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Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

Publié le mercredi 28 décembre 2022 à 19h45min

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Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

Par cette tribune parvenue à notre rédaction, Moustapha Tiendrébéogo revient sur le dossier Norbert Zongo et s’attarde sur ce qu’il croit être « les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré ». Nous vous proposons ci-dessous, l’intégralité de son analyse.

Ce qu’il faut savoir sur la demande d’extradition de M. François Compaoré émise depuis octobre 2017 par le Burkina Faso à la France.

Monsieur François Compaoré est, faut-il le rappeler, le frère cadet du Président Blaise Compaoré qui a dirigé le Burkina Faso de 1987 à 2014. Son lien de sang avec son grand frère est le « crime » qu’il a commis, car c’est ce qui lui vaut le courroux, l’inimitié et la vaste et machiavélique campagne de dénigrement orchestrée contre lui depuis le 13 décembre 1998, date à laquelle, Norbert Zongo et ses trois compagnons d’infortune ont été assassinés en rase de Sapouy.

Politiquement, l’assassinat d’un journaliste aussi célèbre que Norbert Zongo juste un mois après la brillante réélection de Blaise Compaoré, et à une semaine de son investiture qui devait avoir lieu devant un parterre de Chefs d’Etat, est un non-sens. Or, les frères Compaoré sont connus pour leur sens politique inné, leur qualité de stratèges et leur légendaire prudence de Sioux. Par conséquent, ils ne peuvent être ni concepteurs, ni les commanditaires de cet odieux assassinat.

Certains de leurs proches avouent aujourd’hui que les écrits de Norbert Zongo étaient un vrai baromètre pour les frères Compaoré, car ses investigations permettaient de mettre à nu certaines dérives du régime. Ils en avaient besoin en dirigeants avisés pour recadrer les fautifs et améliorer la gouvernance du pays. La preuve qu’ils « encourageaient » ce type de journalisme, aucun Burkinabé n’a été emprisonné pour ses idées ou pour avoir exprimé ses opinions, ni avant ce lâche assassinat, ni après.

Pour revenir à l’assassinat de Norbert Zongo, l’hypothèse la plus plausible retenue par la commission d’enquête, semble être celle d’un acte isolé, une initiative de quelques éléments zélés du Conseil de l’Entente, dans le but de faire taire un journaliste qui les empêchait de dormir, du fait d’une bavure dont ils étaient l’auteurs et qui avait coûté la vie au chauffeur de François Compaoré.

En effet, Norbert Zongo écrivait sur la mort de suites de tortures de ce chauffeur au départ accusé de vol chez les Compaoré, et par la suite d’une supposée tentative de coup d’Etat. Sans nul doute qu’ils pensaient en plus rendre service au pouvoir parce qu’ils estimaient qu’il gênait le système. Ils n’avaient visiblement pas le bagage politique pour comprendre que non seulement, ce n’était ni le moment, ni la manière , mais que Norbert Zongo était même très utile pour le système …

Cette thèse tout à fait plausible est bien connue des commanditaires de la campagne d’intoxication contre M. François Compaoré. Mais, voyant en François Compaoré un potentiel successeur de son frère. , ils ont sauté sur l’occasion inespérée pour tenir son image, le jeter en pâture à l’opinion publique afin de le mettre hors-jeu dans la course à la succession. L’absence d’une communication appropriée sur le sujet a fait le reste.

Heureusement que les journaux tels que l’Opinion de Issaka Lengani et l’Hebdo de Zephirin Kpoda étaient-là pour donner un son de cloche différent, plus équilibré et plus pertinent que celui des organes de presses acquis, et qui écrivaient systématiquement des articles à charge contre M. François Compaoré.

A ce stade, il est important de rappeler certains faits marquants qui montrent le caractère politique de la demande d’extradition de M. François Compaoré.
Face à la pression de la rue, le pouvoir pour montrer sa bonne foi, a mis en place une commission d’enquête indépendante pour mener les investigations sur l’assassinat de Norbert Zongo en lieu et place d’un simple juge d’instruction.
Monsieur François Compaoré a été entendu comme témoin. Tous les témoignages disent qu’il est celui qui a été le plus « cuisiné » par la commission.

