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Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

Publié le mardi 1er novembre 2022 à 21h25min

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Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

« Le peuple » des activistes de la société civile accuse et gronde contre la France, en même temps qu’il réclame la Russie dont il brandit les drapeaux pour mieux lutter contre le terrorisme. Mais les autorités burkinabè, depuis Roch jusqu’au nouveau capitaine Traoré, restent muettes, taiseuses et floues, tant sur le « partenariat » militaire avec la France que sur une éventuelle intervention du Wagner russe aux côtés des forces armées burkinabè. Que fait l’Etat burkinabè d’une armée française présente sur son sol ?

Dire la vérité pour être vrai

Le Burkina n’est sans doute pas obligé de publier la listes de ses partenaires. Il n’y aurait non seulement aucun intérêt à le faire, mais ils ne pourraient de toutes façons pas être inconnus de n’importe quel bon service de renseignements dans le monde.

Néanmoins, la question du partenariat militaire franco-burkinabè ou russo-wagnero-burkinabè suscite aujourd’hui assez de violences physiques et verbales pour que les autorités du Burkinabè puissent continuer à en faire un secret d’Etat : le succès de la lutte contre le terrorisme ne dépend pas seulement des combats sur le terrain, mais aussi de la transparence du discours et des gestes que les dirigeants envoient et montrent aux populations.

Or, il n’est pas certain que le capitaine Traoré et « le peuple » soient sur la même longueur d’ondes, ni parlent de la même chose à propos des partenaires militaires du Burkina, notamment la France et la Russie. Le jeune capitaine s’est rendu populaire en parlant, dès les premières heures de son putsch, de la possibilité pour le Burkina d’envisager d’autres partenariats militaires pour contenir l’invasion terroriste
La population en a tout de suite compris ce qu’elle attendait et voulait entendre depuis l’exemple du Mali : le nouveau partenaire sera désormais Wagner-Russie. D’autant plus que le capitaine adopte l’apparence vestimentaire du colonel Malien pro Russie Assimi Goïta (treillis, masques et gants).

Mais, premier problème, nous savons depuis deux jours, par les Américains que le capitaine « a dit sans équivoque que seuls les Burkinabè défendront leur pays. Ils n’ont pas l’intention d’inviter Wagner » (Mme Victoria Nuland, sous-secrétaire d’Etat américaine). Si cela est vrai, pas de Wagner au Burkina Faso, la Russie n’est pas la bienvenue : contre l’attente et l’espoir du « peuple » ! Donc, il faudra le démentir si ce n’est pas vrai ; et surtout le répéter cette fois-ci au peuple burkinabè, si ces propos sont exacts, par souci de vérité et de transparence : pas de militaires russes au Burkina. Et pour que le peuple ne continue pas de nourrir de vaines attentes d’un partenariat russo-wagnero-burkinabè…

Non seulement dire aux Burkinabè que la Russie n’est pas la bienvenue, mais aussi dire clairement à ce même peuple ce que les nouvelles autorités du Burkina attendent de la France. Ce peuple à qui l’on demande d’aller au front doit tout de même savoir pourquoi l’armée française est sur son sol, pour être bien sûr de se battre et mourir non pour la France mais pour le Burkina Faso !

La « présence » française

C’est le deuxième problème ou embarras : la France dit que le Burkina ne fait pas appel à elle pour frapper les terroristes, ou alors très occasionnellement comme à Solhan, ce qui expliquerait aussi l’inefficacité de la lutte contre les groupes terroristes. Elle voudrait bien intervenir directement, mais ne le peut pas parce que le Burkina ne le lui demande pas. Pourtant une armée française de forces spéciales est présente et basée à Ouagadougou.

Le Burkina Faso accueille donc sur son sol une armée dont elle n’a pas besoin, ou qui ne lui sert pas à contrer l’avancée des terroristes, mais en même temps ne dit pas à son peuple qu’il n’a pas besoin des services de la France dont les militaires sont présents au Burkina. Le peuple s’en prend à la France qui regrette que le Burkina ne fasse pas appel à elle sans le dire au peuple. La question se pose alors de savoir pourquoi l’armée française est présente au Burkina !

Le bon sens citoyen a du mal à comprendre, côté burkinabè, une présence militaire étrangère sur le territoire national, qui pourrait aider à combattre les terroristes, mais dont l’Etat burkinabè n’a ni grand besoin ni demandé le départ. Cette présence relève-t-elle d’un accord de partenariat ? Si oui, il est difficile de comprendre et accepter qu’un accord puisse se signer contre l’intérêt de l’un des partenaires, le Burkina en l’occurrence.

S’il y a accord, le Burkina devrait y trouver quelques intérêt et utilité, ce qui ne semble pas le cas, puisqu’il ne demande pas aux Français présents sur son sol d’intervenir. Peut-on signer des accords qui ne servent à rien, comme s’ils étaient imposés ? Peut-on alors parler de « partenariat » ? La France est-elle un partenaire ou un donneur d’ordres prescripteur ?...

Mais on ne comprend pas non plus, côté français, même si on le sait, pourquoi la France elle-même est militairement présente au Burkina : elle dit en effet qu’elle ne veut pas recoloniser et néo coloniser, que de la colonisation et du colonialisme il faut faire table rase sans repentance ; elle demande aux Africains d’oublier son passé de puissance coloniale pour ne pas sortir du colonialisme ; elle dit qu’elle n’a pas de gros intérêts de matières premières au Burkina Faso pauvre. Pourtant elle y est militairement présente. Elle est comme présente pour rien sinon, du moins pour la puissance ; une puissance qui ne lui vient de rien d’autre que de la colonisation. La France nie aujourd’hui sa nature coloniale et impérialiste, mais son seul droit d’être présente au Burkina (et en Afrique) lui vient de la colonisation, pas d’un quelconque mandat des nations Unies !

La présence française, notamment militaire, au Burkina Faso c’est donc : une présence dont le Burkina dit n’avoir pas besoin, mais ne demande pas pour autant à cette armée française de quitter son territoire ; également une présence en laquelle la France elle aussi dit n’avoir pas d’intérêt énorme, puisque cette présence trahit sa nature et son histoire coloniales et impérialistes dont la France renie l’actualité, sans pour autant quitter d’elle-même le sol burkinabè.

Le discours de la France à l’adresse des Français qu’elle incite à l’amnésie négationniste de la colonisation des Africains, est tous les jours en contradiction avec sa fameuse « présence » notamment militaire en Afrique, au Burkina en particulier, présence qu’elle doit uniquement à la colonisation dont elle ne veut pas la juste mémoire ; c’est-à-dire une mémoire qui n’est pas surveillée et contrôlée par elle comme sa propre mémoire.

La France est militairement présente dans ses colonies, pas ailleurs, lesquelles ne sont dites « partenaires » qu’en forçant le rire ou la grimace, puisqu’il ne s’agit alors que d’un partenariat sans égalité d’intérêts. Les colonies ne sont pas des partenaires, pas plus que l’esclave n’est le partenaire du maître ; sauf à donner à la notion de partenariat une teinture déshonorante et méprisante…

En plus philosophique, on ne peut concevoir une présence qui ne soit pas présence à soi (conscience) ni présence chez soi ; nul ne peut être dit « présent » hors de (chez) soi. Au Burkina, la France n’est pas chez elle, mais y est présente, sans intérêt ni besoin de part et d’autre, côté burkinabè comme français ; de sorte que cette présence ressemble davantage à une occupation (présence armée et pérenne hors de chez soi, comme si l’on était chez soi) qu’à une invitation amicale de court séjour. L’Etat burkinabè est complice de cette occupation. Aussi reste-t-il muet et/ou flou…

Les pro Russes contre le principe de l’efficacité

Il n’est donc pas besoin de haïr la France et les Français (après tout, il existe des partenariats et coopérations autres que militaires entre le Burkina et la France), d’être raciste anti-Blancs, ni partisan d’un obscur « grand remplacement » à l’envers contre les Français au Burkina et en Afrique ; pas besoin d’être un militant panafricain et anticolonialiste fou furieux pour se révolter de pareille présence de la France au Burkina, et lui demander gentiment de partir. Y réfléchir avec attention suffit
Car, cette présence française est telle qu’elle voue et condamne l’armée française et l’armée burkinabè à l’inefficacité notoire contre les terroristes sahéliens ; puisque l’une (burkinabè) n’a pas besoin de l’autre (française), et que l’autre, qui est pourtant sur le sol de l’une, ne peut pas intervenir pour aider sans la demande de l’une.

En d’autres mots pour dire la même chose : je suis chez toi pour t’aider, mais il faut que tu me demandes de t’aider pour intervenir (France) ! Ou encore : je t’accueille chez moi parce que tu peux m’aider, mais je n’ai pas besoin de toi pour m’aider (Burkina) ! Telles sont les absurdités dont des millions de victimes burkinabè payent injustement le prix…

Si l’efficacité contre les terroristes doit être le premier et seul critère du choix des partenaires dans une urgence sécuritaire inédite, alors :
1/ Affirmer, dans la langue de bois gouvernemental, que l’on est « prêt à travailler avec tous les partenaires » est une erreur. Car tous les partenaires, pris indistinctement, ne se valent pas quant à l’efficacité. Tous les partenaires ne sont pas efficaces, ou efficaces de la même manière. Peu importe le partenaire ? Non, la lutte efficace contre les groupes armés qui envahissent le sahel ne peut pas être, en matière de partenariat, la nuit où toutes les vaches sont grises !

Mais les partenaires ne sont pas toujours les plus puissants sur le plan militaire. Chacun sait d’intuition qu’avec le centième voire le millième de l’aide que les Etats-Unis et l’Otan accordent à l’Ukraine pour résister face à l’armée russe, le Sahel pourrait repousser et contenir durablement les terroristes. Mais ces puissances militaires occidentales ne l’ont pas fait.

Elles ne l’ont pas fait contre les hordes de Shekau au Nigéria. Elles ne le feront pas contre les terroristes du Sahel. Des Africains qui meurent en masses, massacrés par des Africains, qui s’en trouve dérangé dans son sommeil ? La lutte contre le terrorisme est très efficace à l’intérieur des frontières de l’Occident, et pour les Occidentaux dont la vie, même hors d’Occident, est sacrée. Ailleurs, débrouillez-vous !...

La France qui livre des armes à l’Ukraine peut et doit comprendre que si les sahéliens se soulèvent pour la chasser de leurs sols, c’est pour manque d’efficacité de ses armées pourtant bien équipées, et non par haine. L’évocation de la seule haine anti-Français ou anti-Blancs est souvent la projection des longs mépris et haines dont les Africains continuent de faire l’objet en Occident et en France, et dont on redoute les vengeances en terre africaine. Les armes et moyens financiers de la France à l’Ukraine ne sont destinés qu’à être efficaces sur le terrain contre les Russes, pas à être exposés à la Place Maïdan de Kiev…

De même, la Russie est une grande puissance militaire et nucléaire, mais sans trop d’efficacité en Ukraine. Mais les critiques occidentales contre cette inefficacité de l’armée russe sont malhonnêtes et amnésiques, car aucune de ces puissances occidentales n’a, individuellement ou collectivement, gagné facilement une guerre en 2 jours ou 2 semaines depuis la deuxième guerre mondiale.

Les échecs complets ou partiels sont nombreux : Vietnam, Irak, Libye, Afghanistan… Les Américains ont armé et formé une armée afghane, tout en étant eux-mêmes présents par centaines de milliers en Afghanistan, avec leurs alliés de l’Otan, ils ne sont pas venus à bout des talibans dépourvus de missiles de croisière et de bombe nucléaire même sale…

2/ Ce principe de l’efficacité ne joue donc pas forcément en faveur des puissances militaires occidentales et russes. Soit ces puissances peuvent aider mais ne veulent pas le faire (l’Occident), soit elles veulent mais ne peuvent pas (Wagner-Russie). La présence wagnero-russe au Mali ne donne aucune preuve de plus d’efficacité des Russes que celle des Français au Burkina. Dans ces deux pays, le terrorisme gagne du terrain. C’est l’unique triste réalité

Là encore, les Français ont beau jeu de flétrir les méthodes et l’inefficacité des Russes, mais sans être capables de meilleurs résultats que les Russes. Un combat de lépreux entre Français et Russes, comme disent les Dagara, sauf qu’ici les lépreux sont armés jusqu’aux dents. Ou ont beau jeu de justifier leur inefficacité par le fait que les autorités du Burkina ne leur demandent pas d’intervenir directement, mais ce que les Français ne peuvent alors expliquer, c’est pourquoi ils ne partent pas mais restent au Burkina, s’ils y sont inutilisés et inutiles…

Par conséquent, si l’on ne recherche que l’efficacité dans la lutte contre les groupes terroristes au sahel et au Burkina en particulier, on ne peut pas être crédible, une seconde, de chasser une puissance militaire inefficace pour en réclamer une autre. Si vous chassez les Français aujourd’hui parce qu’ils ne sont pas efficaces, il faudra avoir les mêmes courage et honnêteté de chasser demain les Russes pour la même raison ; ou les éviter dès maintenant pour ne pas avoir à les chasser demain…

Eviter le scénario afghan

Ceux qu’on appelle les pro Russes sont essentiellement des activistes de la société civile et des militants panafricanistes anticolonialistes. Ce qui les intéresse d’abord c’est moins l’efficacité de la lutte contre les terroristes que d’en découdre avec la puissance coloniale française. L’efficacité oui peut-être, mais, disent-ils, elle ne peut venir que d’un autre partenaire que la France (ils tiennent donc encore la France pour un partenaire, sans interroger ce qu’un partenariat avec une puissance dominatrice peut être !), en l’occurrence la Russie.

