous connaissant, je suis certain que vous n’y voyez aucun inconvénient et qu’on ira dans le fond, point par point.

          La charte du mandé "nouveau", ne serait plus la première des déclarations des droits de l’homme ???

          Pour rappel : la charte du mandé est approximativement datée vers 1222
          Et la déclaration (occidentale) des droits de l’homme le 10 décembre 1948. C’est à dire 726 ans plus tard et plus jeune.

          Il peut avoir d’autres déclarations antérieurs à la charte du mandé. Dans ce cas, je compte sur votre partage pour en prendre connaissance.

          Est-ce un crime d’être panafricain ???
          Si oui, dites nous lequel, dans quel mesure et selon quelle morale ??

          Aussi vous énumérez certaines dérives qui découlent du comportement humain et semblez les attribuer au panafricanisme ?! Or, dans ces dispositions, la charte du mandé suggère :
          - Que l’éducation des enfants incombe à toute la société. Vous et moi y compris.
          - A la sécurité alimentaire, elle prône la solidarité si besoin est.
          - De ruiner la servitude et la faim (dans sa cinquième disposition)
          - Que « Chacun soit libre de dire, de faire et de voir » ( concernant la liberté d’expression. Etc... pour ne prendre que vos propres exemples.

          Je pourrais être d’accord avec ce que vous pointez du doigt mais, pour être honnête et le rester, il faut faire la part des choses. Ce qui est permis de faire et ce qui ne l’est pas.
          Et si malgré tout, des irrespects des bonnes règles de vie en société établies existent, faudrait surtout éviter de casser le thermomètre pensant baisser la fièvre.
          Ignorez l’existence, le bien fondé des règles reviendrait à commettre aussi un délit qui s’appel du négationnisme. C’est puni par (les lois.)

          Dans un souci de clarté, cette attitude laisse place immanquablement de la confusion. Sauf si le but recherché est autre...?? quel serait-il ???

          Vous réagissez à un avis :
          "nos peuples qui ne demandent qu’à vivre en paix et en sécurité, à vivre dans une vraie démocratie...",

          Vous :
          "voilà ce qui arrive quand on veut faire plus panafric... que les panafric..."

          Que voulez-vous dire ?

          Vous de nouveau ;
          "En fait, la panafricanie en marche, c’est celle des juntes et des dictatures."

          Sinon selon vous, quel serait les acteurs du bon panafricanisme pour la panafricanie ?

          "nous allons intégrer un nouveau membre qui présente tous les critères tyranniques voulus."

          Quels seraient ces critères tyranniques voulus ???

          Espérant lire vos réponses, je vous souhaite bonne lecture.
          Très cordialement.

          • Le 13 février 2023 à 09:25, par kwiliga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

            Bonjour... Monsieur ?
            Je ne sais qui vous êtes, mais je suis persuadé que vous n’êtes pas le vrai Gwandba.
            Le vrai Gwandba, à qui je réclame à corps et à cris des arguments depuis des mois, ne se serait jamais adressé à moi d’une manière aussi consensuelle.
            Le vrai Gwandba, passe son temps à me traiter de nègre de maison, lécheur de fesses blanches et autre mangeur de crottes.
            Néanmoins, même si vous me semblez être un usurpateur de pseudo et que les métaphores coprophiles du vrai Gwandba vont me manquer, je vais tenter de vous apporter réponse.
            - Concernant la Charte du Mandé. Je n’ai jamais prétendu qu’elle "ne serait plus la première des déclarations (connue) des droits de l’homme", j’ai seulement rectifié le propos de l’internaute Kurukan Fuga, en précisant que : "La Charte du Mandén nouveau, n’a jamais existé que de manière orale."
            J’ai ensuite saisi l’occasion pour déplorer que les formidables valeurs humaines prônées au XIII° siècle, semblent à ce point inexistantes de nos jours.
            - Panafricain, non, ce n’est absolument pas un crime, c’est tout au contraire un formidable idéal, qui ne s’atteindra pas, par la force, mais par l’éducation qui amènera le consensus de chacun. Donc, ce qui relève aujourd’hui de l’utopie, pourra s’accomplir un jour, mais pas par nos générations. Pour arriver au panafricanisme, il faudra tout d’abord stabiliser les situations et conditions de vie des populations, partout sur le continent.
            Les combats qui peuvent se livrer à l’heure actuelle, pour entamer une marche (longue et difficile) vers le panafricanisme, sont nombreux, mais aucun ne doit se livrer de manière erratique, populiste et humiliante pour les autres. La construction du panafricanisme ne doit pas être comprise comme une revanche sur le passé, mais comme l’édification d’un avenir meilleur, de façon objective et pragmatique, en s’abstenant de tout préjugé.
            Pour illustrer le propos deux exemples me viennent à l’esprit :
            Le combat pour une reconnaissance des racines communes de notre "philosophie-religion" traditionnelle, seule à accepter de cohabiter avec les autres.
            Le combat que mène aujourd’hui la Côte d’Ivoire (désolé, je sais que vous détestez ADO), pour tenter de rassembler les cacaoculteurs africains, contre les grands importateurs occidentaux.
            Ce que nous faisons, ici ou au Mali, c’est du vent, du pur populisme, qui ne nous aidera en aucun cas à aller vers un développement endogène, une émancipation ou une quelconque autonomie, mais qui nous mettra à la merci d’un nouvel impérialisme économique.
            - Hum, là, il y a clairement un malentendu, je n’attribue aucun des maux évoqués au panafricanisme (qui n’existe d’ailleurs pas en l’état), je ne voudrais pas me répéter mais je ne faisais que déplorer que les formidables valeurs humaines prônées au XIII° siècle, semblent à ce point inexistantes de nos jours.
            - Au sujet de mes réponses à Kurukan Fuga. Il me paraissait assez clair que quand cet internaute nous dit : "Cette démocratie qui est suspendue aux levres des occidentaux ne nous concerne vraiment pas", alors que Kyelem, estime que la démocratie est une aspiration de nos peuples, on veut faire faire plus panafricaniste que les panafricanistes (ou bien, estimez vous que Kyelem ne l’est pas ? ou pas suffisamment). En tous cas, ce rejet de la démocratie ne cesse de m’inquiéter. Que l’on doive réinventer nos pratiques démocratiques, créer notre modèle, ne fait aucun doute. Que l’on soit tellement découragé de toutes les fausses démocraties qu’ont subi et subissent encore les peuples africains, pour en être prêt à aduler le premier petit putschiste venu, m’apparait comme symptomatique de nos désespoirs et de nos impuissances.
            Il me semble avoir pris la peine de répondre de manière détaillée et ouverte, ce qui devrait vous permettre de mieux saisir le fond de ma pensée et les valeurs qui m’animent.
            Sans oublier néanmoins, que ce qui m’habite en ce moment, c’est l’inquiétude et la peur.
            Au plaisir de vous lire.