Il a été ainsi entendu par deux fois des heures durant, pour au bout du compte ressortir sans aucune charge. On peut être certain que ce n’est pas faute d’avoir cherché, car Robert Ménard, secrétaire général de Reporters Sans Frontières, qui était membre de la commission, s’était fait fort d’épingler François Compaoré, pour justifier ainsi ses prises de positions farouchement hostiles au Président Compaoré.
La commission d’enquête et le juge d’instruction ont produit plus de 560 procès-verbaux. Ils ont entendu Monsieur François Compaoré par deux fois, et n’ont rien retenu contre lui, faute de faits à charges.

En 2015, suite aux événements de octobre 2014, le dossier Norbert Zongo, qui était frappé par la prescription après le non-lieu accordé au seul inculpé dans la procédure, est rouvert par le président de la Transition, Michel Kafando, par le truchement du « fait du prince ».

Une demande d’extradition est envoyée par l’État burkinabè à la France. M. François Compaoré est arrêté en octobre 2017 à Paris, à l’aéroport Charles De Gaulle en provenance d’Abidjan, où il avait dû s’exiler pour échapper aux meneurs du coup d’Etat qui avait renversé son frère, et qui ne faisaient pas mystère de leur désir de lui mettre la main dessus, pour des règlements de comptes. En coulisses, il se dit que c’est suite à une interview qu’il aurait accordé à Jeune Afrique que la demande d’extradition a été lancée pour le contraindre au silence, et aussi le tenir loin de son frère qui est à Abidjan, et donc loin du Burkina Faso.

Pourtant, conforment aux termes de l’accord de coopération judiciaire entre le Burkina et la France, vingt jours après une demande d’extradition, les documents et preuves qui étayent le dossier judiciaire devraient être transmis à la France. Six mois après la demande d’extradition, le juge d’instruction français n’avait reçu aucun élément pour soutenir la demande d’extradition, car le dossier était vide. Il aura fallu de multiples rappels de l’administration judiciaire française, avec des reports d’audiences à la demande de l’Etat du Burkina Faso, et des délais complaisants accordés par le juge pour lui permettre d’apporter des réponses à ses interrogations, pour arriver à un verdict pour le moins tiré par les cheveux.

Entre temps le président français, Macron en visite officielle au Burkina avait publiquement fait la promesse aux autorités burkinabè, par l’entremise des activistes qui ont pris le dossier en otage, que la France ferait tout son possible pour satisfaire leur vœux. Incontestablement, cette déclaration va peser lourdement sur la procédure, au point qu’il était devenu évident que la justice faisait tout pour donner satisfaction à Macron.

Le fait le plus ubuesque aura été que le juge français se déclare incompétent pour statuer sur un faux en écriture du juge burkinabè, qui a falsifié des procès-verbaux d’audition de témoins, alors qu’il va justement se fonder sur les déclarations de ce même juge pour se prononcer sur la demande d’extradition. La suite on la connaît : la chambre de l’instruction a rendu, tout naturellement, un avis favorable à l’extradition, la Cour d’appel saisi a botté en touche et la Cour de cassation a poursuivi dans la même logique.

Devant les évidences d’une décision politique de la justice française pour servir les intérêts de l’Etat français, qui avait des difficultés face aux activistes qui ont pris le dossier en otage, et qui étaient au cœur du pouvoir, François Compaoré a dû se résoudre à porter l’affaire devant le Cour européenne des droits de l’Homme.
On est en droit d’espérer que le droit y sera enfin dit, car ce déni de droit n’a que trop duré et n’honore ni le Burkina Faso, ni la France qui se retrouve à jouer dans la cour des républiques bananières.

Cerise sur le gâteau du mensonge et de la délation, le seul témoin qui prétendait avoir des preuves de l’implication de M. Compaoré dans l’assassinat de Norbert Zongo, le sieur Didas Yaméogo, un repris de justice du reste, s’est rétracté. Il a avoué dans les colonnes du journal le Courrier Confidentiel numéro 212 du 25 septembre 2020, un des journaux d’investigation les plus crédibles du Burkina Faso, avoir été appâté par la somme de 50 millions pour son faux témoignage à charge contre M. Compaoré. Il décrit le manège dans les moindres détails avec des faits pouvant attester de la véracité de ses propos.