Autrement dit, les Russes sont présumés efficaces de cela seul qu’ils sont les ennemis de la France. Pour ces activistes et militants, la bonne efficacité n’est pas (seulement) celle qu’on constaterait sur le terrain, mais l’efficacité des Russes contre les Français : au point de s’oublier alors eux-mêmes, c’est-à-dire d’oublier, paradoxalement et gravement, ce pour quoi ils (ces activistes et militants) militent et luttent, leur pays, leur sol qui ne sont pas en sécurité et sont en train de disparaître…

L’activisme et le militantisme devraient distinguer deux niveaux de priorité : le niveau de l’urgence est la lutte pour la sécurité ; la lutte anticolonialiste et panafricaniste, lutte pour la liberté, une lutte de longue date qui ne date pas d’aujourd’hui, en est un autre.
A considérer la lutte anticolonialiste pour la liberté comme prioritaire et urgente, et à la rabattre sur la lutte pour la sécurité qui devient comme secondaire dans la mesure où l’on soutient que c’est parce que nous ne sommes pas libres que nous ne sommes pas en sécurité (et que celui qui nous tient encore sous sa dépendance est aussi celui qui nous met en insécurité), on ne sait plus finalement pourquoi on lutte :

Si nous n’avons plus d’Etat et de territoire, nous ne pouvons plus lutter contre une puissance dominatrice et impérialiste qui les convoite pour en accaparer les ressources et nous en désapproprier ; la résistance suppose un sol à s’approprier et défendre contre tout colonialisme ; mais si ce sol et cette terre sont envahis par d’autres individus qui ne sont pas les colons contre lesquels nous luttons, la sagesse et l’intelligence seraient d’orienter d’abord notre lutte contre les envahisseurs violents.
Non pas : il n’y a pas de sécurité sans liberté, mais, dans la situation que nous vivons au Burkina et au sahel : il n’y a pas de liberté sans sécurité. La lutte actuelle pour la sécurité est tactique, le combat anticolonialiste de toujours pour la liberté est stratégique. Il faut d’abord gagner la première pour se donner les moyens du second. Voyez-vous : si, « indépendants » et « souverains », disposant de territoires et d’Etats avant le terrorisme, nous n’étions déjà pas (complètement) libres, comment pourrions-nous être plus libres sans Etats ni territoires s’ils sont envahis et colonisés par des terroristes ?

Donc : un anticolonialiste conséquent, qui n’est pas un agitateur verbal et verbeux, devrait trouver dans la situation d’insécurité actuelle créée par les terroristes les ingrédients et prémices de la véritable lutte anticolonialiste. En ce sens : nous libérer des terroristes, et libérer notre territoire sont l’avant-goût de la libération du colonialisme.

Cela suppose que cette libération de l’invasion terroriste soit nôtre, que nous en soyons les premiers acteurs. Si dans la libération de notre territoire burkinabè nous sommes dépendants et des Français et des Russes, on ne voit pas comment nous pourrions nous libérer seuls du colonialisme ! Si, indépendants, nous disons que nous ne sommes pas libres, comment pourrions-nous être libres dépendants ?...

En très clair : l’anticolonialiste conséquent, s’il n’est pas militaire, est Volontaire pour la défense de la Patrie (VDP), et va au front, au lieu de saccager et incendier des ambassades dont il aura encore besoin le lendemain pour aller se faire photographier au pied de la tour Eiffel, plutôt que sous le Kilimandjaro, et montrer que lui aussi y a est allé, à Paris ; ou pour se soigner ; ou pour étudier…

Il faut dont penser à éviter le scénario afghan : les Afghans qui fuyaient leur pays, en 2021, ne se jetaient pas dans les bras des vainqueurs du moment, les Talibans, mais cherchaient désespérément le secours et la protection des « vaincus », les Américains. On se rappelle ces scènes inédites d’Afghans qui s’accrochaient aux ailes des avions américains pour en retomber morts comme des oiseaux abattus.

Les vrais vaincus ne sont pas toujours ceux qu’on croit, ceux qu’on chassent et caillassent en faisant du bruit (ou alors la victoire est toujours de très courte durée). Toutes la force de l’Occident, sa séduction, sa clôture, c’est ceci : il gagne encore en perdant ; plus il perd et plus il gagne… Il faut donc d’abord, si on lutte, lutter pour soi et contre soi, pour sauver sa peau. Cela s’appelle sécurité…

Les autorités du Burkina Faso, en laissant aux activistes et militants (dont je suis, à ma manière) le soin de décider du meilleur partenariat pour le pays en crise, démissionnent lâchement et dangereusement. Car on ne voit pas comment ces activistes et militants, qui ne sont pas le peuple, pourraient imposer leurs positions et préférences à toute la nation sans être au pouvoir, sans prendre le pouvoir de quelque manière, directement par la rue (insurrection), par tiers mieux placé (coup d’Etat), ou démocratiquement par les urnes, s’ils sont sûrs de confier ensuite le pouvoir à la bonne personne sans traîtrise.

En n’y prenant pas garde, le Burkina risque, en dehors du principe de l’efficacité, de faire de la question du meilleur partenariat la première cause de son instabilité politique. Le capitaine Traoré doit se montrer plus ferme et courageux dans ses choix qui engagent le pays tout entier :
S’il choisit de ne pas faire appel aux Russes, que cela ne soit pas pour plaire aux Français et Américains qui parlent trop mais font peu, mais qu’il le dise aux Burkinabè d’abord, et que tout le monde s’y tienne. Que ceux qui ne sont pas d’accord prennent le pouvoir (le plus démocratiquement possible !) et invitent Wagner…
S’il n’a pas besoin de l’aide militaire de la France, qu’il la prie poliment et souverainement de quitter le sol burkinabè et mette ainsi fin à l’occupation d’un pays déjà en train d’être occupé par les terroristes. S’il en a besoin, ne pas en avoir honte (c’est tactique), mais exiger surtout des résultats concrets sur le terrain…

On compare le capitaine Traoré à Thomas Sankara, ou lui-même emprunte à Sankara. Mais le révolutionnaire burkinabè n’était pas muet et taiseux, il disait et expliquait ce qu’il faisait, et faisait ce qu’il disait. Que le capitaine Traoré montre son vrai visage, même derrière son masque, et s’abstienne surtout de vouloir gouverner pour plaire. Fiat Lux…

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2022 à 23:41, par Raogo En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Merci infiniment d’etre sorti du bois pour eclairer nos vessies

    • Le 29 octobre 2022 à 09:25, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour Raogo,
      Ben, tout de même, il reste des points qu’il faut éclairer davantage.
      Tout au long de l’article, il y a une grande confusion entre "les russes" et "Wagner", erreur communément admise et fréquente dans tous les discours des pseudo-panafricanistes, récemment devenus pro-russe.
      Hors, Wagner, ce n’est pas la Russie.
      Avec la Russie, comme avec la France, même si cela déplait à certains, on peut concevoir des partenariats, on en a d’ailleurs déjà avec ces deux pays, qui envoient régulièrement des instructeurs.
      Avec Wagner, il ne s’agit en aucun cas de partenariat.
      Quand Monsieur Dabire écrit : "Que ceux qui ne sont pas d’accord prennent le pouvoir (le plus démocratiquement possible !) et invitent Wagner…", il y a là un grave contre-sens, en effet, on n’invite pas Wagner, on les embauche.
      Wagner, recrute en prison, Wagner, c’est un ramassis de mercenaires russes, pas seulement russes d’ailleurs, mais également ukrainiens, moldaves et Serbes qui se sont battus en soutien au général dissident Khalifa Haftar contre le Gouvernement d’Union Nationale.
      Environ 1 000 combattants de Wagner sont intervenus en Libye pendant les 12 à 14 mois qu’ont durés les combats actifs dans le pays, de septembre 2019 à juillet 2020.
      Ils se sont d’ailleurs à plusieurs reprises opposés aux militaires turcs.
      Ils sont accusés de dizaines d’exactions et crimes de guerre et ont en outre miné de grandes zones, notamment des parties résidentielles de Tripoli.
      Selon le procureur militaire libyen Mohammed Gharouda, qui travaille pour le ministère libyen de la défense, ces meurtres font l’objet d’une enquête active pour crime de guerre.
      Aujourd’hui, malgré les demandes de la Lybie, soutenue par de nombreux pays, le groupe Wagner (comme les Turcs d’ailleurs) refuse de quitter le territoire Lybien, dans lequel ils ont trouvé des intérêts économiques et un bon "terrain de jeu".
      Pour plus d’infos sur Wagner, j’invite chacun à se renseigner, quant aux obédiences nazies du groupe et aux crimes et abus qu’ils ont commis, depuis le Donbass en Ukraine, en passant par la Syrie et jusqu’en Centrafrique ou ils assurent la surveillance des mines de diamant, ce qui leur profite largement, tout en endettant le pays.
      Wagner, c’est tout d’abord Dimitri Utkin, ancien parachutiste des forces spéciales russes, qui a nommé son groupe du nom du musicien préféré d’Adolphe Hitler et en hommage au troisième Reich.
      Wagner, c’est ’Evgueni Prigojine, surnommé "le cuisinier de Poutine" et qui est devenu extrêmement riche grâce à ce dernier. Il est le seul à se permettre de critiquer vivement la façon dont les "vieux" généraux mènent la guerre en Ukraine.
      Rappelons néanmoins que Wagner n’a pas d’existence légale, la Russie interdisant le mercenariat.
      J’espère avoir apporté un éclairage, un peu plus éclairant, quant à ce qu’est réellement Wagner.
      Si l’est vrai que les états n’ont que des intérêts, les sociétés privées paramilitaires, sont bien pire, en particulier parce qu’elles n’ont de compte à rendre à personne.

      • Le 29 octobre 2022 à 12:22, par Peuple insurgé En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Malheureusement, les crimes de Wagner que vous énumérés sont noyés dans la mer de crimes commis par les français dans ces mêmes pays. Il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas reconnaître ça. La destruction de la Libye par la France et ses alliés de l’OTAN...
        Bref les crimes de Wagner sont insignifiants par rapport à ce que fait l’Occident en général !

        • Le 31 octobre 2022 à 07:56, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Bonjour Peuple insurgé,
          Et donc, c’est tout ce qui vous a interpellé ?
          "La destruction de la Libye par la France et ses alliés de l’OTAN..."
          Et sur ce point, force est de reconnaitre que vous avez parfaitement raison. Loin de moi l’idée de prétendre que les occidentaux soient des enfants de cœur. Vous auriez même pu rajouter qu’il n’est pas impossible que cette attaque ait été préparée pour couvrir les entorses politico-financières de Sarkozy et venger l’humiliation qu’il avait subie à l’Élysée.
          Mais passée la mise à mort, il nous faut objectivement observer avec attention les charognards qui se sont jetés sur la dépouille.
          Et, dans la situation qui nous occupe ici, dans l’état de délabrement où se trouve notre pays, je crains de voir l’ombre des rapaces qui planent sur nos têtes.

      • Le 29 octobre 2022 à 13:21, par Jeunedame seret En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Merci pour l’éclairage KWILGA. Si tout ce que tu as dit est vraiment vrai, ce sont des messages pareils qu’il faut publier à nous tous avec répétition pour ainsi gérer les réactions et orienter les luttes. La timidité le secret ne sont pas toujours preuves de sagesse. Aidez les gens à apprendre et s’orienter. Les préjugés sont le fondement des mauvais comportements. KWILGA tu es une source malheureusement tarissable ; je souhaite que les grandes personnes t’imitent et se fassent sources diverses d’information, de dissuasion, de conscientisation et donc d’éducation au sens noble. Que tous les points d’eau et de savoir soient à la portée de tous pour abreuver soif et Grandir et gagner la lutte sans bêtises ni faille ni regrets.

      • Le 29 octobre 2022 à 13:43, par NZ En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        J’ai l’impression de relire "Le monde", "L’echo", "Le Parisien", "France 24" ou dans une moindre mesure "RFI" tellement la réthorique est bien formulé et reprise. Bravo

        • Le 31 octobre 2022 à 08:06, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Bonjour Jeunedame seret et NZ,
          Merci pour vos réponses.
          "tous les points d’eau et de savoir" sont bel et bien "à la portée de tous", malheureusement, face book et autres réseaux (dits sociaux) donnent des infos (ou des intox) de manière beaucoup plus passionnée, sensationnalistes, ce qui les rend bien plus attractif car ils excitent en nous les neurones conspirationnistes et peuvent nous éviter d’accepter la culpabilité qui nous revient.

      • Le 31 octobre 2022 à 11:51, par Damos En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        @Kwiliga je pense que vous coupez les cheveux en 8 pour rien. WAGNER est bien russe et pas américain de toutes façons. Si vous attendez des armes sophistiquées de la Russie vous n’en aurez pas parce qu’elle en a besoin elle-même pour se défendre en Ukraine. A moins qu’elle ne vous les commande à l’Iran. Pour dire que vous ne les aurez jamais. En plus des foudres de Washington

      • Le 2 novembre 2022 à 15:31, par Wibga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Bien dit vous vous êtes informé, donc je suppose instruit.

  • Le 29 octobre 2022 à 00:22, par SID PAWALEMDÉ En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Moi je pense que le gouvernement burkinabè doit expliquer clairement en français facile et en langues vernaculaires qu’il n’y a pas l’armée française au Burkina. Il n’y a que des instructeurs français à Kamboinsin. Il y’a aussi des instructeurs Canadiens, Américains et Cubains. etc. L’armée française se trouve au Tchad, au Niger, au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Ça m’étonnerait fort que M. Dabiré, auteur de cet écrit ne le sache. Depuis les indépendances, le Président Maurice Yameogo a refusé qu’il y ait une base militaire française en Haute Volta. Et depuis jamais, il n’y ait une base militaire française dans notre pays sauf des instructeurs français à Kamboinsin. Ou bien je doit expliquer ce que veut dire un instructeur ??????

    • Le 29 octobre 2022 à 09:28, par Decidement En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      @SID PAWALEMDÉ,

      Dance cas que les instructeurs français à Kamboinsin s’en aillent ; on n’en veut pas au Burkina. Est ce difficile a comprendre ?
      Vous tournez autour du pot. Les Burkinabe ne veulent plus de la cooperation Francaise aussi minim soit-elle.

      • Le 29 octobre 2022 à 13:21, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Bonjour Decidement,
        C’est marrant cette conviction que vous avez, vous, quatre ou cinq commentateurs acharnés ici et les quelques dizaines de désœuvrés manipulables à souhait, qui sèment la pagaille dans Ouaga, de représenter le Peuple, la Nation, les Burkinabè, la Population,...
        Alors que moi, qui ne représente que moi, j’ai bien d’autres priorités que d’emmerder les français, néanmoins, je fais bien partie des catégories précitées.