            • Le 13 février 2023 à 19:54, par Gwandba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

              kwiliga

              Si. C’est Gwandba.

              Il faut croire que le pays apaise les ardeurs malgré tout. ;-)
              L’échange cordialement est finalement le seul cadre dans lequel les contradictions peuvent dégager justement des idées véritables, honnêtes et consensuelles.

              Quant aux punch line à votre égard, dans un esprit de retour sous l’arbre à palabre où la noix de cola de la réconciliation et de la paix va lisser l’aspect rigueu, puissiez-vous les considérer comme des arguments sans la sévérité de la forme ?!

              J’espère que nous pourrons aller dans le fond, maintenant que nous semblons avoir finit avec l’apprentissage de l’un et de l’autre si vous le voulez bien. ;-)

              - Quant à la charte du mandé, c’est pour savoir si avant celle-ci, il y a eu une autre antérieur ?
              Au vu du terme de "nouveau".

              Ce qui laisser penser qu’avant celle-ci, une plus ancienne existerait.

              Ensuite vient la forme dans laquelle vous faites remarquer son existence, "orale" comme pour l’attribuer une valeur moindre comparé à si s’était écrit ?!

              Je suis ravi que vous ne considérez pas le panafricanisme comme un crime car, vu vos arguments semblant tirer à boulets rouge sur sa forme et sa contenance, on est vite tenté de croire que vous le rejetez totalement et définitivement peu importe comment elle est, et sera construit.
              D’autant que ceux comme vous, qui sont arrivés après une lucide investigation à la nécessité d’un panafricanisme prenant en compte les aspect qui permettrons d’atteindre nos objectifs pourrons, chacun apporté sa pierre à l’édifice commune.
              Parce qu’après tout, le panafricanisme n’est pas la fin en soit mais l’outil qui permet de voyager sereinement d’où nous sommes aujourd’hui à un demain où il nous amènera saints, saufs et entiers avec encore de rêves pour l’avenir.
              Cela, sans devenir les bourreaux de qui que ce soit.
              Comme le disent les africains, le respect d’un cours d’eau dépend également du nombre de cail-cédras qui l’entourent. Kugs n’waogd bongo.

              - Vous déplorer à juste titre, les formidables valeurs prônées par la charte du mandé, semblant inexistantes de nos jours.
              Ce qui m’invite à vous rejoindre et regretter notre abandon total ou la mise de côté de ses valeurs qui, sans passer pour un conservateur en herbe, pourrait nous éclairer si nous les adaptons aux réalités d’aujourd’hui ? Donc de manière "erratique" parce qu’il faut adapter nos recherches aux réalités du moments qui peuvent ne pas êtres ceux d’hier.

              Où je suis en désaccord, vous semblez croire que l’heure n’est pas encore au dépassement de soi pour le panafricanisme, et trouvez qu’il est utopique d’y penser.
              Que notre génération devrait s’occuper de stabiliser les situation et les conditions de nos populations rêve de panafricanisme.

              Je pense que la stabilisation, l’amélioration des conditions de nos populations peuvent se faire après la réalisation du panafricanisme convaincu de fond et sincère avec des dispositions le constituant, permettre de régler nombre de problème que nous vivons. Seul, la voix de chaque pays isolé devant des nations comme la Chine, l’Inde, USA ou la Russie ne pèse que son poids et sera considérer comme tel.
              Or, plus de pays parlant d’une seule voix augmente forcement nos chances d’atteindre quelques objectifs dans les éventuelles échanges avec les autres.
              Pour cela, le plus tôt est le mieux. On remet pas à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui.
              Ces avantages suffisent à motiver et armer chacun à travailler pour une prise de conscience du plus grand nombre, afin que ce qui peut paraître comme difficultés ou même impossibilité aujourd’hui ne résiste pas face à la force de notre détermination.

              Si au lieu de cela nous nous démotivons avant même d’entamer la marche du panafricanisme libérateur de populations, nous laissons place à la procrastination qui risque de se répéter de génération en génération.
              Cela ne permettra pas de se servir du passé comme expérience, éviter les pièges avenirs mais d’un trou noir indisséquable qui va sans doute nous aspiré dans ses tréfonds chaque initiative naissante.

              "Le combat pour une reconnaissance des racines communes de notre "philosophie-religion" traditionnelle, seule à accepter de cohabiter avec les autres."

              Je vous rejoint pieds et mains sans hésitation. Je suis accordé au même diapason. Ce qui va ressortir de belles mélodies agréables à entendre.
              Pour ne pas humilier qui ou quoi que ce soit dans la libération des mentalités des nôtres qui sont souvent les plus difficiles à convaincre parce que longtemps installés dans des croyances exogènes, c’est comme une perte de repères pour certains de revenir dans une spiritualité les connectant sans câbles ni de factures à payer.
              Raison pour laquelle je vous suggère à la place de combat, la pédagogie.

              Concernant le combat de la Côte d’ivoire pour rassembler les cacaoculteurs africains, je ne peux que m’aligner en ligne droite et en accord avec ce combat qui, s’il abouti va soulager et rendre justice à ceux qui triment au quotidien dans ces champs pour avoir des salaires de misère or, le fruit de leur labeur font d’abord les affaires de ceux qui les exploitent à bas prix inhumains.
              D’autant que rare sont les structures en Afrique qui pensent à la transformation de ce produit qui, pourtant se retrouve dans les assiettes des autres, ignorant parfois ce qui se passe avant qu’ils ne savourent le cacao transformé.

              Je vais vous surprendre mais ADO de par son attitude actuel est clairement quelqu’un que je n’encadre pas pour plusieurs raisons dont je vous passe les détails mais s’il venait à jouer pour la Côte d’ivoire et l’Afrique, je serais injuste de le vomir comme maintenant.

              Contrairement à ce que vous dites, je pense plutôt que ce qui se fait au Mali aujourd’hui est un pas vers une libération et une autre nous menant à l’autonomie.

              Imaginez que vous portez un panier de fruits et tombez par mégarde dans un puit. Appelant à l’aide, quelqu’un vient vous demander de lui tendre la mains pour qu’il aide à sortir du puit avec votre panier de fruits.
              Vous lui tendez la mains, lui ne saisi que le bout d’un doigt de sorte à lui permettre de vider peu à peu le contenu de votre panier. A chaque fois qu’il vous ramène à la hauteur lui permettant de vous prendre une orange, il vous laisse tomber et va ranger l’orange dans sac posé sous un arbre. Et l’exercice se répète tout le temps.

              Est-il juste et courageux de lui demander d’aller voir ailleurs si on y est ou continuerez vous de lui tendre la main pour qu’il se sert et vous laisser dans ce puit ??

              Personnellement, je préfère appeler une autre personne et lui faire clairement une offre et sortir de ce puit en ayant encore des fruits dans mon panier. C’est aussi simple que ça.