Ainsi, c’est pour n’avoir pas reçu la totalité du montant promis, et aussi peut-être par acquis de conscience, que Monsieur Yameogo a décidé de se rétracter et de libérer sa conscience. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Autre fait troublant, courant avril 2015, soit 6 mois après les événements des 30 et 31 octobre 2014 le domicile de M. Compaoré à été scellé pour les besoins de l’enquête. Sachant que la maison a été vandalisée, pillée et transformée en musée après le 31 octobre 2014. Pourtant, c’est dans ce domicile que des nouvelles preuves semblent avoir été trouvées. Vraiment ridicule.

Six ans plus tard, et en l’absence de preuves irréfutables, M. François Compaoré n’est toujours pas libre de ses mouvements. Quelle injustice. C’est le comble du paradoxe quand on sait que ce déni de droit se déroule en France, la patrie des droits de l’hommes.

Vous l’aurez tous compris, la cabale médiatico-politico-judiciaire montée contre M. François Compaoré depuis 24 longues années, a pour seul et unique but, de l’écarter de la scène politique burkinabè. Rien d’autre ! Tout autre argument relève de l’affabulation.

Ce qui est profondément dommage et regrettable, c’est que des organisations de défense de droits humains ont fait de l’affaire Norbert Zongo un Fonds de commerce. Au regard de la grave crise que traverse notre pays du fait de l’insécurité, l’heure devrait être à la recherche de l’unité et de la cohésion nationale. Le MPSR 2, pour accroître ses chances de succès dans la gestion du pays devrait faire de l’unité nationale la seconde priorité, après les questions sécuritaires. Car, il sera difficile, voire impossible de vaincre l’hydre terroriste dans la division, la haine, les rancœurs et les règlements de comptes …

Moustapha Tiendrébéogo

Un authentique et impartial militant soucieux de la promotion équitable des droits humains.

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Vos commentaires

  • Le 28 décembre 2022 à 17:37, par Kaboré Aboubacar En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Très belle analyse mais j’aimerais voir les preuves, si non allée jusqu’à.toucher a la constitution pour un individu ( la peine de mort) c’est que c’est vraiment pas simple

  • Le 28 décembre 2022 à 17:41, par razougou En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Ne vous fatiguez pour lire. Ce n’est pas la peine. Voici un extrait ’’.............Son lien de sang avec son grand frère est le « crime » qu’il a commis, car c’est ce qui lui vaut le courroux, l’inimitié et la vaste et machiavélique campagne de dénigrement orchestrée contre lui depuis le 13 décembre 1998,........’’

    • Le 29 décembre 2022 à 22:48, par SOME En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

      Mon frère tu as tout dit. Dès que je suis parvenu à cette phrase j’ai arrêté de lire mais je voulais aller qui en était l’auteur. Je me disais « ça c’est encore du Sana Guy. J’ai voulu vérifier. Mais que non ! J’ai voulu voir les commentaires et je tombe sur le tien. Ça me rassure car vaut pas la peine de perdre son énergie. Je n’en ai pas le temps pour l’instant
      SOME

    • Le 4 janvier 2023 à 22:30, par Paul KÉRÉ En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

      La bêtise n´a pas de limite pour certains internautes. Comme vous croyez que l´auteur de l´écrit a pris de l´argent pour exprimer son opinion, vous avez pris combien pour exprimer vos piètres opinions sur le net. Ceux qui déblatérent des insanités sur le net ne savent pas que ceux qui lisent leurs conneries sont au moins aussi intelligents qu´eux. Encore que dans le cas de certains internautes ils n´ont rien dans la tete ni dans la culotte puisqu´ils avancent masqués comme des terro. Paul KÉRÉ