      • Le 29 octobre 2022 à 21:07, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Le gouvernement officiel du Burkina Faso n’a pas demandé l’interruption des accords militaires, ni le départ des militaires occidentaux (dont le nombre est très faible).
        C’est au gouvernement du BF de faire une demande claire, pas à une petite foule qui ne représente en rien le gouvernement.

  • Le 29 octobre 2022 à 00:34, par SID PAWALEMDÉ En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Le Président Maurice Yameogo a été très claire voyant. Pas de militaires étrangers sur notre sol. La base française qui se trouve au Niger devait rester dans la zone de Seytenga et le Président Rock a refusé. Nous ne voulons ni de base militaire française, américaine, russe, allemande ... etc .... Même Thomas Sankara a refusé une base militaire cubaine. Mais tous les Présidents ont accepté des instructeurs militaires de plus d’une dizaine de pays dont la France à Kamboinsin. Le Capitaine Traoré ne doit pas accepter ce que Maurice, Lamizana, Rock Kaboré ont refusé. Mais dès instructeurs oui.

    • Le 31 octobre 2022 à 20:12, par Denis En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      SID PAWALEMBDE arrêtez de nous endormir avec votre conte de fée s’il vous plaît. Des instructeurs avec des hélicoptères et des avions de combats quand l’armée burkinabè n’en dispose pas, en quoi consiste l’instruction ? Mais peu importe, qu’ils soient instructeurs ou fantassins, il ya a bien des militaires français installés au Burkina, à Kamboinsin, ce ne sont pas des hommes d’affaires en civil, ni des humanitaires.

      • Le 1er novembre 2022 à 10:46, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Bonjour Denis,
        Vous écrivez : "des hélicoptères et des avions de combats quand l’armée burkinabè n’en dispose pas"
        Alors, à propos des avions de combat, d’après Wikipédia, notre armée de l’air est censée posséder :
        - 3 Embraer EMB 314
        - 12 Mikoyan-Gourevitch MiG-21
        - 1 Mikoyan-Gourevitch MiG-17
        - 19 SIAI Marchetti SF.260 (dont 6 auraient été revendus).
        Bon, néanmoins, les sources semblent anciennes et rien n’indique qu’ils soient en état de marche.
        Concernant les avions de combat français. Aucun d’entre eux n’est sur le sol burkinabè, la base la plus proche se trouve à Niamey, elle emploie un peu plus de 400 aviateurs, pour la mise en œuvre de 4 à 8 Dassault Mirage 2000, d’un avion ravitailleur C-135FR, de quatre drones General Reaper et de deux Transall.
        Ce sont ces mirages qui sont intervenus lors de l’attaque du détachement militaire de Bourzanga le 21 mai 2022. Dans la riposte « 35 » assaillants ont été tués et un important lot de matériel a également été saisi, indique, dans un communiqué, l’armée qui a perdu cinq soldats. Au cours de l’offensive, l’armée burkinabè a bénéficié de l’appui d’ « une patrouille de chasse Mirage 2000 de la Force Barkhane ». Source Wakatséra.
        Quant aux hélicoptères, il vous suffit de regarder le ciel de Ouaga, par "temps de coup d’état", pour constater que nous en avons.

        • Le 1er novembre 2022 à 17:33, par Denis En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          @KWILIGAPEDIA, Wikipedia dixit. Vous parlez là d’acquisitions militaires relativement récentes. Ce que je veux vous dire c’est que les "instructeurs" militaires français sont au Burkina bien AVANT les armes que vous avez recopiéees sur Wikipedia ou Wakatpedia !! Oui, ces hélico on les a pour les coups d’etat, mais pas sur le terrain comme à Inata, Solhan etc. Il faut donc distinguer entre ce que nous avons sur le papier et ce que nous avons effectivement sur le terrain

    • Le 31 octobre 2022 à 20:16, par Denis En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      SID PAWALEMBDE arrêtez de nous endormir avec votre conte de fée s’il vous plaît. Des instructeurs avec des hélicoptères et des avions de combats quand l’armée burkinabè n’en dispose pas, en quoi consiste l’instruction ? Mais peu importe, qu’ils soient instructeurs ou fantassins, il ya a bien des militaires français installés au Burkina, à Kamboinsin, ce ne sont pas des hommes d’affaires en civil, ni des humanitaires. En tout cas, comme instructeurs, ils ne sont pas efficaces, puisque le terrorisme progresse, 40% du territoire est inaccessible. Si ce n’est pas la faute aux français, ne dites pas non plus qu’il n’y a pas de militaires français au Burkina

  • Le 29 octobre 2022 à 01:47, par Le Patriote En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Quel développement sur le partenariat du burkina en relation avec la lutte contre le terrorisme ? C est aux burkinabé de savoir tous sur les terroristes qui opèrent sur son territoire. Est ce des burkinabé ? Des affilés a des groupes existant connu déjà ou non ? Comment ils procèdent ? Leur force et leur faiblesse ! Afin d asseoir et mettre en œuvre une stratégie conséquente et efficace de lutte contre ces terroristes. S il y a des partenaires qui peuvent aider le burkina en matière de renseignement et d appareils sophistiqués pour les cernes à tout moment dans leur logis ce sera parfait. Les fils et filles doivent être braves, déterminés et très courageux et unis afin de vaincre ces terroristes. L État doit mettre l accent sur la lutte contre les terroristes en déployant des moyens aériens surtout. Sinon s’ aligner ou dépendre de la France ou la Russie ou les États Unis c est se reléguer au notre responsabilité et détermination au second plan . S i ces partenaires peuvent nous fournir des avions et des moyens de renseignements performants c’ est suffisant.Sinon avec la tournure que prend la guerre en Ukraine et que la question du nucléaire s en mêle, il est bon pour le Burkina de ne pas avoir un partenariat très poussé ni avec la Russie, ni avec un pays quelconque Europen. Que Dieu sauve le Burkina ! Que Dieu sauve le monde entier !

    • Le 29 octobre 2022 à 12:20, par Abas En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Oui @Le patriote, pourquoi refuser d’être vassal de la France et vouloir être vassal des russes ou encore d’autres européens ou encore des chinois ? Tout simplement parce que nous sommes toujours incapables de nous gérer par nous-mêmes pour être capables de nous en sortir par nous-mêmes.
      Il est vrai que nous ne pourrons pas vivre et nous développer en autarcie, repliés sur nous-mêmes. Pour autant toujours nous installer dans l’idée que sans la France ou sans la Russie, bref, sans le paternalisme de l’occident nous n’ y arriverons jamais pire, nous ne serons jamais capables de rien pour nous défendre, nous protéger et nous développer en Afrique et plus particulièrement au Burkina, est une grave erreur de notre part.
      A quand en Afrique, des partenariats constructifs entre pays africains et/ou entre d’autres partenaires sans ce sempiternel rapport de domination idéologique ou colonialiste de l’occident ? Grande question.

  • Le 29 octobre 2022 à 06:35, par KOURASSANGAMA LUCIEN En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    C’est vraiment un très bon texte qui est là. Je pense que la haine contre la France nous a sérieusement aveuglé qu’on l’accuse de tout. Si nos frères ont pris des armes contre nous, nous n’allons quand même pas aller accuser un autre pays. Accusons nous d’abord parce que si cela a été possible c’est le manque de patriotisme du Burkinabé qui en est la cause.
    Aussi la société privée Wagner hautement payée, peu nombreux ne peut pas venir résoudre un problème que nos milliers de militaires peinent à résoudre, n’insultons pas notre armée.
    Et en plus sur la scène internationale la Russie c’est un pays sans foie ni lois et je suis convaincu que c’est pas un pauvre pays comme le Burkina Faso qu’ils vont respecter. Au contraire s’ils viennent chez nous c’est pour nous foutre davantage dans la merde.

  • Le 29 octobre 2022 à 07:07, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Mon frere, le fait que le capitaine traore « …adopte l’apparence vestimentaire du colonel Malien pro Russie Assimi Goïta (treillis, masques et gants) » n’est pas une question de simple mimetisme : il y a une question de securité ! Que le capitaine Traoré montre son vrai visage, même derrière son masque, et s’abstienne surtout de vouloir gouverner pour plaire. Fiat Lux me semble plus relever d’un exercice de style rethorique que des idées.

    Les declarations americaines peuvent relever de la manipulation pour tenter d’influer eventuellement les decisions et l’orientation des autorites politiques au burkina. Sinon nous avons bien vu les avertissements des etats unis contre le burkina apres que le congres lui-même ait osé aller jusqu’a voter des mesures de retorsion contre tout pays africain qui deciderait de cooperer avec la russie. C’est bien cela la democratie, n’est ce pas !

    « Elle voudrait bien intervenir directement, mais ne le peut pas parce que le Burkina ne le lui demande pas »  : qui peut croire a ce double langage dont la France est passée maitre ? Tous on le sait ! Oui le capitaine Traore aura interet a afficher clairement son choix. Et devra parler au peuple. Mais on comprends qu’il doit prendre le temps de voir qui est qui et sur qui compter avant toute chose.

    Ce que j’ai toujours reproché a Roch des le debut, c’est son refus obstinée d’expliquer un minimum au peuple pourquoi l’armee burkinabe ne fait rien dut tout : est ce parce que on lui a interdit ? Et qui lui interdit d’agir ? Avant de faire appel aux VDP, il eut fallu expliquer pourquoi l’armee elle-meme ne fait rien, sinon envoyer de jeunes recrues sans soutien, sans commandement, sans renseignement, sans materiel, sans meme de quoi manger, sinon pour les faire massacrer alors que la haute hierarchie elle, reste là dans ses bureaux climatisés a ouagadougou ? On a meme vu un chef de corps qui a livré ses propres hommes qu’il a envoyés directement au front en informant directement les terroristes de leur arrivée, etre nommé à…une meilleure fonction au lieu d’etre mis au poteau pour trahison. C’est la loi militaire !

    Alors ne pas faire agir ‘armee et ne pas parler au peuple dit que quelqu’un d’autre est donneur d’ordre et prescripteur. Et pourquoi alors ? « L’Etat burkinabè est complice de cette occupation. Aussi reste-t-il muet et/ou flou… ». Prendre une decision, c’est bien là où se trouve le courage d’un vrai dirigeant : se lancer dans la voie de la vraie independance par des choix courageux comme le font les maliens ; ce qui compte c’est le devenir de la nation : Je donnerai tout pour sauver la nation, a declaré le capitaine traore. De meme l’on est « prêt à travailler avec tous les partenaires  » peut se comprendre comme tactique diplomatique et non pas comme une erreur. On attend de voir ! Nul ne demande d’expliquer tout au peuple, non ! ce serait irresponsable !

    La france et les occidentaux fournissent des armes et argent et diplomatie a l’ukraine ; la france va jusqu’a degarnir meme l’armee francaise d’armes de hautes strategie tel le canon caesar au risque d’en livrer les secrets aux autres pays. Par contre cette meme France ne donne que de vieilles armes rouillées qui ne marchent meme plus dès les premieres rafales et laissent les soldats se faire massacrer.

    La priorite dans la lutte pour la liberté est celle de la lutte pour la securité car cette derniere est le premier element du droit de tout etre humain. Or cette priorité de securité se trouve entravée par ceux qui limitent ta liberté : les ennemis contre ma liberte et les ennemis contre ma securité deviennent des allies objectifs contre moi. C’est pourquoi « …il n’y a pas de liberté sans sécurité. » Tous on comprend

    Mais non ! mon frere ! Par contre je ne suis pas d’accord avec toi : on ne saccage pas pour saccager, et ceux qui saccagent ne sont pas ceux qui recoivent des visas d’entree illimitée en europe. Ces ambassades sont les symboles de notre insecurite dans notre propre pays. Non ! mon frere ton exercice de pirouette pour stigmatiser les activistes ne marche pas : vox populi, vox dei, mon frere ! Il ne suffit pas de se mettre au pouvoir et decreter que le peuple ne comprend rien et ne peut donc pas decider de là où ce peuple veut aller. La democratie, c’est gouverner avec le peuple et pour le peuple dans l’interet du peuple.

    C’est au peuple d’oser inventer son avenir et veiller a ce que es dirigeant aillent dans le sens du peuple (comme au mali) : il appartient au dirigeant de faire un pas avec le peuple plutôt que cent pas sans le peuple. Ceux qui pretendent que les anti colonialistes panafricanistes qui ne veulent pas de la France sur le territoire africain, feraient mieux d’aller s’enroler comme VDP, sont des gens qui vont contre les interets des peuples africains et jouent le jeu du colonialisme. Tu ne peux pas faire toute cette argumentation pour finir par prendre une telle position ! Par contre Traore e doit pas comettre la meme erreur que Roch : ne pas expliquer ce qui se joue au burkina.

    En ces temps troubles, il est important de porter un regard sur le passé qui nous indique la voix ainsi que la voie de la sagesse en rappelant l’Hymne du Wassoulou.

    Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appel aux hommes les plus valeureux ;
    Si tu ne peux dire la vérité, en tout lieu et en tout temps, fais appel aux hommes les plus, courageux ;
    Si tu ne peux être impartial, cède le trône aux hommes justes ;
    Si tu ne peux protéger le fer pour braver l’ennemi, donne ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur ;
    Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensées, donne la parole aux griots.
    Oh Fama ! Le peuple te fait confiance, il te fait confiance parce que tu incarnes ses vertus.