              Si pour me maintenir dans ce puit il considère mes appels à l’aide à du populisme ou de la soumission à un autre que lui, ça n’engage que lui. D’autant qu’il n’est pas mon baromètre.

              Ensuite vous semblez entendre que le panafricanisme n’existe pas en l’état ?!
              Laisse moi vous contredire là également parce qu’il arrive à certains endroits du monde où l’on réserve un évènement pour tel ou tel pays africain qui n’a pas beaucoup de ressortissant. Vous trouverez d’autres africains de nationalités différentes venir représenter dignement ce pays. Je l’ai personnellement vécu à plusieurs reprises avec bonheur amour et bénédictions.

              Ce que nous savons personnellement n’est pas l réalité partout et pour tous !!!

              Concernant le terme démocratie que beaucoup d’entre nous confondent avec les système nous soumettant à certains occidentaux, vous n’êtes pas sans savoir que cet amalgame est le début de la compréhension de beaucoup d’entre nous. Et aspirant à au panafricanisme qui n’est pas un crime même pour vous et moi, l’atteindre dépend de l’effort que nous mettrons à se passer les bonnes infos si vous voyez ce que je veux dire...

              Si ça peut vous rassurez, ne vous inquiétez pas. Mettez cette énergie à la pédagogie avec les nôtres. Ce qui ne veut pas dire s’opposer mortellement aux autres.

              Je pense que vous amalgamez l’espoir crée par l’avènement de ses transitions que beaucoup d’entre nous considèrent comme une occasion à ne pas manquer de rebattre les cartes et tirer la meilleurs partie pour nous, changer ce qui ne marche pas dans nos sociétés, et les personnes qui les dirigent.

              Si demain Traoré Goïta ou Doumbia deviennent des Compaoré, dees Ouattra et consort, vous verrez l’ardeur avec laquelle nous allons les combattre. C’est aussi simple que ça. Ce n’est pas une question de personne mais de système, de partenaires et de visions.

              Voilà. Je m’arrête là pour l’instant espérant vous lire bientôt.
              C’est Gwandba. ;-)

              • Le 14 février 2023 à 08:59, par kwiliga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

                Bonjour Gwandba,
                Ben voilà, tout compte fait, nous ne sommes pas si éloignés, quant à nos idéaux.
                Il semble que ce qui nous oppose le plus, soit l’espoir et la confiance que nous prêtons à nos actuels dirigeants, notamment dans leur capacité à situer les urgences, mais également dans leur sincérité.
                L’avenir à cout et moyen terme, devrait nous départager et croyez bien que j’espère qu’il vous donnera raison.
                En cas inverse, peut-être ne nous sera-t-il plus possible de communiquer ainsi.
                Au plaisir de vous lire.

                • Le 15 février 2023 à 11:42, par Gwandba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

                  Bonjour Kwilga

                  J’espère que tout va comme vous souhaitez.
                  il est certain que vous et moi recherchons la voix la meilleurs pour nous sortir des que subit le pays et continent depuis des centaines d’années.

                  De par le passé et aujourd’hui encore, nos représentants ont toujours fait en fonctions de leurs désires et contraintes des autres. Ce qui a vraisemblablement provoqué la stagnation dans laquelle nous nous sommes.

                  "Il semble que ce qui nous oppose le plus, soit l’espoir et la confiance que nous prêtons à nos actuels dirigeants, notamment dans leur capacité à situer les urgences, mais également dans leur sincérité."

                  Vous pointez très justement un désaccord de pointe de vue entre nous deux.

                  L’espoir et la confiance portés aux dirigeants actuel du Burkina sont motivés par le constat qu’une fois, la maturité populaire peut conditionner les actions de ces dirigeants pour l’atteinte de nos objectifs qui sont nombre mais passent d’abord par une autonomie totale sans compromission aucune envers qui que ce soit.

                  S’il arrive après un autre constat que des doutes peuvent existés nous les combattrons avec la même détermination. Ce qui indique clairement que nous devons par tous les moyens adapté l’expression des règles démocratiques à nos réalité et objectifs à atteindre.
                  Bonne journée à vous.

      • Le 11 février 2023 à 21:51, par pff En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

        "Cette démocratie qui est suspendue aux levres des occidentaux ne nous concerne vraiment pas car c’est un outils de dominations des pays Africains."
        .
        C’est n’importe quoi. Le principe même de la démocratie est de donner le pouvoir aux peuples. Et les occidentaux se fichent bien de savoir quelles sont les modalités pratiques d’une démocratie au BF, car il y en a des dizaines qui fonctionnent très différemment puisque, justement ça dépend des pays et des peuples concernés. Comprenez bien qu’un système démocratique au Burkina n’a pas à être la copie d’un système français puisque, justement ce sont deux peuples. Chaque peuple crée et adapte son propre système. L’Italie et l’Espagne qui ont des organisations proches font fonctionner de façon très différentes car les deux peuples sont différents.
        .
        Au passage certains systèmes se passent d’élections (grec), ou bien, à l’image de la Suisse, les représentants élus ont d’autant moins de pouvoir qu’ils sont haut placés, alors que le peuple a au contraire une très large latitude pour censurer ses représentants, ce dont ils ne se privent pas...
        .
        Si vous êtes contre la démocratie, c’est parce que vous cherchez un pouvoir autoritaire, et l’habitude très ancrée des pouvoirs autoritaires en Afrique et ailleurs, c’est de capter des richesses au détriment des autres. Le seul intérêt qu’il y a à parler comme vous le faites, c’est de faire partie des 15% redevables à ce système autoritaire et qui en toucheront les dividendes du pouvoir au dépend des autres.

  • Le 10 février 2023 à 19:38, par ZEUS En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Damiba avait dit :" Celui qui peut, n’a qu’a faire son coup d’etat" !
    Et les Burkinabe, comme je les aime mes compatriotes, ont releve le defit !
    Voici donc un autre défi qui nous est lance :" Nous sommes un gouvernement de transition ; on a fait un coup d’état en invoquant la situation sécuritaire ; mais maintenant on va prendre de grandes décisions qui vous concernent : faites-nous voir si vous pouvez faire quoi que ce soit !"
    Ca n’est pas tant une fédération ou même une confédération avec ces deux pays qui nous dérangerait en tant que telle mais juste que Mr le Premier Ministre, votre mandat ne s’étend pas a cela. Faites-vous élire d’abord et décidez ensuite pour nous. Il est encore temps de dire aux Maliens et Guinéens d’attendre un peu parce que vous n’avez pas ce mandat !

  • Le 10 février 2023 à 19:39, par kabre joseph En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    c’est dans l’unité que nos pays prendront l’envol du développement. Toute chose a un début. Les populations espèrent que cela soit le début.
    Courage à vous car le chemin est semé d’avance d’embûches par les occidentaux, les américains et leurs valets locaux.
    Vous avez le soutien de vos peuples c’est l’essentiel.
    Vive l’unité africaine.