  • Le 28 décembre 2022 à 17:57, par HUG En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Hum,.quel.ecrit partisan ? Personne ne dit que Francois compaoré est coupable mais il est pretendu coupable..Qui etes vous ? Voyez vous, vous dites que Francois est victime d injustice.A supposé que.francois compaoré soit innocent mais designez u’ pretendu coupable car tu sais au moins que Norbert zongo a ete assassiné par le puissant rsp de l epoque. Ca au moins vous le savez car le.college de sage avzit designé six suspect serieux tous impliqué dans la mort de david ouedraogo chauffeur de ton Francois compaoré.Vous argumentaire est leger. Tot ou tard la verite sera connue sur cette affaire.. Retiens ceci, le temps est le.meilleur juge de l histoire.Qui vit longtemps voit la danse de la.colombe.

  • Le 28 décembre 2022 à 18:50, par Le Lynx En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Moustapha ! Trêve de charabia !! Dis donc à ton copain et bailleur de fonds de rentrer réciter tout ce que tu as écrit là, devant la Justice de son pays (dont nulle part dans ta longue et ridicule litanie tu n’as remis en cause le professionnalisme et l’impartialité).
    C’est tout ce qu’on lui demande. Pas plus. En plus, tu pourras aller témoigner à décharge en sa faveur. En bon avocat que tu sembles être, c’est ce que tu devrais lui conseiller. À part cela ton écrit est de zéro intérêt.

  • Le 28 décembre 2022 à 19:15, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    De toute façon, dans un pays où un groupe de copains peut se réunir, jeter la constitution à la poubelle, désigné le président de leur goût, tailler une loi sur mesure pour assurer la promotion d’un ami militaire, une autre loi pour évincer des adversaires à la course aux postes électifs, que ne pourrait-on pas faire ?
    La cour de l’UE va certainement tenir compte de tous ces faits dans sa décision finale d’autant plus que c’est les mêmes qui sous couvert d’OSC tirent les ficelles de la politique et de la justice.
    Les insurrescrocs ont précipité le pays dans l’abîme et ne sont pas prêts d’arrêter leurs salles besognes.
    Honte aux insurrescrocs, agitateurs professionnels qui se croient plus intelligents que tout le monde !!!

  • Le 28 décembre 2022 à 19:29, par Bonus En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Il doit venir faire face a la justice pour donner sa version des faits. S’il est innocent, il repartira dormir chez lui tranquillement. A priori, il n’est pas condamner. Il est seulement un justiciable a qui on demande seulement d’entendre.

  • Le 28 décembre 2022 à 20:19, par Bebeto En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Mr. Tiendrebrogo, avec toutes vos suppositions tendant à prenter François Compaoré comme un saint, mais faites le venir pour s’expliquer devant les juges.
    Comment quelqu’un qui se dit innocent refuse de se présenter devant le juge ? Mr. Tiendrebrogo, croyez-vous pouvoir enfumer les Burkinabè en ce 21e siècle ?
    À chaque époque ces mensonges.
    Les juges attendent Mr. François Compaoré pour le juger. Si vous aimez réellement François Compaoré, encouragée le à de présenter devant les juges SVP.

  • Le 28 décembre 2022 à 20:39, par Boris En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    voila un "illuminé" qui veut nous refaire l’histoire de notre pays. c’est simplement insultant pour nous qui avons vecu cet assassinat et la forte mobilisation qui en a suivi. Monsieur le leche botte, si ton champion n’a rien a se reprocher qu’il vienne affronter la justice et il en sortira blanchi. c’est tout ce que l’on demande. aaannnh !!!!! j’ai oublié que fuir la justice est génétique chez les frère Compaoré. un grand trchhrrrr !!!!