    Ces belles paroles ont été composées par les griots de l’empire Wassoulou (ou empire Mandingue), à la gloire du Fama d’alors : Almamy Samory TOURE. C’est des paroles débordant de sens,. C’est un enseignement pour les leaders de tout âge : «  Si tu ne peux », tu « Dégages ». Vox populi vox dei !
    SOME

    • Le 29 octobre 2022 à 14:35, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour SOME,
      Je n’ai pas compris ça : "Mon frere, le fait que le capitaine traore « …adopte l’apparence vestimentaire du colonel Malien pro Russie Assimi Goïta (treillis, masques et gants) » n’est pas une question de simple mimetisme : il y a une question de securité !" ???
      C’est pour se protéger du COVID ?
      Sinon,
      "Les declarations americaines peuvent relever de la manipulation"
      "qui peut croire a ce double langage dont la France est passée maitre ?"
      " quelqu’un d’autre est donneur d’ordre et prescripteur"
      "Ces ambassades sont les symboles de notre insecurite dans notre propre pays"
      Tout cela fleure bon (ou mauvais plutôt) la théorie conspirationniste, ne seriez-vous pas en train de devenir paranoïaque ?
      Quant au peuple, visiblement, nous n’en avons pas la même définition.
      Pour vous le peuple semble se résumer à quelques dizaines de désœuvrés, excités et pillards, manipulables à souhait qui manifestent sur des motos en brandissant des drapeaux russes. C(est ça votre vision du Peuple ?

      • Le 30 octobre 2022 à 20:25, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Kwiliga tu ne comprends pas ce que j’ecris, tant pis pour toi ! Tout simplement ! Tu ecumes lefasonet a la recherche de bagarre. Moi je n’ai pas ce temps a perdre !
        Commence par te cultiver sur le semantisme des mots pour pouvoir comprendre avant de vouloir lever une polemique vide pour te croire exister. Va chercher ta bagarre ailleurs avec quelqu’un d’autre ! Le peuple se resume a quelques desoeuvrés pillards excites manipulés, toi tu ne te trouves meme pas encore a ce niveau ! Decrotte toi la tete !
        SOME

        • Le 31 octobre 2022 à 16:15, par Passakziri En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Oh là là !!
          SOME, même quand on est extrêmement frustré et en manque d’arguments solides , vérifiables et structurés comme ceux que Kwiliga ou Sidpawalemdé Sebgo ( qui ne réagit malheureusement plus depuis un certain temps ) nous présentent constamment, on devrait avoir ce minimum de maturité qui nous nous commande d’éviter certaines expressions qu’on pourrait qualifier de grossières. Noubliez pas que vos pétits-enfants pourraient vous lire.
          je sais que vous veniez d’entendre le PM quand vous avez réagi sous l’éffet de la colère, mais ca n’en vaut pas la peine. Votre ami Ka aime le dire : " la vérité rougit les yeux , mais ne les casse pas". C’est pour le bien du pays qu’il se voit dans l’obligation de vous dire ces dures vérités , et d’ailleurs tout burkinabé devrait dire et accepter la vérité.

          Passakziri

          • Le 1er novembre 2022 à 10:58, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

            Ceux qui se ressemblent s’assemblent Ainsi en est-il des sieurs Yako, passakziri, kwiliga, etc lorsque ce ne sont pas les memes qui changent de pseudo. Ce que je dis pour Kwiliga le vaut pour toi, passakziri
            SOME

        • Le 1er novembre 2022 à 11:14, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Bonjour SOME,
          Si je ne comprends pas ce que vous écrivez, il est bien possible que se soit à cause de mon inculture ou de mon incapacité sémantique.
          Il est également possible que ce soit du fait de l’absence de réponse à chaque fois que je vous pose que question, hors, vous conviendrez je l’espère, que sans pédagogie, l’exercice sémantique ne vaut pas grand chose.
          Quand je vous demande, poliment me semble-t-il, en quoi l’accoutrement de notre putschiste président de la transition est censé garantir sa sécurité, vous me répondez : "tu ne comprends pas ". "Tu ecumes lefasonet a la recherche de bagarre." "Commence par te cultiver". " polemique vide pour te croire exister. Va chercher ta bagarre ailleurs avec quelqu’un d’autre". "toi tu ne te trouves meme pas encore a ce niveau ! Decrotte toi la tete !"
          Et, bien que j’apprécie la richesse de votre discursive rhétorique, cela ne répond toujours pas à la question.

    • Le 29 octobre 2022 à 17:48, par Bol Sidnoma En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Très limpide, comme analyse !
      Merci encore M. SOME.

  • Le 29 octobre 2022 à 07:58, par Alph@2025 En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Il est temps que les autorités prennent clairement position. Le capitaine président dans ses premières déclarations avait parlé de diversification des partenariats. Effectivement cette déclaration été comprise comme un désaveu de la France et une volonté de rompre avec cette puissance. Je pense qu’en fait, il n’avait pas encore défini clairement une position sur la question.
    Le voici maintenant confronté à la réalité du pouvoir. D’un côté, il y a la rue et ces activistes qui tiennent à ce qu’il adopte leur position : Non à la France et Oui à Wagner (Soyons réalistes appeler la Russie équivaut à appeler Wagner, la Russie, qui n’a pas assez de soldats en Ukraine, ne pourra pas envoyer l’armée officielle au Burkina. Certains disent qu’il n’y a pas Wagner au Mali, mais Wagner lui même dit qu’il est au Mali, le ministre russe des affaires étrangères également) ; de l’autre côté, il y a un gouvernement qui est peut être en train de prendre la mesure des problèmes sous toutes ses dimensions et qui doit prendre un de temps pour affiner sa position.
    Ce qui est sur, le silence n’est pas acceptable, et ce n’est pas de la part de telle ou telle puissance étrangère que nous devons entendre la position du gouvernement. Les autorités doivent parler clairement aux burkinabè, et siffler la fin de la récréation. Les manifestations intempestives faites au nom du "peuple" doivent cesser. Au besoin, les lois existent et il faut les appliquer. Aurtrement, nous serions fondé à penser que ce gouvernement est otage de la Rue, ce qui n’est pas acceptable.

  • Le 29 octobre 2022 à 08:00, par M. En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    M Laurent sedego alors ministre chargé de l’assainissement disait à la clôture internationale tenue à ouaga" sur 100 burkinabè 1 seul arrive à faire ses besoins dans des conditions décentes" . ces chiffres me parlent plus que les verbiages de manfestants en panne d’intelligence !construire des latrines et les entretenir notre est d’abord notre devoir à tous Ni la France ni la Russie ne viendront le faire pour nous !IL faut se mettre au travail et tout de suite !!!

  • Le 29 octobre 2022 à 08:43, par A qui la faute ? En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    - M. Dabiré pourriez-vous nous dire où se trouve la fameuse base militaire française au Burkina-Faso, est qu’est-ce qu’un camp ?
    - Les capitaines ont clairement indiqué dès les premiers jours de leur coup d’Etat qu’ils voulaient changer de partenaire, on a compris ce que cela signifie. Ils ont aussi dit que Damiba s’est retranché chez Berkhane pour les attaquer. Ils se trouve que tout ceci est mensonge savamment organisé pour avoir le soutien de la rue. Pour une fois la rue a raison de revendiquer tout ce qu’on lui promis.
    Seulement le capitaine ayant maintenant accès à toutes les informations se rend compte que les fameux partenariats qu’on dénonce n’ont rien de scandaleux et en au moins 30% du budget de nos pays (y compris le Rwanda) vient de l’aide au développement.
    L’unique problème de nos pays c’est la corruption. Des colonels et des maires ne peuvent pas avoir assez de moyens pour envoyer leurs enfants vivre au Canada. Et ça personne ne va dans la rue pour ça.
    - Ce régime de capitaine constitue la toute première fois qu’un Etat ment ouvertement et officiellement et doit se débrouiller pour satisfaire leur soutien qui est la rue avant même de démontrer qu’ils sont meilleurs que celui qu’ils ont renversé. Quand on fait un coup d’Etat à cause d’une récompense non obtenue (distributions de parcelles pour faire le premier coup d’Etat) ça donne ce désordre

    • Le 30 octobre 2022 à 19:54, par ZEUS En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      "M. Dabiré pourriez-vous nous dire où se trouve la fameuse base militaire française au Burkina-Faso, est qu’est-ce qu’un camp ?"
      Des manifestants sont allés remettre une lettre pour les autorités françaises, c’était où à ouaga, devant le camp guillaume ? OK si vous dites qu’il n’y a pas de camp ou même base française àu Burkina, pourquoi des gens manifestent pour demander le départ des militaires Français alors ?????

  • Le 29 octobre 2022 à 09:19, par Adakalan En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    La jeunesse Burkinabè, si elle se réclame des idées de Thomas Sankara doit demander des armes pour aller libérer les zones infesté au lieu de réclamer une autre domination, q ’elle soit russe ou autres.
    Ce qui est sur on ne devrait avoir aucune base militaire étrangère chez soi. La France , la Russie ou autres pays peuvent ils accueillir une base militaire Burkinabè chez eux ? La jeunesse doit s’assumer aller se battre au front au lieu de brandir honteusement les drapeaux étrangers. C’est honteux

  • Le 29 octobre 2022 à 10:18, par Alexio En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Meme un aveugle sait que les references des victoires de guerres de la France sont pas impresionnant.

    La France incarne le MOUNAFICA entre tous les Etats de ce globe. Du a sa place qu elle ne merite pas au CONSEIL DE SECURITE de l ONU. Elle n ajamais gagner une guerre.

    Par contre ce sont les Russes sous URSS qui ont fragilises et couper l herbe sous les pieds d Hitler et son armee a Berlin. Le spremiers a rentrer dans cette ville qui precipiter la capitulation des troupes nazies.

    Bref ! Ma question est : Peut-on collaborer avec ceux -la meme qui ont attaques la Libye qui par ricochet ont destabilise tout le Sahel ? Par consequent, souhait d implanter leurs bases militaires au nom du terrorisme devenu le nouveau paragdime pour nous cacher leurs ambitions geoplitique de toute la region du Sahel.

    L immense richesse en minerais strategiques de ce pole d Afrique de l ouest wat un enjeu mondial que nos dirigeants par leur non-projection ce sont endormis a l ecole de la geopolitique que les occidentaux en ont le secret.

    Cessons de nous divertir. Seul la Russie ou l Iran pourons nous fournir des materiels de guerre conforme et efficace avec des instructeurs avec la meme vision d independance que nous qu une France dans logique 1884-1885 de la conferance de Berlin.

    Les renseignements satellitaires de la Russie pourrons facilement couvrir une superficie totale de 27400 km2 du Burkina versus les 1. 241234 km2 du Mali.

  • Le 29 octobre 2022 à 10:23, par Dedegueba Sanon En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Prof, ce que vous développez est pertinent comme toujours, malheureusement toujours inaccessible à beaucoup à cause de votre style.
    Mais le fait est que pour moi, la politique est faite d’hypocrisie. Et apparemment ceux qui parlent peu sont ceux qui réussissent le mieux. Les habiles politiques diffusent un narratif qui, s’il prend, endort tout le monde. Voyez par exemple comment Macron a réussi à convaincre nombre de français qu’il y avait un sentiment anti français en lieu et place d’un sentiment "anti politique françafricaine" ? La haine, si on peut parler ainsi, de Macron (il adore se faire haïr), devient une haine de tout français. C’est comme si on devait identifier les peuples à leurs dirigeants. Pourtant Macron est lui-même contesté par bon nombre de français. Il y en a un qui l’a même giflé, et je parle même pas des gikets jaunes. Mais s’il se fait détester pour les mêmes raisons hors de France, Macron réussit à faire croire (aux français) que ce sont les français qu’on déteste. Un manipulateur fortiche.
    Je comprends que le jeune Capitaine s’abstienne de toute déclaration, car les étiquettes sont trompeuses. Nous avons vu ici un leader sankariste défendre l’achat incongru d’une V8, pour les beaux yeux d’une femme ministre. De sa tombe Sankara appréciera.
    Toute personne qui défend les intérêts de son peuple, peut être considéré comme un patriote, sans pour autant être de gauche ou de droite. Or dès qu’on dit, qu’on apprécie l’œuvre de Tom Sank, on est classé rouge, donc de gauche. Et forcément contre la droite.
    Bref, il ne s’agit pas de récuser un maître pour se trouver un autre maître. Un maître reste un maître, la différence est dans la manière de faire et d’être. Du reste si les accusations de terrorisme et financement de terroristes, dont les maliens accusent les autorités françaises, sont avérées, je pense qu’il s’agit sans état d’âme de rompre toute collaboration avec la France. D’ailleurs sans aller jusqu’à donner raison sans jugement aux maliens, nous avions nous-mêmes des raisons objectives de douter de cette France, si on s’en tient aux positions de deux poids deux mesures de Macron vis à vis des putschs, et qui lors du putsch de IT la force spéciale basée à Kamboinsin s’était engagée à renseigner les troupes fidèles à Damiba en cas d’affrontement(source Jeune Afrique) .

  • Le 29 octobre 2022 à 10:53, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Le gouvernement en place au BF sait-il vraiment ce qu’il veut ? A-t-il tracé un programme politique et une politique étrangère claire ?
    Bon, on peut supposer qu’il faut un certain temps et que tout viendra en temps utile. On verra enfin clairement ce que souhaitent ceux qui ont le pouvoir, espérons-le.
    - Il n’y a toujours pas eu de demande officielle de rupture des accords militaires avec tel ou tel pays occidental.
    - Les militaires occidentaux présents au Burkina Faso sont en nombre infime et sont là essentiellement pour assurer l’instruction et la liaison avec le commandement burkinabè. S’il était besoin d’une opération militaire, on ferait appel aux drones, à l’aviation à longue portée ainsi qu’aux agiles troupes aéroportées basées dans des pays voisins. Encore faudrait-il que cette opération militaire soit explicitement demandée par les dirigeants du BF.
    - Les gouvernements burkinabè précédents ont très peu fait appel à l’aide étrangère, qu’ils n’ont sollicitée qu’avec réticence ; ils ont clairement entravé les opérations de troupes étrangères. Voilà ce qui explique en partie les graves revers de l’armée nationale devant les petites bandes de dhihadistes en claquettes, chèche et boubou sur leurs motocyclettes déglinguées.
    - Le Burkina Faso n’a jamais décaissé le moindre sou en paiement d’une aide militaire occidentale. Les seuls paiements effectifs sont des règlement d’achats d’armes légères chinoises, russes ou serbes, et d’acquisitions de gadgets turcs.
    - Les rares mines modernes du BF sont contrôlées par des consortiums anglo-saxons. Contrairement aux légendes et rumeurs, le BF n’est guère source de bénéfices pour ceux qu’on aime tant désigner du doigt.