  • Le 10 février 2023 à 20:08, par Passakziri En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Vraiment Me Kyelem eest entrain de divaguer dangereusement.
    Parce qu’un citoyen à fait le trajet Bamako-Ouaga à Vélo que cela expliquerait qu’on embarque 20 millions de burkinabè, 22 millions de maliens et 13,5 millions de guinéens dans vos avantures sans tête ni queue ? Si fédéralisme il doit avoir, ca devrait être l’oeuvre de gouvernements dument choisis et non d’usurpateurs . Et si après avoir fédéré Poutine déclare d officialiser que cette féderation est sa proprieté ? Vous êtes venus pour restaurer la sécurité, pas pour vendre le Burkina, continuez votre divagation , et votre chute sera plus brutale que celle de Damiba .

    Passakziri

    • Le 11 février 2023 à 18:53, par Gwandba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      Passakziri, burkind daam kiéta.

      N’ayant aucun doute sur votre sincérité au vu de la cohérence de vos interventions, je ne peux que me proposer de vous rassurer.

      Vous cherchez sans doute la meilleur voie pour nous sortir du marasme dans lequel nous sommes plongés depuis des centaines d’années.
      Contrairement à vous, d’autres, ceux qui se prostituent et sont capables de vendre père, mère et enfants pour se soumettre à un maitre qui laisse tomber en fonction de ses humeurs, des miettes qu’ils ramassent sans dignité et sans honneur. Triste existence. mais c’est leur choix sur la chaise du bar stade de France à Zogna en s’imaginant à Marseille ou à Montpelier.

      Revenons à nous. Cette situation me fait penser à une personne tenant un trousseau de clés face à une porte. Elle tente d’ouvrir la porte mais la clé n’est pas compatible. Est-ce qu’il faut changer de clé ou il faut toujours utiliser la même qui ne marche pas ?

      Au risque qu’elle s’ouvre enfin, je pense qu’il faut changer de clé. d’autant que le trousseau comporte plusieurs clés de toutes les formes.

      Il n’est caché de personne que l’union est la seule voie pour que l’Afrique et les africains aillent mieux et vivent dignement. Ceci ne se fera pas sans embûches mais l’objectif qui est de permettre à nos enfants et petits enfants de vivre enfin comme des êtres humains qu’ils sont, nous portera pour dépasser chaque difficultés, ramener à nous et dans la raison ces traitres indignes et lécheurs de popotins translucides. Ce qui semble être une passion pour eux.

      Le système de gouvernance qui nous est imposé ne convient pas à notre réalité. Raison pour laquelle ça ne marche pas. Nos sociétés traditionnelle sont gouvernées par des rois à travers une pure démocratie. Mais ça ne vient pas de l’occident. Ce qui fait que les fragiles d’esprits cuvent les forums pour décourager les autres d’être enfin responsable en s’assument clairement et dignement.

      J’ai parfois été tranchant. J’suis désolé ça ne vous est pas adresser personnellement. C’est aussi l’émotion du débat.

      • Le 13 février 2023 à 10:18, par Passakziri En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

        Bonjour cher Gwandba,
        et merci pour votre réaction très touchante ; Oui nous ne sommes pas toujours du même avis , mais l’essentiel c’est de contribuer d’une manière ou d’une autre au débat. Je reste conscient que ceux qui décident peuvent en faire ce qu’ils veulent. Ca ne change rien à la considération que nous avons les uns pour les autres, mêmes pour les personnes avec lesquelles nos points de vue semblent diametralement opposés. Mais soyez-en sûrs, j’ai des fréres et soeurs , même père même mère avec lesquels nos points de vue sur la politique sont totalement opposés, mais ca ne change rien à nos rapports , dés lors que nous enlevons nos gants . Certains forumistes ne comprennent pas souvent , mais on fait avec.
        Dans ce même cadre , c’est une grandeur d’esprit qu’incarne votre dernier commentaire à kwiliga ; Si tout le monde pouvaitavoir cette grandeur d’esprit, nous contribuerions à améliorer davantage les débats . Bref, souvent les émotions sont insurmontables.

        revenant au sujet, vous dites : ".... Cette situation me fait penser à une personne tenant un trousseau de clés face à une porte. Elle tente d’ouvrir la porte mais la clé n’est pas compatible. Est-ce qu’il faut changer de clé ou il faut toujours utiliser la même qui ne marche pas". Une belle illustration de la situation à laquelle je repondrais sans gésiter par l’affirmative.
        Seulement pour notre cas, notre trousseau contient exactement deux clés différentes la première est la mauvaise , la deuxième la bonne . Les deux passent dans le trou de la serrure. La première n’a pas de déformation, la deuxième est un peu déformée donc il faut un peu user de plus de mouvements pour l’adapter au trou. Nous avons d’abord utilisé la deuxième, mais nous n’avons pas songé à la pousser jusqu’au fond, donc impossible d’ouvrir notre porte. Nous avons alors placé la première qui se laisse pousser à fond , mais aussi impossible d’ouvrir notre porte. Dans ce cas, est-il vraiment la meilleure voie de se faire confectioner une troisième clé d’une deuxiéme serrure ? Aurons nous plus de succès en reessayant la première 10 ou 13 fois plûtot que d’user de pétits mouvements pour que la deuxième qui est la bonne puisse prendre les espaces de la serrure qui lui sont reservés ? je pense que la dernière proposition nous garantit le plus de succès et d’efficience. C’est la situation de notre pays depuis 1960. Nous avons commencé avec la clé numero 2 ( la democratie ), mais nous ne l’avions pas bien placée. Alors nous avons sorti la première qui ne parviendra jamais à ouvrir notre porte, et l’avons repété tout le temps ( les régimes d’exceptions) et maintenant Me Kyélem de Tambela part confectionner une autre clé comme cela, sans s’assurer qu’elle passera notre serrure ( son fédéralisme). Pourtant , moi je suis sûr qu’il faut que notre main tourne la clé ( démocratie ) souvent vers la gauche, souvent vers la doite, tout en poussant vers l’avant et finalement elle prendra les espaces prévus pour ses dents pour nous ouvrir notre porte. derrière cette porte se cache le bonheur et le bien-être de tous. Enfin , c’est une question de conviction.
        Bonne semaine à vous.

        Passakziri

        • Le 15 février 2023 à 11:19, par Gwandba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

          Passakziri Burkin damb kiéta.

          Bonjour Désolé pour retard de ma réponse car, un peu pris en ce moment mais quoi de plus plaisant de dialoguer avec vous ?! c’est toujours un plaisir !!!

          Aurons nous plus de succès en réessayant la première 10 ou 13 fois plutôt que d’user de petits mouvements pour que la deuxième qui est la bonne puisse prendre les espaces de la serrure qui lui sont réservés ?
          je pense que la dernière proposition nous garantit le plus de succès et d’efficience.