  • Le 28 décembre 2022 à 21:40, par Nabayouga En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Monsieur TIENDEREBEOGO, les qualifixayifs que vous attribués eux seuls montrent que votre ecrit est partiel et partiel. Vous dites que le seul crime de francois compaoré, cest detre le frère de sang de kouassi blaise compaoré, le fuyard et l’assassin de sankara et de bien dautres burkinabè. Si François etait aussi innocent, pourquoi ne rentre t il pas pour repondre des accusations portées contre lui. Vous dites par ailleurs que l’assassinat de norbert zongo est du fait des éléments zélés. Il sagit d’un mepris total et un.manque des respect de toutes les victimes des 27 années de dictature de la famille compaoré. A l’époque, le slogan a la mode est "tu fais on te fait et il ya rien". Des hommes nourris de cette idéologie ne dont pas des serviteur zélés, mais des hommes conscients de leur actes, . Quoiqu’il en soit l’histoire et l’histoire ne se trompe jamais, a déjà condamné kouassi blaise compaoré et sa bande. Quand t on voit comment kouassi blaise compaoré est en train de finir, nul doute que son frère finira pareil. Déjà en , malgré ses millions volés, il est malheureux, immigré comme tous les autres immigrés, avec le mal du pays. Quelle triste perspective. !

  • Le 28 décembre 2022 à 21:48, par RV En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Pourquoi avoir autorisée sa garde à interroger David jusqu’à le tuer ? Pourquoi ne les avoir pas traduit en justice ? Le sentiment de puissance. S’il est innocent, qu’il rentre se défendre. Mais, il est vrai que l’État d’exception ne pas pour crédibiliser une bonne administration de la justice. La meilleure solution à son âge est de rentrer. De s’assumer.

  • Le 28 décembre 2022 à 22:06, par Emile Tankoano En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Ce message est gênant pour la conscience collective des Burkinabè.

  • Le 28 décembre 2022 à 22:08, par Tengbiiga En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Bla bla bla !

    Du grand n’importe quoi. Il ne faut pas prendre les Burkinabe pour des enfants.

    S’il est innocent, qu’il rentre.

  • Le 28 décembre 2022 à 22:29, par Matt En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Si le ridicule tuait ! Voilà un monsieur qui admet que ceux qui ont tué et brûlé Norbert et ses compagnons ont pu le faire pour faire plaisir à la toute puissante fratrie d’alors, et qui veut nous faire croire que les tueurs-bruleurs auraient agi de leur propre chef, à l’insu de la fratrie. De grâce, ne prenez pas les burkinabè pour des cons et éviter surtout d’irriter davantage les familles des suppliciés, vous qui prônez par ailleurs "la paix", "la réconciliation", et que sais-je encore, tout en cautionnant des crimes aussi odieux.

  • Le 28 décembre 2022 à 22:48, par Nick En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    J’ai lu à peine la moitié du premier paragraphe. C’est écœurant comme écrit. Scandaleux, malsain et tout simplement macabre comme écrit. Je suis outré que le respecte Faso.net puisse laisse une telle “horreur “ sur son plateforme.

  • Le 28 décembre 2022 à 23:00, par TIENFO En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Je n’ai pas lu le dixième de l’écrit. En voilà quelqu’un qui devrait garder le silence en ces temps de grands recueillement. Il aurait fallu écrire un bouquin pour votre FAN

  • Le 28 décembre 2022 à 23:20, par Le berger En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Un crime n’est jamais parfait. Relisez bien l’écrit du journaliste NORBERT ZONGO dans sa parution du mardi 08 Décembre 1998 où c’était intitulé Meurtre au conseil de David Ouedraogo. La solution par le mortel. Comme un signe prémonitoire il disait clairement que selon ses dernières informations il sera assassiné. 05 jours après cela s’est réalisé. La vérité triomphe toujours. C’est une loi implacable de la Nature et elle S’IMPOSE.

  • Le 28 décembre 2022 à 23:55, par Kalonji rock En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    ``Son lien de sang avec son grand frère est le « crime » qu’il a commis`. je dirai qu’ il a utilisé son lien de sang avec son grand frere pour commettre le crime.

  • Le 29 décembre 2022 à 00:59, par La verite En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    M Tiendrebeogo, votre écris est partisan et manque de preuves. Souvenez-vous qu’aux premières heures du décès de Norbert, on avait parlé d’accident puis ensuite d’assassinat suite à la pression de la rue. N’eut été la pression de la rue, ce crime serait passé sous silence.
    Question : si le pouvoir en place en 1998 n’était pas mêlé dans cette affaire, pourquoi ces déclarations contradictoires et attendre la pression de la rue pour tenir un semblant de procès ?
    Dieu est le Seul Juste Juge et en tant opportun chacun récoltera ce qu’il aura semé.