    • Le 1er novembre 2022 à 11:00, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Que tu dises le contraire aurait etonné car tu sais pourquoi tu interviens : ce qui est certain, ce n’est pour le bien de ce pays dont tu te fiches totalement que tu interviens. Ton sankara que tu invoques n’est point notre sankara a nous. Bien sur il est de bon ton pour n’importe quidam de venir invoquer sankara a sa propre sauce comme il l’entend et de facon intentionnellement mauvaise pour detruire ce pays.

      Nous savons bien reperer les ennemis qui se font passer pour des amis qui nous veulent du bien. C’est cela surtout ce qu’on appelle la guerre asymetrique. Cette afrique que tu crois ignare et facilement manipulable comme tu le crois, n’existe plus. Seuls quelques individus paumés comme ceux utilisés comme terroristes, suivront ton chemin. Change ton schema mental : le monde a changé.

      Mais nous savons que tu persisteras dans tes basses oeuvres car tu esperes neanmoins infliger quelques doutes a quelques uns car tu travailles selon cet adage : critiquez et critiquez toujours, calomniez etc calomniez toujours, il en restera toujours quelques degats. Vous esperez qu’il n’y a jamais de petites victoires, exactement comme nous ! Mais nous savons surtout que la Verité et la Lumiere font fuir toujours les cafards de l’ombre et des tenebres
      SOME

  • Le 29 octobre 2022 à 10:54, par BADO François de salle En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Félicitations pour cette réflexion on ne peut plus profonde et intéressante en termes de partenariat à nouer avec les puissances occidentales et autres.
    J’ai été toujours choqué de voir des "panafricanistes" ou patriotes user de la violence verbale et physique pour demander la rupture ou l’établissement de partenariat avec tel ou tel pays notamment dans la lutte contre le terrorisme. Je ne voudrais pas rentrer dans les détails car, M. Dabiré a pratiquement tout dit. La violence et la destruction de biens matériels publics ou privés des erreurs dont les conséquences négatives retombent sur les populations elles mêmes. L’une des mesures du MPSR II que je voudrais saluer, c’est d’avoir lancer le recrutement de milliers de jeunes volontaires pour se former et s’engager dans la lutte contre le terrorisme. Le temps des marches, des injures et de toutes formes de violence contre les occidentaux est dépassé. Concentrons nous sur l’essentiel qui est notre engagement personnel dans la défense de notre Patrie. Personne d’autres ne le fera à notre place.
    J’ai toujours voulu connaître le contenu des accords qui existent entre le Burkina et les pays occidentaux notamment la France qui a des bases au Burkina. Il est important que le peuple soit informé. car la prise en compte des intérêts du peuple par ses dirigeants constitue une garantie pour la survie et la stabilité de tout régime politique.
    NB : je souhaite avoir les contacts de M. DABIRE pour des échanges sur une diversité de sujets. (In box).

  • Le 29 octobre 2022 à 11:30, par Samuel En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    L’un des plus grands ravages de l’enseignement français en Afrique, c’est le “oui, mais…”, le balancement circonspect, le plan en trois parties (thèse, antithèse, foutaise)… Pour toute question certains croient qu’il faut s’obliger à ne pas choisir une position catégorique et nette. L’auteur de cet article est la parfaite illustration de ces ravages. Beaucoup de blabla sans repère, pour finir par une pirouette et derrière la ligne de départ. Non seulement on ne nous avance pas en nous donnant des réponses aux questions qu’on se posait, mais on nous renvoie encore plus en arrière que quand on avait commencé. Autrement dit et pour parler comme Lénine, l’auteur fait un pas en avant et deux pas en arrière. En fin de compte, il n’a fait qu’ajouter de la confusion à la confusion qui régnait déjà, avançant parfois d’intéressantes idées pour s’attacher ensuite à les détruire méthodiquement, s’esquivant prestement chaque fois qu’on croit le saisir.

    Mais les gens comme lui nous diront encore que c’est cela la réflexion intelligente : finir par plus de questions que lorsqu’on a commencé et ne surtout pas donner une réponse définitive au problème posé qui reste ainsi plus que jamais « ouvert » et en l’état.

    On peut se donner le luxe de ce genre d’exercice intellectuel sans trop de conséquences quand on est appelé à disserter en classe de philosophie, mais quand il est question de guerre, de terrorisme, de massacres quotidiens et de l’avenir de toute une nation, de telle légèretés ne sont pas pardonnables. En effet, il faut donner aux gens une claire vision des enjeux et des directives sans nuances et cela commence par se poser les bonnes questions, les seules qui vaillent :

    1. Qui sont nos ennemis ?

    La réponse sans nuance à cette question est la suivante : ce sont les terroristes et tous ceux qui les forment, les financent et les arment.

    2. Au Sahel, qui forme, finance et arme les terroristes ?

    Il ne fait aucun doute, pour de nombreux citoyens africains dont je fais partie, que la France est, avec le Qatar, le principal sponsor du terrorisme au Burkina Faso et ailleurs au Sahel. Le gouvernement malien dit aussi en détenir les preuves qu’il est prêt à fournir devant les plus hautes juridictions internationales dès qu’on lui en donnera l’occasion.

    3. Avons-nous des raisons de croire que la France pourrait être le sponsor du terrorisme au Sahel ?

    Nous avons toutes les raisons de croire que la France est le sponsor du terrorisme au Sahel parce que cela se situe dans la droite file et le prolongement de la politique néocoloniale française : la France a toujours créé et financé des rebellions au Sahel, organisé des coups d’Etat, assassiné des leaders politiques, déstabilisé nos pays pour les installer dans un état de fragilité propre à les maintenir sous tutelle pour continuer à les piller. Elle quadrille en ce moment même l’ensemble de la sous-région par des bases militaires installées au Gabon, à Djibouti, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Tchad, etc. Ces bases lui coûtent des milliards et des milliards d’euros. Si la France n’y avait pas intérêt, elle ne le ferait pas. Elle le fait pour intimider nos dirigeants et nos populations, s’assurer de notre soumission totale et préserver son « pré-carré » de toute rivalité extérieure, notamment russe et chinoise pour pouvoir continuer à nous piller, à nous imposer sa culture et sa langue et à nous garder comme un marché captif pour l’écoulement des produits de son industrie. La France est prête à user de tous les moyens pour pérenniser cet ordre des choses. Nier cette évidence maintes et maintes fois prouvée au cours de notre histoire récente n’est pas seulement de l’aveuglement. C’est de la malhonnêteté intellectuelle.

    4. La France est-elle donc notre ennemie au lieu d’être une amie comme elle le proclame ?

    La France est sans conteste possible notre ennemie et notre ennemie la plus mortelle. Dans le contexte actuel, ignorer cette réalité serait tout simplement suicidaire.

    5. Reposons alors la fameuse question de Lénine. Que faire ?

    Le premier acte, et l’acte le plus nécessaire et le plus urgent à poser par tout gouvernement qui entend lutter contre le terrorisme au Sahel est de chasser l’Armée française de nos terres. C’est là un devoir impérieux auquel un gouvernement patriotique ne peut se soustraire. Sous quelque prétexte que ce soit. Garder le statu quo, c’est opter pour la continuation des massacres et l’abdication de notre souveraineté.

    La peur du saut dans l’inconnu ne doit pas nous paralyser. Prenons nos responsabilités et assumons-nous. Ayons le courage d’être libres.

    • Le 29 octobre 2022 à 14:14, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour Samuel,
      Vous écrivez : "Le gouvernement malien dit aussi en détenir les preuves qu’il est prêt à fournir devant les plus hautes juridictions internationales dès qu’on lui en donnera l’occasion."
      Ben non. Hélas, trois fois hélas, alors qu’il avait l’occasion d’amener les prétendues preuves devant le conseil de sécurité de l’ONU, Abdoulaye Diop s’est contenté de maintenir ses accusations, sans amener aucun élément.
      « L’État malien amènera à la face du Conseil de sécurité et à la face du monde des preuves tangibles de ce que nous mettons en avant », déclare-t-il, avant de conclure qu’il souhaite que la France porte cette demande de réunion spéciale.
      Une demande théâtrale qui a surpris les diplomates à New York. Même la Russie, la plus fidèle alliée des autorités de transition, n’a pas demandé de « réunion spéciale ».
      Pourtant rien n’empêchait Abdoulaye Diop d’avancer déjà ces éléments à cette présente séance. Le ministre aurait même pu les envoyer par courrier au Conseil en amont de cette séance s’il l’avait souhaité, ce qu’il n’a pas fait.
      On attend donc la suite avec impatience et, dans cette attente, évitons de porter des jugements hâtifs, que les esprits simples s’empresseront de prendre pour argent comptant.
      Le reste de votre texte n’est qu’une longue diatribe anti-française, qui commence par :
      "1. Qui sont nos ennemis ?
      La réponse sans nuance à cette question est la suivante : ce sont les terroristes et tous ceux qui les forment, les financent et les arment."

      Pour se terminer par : "La France est sans conteste possible notre ennemie et notre ennemie la plus mortelle."
      Alors que la vrai question que l’on doit se poser est : quelle est notre priorité ? La réponse étant de combattre le terrorisme, les idéaux panafricaniste et la haine de l’ancien colonisateur devant être remis à des temps meilleurs

      • Le 30 octobre 2022 à 15:22, par Samuel En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        "La réponse étant de combattre le terrorisme, les idéaux panafricaniste et la haine de l’ancien colonisateur devant être remis à des temps meilleurs".

        Vous êtes un troll tapi à l’ambassade de France. Je l’ai toujours dit ici même. Et maintenant vous n’êtes plus seul. La France a recruté des centaines et des centaines de trolls qui ont commencé à travailler à détourner l’opinion de la jeunesse africaine sur ce forum et sur tous les forums africains. Tous ceux qui étaient sur ce forum il y a tout juste quelques mois peuvent en témoigner. Ce n’est pas difficile de s’en apercevoir. Mais vous menez un combat perdu d’avance. Nous sommes debout maintenant, et nous ne laisserons plus jamais personne nous marcher sur les pieds.

        Votre intervention est une diversion mûrement réfléchie pour être servie aux burkinabè et tromper les Africains.

        En effet, on ne peut pas dissocier la lutte contre le terrorisme de la lutte politique, de la lutte contre le néocolonialisme français. Les deux vont de pair. On ne peut pas s’attaquer au terrorisme et ensuite seulement s’attaquer au néocolonialisme français car le terrorisme n’est qu’un des aspects du néocolonialisme français. La lutte contre le terrorisme est en même temps et dans le même mouvement, une lutte contre le néocolonialisme français, une lutte contre les véritables sponsors du terrorisme, ceux qui forment, financent et arment les terroristes qui nous massacrent.

        Notre ennemie est donc clairement identifiée : c’est la France. Aucune lutte contre le terrorisme ne saurait être victorieuse si elle n’associe pas en même temps la lutte sans répit contre la politique française, contre la domination et l’exploitation des pays africains par la France et dont le terrorisme n’est que l’un des aspects.

        En conséquence de ce qui précède, notre premier objectif est clairement identifié : chasser l’armée française de la terre sacrée d’Afrique.

        Ces deux objectifs sont interdépendants. La réalisation de l’un des objectifs affecte nécessairement la réalisation de l’autre et il ne saurait être question de lutter pour l’un en oubliant l’autre. Nous poursuivons ces mêmes objectifs qui ont une égale priorité pour nous en même temps, dans le cadre général de la lutte contre la domination française.
        Pour nous, ce ne sont pas des objectifs dont la réalisation est nécessairement lointaine, des objectifs qu’il faut repousser aux calendes grecques. Ce sont des objectifs immédiats dont nous poursuivons la réalisation chaque jour que Dieu fait et le plus tôt ils seront réalisés, mieux ce sera.

        • Le 1er novembre 2022 à 11:29, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Bonjour Samuel,
          Je suis en effet un Troll, non pas tapi, mais confortablement installé à l’ambassade de France et profitant de tout le luxe dont l’exploitation honteuse de votre beau pays me permet de jouir.
          Alors, ça va mieux comme ça ?
          Le seul problème étant que, contrairement à vous, qui êtes tout nouveau ici, j’interviens régulièrement et avec ce même pseudo, depuis 2014 et dès les premières intentions de réforme de l’article 37.
          Je constate avec un plaisir non dissimulé que la contradiction vous agace, c’est parfait, je m’en vais continuer.

    • Le 29 octobre 2022 à 21:16, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      M. Samuel, entraîné par une haine absurde, vous écrivez n’importe quoi !
      Des gens comme vous entraîneront le BF sur la pente suicidaire de l’isolement d’un pays considéré comme peu fiable.
      Êtes-vous payé pour « massacrer » l’image extérieure du BF ?