          "est-il vraiment la meilleure voie de se faire confectionner une troisième clé d’une deuxième serrure ?"

          Je pense que si toutes les clés du trousseau autant qu’elles sont n’ouvrent pas notre porte ou difficilement, n’ayons pas la flemme ou crainte de carrément changer la serrure et même la porte s’il le faut. Pourquoi ? parce que le temps qui passe nous prend tout et nous donne rien en échange pendant que urgences restent et grandissent.

          Raison pour laquelle j’adhère à la proposition de Me Kyélem de Tambela qui n’est de confectionner une quelquetième clé mais de changer totalement la serrure à clé pour un mécanisme fonctionnant avec un bip. (Qui s’ouvrent électroniquement.)

          De cette manière, tous verrons que nous avons tout tenté et de manière franche pour trouver la solution parce que comme vous dites, "derrière cette porte se cache le bonheur et le bien-être de tous. Enfin , c’est une question de conviction."

          Bien cordialement.
          Gawndba.

  • Le 10 février 2023 à 20:37, par Numéro 1 En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Je me pose la question : qui est la CEDEAO ? Si c’est un organisation avec des règles, il faut voir où faire une communication plaidoyer pour les changements. Pourquoi les autres pays ne s’y plaignent pas ? Dans un passé récent c’était la CI qui decriait l’institution alors que les autres étaient boube B. Aujourd’hui c’est les 3 pays en transition. Je constate que c’est lorsqu’il a des problèmes de sanction qu’elle est décriée. Loin de moi l’idée de défendre cette institution qui ne joue pas un rôle actif dans la paix et le développement dans la sous région.
    Il faut inviter toute la jeunesse et les intellectuels et universitaires pour des réformes profondes voir la refondation de la CEDEAO.

  • Le 10 février 2023 à 20:48, par John En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    @Zeus, a la conference de Yalta ou on a partager l’Afrique comme un gateau la, est ce qu’on a demander l’avis de l’Afrique avant de le faire ? En quoi la democratie est une priorite pour toi si encore des peuples veulent se regroupes ?

    • Le 11 février 2023 à 12:08, par kwiliga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      Bonjour John,
      Ben non, à Yalta, l’Afrique n’était pas le principal sujet de préoccupation, si ce n’est pour se répartir les colonies allemandes.
      Vous confondez avec la conférence de Berlin en 1884/85.
      De toute façon, ça n’éclaire pas votre propos : "En quoi la democratie est une priorite pour toi si encore des peuples veulent se regroupes ?"
      Auquel il m’apparait que l’on ne peut répondre que par une autre interrogation : comment savoir ce que veut Le Peuple, si l’on n’est pas en démocratie ? (et encore... mais c’est un long débat)
      Trouver notre forme de démocratie, est la seule voie viable, combattre la démocratie est naïf et stérile.

      • Le 11 février 2023 à 19:02, par Gwandba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

        kwiliga

        Rien à dire sur la première partie de votre poste.

        "Trouver notre forme de démocratie, est la seule voie viable, combattre la démocratie est naïf et stérile."

        Sachant ce que c’est que la démocratie, "terme qui désigne aujourd’hui tout système politique dans lequel le peuple est souverain. Par extension, la démocratie peut aussi qualifier une forme de société."

        vous devriez savoir que personne ne la combat. Par contre, son interprétation que confond beaucoup de gens commençant par vous qui semblez ne voir la vraie démocratie qu’au bout d’une élection à l’occidentale, doit s’adapter à l’essence même de la démocratie qui n’impose à personne d’avoir qu’un seul et unique partenaire.

        • Le 13 février 2023 à 09:44, par kwiliga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

          Bonjour Gwandba,
          J’ai parfois l’impression que vous m’apportez la contradiction, par une forme d’habitude, alors qu’en fait, nous disons en substance la même chose : ""Trouver notre forme de démocratie, est la seule voie viable".
          Quat à votre affirmation : "vous devriez savoir que personne ne la combat (la démocratie)", ha bon ? voudriez-vous me rappeler sous quel régime nous vivons ? Quelle est la nature des dirigeants de la "tant attendue" future fédération ? Que cherchent à dire tous ces gens, qui écrivent quotidiennement "Traoré est là pour toujours" (bon, la plupart d’entre eux écrivaient la même chose à propos de Damiba et peut-être bien de Blaise).
          Ne sous-estimez donc pas l’immense quantité de nos concitoyens qui rêvent "d’hommes forts".

    • Le 11 février 2023 à 21:58, par pff En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      La conférence de Yalta n’a pas partagé l’Afrique comme un gâteau, puisque la conférence a eu lieu en 1945, et que 10 ans après tout le monde était indépendant. La conférence de Yalta a surtout partagé l’Europe comme un gâteau, l’Allemagne en particulier, et non on ne nous a pas demandé nos avis. Mais entre ceux qui ont vécu dans la dictature communiste à l’Est et ceux qui ont vécu dans les démocraties à l’Ouest, ce sont bien ceux de l’Est qui ont couru rejoindre l’Ouest et non le contraire.
      .
      Que les peuples se regroupe est sans doute intéressant, mais pour savoir que la décision vient du peuple, il faut (justement) instaurer une démocratie, puisque le fondement d’une démocratie est d’appliquer les décisions du peuple.

  • Le 10 février 2023 à 21:00, par Sacksida En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Notre 1er Ministre de Tambela aime les declarations politiciennes et nos Etats et nos Pays ont tellement de problemes concrets a resoudre a l’interieurs que ce 1er Ministre devrait se concentrer plus dans la recherche des solutions adequates et pertinentes rationnelles. Des Pays tels que le Burkina Faso, le Ghana qui etaient dans des regimes revolutionnaire consequents avec Thomas Sankara et John Jerry Rawlings cooperait etroitement mais ils n’ont jamais fait ce genre de declarations car il faut prendre le temps pour y arriver. Evitez d’enfantiliser nos Peuples Africains qui sont impliques dans l’integration regionale concretement. Nos populations n’ont pas attendu un quelconque regime pour s’integrer et travailler en symbiose malgre des difficulties liees aux procedures de de nos Etats respectifs. Me Tambela devrait cessez de transposer des aspects de son associations sur le federalisme dans les activites Gouvernementales. Salut

  • Le 10 février 2023 à 21:30, par Bereba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Ce projet de fédération ou de rapprochement entre ces 3 pays ( Burkina, Mali et Guinee) est très bien mais ma seule inquiétude concerne la légitimité des 3 gouvernements porteurs de ce projet d’union : tous des gouvernements de transitions.
    Après les élections dans ces 3 pays, la vision des nouveaux décideurs peuvent changer. A moins de trouver un mécanisme maintenant pour l’inclure dans les Chartes de Transitions ou dans les nouvelles Constitutions selon le cas.
    Autrement, cela devient un rêve de feu de paille car ce projet , au stade actuel, n’est qu’un fantasme, une illusion ou un mirage qui n’a aucune base ni politique, ni juridique ou constitutionnelle.
    Il reste que ce serait une très bonne chose que nos 3 pays s’unissent comme les pays européens l’ont fait, comme les pays étatsuniens l’ont fait, comme le Royaume Uni l’a fait, comme des grandes fédérations canadienne et brésilienne l’ont fait !!!
    Pourquoi ne pas essayer cette nouvelle voie !!!