  • Le 29 décembre 2022 à 08:56, par Raogo En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Bon Appetit et bonne digestion a vous Mr TIENDREBEOGO.
    Que les Ames innocents des defuntes victimes vous hantent vos nuits et vos jours.

  • Le 29 décembre 2022 à 09:03, par Matthieu En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    " Fond de commerce..." ! Ce monsieur pense-t-il que les associations et Hommes de bonne volonté qui soutiennent les familles des suppliciés de Sapouy n’ont rien d’autre à faire que de traquer, 24 années durant, de présumés commanditaires des assassinats de Norbert Zongo et de ses compagnons ? Quel cynisme !!!

  • Le 29 décembre 2022 à 10:12, par caca En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Je savais bien que les ennemis des Compaoré n’hésiteront de réagir contre cet écrit d’équilibre. Pourtant l’écrit vaut de l’or dans un pays où les démons d’antan sont du retour avec force. On pouvait croire facilement que les Compaoré avec le nombre d’année dans les affaires du pays étaient des vrais responsables des causes profondes du mal. Les forces du mal dans la gestion du pays, et les Gilbert Diendéré les démons déguisés en personnes, mais 7 ans après leurs disgrâces, on peut se rendre compte que personne n’échappe à ce jugement social en commençant de des Judas-Kafando les traîtres, Roch Christian Kaboré l’incompétent et pour l’instant c’est bien Paul Henri Sandaogo Damiba surnommé chef de classe qui en paie les frais. Ce jugement social fait croire aux esprits faibles que les maux du pays relèvent le seul ressort des individus.

  • Le 29 décembre 2022 à 11:28, par El Raz En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Le monsieur a donné ses arguments, alors venez avec vos arguments et non des qualificatifs selon votre humeur.
    Je me pose des questions à tous ceux qui crient à tue tête JUGE, SE DEFENDRE etc...
    - Avez vous lus le rapport de la commission dont faisaient partie Ménart et Sy ? Si oui, dites moi en quoi ce rapport doit être jeté à la poubelle ?
    - Dans cette affaire, François Compaoré a-t’il déjà entendu par un juge oui ou non ?
    - François Compaoré a fuit le Burkina sous la menace. Les conditions sécuritaires ont-ils changé pour sa vie à l’heure actuelle ?
    - Qui d’entre vous est prêt à miser sa propre vie pour assurer la sécurité du Monsieur si toute fois il rentre (j’attends les noms des volontaires) ?
    - De la justesse de la Justice : quid des prisonniers pour tentative de prise de pouvoir non constitutionnelle alors qu’actuellement, le pouvoir a été accaparé sans passer par les règles constitutionnelles ?
    Je ne veux, ni dédouaner ni incriminer personne, simplement je n’accepte plus que dans ce Burkina, certains se prennent pour Dieu vis à vis des autres car on ne répare pas l’injustice par une injustice.
    Réglons le problème de l’insécurité, de la mal gouvernance, de la crédibilité des institutions (y compris judiciaire), nous amorceront le développement et pourront régler les problèmes de notre société.
    Bonne journée à tous et que Dieu apaise raisonnablement nos cœurs.