    • Le 30 octobre 2022 à 12:14, par MonDieu En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour, @ Samuel, si vous pouviez prouver tout ce que vous dites contre la France, cela nous aurait fait mieux avancer que ce que vous reprochez à l’auteur. CE TEXTE EST PARFAIT SOUS TOUS LES ANGLES, vous-même devriez y trouver votre bonheur, si vous étiez justement intellectuellement honnête. Je me demande bien si vous avez lu et surtout compris au texte du Monsieur. Vous lui demandez d’écrire comme vous vous voulez, de la seule façon dont vous vous êtes capable, de répondre à des questions que vous devriez poser justement aux dirigeants du pays ! L’auteur a au moins le mérite de poser une question très précise (au lieu de répéter des questions de Lénine) : "Que fait le Burkina d’une armée française sur son sol ?". Comment voulez-vous, si vous êtes plus intelligent et honnête que cela, que ce soit à lui d’y répondre ??? Pendant que lui-même demande à l’Etat burkinabè d’être clair, vous lui reprochez à lui de n’être pas clair dans sa position. Tout ce que vous écrivez PUE la haine, l’impuissance et la frustration d’un réciteur incapable de réfléchir par lui-même. OMG

    • Le 30 octobre 2022 à 12:46, par Animiste En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Désolé frère mais je ne crois pas que ta conclusion diffère de la position de Dr DABIRE. Et puis personne n’a besoin d’attendre la France pour apprendre dire "oui, mais..." . Pour toi si on dit "oui, mais" c’est la faute de la France. Pauvre France, Pauvre Afrique

    • Le 30 octobre 2022 à 12:47, par Animiste En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Désolé frère mais je ne crois pas que ta conclusion diffère de la position de Dr DABIRE. Et puis personne n’a besoin d’attendre la France pour apprendre dire "oui, mais..." . Pour toi si on dit "oui, mais" c’est la faute de la France. Pauvre France, pauvre Afrique, pauvre Burkina

  • Le 29 octobre 2022 à 11:33, par Koutourlè En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Bonjour,
    Rien ne sert de spéculer !
    Si nous burkinabé n’avons pas d’intelligence pour savoir qu’aucune puissance d’où qu’elle viennent ne nous libèrera du terrorisme, on va continuer de subir.
    Tous les villages et villes du Burkina abritent depuis très longtemps des cellules terroristes dormantes et c’est cela qui permet que tous les jours des actions néfastes soient perpétrées dans n’importe quel coin du territoire.
    Il faut revoir notre analyse du terrorisme. Jusque-là, toutes les analyses faites restent en cours de chemin. Et c’est pourquoi on est submergé. S’il est vrai que ce sont des burkinabé qui endeuillent d’autres burkinabé, on sait que c’est GSIM, AL KAEDA et autres groupes qui les recrutent, les forment, les organisent, les commandent, etc. Donc le terrorisme est produit par des officines extra-territoriales qui s’abreuvent aux multiples maux de nos sociétés.
    Que peuvent pour nous les mercenaires russes, la France, la Chine, les Etats-Unis, l’ONU, l’UA, la CEDEAO, etc.?
    Le Burkina doit compter avant tout sur lui-même et il faut créer les conditions pour cela sans amalgames.

  • Le 29 octobre 2022 à 11:40, par Booba cash En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Les burkinabes eux meme ne savent plus ce quils veulent . Ils comprennent rien pensent nimporte comment et sont abrutis par les fakes news des reseaux sociaux . Quand on entend dire que c les militaires français qui jetent les teroristes au sahel tien quavec ce genre de betise on a compris combien le peuple burkinabé et simplet et naif ils croient tt ce quon raconte sur facebook. Demain on va leur dire que terre est carré ils vont manifester pour dire "on nous ment la terre nest pas ronde" pauvre de nous ce pays

  • Le 29 octobre 2022 à 11:55, par Petit crésus En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Merci pour cette contribution . C’est très édifiant. Le capitaine avait confié qu’on allait se défendre tout seul contre le djadisme, alors la présence de l’armée francaise sur le sol burkinabé ne se justifie plus.

  • Le 29 octobre 2022 à 14:05, par Kem En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    En tous cas, cela fait parler ou écrire.
    Pour garder raison, il faut regarder la réalité en face.
    Ne pas vouloir recommencer l’histoire et accepter d’avoir été colonisé et que la langue française est la langue nationale du pays, qui a aussi des langues locales à conserver,
    Et se poser des questions pour trouver des réponses : qu’est ce qu’il faut conserver ?
    qu’est ce qu’il faut changer ?
    qu’est- ce qu’il faut supprimer ?
    Tourner en rond sur le passé ne permet pas d’avancer.

  • Le 29 octobre 2022 à 14:29, par Menet En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Il est quand assez sidérant pour ne pas dire surréaliste ce que l’on peut lire ici tant transparaît l’ignorance ce que fonde des relations internationales et de coopération.
    Cela semble être du niveau des fantasmes et mensonges les plus grossiers ayant conduit le peuple britannique à faire cécession avec l’UE.

    1. L’ambassade de France comme celle de n’importe quel Etat dans le monde est un territoire étranger. Il est de son ressort d’assurer la sécurité de son personnel comme bon lui semble et avec les moyens appropriés nécessaires. Comprendre l’envoi de forces supplémentaires de protection de son personnel comme une "invasion" étrangère n’a strictement aucun sens et relève du délire.
    2/ l’Ambassade de France comme celle de n’importe quel autre Etat a une sécurité qui doit être garantie comme partout dans le monde par le pays d’accueil. Force est de constater que le Burkina a failli dans ses obligations d’Etat de protéger un territoire étranger à savoir le Centre Culturel français mis à sac par des pillards.
    3/ Affirmer que l’Etat français pille le Burkina est factuellement un mensonge. Par la présence de ses entreprises et ses aides d’Etat et européennes il participe à son développement. Ses choix peuvent être contestables et contestés. Cependant jeter l’eau du bain et le bébé relève de la pure idiotie. Par ailleurs, la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale Burkinabè a remis un rapport sur les contrats d’exploitation minières au Burkina principalement par des sociétés américaines, canadiennes, russes, chinoises et en queue de peloton ...françaises. Ce rapport fait apparaître que ces contrats attribuent à l’Etat Burkinabè des taux de rémunération extrêmement bas...le privant de ressources financières pourtant utiles à son développement et au bien être de son peuple...Personne au Burkina ne semble s’intéresser à cette question cruciale... serait-ce qu’une bonne part de ses profits tombent directement dans la poche de ses dirigeants ?....Poser la question c’est y répondre et cela ne relève pas de la France..mais bien des Burkinabès eux-mêmes qui seraient bien inspirés de s’en prendre d’abord à eux-mêmes et à la situation dont ils sont les premiers responsables.
    4/ l’armée française n’est pas au Burkina mais au Niger. Il n’y a à Ouga que des instructeurs comme il y en a d’autres pays étrangers, et des forces spéciales.
    5/ quant à ceux qui ne jurent que par Wagner, lorgnez un peu du côté du Mali. Il y a quelques jours 200 villageois ont été massacrés et la ville de Gao fleurit de panneaux islamistes. Si c’est cela que vous voulez pour votre pays, on vous souhaite bonne chance.
    Pour résumer cessez cette insupportable victimisation, grandissez un peu et prenez intelligemment votre destin en main. Eradiquez vos propres parasites et corrompus, exigez de votre Etat une éducation et une santé gratuite et de qualité pour tous, une sécurité alimentaire pour tous, et renégociez vos contrats léonins.

    Personne d’autre que vous ne fera le travail à votre place....et ce n’est certainement pas en vomissant sur les autres que vous bougerez d’un centimètre.
    Un amoureux du Burkina....

    `

  • Le 29 octobre 2022 à 17:34, par sawadogo En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Bonsoir internaute kwiliga. Enfin vous êtes là
    J’apprécie très bien vos analyses. Personnellement vous venez d’éclairer ma lanterne. Plus rien à dire.
    Autant la présence de l’armée Française sur notre territoire ne saurait se justifier, autant l’appel à la présence de l’armée russe sur notre territoire ne saurait se justifier.
    Encore moins une armée de mercenaires.

  • Le 29 octobre 2022 à 18:43, par soyons vrais En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    La Russie est totalement différente de Wagner qui est un amalgame de mercenaires.
    L’État Burkinabè gagnerait à signer des accords milliaires avec l’État Russe. Leur avantage, c’est qu’ils vous fourniront les armes dont vous avez besoin pour éradiquer le phénomène du terrorisme. Avec les Russes, vous aurez le dessus sur les terroristes en puissance de feu.
    Ce qui n’est pas le cas avec la France qui refuse de vous aidez ne serait-ce qu’avec les vieilles armes que d’ailleurs elle n’utilise plus. Avec la Russie, vous serez bien équipé et mieux renseignés. Courage à vous !

  • Le 29 octobre 2022 à 20:26, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    @Alexio
    Monsieur Alexio (ou Madame Alexio ?)
    À 10:18, 29 octobre 2022, en commentaire à la présente tribune de M.DABIRÉ, vous écrivites ceci :

    « La France …. n’a jamais gagné une guerre ».

    J’ai l’honneur de vous faire savoir que c’est faux, et que c’est exactement le contraire !
    Dans l’ordre du nombre de guerres et de batailles gagnées depuis un millier d’années, la France est le pays du monde qui vient en tête par le nombre de victoires (1115 victoires) avant la Grande-Bretagne (1105 victoires) , elle-même suivie par les USA (833 victoires). Ensuite, loin derrière, la Russie…

    Bon, il est clair que vous aimez asséner des sentences sans vérification, pour servir une cause qui m’est obscure. Mais, s’il vous plaît, évitez les affirmations mal vérifiées…

    Personnellement, j’ai des convictions pacifistes et je déteste la gloriole militaire… Et, d’ailleurs, il n’y a plus guère de français qui soient fascinés par le militarisme et les conquêtes stupides. La décolonisation a fait un bien fou à la France, contrairement à certaines contre-vérités, et j’aimerais que la France laisse le Sahel face à ses responsabilités.

    Né après la 2e guerre mondiale, j’ai vécu assez vieux pour voir la France s’enrichir à toute vitesse une fois qu’elle s’est libérée de ses colonies entre 1954 et 1962. Tout l’argent dépensé dans les lourdes infrastructures des ex-colonies pouvait enfin être investi dans la haute technologie, la science, la médecine, le spatial, le nucléaire, l’aviation, les trains à 350km/h, les autoroutes, les télécoms, etc. Je suis passé d’une agriculture tirée par des chevaux dans mon enfance à de grosses fermes mécanisées utilisant des engins hauts comme une maison à étages, je suis passé des trains à vapeur (8h de Paris à Marseille) aux TGV qui traversent le pays en 3h, j’ai volé dans des avions à hélice, mais j’ai pu voir le Concorde et voler en Airbus, etc. Ainsi, sidéré, j’ai vu le niveau de vie des Français multiplié par 5 ou 6 entre 1960 et aujourd’hui, tout en voyant disparaître l’affreuse pollution de mon enfance grâce aux puissantes centrales nucléaires.

    Au passage, certaines infrastructures laissées dans les colonies étaient fantastiques : les chemins de fer et les routes du Maghreb, restés bien entretenus et même améliorés depuis les indépendances, sont enviés par beaucoup de pays du tiers-monde. Tous les pays décolonisés n’ont pas laissé dépérir leur héritage, même sans pétrole…

    • Le 31 octobre 2022 à 16:37, par Passakziri En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour Renault HÈLIE

      Je n’aimerais pas m’attarder sur l a premiére partie de votre reaction, parce que je trouve toute guerre idiote, donc peu importe le nombre de victoires . Si le Burkina pouvait retrouver la paix sans mener la guerre, et sans compromission ,je serais le premier à signer pour.
      Pour la séconde partie de votre réaction, je dois vous contredire :
      si nous dénoncons les accusations gratuites et faciles de certains compatriotes , nous ne vous suivons pas dans vos appréciations d’une France perdante de la colonisation. Je ne sais pas de quelles archives vous tirez vos conclusions. C#est trop osé. Il faut noté que même l’allemagne , perdante de la guerre , et supportant de colossales reparations justes a connu aussiun développement de croisiére aprés la guerre, sans pourtant avoir larguer des colonies quelques années avant. Donc la causalité du dévelopement et de la séparation du poids des colonies ne tient pas. il faudra chercher les catalysateurs ailleurs.
      Comment voulez vous qu’une main d’oeuvre qu’on ne paie pas , que des infrastructures créees , pas par altruisme , mais pour faciliter la collecte d’impôts, et le rapatriement de ces butins vers la mère patrie puissent être économiquement une perte pour l’exploitant ? En quoi consistaient les dépenses de la France pour ses colonies ?
      Non, les colonies ne coutaient pas trop à la France, bien au contraire.
      Votre maniére d’aborder notre passé est malheureusement tout aussi destructeur que cette manière de nos panafricanistes 2.0 de tout mettre sur le dos de la France. C’est là la vraie barrière qui empêche l’entente entre les peuples. Il faurda que nous arrivions un jour à une évalution objective, quantifié des préjudices causés par les colonisateurs à nos populations, et qu’on envisage même une reparation juste et que nous puissions passer véritablement à la mémoire de cette page sombre.
      Donc vous populations européennes, regardez-vous souvent aussi dans le mirroir, sans complexe de supériorité, parce que je ne vous comprend parfois souvent non plus. Imaginez que pour certains d’entre vous , l’intervention de l’OTAN den Lybie était nécessaire et opportune ? eh oui , j’ai eu un échange houleux avec un de vos compatriotes la semaine passée, qui en était vraiment convaincu. Dommage ! pourtant avec un peu plus d’objectivité.....

      Passakziri

      • Le 1er novembre 2022 à 10:42, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Monsieur (ou Madame) Passakziri,
        Moi, je ne fais que vous donner mon témoignage d’ancien aux cheveux blancs. J’ai vécu la période des décolonisations enfant, et je faisais des allers et retours entre la France et des pays étrangers, en voie de développement ou pas.

        La France s’est enrichie à toute vitesse en se dégageant de la lourde cangue de la colonisation, je vous garantis que c’était SIDÉRANT. Ce pays est alors passé très vite d’une avant-guerre un peu archaïque à l’hyper-technologie. Succès foudroyants dans l’aviation, le spatial, le nucléaire, le ferroviaire, les télécoms, etc., toutes technologies fort éloignées de l’archaïsme des colonies.

        Au passage, je rappelle que la Russie a été et est toujours un empire colonial crispé sur des conceptions économiques datant du 19e siècle. Je trouve étrange que des Africains refusent de voir l’évidence du profond archaïsme colonialiste des dirigeants russes.
        Le célèbre Paul Baïroch avait lui-même fait l’observation que, dès qu’un pays industriel se débarrassait de l’archaïsme des dominations lointaines et dictatures, il décollait ; la règle s’est vérifiée avec les Pays-Bas, l’Italie, le Japon et l’Allemagne à partir de 1945, la Belgique en 1960 et la France entre 1954 et 1962, puis le Portugal en 1974, suivi de l’Espagne en 1975. Le Royaume-Uni a, lui, un peu tardé à décoller, la faute à son isolement de l’Europe avant 1970. Bien entendu, la coopération européenne et la suppression du protectionnisme on été extraordinairement positifs ; facteurs positifs confirmés par les progrès foudroyants de l’Europe de l’Est après sa libération de la stérile tutelle russe.

        Tout cela pour vous dire mon témoignage : j’ai simplement constaté les progrès foudroyants du niveau de vie entre 1954 et 1975 en Europe. Et ce niveau de vie n’a pas cessé d’augmenter entre 1975 et 2021, malgré les ronchonnements de certains français embrumés par des vieilleries réactionnaires ou communistes.