  • Le 10 février 2023 à 21:37, par Sonni ALIBER En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    BCP D’INTERVENANTS BURKINABÉ SUR FASONET SONT CARRÉMENT IGNORANTS /L’ÉCOLE QU’ILS ONT FRÉQUENTÉS LÉS ONT RENDU BÊTE À TEL POINT QU’ILS SONT INCAPABLES DE SE DÉCRIRE SANS LA PENSÉE OCCIDENTALE /VOUS FAITES LA HONTE DU BURKINA ET DE L’AFRIQUE NOIRE ENTIÈRE /PEAU NOIRE MAIS TÊTE BLANCHE,COMMENT PEUT-ON COMPRENDRE QUE DES NOIRES QUI ONT SUBIT TOUS LES TRAVERS DU MAL DES AUTRES PEUVENT-ILS ÊTRE AUSSI MINABLES COMME ÇA ??VIVE LA LIBERTÉ DE L’AFRIQUE NOIRE /à bas l’impérialisme ✊🏿✊🏿✊🏿

  • Le 10 février 2023 à 21:52, par À qui la faute ? En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    L’avantage avec la fédération putschiste c’est que celui qui fait un coup d’état récupère 3 pays en même temps ; c’est le "tuuk guili" militaire.
    Bientôt nous aurons peut-être du pétrole moins cher avec un accès sur la mer.

  • Le 10 février 2023 à 22:20, par Papa En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    J’ai suivis dans une vidéo où un éminent membre de la CEDEAO tout excité proférer des menaces contre les trois pays en projet de fédération comme si ces trois pays avaient signé un pacte les obligeant a rester éternellement de gré ou de force dans la CEDEAO .Rappelez-vous que la Mauritanie s’est desengagee de la CEDEAO et elle se porte très bien . Les autorités du Burkina, Mali et Guinée doivent prendre leur courage et quitter cette organisation fantoche qui n’apporte rien de concret aux différents peuples de ces pays. Je salue le courage du 1er ministre Kyelem qui a craché la vérité a cette fausse organisation dite CEDEAO.

  • Le 10 février 2023 à 23:51, par Salvatore En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Quand les règles de la maison commune ne sont pas respectées par vous même, et que vous voulez créer votre propre famille, il faut assumer.
    celui qui n’assume pas …. Ne mérite pas …

  • Le 11 février 2023 à 01:14, par Bissimilah En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    L’unions sans les negres de maison fait la force.

  • Le 11 février 2023 à 01:18, par Whalah En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Pour nous, que la CEDEAO commence a s’enerver devant cette initiative de Federation Mali-Guinée- Burkina est un tres bon signe car one ne jette des pierres qu’à l’arbre qui porte des fruits.
    Vive l’Organisation des Peuples Ouest Africain.

    • Le 11 février 2023 à 16:01, par Attention En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      Whalah, vous avez tout compris et j’aime vraiment cette expression “On ne jette des pierres qu’à l’arbre qui porte des fruits”. Comprenez-vous que cette CEDEAO n’existe maintenant que pour le contraire de ce qu’elle a été créée pour accomplir. La Mauritanie a eu raison de quitter cette structure plus tôt ; même si certains me diront qu’elle cherche à se réintégrer. Il est grand temps que nos trois pays se renforcent pour briser les cordes qui les attachent à cette structure nourrit par l’impérialisme et le néocolonialisme.

  • Le 11 février 2023 à 04:52, par Beonere En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Quelque soit le mode d’intégration que les transitions souhaitent pour ces 3 pays, cela relève du bon sens. Les peuples aspirent à la liberté et à la prospérité et si cela permettra d’aller vers un avenir meilleur, il n’ y a rien de tel. Que ceux qui mettent la démocratie ou les élections en avant pour crier légitimité sachent qu’il n’ y avait pas de frontières entre ces 3 pays avant les indépendances.
    Nous Africains devront commencer à réfléchir par nous même et pour nous même. Sortons donc des discours et débats stériles pour avancer vers du concert. Bravo à cette nouvelle génération de dirigeants.

    • Le 11 février 2023 à 12:31, par kwiliga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      Bonjour Beonere (tiens, ça sonne comme un pléonasme)
      Vous écrivez : "Que ceux qui mettent la démocratie ou les élections en avant pour crier légitimité sachent qu’il n’ y avait pas de frontières entre ces 3 pays avant les indépendances."
      J’aimerais bien que les panafric... dans leurs élans idéologiques, arrêtent un peu de nier les vérités historiques.
      Ici, à Koudougou, j’ai des Guissou pour voisins et amis et ce genre de propos niant la lutte de leur parent dans les année 40 (ainsi que celle de mogho Naaba Saaga II et de bien d’autres), les ferait enrager.
      Alors, commencer à réfléchir, d’accord, mais pas dans le négationnisme.

  • Le 11 février 2023 à 06:33, par Didier En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Les présidents élus démocratiquement sont le 1 er frein à ce type de regroupement qui semble être la solution vraie pour le développement de l Afrique. La démocratie copiée sans tenir compte des spécificités de l Afrique a montré ses limites : pas de développement réel, népotisme, corruption, gabegie.

    • Le 11 février 2023 à 12:04, par Zeus En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      Didier, personne ne parle de la démocratie à l’occidental nécessairement ! Mais il faut que la désignation des dirigeants qui vont prendre ce genre de décision soit consensuelle ! Ou pseudo consensuelle comme ce que le Parti communiste de Chine décide par exemple ! En clair il faut un processus établi - il n’est pas question de profiter frauduleusement d’une transition de quelques mois que nous soutenons pour son objectif de sécurité , bien que nous réitérons notre condamnation du coup d’état du MPSR1 qui nous voyons maintenant à compliqué le problème ( on revient nous dire aujourd’hui que ce sont des militaires qui ne veulent pas s’engager au front après nous avoir changer longtemps qu’il n’y avait pas d’armes malgré l’argent sans trace englouti pour les armes) pour prendre des décisions majeures de cet ordre ! Et à supposer même que nous donnions notre quitus , le gouvernement devrait retenir ses émotions et se rappeler qu’il n’ y’a que des gouvernements de transition dans les deux autres pays aussi, qui ne ferait que rendre l’affaire bancale !
      Maintenant, comme du temps de la révolution , on pourrait tout aussi forcer et forcer le pas : Oui mais en ce moment il faut déclarer le début du film clairement pour qu’on sache combien de temps s’assoir devant nos télé avant d’aller dormir lorsque « the end » va s’afficher !