  • Le 29 décembre 2022 à 12:21, par Éric de KOURIA En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Si nous sommes où nous sommes aujourd´hui, pour parler terre à terre, c´est justement à causes d´individus comme Monsieur TIENDRÉBÉOGO Moustapha. Combien avez-vous reçu de la famille COMPAORÉ pour oser insulter l´intelligence des Burkinabè à ce point !?
    Vous citez sans aucune honte, Issaka LINGANI de l´opinion et Zéphirin KPODA de l´Hebdo. Mais qui sont ces derniers !? Qui finance leurs journaux !?
    Je suis tenté de dire sans risque de me tromper que vous n´êtes ni plus ni moins qu´un individu qui est au service de la famille de COMPAORÉ et de sa belle famille. Vous ne pouvez pas dédouaner Monsieur François COMPAORÉ de la sorte, tout de même !? Que dites-vous des témoignages des commanditaires du crime !? Pourquoi tous les suspects sont morts alors !? Tout a été fait pour protéger le « petit président » ! Et votre écrit ne fait qu´enfoncer le clou sur la probable culpabilité de Monsieur François COMPAORÉ dans cette affaire ! Honnêtement, vous ne rendez pas service au clan de l´ex-président !
    Si le Burkina va mal, c´est justement à cause des individus comme vous autres ! Au moment où le Burkina se bat contre le terrorisme, lequel est d´ailleurs une conséquence du long règne criminel du clan COMPAORÉ, vous sortez un chiffon pareil pour énerver encore plus le peuple ! Nous savons tous que les problèmes actuels du Burkina ont bel et bien leurs origines dans la gouvernance COMPAORÉ.
    Arrêtez de distraire ou d´insulter les Burkinabè ! Avec de tels arguments, vous culpabilisez encore plus le "petit président" !
    La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !

  • Le 29 décembre 2022 à 12:45, par KERE En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Mentir c’est très mauvais, vouloir faire accepter son mensonge par les autres c’est pire, mais le pire c’est quand on veut cacher la vérité pour des intérêts personnels.
    En tout cas rien restera caché éternel et tout se payera ici bas, des assassins jusqu’à leurs alliés.
    La vérité c’est l’autre attribut de Dieu créateur.

  • Le 29 décembre 2022 à 13:17, par Sonni ALIBER En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    C’EST ENTRE VOUS JOURNALISTES /DEMAIN C’EST CHACUN À SON TOUR CHEZ LE COIFFEUR /À QUI LE PROCHAIN ET VOUS ALLEZ FAIRE DIVERSION POUR ÉTOUFFER TOUTES LES PREUVES /

  • Le 29 décembre 2022 à 23:00, par Ka En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Moustapha Tiendrébéogo, combien t’a couté pour cet article partisan ? Le mensonge et les désinformions courent très vite, mais la vérité les rattrape très facilement.

    Tout le peuple Burkinabé sait de ce qui s’est passé avec Norbert Zongo et ses compagnons sur la route de Sapouy- Léo –Ouagadougou, et le pourquoi qui s’en soit !

    Quand a la France qui joue l’autruche pour ne pas estrade François Compaoré, c’est comme un ministre Gabonais demandait a l a France une aide militaire pour protéger les étrangers : Le ministre fran4ais lui a répondu : ’’’’’’’’’’’’ Aide toi-même, la France t’aidera plus.’’’’’’’’’’

    L’argent de l’état Burkinabé volé par la famille Compaoré aidera la France comme la Cote d’Ivoire et a graisser les manipulateurs désinformateurs de la vérité comme l’auteur de cet article, pour vomir des salades partisane afin de de Blanchir ces criminels pour le pouvoir.

    Voilà la vérité pourquoi Norbert Zongo et ses compagnons ont été brulé dans leur voiture : Par ce que Norbert Zongo défendait légitiment pour que la vérité soit connu sur l’assassinat de David Ouédraogo le chauffeur de François Compaoré qui a voulu divulgué une vérité.

    Le dimanche 13 décembre 1998, on découvre sur la route de Sapouy –Leo- Ouagadougou un 4x4 immobilisé brulé. Les corps des quatre passagers gisent calcinés. Parmi eux, le journaliste Norbert Zongo. Pourquoi l’avoir tué gratuitement ? Par ce que quelques jours avant ce drame pour le pouvoir, Norbert Zongo écrivait dans son journal :’’’’’’’ Comment fera le président Blaise Compaoré pour s’imposer aux intellectuels qui appréhendent les dimensions de sa dictature et le drame qu’elle représente pour notre peuple ? Une seule solution s’impose à lui : emprisonner, tuer, faire disparaitre,. Il n’y pas d’autre alternative, monsieur le président est bel et bien reparti pour la violence, qui fera bientôt de nouvelles veuves et de nombreux orphelins par dizaines.