        Donc, non, la décolonisation n’a absolument pas appauvri les Français, contrairement aux calembredaines qu’on s’entend sussurer par des propagandistes ; ni les Maghrébins non plus, car ils sont plus ou moins directement intégrés à l’Europe par leurs économies et leur main-d’oeuvre, leur niveau de vie a progressé malgré leurs croissances démographiques un peu trop fortes.

        Je constate tristement que certains pays d’Afrique et du Proche-Orient un peu trop addicts aux coups-d’état, aux juntes, aux dictatures ou aux guerres civiles n’ont pas su aussi bien profiter des progrès économiques de l’Europe depuis les années 50. Croyez bien que je le regrette...

        L’exemple de la Hollande et du Japon montre qu’il n’était pas nécessaire d’occuper l’Indonésie pour profiter du pétrole. Il suffit de l’acheter, puis de le raffiner et de le valoriser pour gagner quand même des sous avec. Ceux qui gagnent le plus de sous, ce ne sont pas tant ceux qui « ont » le pétrole, ce sont plutôt ceux qui ont la recherche et la technologie. La possession de mines et de gisements ne suffit pas, voir l’exemple de la Russie riche en gisements, attardée économiquement et surtout technologiquement.

      • Le 1er novembre 2022 à 11:03, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Bizarre que « Passakziri » ait pu croire une seconde que j’étais nostalgique de la colonisation, que j’ai vue de près enfant.
        Non, j’ai même donné mes constats : se dépêtrer des colonies a été extrêmement profitable à la France, et de façon foudroyante. Simplement, je rappelle que la décolonisation date de 60 ans et que je trouve étrange qu’on parle ENCORE de décolonisation dans certaines parties de l’Afrique, alors qu’il n’y a plus que des accords entre états souverains ; accords faciles à rompre ou à modifier...

        • Le 1er novembre 2022 à 23:10, par Passakziri En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Bonjour Renault HÉlIE,
          Je me demande d’où vous trouvez votre conclusion que " Passakziri » ait pu croire une seconde que vous êtes nostalgique de lacolonisation,...,
          Soit, mais je reste sur ma position comme vous visiblement sur la votre.
          La mienne est que votre constat d’un envol de votre patrie une fois délestée de ses colonies reste subjective, et que tant que vous et moi, votre patrie et la mienne, n’auront pas sérieusement revisité leur passé commun au délà des émotions, eh bien , il sera difficile d’avoir des relations durablement appaisées. Bref, je me demande toujours comment les colonies peuvent avoir tant pésé sur la France pour expliquer votre hypothèse. Devrions nous comprendre que le poids de la France avant la période coloniale était dejà négligeable ? si non, comment peut-elle avoir pu être freinée par des colonies pour lesquelles elles n’avait pratiquement pas de dépenses ? ( main d’oeuvre gratuite, prélèvement dimpôts , travaux forcés etc ? Vous voyez ? Nous ne trouverons pas de point d’entente. À moins que vous et moi, ma patrie et la votre ne révisitions ensembe les archives pour parvenir à un résultat scientifiquement solide.

          Passakziri

          • Le 3 novembre 2022 à 10:02, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

            Non, M. Passkziri, ce n’est pas subjectif, pas du tout !
            Avec mes cheveux blancs, je n’ai pas l’habitude d’avancer des faits économiques sans les avoir vérifiés, même pour faire le faraud sur l’Internet.
            Le niveau de vie des Français a objectivement explosé entre 1956 et 1980, multiplié par au moins 3, et il a continué à bien augmenter entre 1980 et 2021, vous pouvez vérifier sur n’importe quel document économique accessible à tous.
            Un salaire minimum (SMIG ou SMIC) de 1955 ne permettait pas d’acheter une maison ou une voiture neuve.
            En 1955, l’accès à la médecine était coûteux et difficile ; comme l’accès au crédit bancaire. Aujourd’hui, même un chômeur a accès à des soins de niveau international presque gratuits ; au moindre pépin grave, on vous expédie par hélicoptère jaune dans un CHU hyper-équipé pour vous charcuter le cœur et autres organes.
            Aaaah la douce musique du scanner ! Aaaah le grondement bizarre des IRM ! Aaah le chatouillis des échographies vasculaires ! Aaah le couinement des moniteurs dans les chambres d’hôpital ! Tout cela est maintenant accessible au moindre campagnard.
            Le SMIC net actuel en France est d’environ 1300€/mois pour 35h/semaine, plus 5 semaines de congés payés, soit plus de 800.000 Francs-CFA-ECO/mois, il a augmenté bien plus vite que le prix de l’essence, des voitures neuves, des TV.
            Un couple de smicards, 2 enfants, en province touche 2600€/mois plus des allocations sociales consistantes ; il peut donc posséder une maison, 2 voitures, 4 télés, 3 ordinateurs, des smartphones et accéder au crédit. Je n’ai qu’à marcher au bout de ma rue pour parcourir des lotissements de gens modestes, mais propriétaires.
            D’autre part, tous les indicateurs d’inégalités montrent qu’elles ne cessent de se réduire en France, contrairement aux mensonges d’une certaine extrême-gauche délirante. La France est devenue un des pays les moins inégalitaires du monde occidental, avec les pays scandinaves.
            Je peux vous fournir une longue liste d’enfants de modestes immigrés, africains, sud-européens, sombres de peau ou pas, qui, après de belles études, sont maintenant cadres, médecins, ingénieurs ou magistrats... grâce à des études aidées par l’État, doctorats exotiques compris, et un système éducatif ouvert et inclusif.
            Je vous rassure cependant sur le sort de nos milliardaires : ils ne sont pas encore morts de faim. J’habite dans une région où pullulent les châteaux, manoirs, chasses, haras et moulins pour multimillionnaires en euros, on y croise beaucoup de Bentleys et de Maseratis en fin de semaine.
            Malgré des croyances fausses, bien qu’assez répandues dans le tiers-monde,
            OUI, OBJECTIVEMENT, LE NIVEAU DE VIE FRANÇAIS (ET EUROPÉEN) A AUGMENTÉ FORTEMENT DEPUIS LA DÉCOLONISATION.
            Ensuite, on pourra gloser longuement sur les relations de cause à effet entre décolonisation et augmentation des niveaux de vie ; mais je crains que les conclusions ne soient pas tout à fait conformes aux vulgates décoloniales et/ou marxisantes qu’aime à diffuser une certaine propagande menteuse. La fluidité des échanges intra-européens, l’enrichissement de l’Europe du sud et de l’est par les crédits de l’UE ont beaucoup contribué aux améliorations de notre niveau de vie, c’est « gagnant-gagnant ».
            Évidemment, il y a des revers à la médaille : on paye des impôts dès qu’on approche du revenu médian ; personnellement, mon couple de retraités crache plus de 15.000€ d’impôts par an, soit plus de 10 millions de Francs-CFA-ECO. Mais, en contrepartie, l’État nous rend bien des services.
            Est-ce que ces progrès sociaux sont assez inclusifs ? Question ouverte... Mais qui, en 1955, aurait pu imaginer des ophtalmos d’origine camerounaise, des mathématiciens rwandais et des cardiologues fils d’ouvriers agricoles marocains dans ma paisible, verte et bourgeoise banlieue ?

            • Le 4 novembre 2022 à 08:04, par Passakziri En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

              Bonjour Renault HÉLIE

              Bien sûr que le niveau de vie a augmenté en France comme vous le notez. Mais est-ce que c était le cas seulement en France et dans les pays qui se seraient delestés de leurs colonies ? Est-ce que sur la même période le niveau de vie des anciennes colonies a évolué dans le sens inverse ? Si les réponses sont non _et elles le sont selon moi- , alors votre hypothèse ne tient pas . Nous devrions alors chercher les explications de cet envol ailleurs ;Par exemple la stabilité politique, la création d espaces économiques, une politique monétaire et économique intelligente. Etc. Voyons des pays comme la Pologne et la Hongrie, qui étaient à la a traîné profitent massivement de leur adhésion à l espace économique de l union européenne et conaissent la même évolution que la France d alors , sans pour autant avoir jamais possédé de colonie en Afrique. C est pour celà que vous ne me compterez pas parmis ceux qui travaillent à maintenir nos pays dans l instabilité politique marquée la persistance des coups d états bidons, la gouvernance de la rue, le déni de la coopération régionale, choses qui ne font que freiner l émergence de nos pays.

              Passakziri

              • Le 4 novembre 2022 à 10:46, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

                - Pour la stabilité du Burkina, je vous rejoins dans vos souhaits
                - D’autres pays d’Europe ont haussé le niveau de vie à partir de 1956-1960.... à condition de s’être débarrassés des dominations et des dictatures.
                - Le Maghreb a assez bien bénéficié de l’Europe, mais il est assez stable et tente D’ATTIRER les investisseurs, contrairement au BF.

                L’Afrique subsaharienne... eh bien là il y a des différences. Et les pays les plus instables souffrent plus que les autres, ce me semble.

  • Le 30 octobre 2022 à 12:56, par Luciole En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Quel bel écrit ! Quel belle réflexion ! je ne comprends pas ce qui gêne quelques lecteurs ici. Est-ce qu’on n’a pas le droit de demander aux autorités burkinabè d’être claires par rapport à la France ? Je ne comprends pas

  • Le 30 octobre 2022 à 17:12, par Lom-Lom En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    J’ai parcouru les réactions suite à la publication de cet article et je me dis que les français avertis doivent rn rigoler secrètement ou même à gorge déployée ! Pensez-vous un seul instant que de tous ceux qui sont dans des operations militaires quelconques ou de soit-disant missions de formation de ci ou de ça, il n’y a rien en contre-partie ? C’est idiot de le penser ainsi car même "former", c’est amener des personnes à épouser ses idées et si cela est possible, les amener à n’utiliser exclusivement le materiel du formateur. Et sintu ne peux utiliser que le materiel français, russe ou autre, c’est te tenir par le nez, t’imposer la qualité qu’on veut (même du vieux matériel recyclé), de t’imposer les prix qu’on veut car ce n’est pas des arachides qu’on va sur le marché. Alors, quelque soit le parternaire militaire, il appartient à chaque nation de savoir que celui qui contrôle sa sécurité, contrôle le reste de sa vie !

  • Le 31 octobre 2022 à 21:45, par Mahamoudou Ouedraogo En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Bonjour,
    Merci pour votre article.
    Il est bien structuré et intelligemment conduit. Et conduit presque automatiquement vers la destination que vous voulez.

    Cependant arguer ordonner avec maestria ne met pas hors d’erreur et ne sert pas forcément la vérité.
    Je suis assez étonné que suite à votre article vous veniez presque systématiquement à la charge pour répondre à ceux qui ne sont pas de votre avis.
    Vous nous nous avez servi votre analyse et vos opinions sans que personne ne vous l’ai demandé, souffrez que les autres donnent leurs positions.

    Je suis d’accord avec vous sur certains points :
    - La nécessité de clarification du partenariat entre la France et le Burkina.
    - La nécessité de défendre notre pays par nous même
    - La cohérence dans notre désir de souveraineté afin d’éviter de passer d’une tutrice à une autre.
    Par contre certains aspects m’ont paru assez critiquable
    - Vous parlez de Wagner-Russie qui est la réthorique bien huilée du bloc occidental autour de la France. Je ne sais pas si les mots suivants vous dit quelque chose, la légion étragère française, les barbouzes français qui perpétraient les coups d’état en afrique, Blackwater en Iraq, le recrutement des étrangers à la recherche de régularisation en afrique et en amérique latine par les français et américains pour les envoyer sur les théâtres de guerre, ( cas de l’ukraine sous nos yeux)...
    - Je n’ai pas bien vu relever l’hypocrisie occidentale dans la hiérarchisation des souffrances des peuples. Ce qui quelque part constitue un fertilisant au rejet de ces présences occidentales ; la France en tête !
    - Vous analyser la dualité Sécurité-Liberté : Est ce que la situation d’insécurité serait apparue si nos pays étaient libre de developper leurs armées et commercer librement avec tous les pays sans la tutelle inquisitrice de la puissance coloniale et néo-coloniale.
    - Quel est l’enjeu aujourd’hui du rejet de ces puissances qui ont causé biensûr avec la participation de valets africains des crimes,des guerres, des viols des tueries, des génocides, l’imposition de monnaie comme le Dollar US et le CFA qui sont en fait des Vrais Faux Billets ?
    - Je m’explique sur le point ce-dessus : Depuis 1971 les USD émis n’ont plus d’équivalent en OR. Ce qui veut dire que si je dois vendre mon pétrole ou tout autre matière première au USA, cela me coûte ma richesse mai ne coûte que du papier et de l’encre d’impression aux USA. Et c’est le même principe pour le CFA vis à vis des pays utilisateurs de cette monnaie.
    Et si nous voulons commercer avec un autre pays sur le marché intenational nous dvons obligatoirement passer par la France qui décidera de donner suite ou pas. Donc si nous avons signer des accords qui stipule que nous ne pouvons pas acheter d’armes en dehors de la France, elle a tous les moyens de nous empêcher puisque nous ne disposons pas de devises sans elle.
    Vous comprenez bien que cette analyse de la dualité ci-dessus indiqué souffre un peu.
    - Quant à la demande pressante des populations de se tourner vers la Russie, je lis une forte réaction des populations face à la duplicité prouvé ou pas de la France. Pire la mauvaise lecture par la France de la configuration actuelle africaine qui,sans être un pourfendeur de l’ancien colon, est totalement décalé des réalités. Ils continuent sur le logiciel de ces pseudo experts africains et grands lecteurs des écrits coloniaux, et quelques barbouzes de la plume ^pour s’adresser et agir avec des relans difficiles à accepter.
    Reconnaissez que la lecture des attitudes, les propos, les actions de la France, des pays occidentaux et même des organisations sous régionales (manipulées) et de l’ONU sont inacceptables, hypocrites et méchantes.
    Vous voyez que c’est un terreau sur lequel se développera un Anti occidentalisme.
    Il nous faut sécuriser tout en conquérant notre liberté .
    Il est essentiel que nous placions la situation actuelle sur l’échiquier géo stratégique international.