  • Le 11 février 2023 à 07:45, par SID PAWALEMDÉ En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Ces gens sont ils des borgnes ou des aveugles ? Comment des exceptions peuvent elles se réunir pour créer une fédération ? Ces trois pays devraient encore attendre d’être des pays à fonctionnement normal avant de se lancer dans une quelconque fédération.

  • Le 11 février 2023 à 08:17, par Samba En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Depuis l’indépendance seul 1 président a été élu démocratiquement donc arrêtez avec les phrases qu’il n’est pas été élu même le CEDEAO a été créé par des présidents non élu... ils n’ont qu’à fa le bien du pays des ça qui nous intéresse

  • Le 11 février 2023 à 11:09, par Sans rancune En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Tous ceux qui se cachent derrière le vocable de président démocratiquement en Afrique sont contre le développement de ce continent.

  • Le 11 février 2023 à 11:51, par Zeus En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Beaucoup sont tellement aveuglés par les affres de l’esclavage, du colonialisme et du neo-colonialisme qu’ils refusent de réfléchir !
    Démocratie pour démocratie , c’est n’est pas la panacée ! Mais dans un pays de plus de 22 millions d’habitants ( un pays de 300,000 hats aurait été pareil de toute façon) comment voulez-vous avancer si vous ne trouver pas un dénominateur commun que tous respectent ?
    Sinon chaque transition, chaque coup d’état ( il y en aura encore mtnt que Damiba a ouvert la boîte) décidera une orientation majeure pour le pays pendant ses 12-36 mois de règne ! Et ceux d’entre vous qui parlez de peuple : quelqu’un a dit de ne pas confondre la foule d’avec le peuple ! A partir de quel signe savez-vous que le peuple est d’accord ? Quand Pascal Zaïda sort dire que c’est un don de Dieu ? Ou quand Mathias Tankoano va nous menacer à la Tele ?
    Maintenant si c’est un règne au delà de la transition que Kyelem de Tembela veut aussi en avançant des décisions majeures, qu’il le dise tout de suite pour que le film commence et finisse vite on va aller dormi !

  • Le 11 février 2023 à 12:18, par LE FORGERON En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Bonjour,

    Bravo les gars, la victoire est proche.
    Créez votre monnaie commune pour accélérer la fédération de nos pays frères (Burkina-Faso, Guinée, Mali) car le FCFA reste toujours le lien incontournable avec l’ennemi.
    Créez vite votre monnaie commune et demandez vos réserves que l’ennemi utilise pour vous endetter.
    Le peuple vous soutient.

    La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 11 février 2023 à 13:37, par Attention En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Bonjour à tous,

    À lire beaucoup de commentaires précédents, bien que je respect l’opinion de chacun, certains commentaires suscitent beaucoup de peur en moi. Je croyais que nous avons compris qu’il était temps pour nous de nous contenter du chemin qui nous mènera vers le salut. Et certains me poseraient la question de quel chemin tu parles. Je pensais que beaucoup avaient compris le jeux du blanc qui utilise le mot démocratie pour nous assourdir. Hélas !
    Je vous invite à suivre Alain Foka sur YouTube qui démontre avec des données à quel point les blancs financent nos élections just pour placer leur pion qui leur permettrait de continuer à dominer l’Afrique.
    Si nous ne voulons pas nous inspirer de notre propre histoire, inspirons nous au moins des histoires des peuples qui ont réussi à travers la lute avant de parler de démocratie. Prenons l’exemple des ETats Unis d’Amerique (USA) : c’est la guerre d’indépendance des années 1775 a 1783 qui a conduit à la formation des USA. Les pères fondateurs sont pour la plupart les commandants qui ont dirigés les combats.
    Alors, pourquoi nos gouvernements de transition ne pourront pas former une fédération. C’est une grande vision africaine, qui va nous libérer de la dominance occidentale, qui va mieux nous équiper pour lutter contre le terrorism, qui va renforcer notre suffisance alimentaire, créer des emplois pour ces millier de jeunes qui risquent leur vie à travers la Méditerranée pour rejoindre l’occident.
    Pour moi, ces gouvernements de transition peuvent nous sauver mille fois plus que nos soit disant démocratiquement élus présidents. Et quand vous dites démocratie alors que moins de 10% de la population participent aux élections. Quel démocratie !

  • Le 11 février 2023 à 13:42, par Sacksida En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    De plus, le President Ibrahim Traore et son regime MPSR 2 n’ont pas publie leur Programme Politique, Economique, Securitaire et Social fondamental, d’ou l’on Assiste a une Navigation a Vue et Chacun sort parler sans referenciel et c’est pourquoi le 1er Ministre de Tambela fait des declarations intempestives sur tout. Heureusement, l’Ancien 1er Ministre Albert Ouedraogo avait diagnostique et mis place un Plan Actions operationnelles de la Transition actuelle sur la base duquel travail ce Gouvernement MPSR 2. Sinon, ca allait etre la Catastrophe ! Que Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe. Salut

  • Le 11 février 2023 à 15:29, par Aïma En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Sacksida a écrit : """ Des Pays tels que le Burkina Faso, le Ghana qui etaient dans des regimes revolutionnaire consequents avec Thomas Sankara et John Jerry Rawlings cooperait etroitement mais ils n’ont jamais fait ce genre de declarations car il faut prendre le temps pour y arriver. Evitez d’enfantiliser nos Peuples Africains qui sont impliques dans l’integration regionale concretement. Nos populations n’ont pas attendu un quelconque regime pour s’integrer et travailler en symbiose malgre des difficulties liees aux procedures de de nos Etats respectifs. """

    @Sacksida, merci pour ce rappel très pertinent qui je l’espère fera réfléchir les dirigeants de nos trois pays pro-fédéralistes.
    Quelle est cette précipitation subite pour un projet nous dit-on " de fédération Burkina Mali Guinée ". C’est pour nous inventer quoi encore pour le peu de temps qui reste à cette transition ? Et la question sécuritaire, qui s’en charge concrètement et efficacement ?
    La nouvelle entité précipitamment sortie de nulle part s’appellerait comment, " BurMaGui " ou " MaGuiBur " si ce n’est " GuiBurMa " et qui sait, peut-être autre chose encore ? J’aurais compris si ces trois pays frères sans tambour battant, avaient mutualisé leurs stratégies, leur dispositif de renseignement et leurs efforts de guerre sur le terrain pour combattre ensemble le terrorisme qui sévit dans nos pays avec à la clé, le recul et mieux, l’éradication du terrorisme.
    Vaincre ensemble le terrorisme sur le terrain me semble être hautement plus prioritaire actuellement que de passer du temps à réfléchir à un projet de fédération entre trois pays du sahel. Si le fédéralisme se concevait aussi facilement sur un claquement de doigts, ça n’aurait pas attendu ces dirigeants actuels qui me semble-t-il confondent vitesse et précipitation et pire, sans l’aval de leurs peuples respectifs.