    Apres la mort de Norbert Zongo, pendant plus d’un mois, le peuple sachant la cruauté du président et le petit président, une partie de bras de fer, ponctuée de journée de manifestations ou de grèves opposa le régime Compaoré.

    C’est ainsi que le nouveau patron de la sécurité Djibril Bassolé se jette à l’eau pour sauver ses deux criminels dits ses patrons. Avant même qu’il ne soit installé à son nouveau cabinet de ministre, il hérite le dossier Norbert Zongo. C’est à son cabinet qu’il fait arrêter tout le collectif qui luttait pour que le droit soit dit pour Norbert Zongo et ses compagnons, en allant jusqu’à raser les tètes des responsables du collectif comme maître Halidou Ouédraogo et ses collaborateurs, et les présentés a la télé au journal du soir.

    Malgré tout, ce collectif n’est pas mort de nos jours, car, une nouvelle génération veille que le droit soit dit pour Norbert et ses compagnons, a ne cité que les enfants de ce dernier et ceux de ses compagnons sans oublié leurs mamans ou cousines et cousins ainsi que 90% du peuple Burkinabé.

    Inutile de s’assoir devant son clavier pour blanchir des criminels dont la justice Burkinabé ne lâchera pas. Sans rancune.

  • Le 30 décembre 2022 à 13:36, par Abou abdoulaye sanfo En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Le pays na plus paix na plus sécurité na plus mangé na plus essence ! Et vous vous parlez encore des compaore ? Ca fait plus de 20 ans ! Les journalistes du pays reveillez vous et laissez dormir en paix le passé ! Svp parlez nous de lavenir du faso ? Ya quoi pour nous ?
    Est ce que les compare vont venir nous nourrir et sauver pays ? Ds ce pays on se disperse trop et on vit ds passé ! Arretons ces sornettes et tentons de parler avenir un peu ? Ou est wagner pour nous sauver ? Ahah

  • Le 3 janvier 2023 à 13:53, par jan jan En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Voilà tous les "déchets" que cette soit disante révolution du 4 août 83 a engendré dans ce pays. On tue et il n’y a rien, telle fût leur devise, le moindre poil à gratter est éliminé physiquement comme s’ils avaient le pouvoir créateur de l’humain.

  • Le 4 janvier 2023 à 22:19, par Paul KÉRÉ En réponse à : Burkina : Les dessous de la demande d’extradition de M. François Compaoré, selon Moustapha Tiendrebeogo

    Félicitations Monsieur Tiendrebeogo. Le chien aboie la´caravane passe. Selon l´article 8 chacun est libre de s´exprimer. La vérité que vous énoncez est celle que les burkinabè ne veulent pas entendre. Dites-moi depuis 2015, le pays a eu la paix d´antan sous Blaise Compaoré. Un minimum de bonne foi et d´équité voudrait qu´on reconnaisse au moins ça aux frères Compaoré.
    Enfin, voyez vous-même quand on discute avec quelqu’un au moins l´objectif c´est la recherche de la vérité. Donc si dès le départ il n´y a pas d´objectif de recherche de cette vérité ce n´est pas la peine de discuter avec ces internautes qui ont perdu la raison et le bon sens. Une chose est sûr : Norbert Zongo et ses compagnons d´infortune ont été sauvagement assassinés et brûlés. Mais qui de ces internautes malveillants peut attribuer ces actes à François Compaoré ? Personne. Alors taisez-vous et si vous voulez écrire vos errements dites aussi que tous ceux qui sont morts du fait du terrorisme c´est à cause des présidents successifs qui étaient au pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré à Ibrahim Traoré. Est-ce qu´on peut dire ça ? Voyez que personne de bonne foi ne peut discuter avec vous. Mais de grâce laissez Monsieur Tiendrebeogo s´exprimer comme il le veut et arrêtez vos commentaires désobligeants car c´est vous qui êtes dans déni et l´accusation gratuite. François Compaoré ne sera pas extradé vers le Burkina car vous allez le juger selon le mensonge habituel de ces internautes éffarouchés et indignes d´être de vrais burkinabè. Paul KÉRÉ. Docteur en Droit Avocat.

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