  • Le 11 février 2023 à 17:44, par Nabiiga En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    DE QUOI SOUFFE-T-IL L’AFRICAIN ?

    Même si on peine a diagnostiquer ce dont souffre l’africain, ce qui ne fais de pas de doute est qu’il souffre de quelque chose qui, me semble-t-il, est incurable.

    - Quel est ce jeu que ceux qui prétendent nous dirigent nous servent ?

    - Comment peut-on parler de ces infrastructures dont il est question dans cette fédération bidon alors que dans chacun des pays à fédérer, il n’y a pratiquement pas de routes, mais que des pistes qu’on appelle abusivement des routes nationales ?

    - Depuis quand arrive-t-on a courir sans avoir appris à marcher ?

    - Ne faut-il pas d’abord avoir des bonnes routes pratiquables dans ces pays respectifs avant de penser aux infrastructures gigantesques dont on parle ? Pourquoi n ’a-t-on pas de routes ? Manque de fond crie-t-on toujours.

    - Alors où vont sortir les fonds pour ces infrastructures ? Est-ce que je rêve ou quoi ?

    Que le Burkina fassent sortir de la terre une route à 6 voies dans chaque direction :
    - Ouaga-Bobo,
    - Ouaga - Po,
    - Ouaga -Fada, Ouaga-Fada.
    - Des routes à 2 voies dans chaque direction liant tous les autres centres urbains de notre pays.

    Ce sera à partir de ces réalisations nationales qu’on peut parler de joindre ce qu’on nous avons pour désengorger ces trois pays.

    Sacré Africain !!!

    • Le 13 février 2023 à 22:05, par Tranntoll En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

      Le Burkina ne sera vraiment désenclavé que par de puissantes lignes de chemin de fer.
      Il faudrait absolument :
      - passer en voie large de 1,453m entre Ouagadougou et Abidjan ;
      - Pousser une ligne entre Ouaga et les chemins de fer ghanéens. Mais ça, ça dépend beaucoup des Ghanéens.
      - Créer une ligne nord-sud au Togo et au Bénin jusqu’à Ouaga ; encore faut-il que ces pays veuillent investir.

      Pour le moment, la seule ligne de TOUTE L’AFRIQUE DE L’OUEST qui fonctionne correctement est la ligne Abidjan-Ouaga, qui est gérée par la société privée SITARAIL ... jusqu’à ce que des soi-disant révolutionnaires achèvent de la massacrer.

  • Le 11 février 2023 à 20:39, par Ka En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Vraiment il faut être dans un pays bannière pour voir ce genre d’agissement d’un premier ministre qui prend pour Dieu sur terre. Le Burkina n’est pas le Mali ni la Guinée, Des décisions de ce genre se fait par referendum. Décidément, au Burkina de transition, on n’a pas peur du ridicule ou de la contradiction, et on ne craint pas d’avaler son chapeau après le refus du peuple. !!!

  • Le 12 février 2023 à 16:34, par Alph@2025 En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Maitre de Tambela, vous n’êtes qu’un aimable rêveur. Attelez vous avec votre gouvernement à trouver des solutions aux problèmes concrets des burkinabè. Par exemple ne pas augmenter indéfiniment le prix du carburant. Occupez vous des problèmes concrets afin que les militaires puissent se consacrer à la reconquête du territoire. Quand ce sera fait et que l’administration aura été redéployée sur 100% du Burkina, nous pourrons, ensemble cette fois-ci, recommencer à rêver. En attendant, de grâce Maitre, gardons les pieds sur terre !

  • Le 12 février 2023 à 16:58, par Bonkoungou Thomas En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    Quand je pose mes yeux sur certains commentaires je me demande si ces gens qui nous parle de democratie sont normal meme. Comment pouvez vous venir raconter du n’importe quoi de ce genre. Ça fait plus de 30ans que nous sommes dans cette democratie nulle et deguiser. Je comprend pourquoi tous ceux qui ont etudié le droit de l’occident fini par se faire blanchir la cervelle. Il faut nous changeons de paradigm celui qui n’est pas d’accord quil disparait. Le peuple est d’accord il ya pas deux manier de l’exprimer.

  • Le 13 février 2023 à 15:19, par Dada En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    @Leforgeron, entre nous, il ne faut pas flatter les dirigeants là et nous plonger davantage dans les problèmes. Qu’il y ait un jour en Afrique des Etats fédérés sinon les Etats unis d’Afrique, pourquoi pas ? Beaucoup de leaders africains en ont émis l’idée et ont œuvré dans cet esprit de leur vivant bien avant ceux qui nous dirigent aujourd’hui. Pour y arriver, il faut beaucoup de temps, des bases économiques solides et des expertises très pointues en amont de telles perspectives. Pas seulement une envie et des discours en demandant à des ministres de réfléchir. Le Forgeron, je ne pense pas non plus qu’on crée des Etats fédéraux par des annonces fracassantes et populistes. C’est ce que certains internautes ici essayent de vous faire comprendre, toi et tes amis fédéralistes d’un jour, plein d’euphorie comme toi sur ce sujet devenu d’actualité.
    Tu dis aux dirigeants burkinabè, maliens et guinéens de créer vite leur monnaie, commune aux 3 Etats si j’ai bien compris. C’est peut-être toi qui va battre cette nouvelle monnaie pour eux puisque tu es "Le Forgeron" (sourire). Tu devrais te douter que créer une monnaie a aussi des préalables qui s’inscrivent dans la durée. La création d’un Etat fédéral me paraît inenvisageable par des dirigeants en transition (du moins pour le Burkina) qui ont promis de venir s’attaquer à la question sécuritaire qu’ils sont loin de maîtriser pour le moment pendant qu’ils nous embarquent dans leur histoire de fédéralisme à trois. La patrie ou la mort, oui ! mais pas n’importe comment non plus. Il faut raisonner Kyelem et ses amis maliens et guinéens au lieu de flatter leur égo pour nous enfoncer avec eux dans leur envie soudaine de fédération Burkina-Mali-Guinée. Tu dis que le peuple est avec eux. C’est toi seul le peuple là ? Tu as consulté quel peuple par quel référendum qui t’a dit qu’il est d’accord avec ce fédéralisme soudain ? Soyons sérieux !

  • Le 13 février 2023 à 17:01, par Elle-arrive En réponse à : Projet de fédération Burkina Mali Guinée : Le Chef du Gouvernement invite les ministres en charge des Affaires étrangères à se mettre au travail

    La fin du pire braquage de p fondé sur le mensonge est-elle arrivée ? Oui ou non ?

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