    Mahamoud.O

    • Le 1er novembre 2022 à 07:49, par Lemoine Stéphane En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Monsieur Mahamoudou Ouedraogo,
      Vous écrivez : "Je suis assez étonné que suite à votre article vous veniez presque systématiquement à la charge pour répondre à ceux qui ne sont pas de votre avis.
      Vous nous nous avez servi votre analyse et vos opinions sans que personne ne vous l’ai demandé, souffrez que les autres donnent leurs positions"
      Curieux ! Vous accusez directement l’auteur de l’article d’être à l’origine des réactions qui se contredisent dans ce forum, et pourquoi pas de toutes les réactions ? Cela vous gêne à ce point que d’autres justement ne pensent pas comme vous ? Ne soyez pas paranoiaque voyons, surtout que ce que vous dites ne vient pas de vous, vous le savez très bien. En tant qu’expatrié je sais dans quel ouvrage d’un occidental vous êtes allé puiser ce que vous écrivez sur la géopolitique
      Lemoine Stéphane, citoyen suisse

      • Le 1er novembre 2022 à 19:58, par Tambi En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Bonjour
        Le fait d’être expatrié vous confère une plus grande intelligence et un plus grand savoir !!
        Monsieur le Citoyen Suisse
        Veuillez nous communiquer les titres des ouvrages sur son immensité Suisse oppose.
        Soyez moins arrogant.

        • Le 2 novembre 2022 à 07:43, par Lemoine Stéphane En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Tambi , aucune arrogance de ma part, si vous savez du moins ce que cela veut dire, ou vous êtes un petit complexé qui bondit sur tout ce qui est Blanc. J’ai dit que suis expatrié pour signifier à Mahamoudou O que ce qu’il récite vient d’un chercheur de mon pays. je le connais d’autant plus qu’il est suisse comme moi. Point. Si vous prenez cela pour de l’arrogance vous avez un problème de langue française et d’intelligence, c’est sûr.. Je ne vais certainement pas vous instruire mon cher monsieur, cherchez vous-même les ouvrages en questions. Décidément vous attendez comme des gosses que d’autres viennent tout vous donner, la sécurité et la culture, et vous prétendez avoir de l’orgueil et de la fierté !!!! Pffffffff

          • Le 4 novembre 2022 à 00:28, par Tambi En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

            Bonjour son immensité Suisse
            Le plus intelligent. Le plus érudit, le grand sachant donneur de leçons.
            Je m’incline devant votre immensité de bêtises et d’arrogance.
            Quelqu’un d’autre que vous ne peut produire une réflexion sans avoir copier chez vous !! Les grands sachants.
            Vous êtes même incapable de la moindre argumentation sauf se vautrer sur des clichés à la limite d’un racisme et d’une xénophobie crasse.
            Ce qui a été dit, est ce faux ? Vous n’en dites rien.
            Vous prétendez que les idées avancées sont tirées de votre puits de savoir Suisse. Vous vous cachez derrière votre indignation et arrogance pour ne pas citer de source. Comme quoi, vous ne voulez pas instruire l’auteur.
            A y voir, vous êtes loin de pouvoir vous instruire à plus forte raison instruire autrui.
            C’est vraiment lamentable son immensité Suisse !
            Arrêté d’étaler vos inepties idioties et carences.
            Ce n’est que la conséquence de votre racisme, xénophobie et sottise chronique.
            Vous êtes vraiment une honte pour l’humanité et une perte de temps !
            A Monsieur l’immensité Suisse !

          • Le 5 novembre 2022 à 10:31, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

            Monsieur Lemoine,
            faisiez-vous allusion à Jean ZIEGLER ?
            Jean ZIEGLER, grand « déconstructeur » de l’Europe et de la Suisse devant Belzébuth...
            Tiens, je vais m’offrir du vrai gruyère en cette fin de semaine...
            Je vous souhaite nonante fois un bon week-end, pardon, une bonne fin de semaine...
            Pour certains français, Calvin était suisse et l’Emmental est français ; pour certains Autrichiens, Hitler était allemand et Beethoven était autrichien.

    • Le 1er novembre 2022 à 11:18, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Monsieur OUEDRAOGO,
      Inutile de copier-coller de la rhéthorique poutinienne, poutinesque, poutinoïde ou poutineuse contre l’affreux méchant horrible Occident, la plupart d’entre nous savent lire le texte original.
      Je remarque cependant la multiplication sur l’Internet de textes victimisant la Russie.
      Russie qui serait victime d’une honteuse résistance des Ukrainiens à sa bienfaisante invasion.
      Oui, ces méchants Ukrainiens qui osent reproduire la splendide résistance de la Finlande en 1940, quand ces « vipères lubriques » finlandaises eurent le culot d’inventer « cocktail Molotov ».
      Pourtant, ces affreux Ukrainiens si énergiques et dégourdis ne devraient-ils pas plutôt devenir un exemple héroïque pour ceux qui manquent d’énergie face aux terros ?

      • Le 1er novembre 2022 à 20:10, par Tambi En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Bonjour
        Les barbouzes de la plume sont là.
        Prenez le soin et le temps de lire avant de bondir sur votre clavier pour vociférer et étaler des idioties.
        Lisez un peu avant de réagir
        C’est du Français, ce n’est pas bien compliqué !

    • Le 2 novembre 2022 à 11:25, par Boss En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Merci pour votre analyse.
      les analyses faciles disent que les africains sont paresseux, les africains ne sont pas ceci, pas cela. En omettant de dire qu’il y’a un système oppressant (certains disent Babylone) qui empêchent tout ceux la qui essayent et tentent justement de bien faire les choses de réussir. (Lumumba, Sankara,...). Ce qui sauvera l’Afrique reste la vrai union des peuples conscient du problème transversal. Le système est rodé pour éliminer individuellement tout ceux qui iront à contre-courant.

  • Le 1er novembre 2022 à 04:14, par Citoyenne En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    L’internaute Kwilga est un troll. Il intervient sur les articles uniquement pour défendre la France et essayer de changer les opinions en faveur de la France, en vain. Si tu es Burkinabe, tu dois savoir que les occidentaux traitent très très mal ceux qui collaborent avex eux contre leurs frères. Au début, tu as l impression que tout va bien, ils t applaudissent et tout ; vas y tu travailles bien, continue comme ca. Mais, ca finira mal. Un homme prevenu en vaut deux.
    Par contre, l’internaute Passakziri, qui lui aussi défend bec et ongles la France, peut-être aurait-il souhaité être Français ; lui est aliéné mental puissance 100. Il négocie le respect avec un Français.. Tres drôle. Quel jour, tu les as vu avoir du respect pour nous. Il faut continuer à vouloir parlementer et leur démontrer dans leur propre langue que tu peux leur expliquer ce qu’ils savent déjà... Quand aux Français arrogants (un pléonasme) qui viennent nous raconter ici ce que nous devons penser de notre situation.. Là c’est la vraiment la bonne...

    • Le 1er novembre 2022 à 13:43, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Dites, Noble Citoyenne, les réactions dans ce forum viennent du monde entier, qu’elle vous déplaisent ou pas. Ce site « Lefaso » est ouvert, c’est une qualité. Nul douanier ne vient vérifier les passeports des intervenants, cela vous défriserait-il ? Vous avez, bien entendu, tout loisir pour ignorer les textes qui vous déplaisent, mais les interventions ne sont pas dictées, guidées ni canalisées par un quelconque « Parti Unique » ; le regretteriez-vous ?

    • Le 2 novembre 2022 à 08:53, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour Citoyenne,
      Vous êtes la deuxième personne, après l’internaute Samuel, à émettre cette accusation/supputation.
      Je m’en vais donc vous faire copie de la réponse que je lui ai adressé :
      "Bonjour Samuel,
      Je suis en effet un Troll, non pas tapi, mais confortablement installé à l’ambassade de France et profitant de tout le luxe dont l’exploitation honteuse de votre beau pays me permet de jouir.
      Alors, ça va mieux comme ça ?
      Le seul problème étant que, contrairement à vous, qui êtes tout nouveau ici, j’interviens régulièrement et avec ce même pseudo, depuis 2014 et dès les premières intentions de réforme de l’article 37."
      Remplacez donc le "tout nouveau ici", par Toute nouvelle, en ce qui vous concerne.

      COMMUNIQUE OFFICIEL DE L’ABASSADE DE FRANCE
      C’est faux l’internaute kwiliga n’est pas planqué chez nous.
      S’il vous plait, arrêtez de venir nous bruler.

      • Le 4 novembre 2022 à 09:19, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Mon cher kwiliga je pensais que c’est seul SOME qui t’accusait d’être un troll !!! Et puis ta réponse nous dit que de plus que tu n’en es pas un ? C’est la réponse classique. Tu penses qu ´on s’attendait que ce l’ambassade de France dise : Ah oui bien sur kwiliga c’est notre troll qui travaille pour nous et . Ta réponse nous confirme ce que tu cherches à infirmer
        SOME

  • Le 1er novembre 2022 à 11:36, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Quant au CFA, ça commence à fatiguer trop, là-même, M. OUEDRAOGO.
    Le CFA a disparu, remplacé par l’ECO. Si vous ne voulez plus d’une monnaie ECO liée à l’Euro, dépêchez-vous d’adopter votre propre Naïra ou Cedi burkinabè, ça peut se faire en quelques semaines, il vous suffit de quitter la CDEAO d’un claquement de doigts méprisant du gvt burkinabè.
    Vous serez enfin débarrassés du cauchemar d’une monnaie trop solide, et vous vous délecterez du plaisir exquis de trimballer une brouette de billets dévalués pour acheter un seul sac de riz importé. En prime, vous serez débarrassés de vos retraités, qui mourront vite de faim.
    On ne peut pas garder en même temps le poulet, l’argent du poulet et le sourire de Madame la Pouletière...

    • Le 1er novembre 2022 à 21:11, par Tambi En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour
      Vous n’apportez aucun argument pertinent.
      Une réaction fanatique, puéril et condescendante.
      Savez vous ce que c’est que la monnaie ?
      Savez vous les décisions de 1944 entre les futurs vainqueurs de la WWE II mettant le dollar US comme monnaie d’échange international ? Quelles exigences en ce temps.?
      Savez vous la décision des USA en 1971 pour ne plus respecter ces exigences ?
      Vous rappelez vous du système Nazi mis en place par les Nazis quand la France fût occupée ? Quel est le parallèle avec le CFA ?
      Connaissez vous l’histoire de l’ECO CEDEAO ?
      Comprenez vous pourquoi le couple Macron ADO s’est précipité pour créer un ECO CFA et couper l’herbe sous les pieds de la CEDEAO ?
      Avant de bondir nerveusement et idiotement sur votre clavier, informez vous ? Prenez un peu de savoir.
      Vous êtes mû par cette arrogance et une forme de condescendance qui vous empêche de réfléchir.
      Être indigné n’est pas un argument.
      Les questions ci dessus vous permettront de vous cultiver un peu. Cela apportera un peu plus de hauteur dans vos prochaines interventions. La sottise ne mènera à rien !

      • Le 1er novembre 2022 à 22:53, par Renault Hélie En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Pouvez-vous m’expliquer clairement pourquoi le Burkina ne veut pas quitter la monnaie maintenant appelée ECO.
        On ne peut « vouloir quitter » l’ECOet « ne pas vouloir quitter ».
        Qu’est-ce qui vous empêche de sauter le pas ? Êtes-vous tous d’accord ?

        Personnellement, je ne manipule que de l’euro, sauf si je voyage en Scandinavie ou au Maghreb, donc cela ne me concerne pas en tant que « personne économique », et je ne suis pas entrepreneur ; j’essaye juste de comprendre vos tiraillements.

      • Le 3 novembre 2022 à 22:13, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Sommé de cultiver par quelqu’un qui est né au moins 15 ans après l’indépendance du BF, je trouve la situation amusante.

        Vous lisez trop de textes fantasmatiques sur la monnaie CFA-ECO.
        Si elle déplaît aux Burkinabè, qu’ils se dépêchent de sortir de cette monnaie horrible d’un bel élan salvateur ; vous goûterez alors aux délices d’une monnaie nationale, comme les Cedi et Naïra de vos voisins pétroliers.
        Décidez-vous, enfin ! Tout se fera en quelques semaines, et puis baste !

        Avantage : vous cesserez de ronchonner à propos du CFA, votre bouc émissaire, car vous nous fatiguez.

        Cependant, je ne vous garantis pas que les « gros » comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire prendront la même voie que le trop brillant Burkina. Donc, il faudra changer de l’argent aux frontières...

    • Le 2 novembre 2022 à 21:45, par Le Franc Etouffant En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Le franc cfa, ca nous etouffe mainant. On peut meme plus respirer. Si donc vous persistez a nous voler et a faire du replatrage genre Eco version le vieux Gaspard Dieudonne DramatiqueLefourbe Wattra, votre ambassade n’ a pas finie d’ etre brulee. Ceci a toujours entraine cela, Mr. Le Troll.

      • Le 3 novembre 2022 à 10:24, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Mais, nom d’une pipe en bois, qu’est-ce qui vous empêche de quitter la CEDEAO et le CFA ? C’est-à-votre gouvernement de décider, il suffit de commander des billets dans une imprimerie.
        Vous pourrez alors goûter à l’ivresse délicieuse d’une monnaie nationale comme le Naïra ou le Cedi.
        Je ne vais pas vous saouler avec les inconvénients, les Burkinabè sont assez grands pour peser le pour et le contre.
        - Faites chacun un tableau sur traitement de texte, d’un côté les avantages, de l’autre les inconvénients.
        - Soigneusement débattre de la balance inconvénients VS avantages.
        - Pourquoi ne pas préparer un referendum transparent sur le sujet après un débat ouvert et sans violences ?

        • Le 4 novembre 2022 à 00:37, par Tambi En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

          Vraiment vous êtes une perte de temps !
          Le sachant que vous êtes est bien enfermé dans sa citadelle de certitude et de propos arrogants et condescendants.
          On finira par vous délivrer une médaille pour votre exercice zélé de la sottise
          Détendez vous un peu et réfléchissez. Cela ne vous fera que du bien !

  • Le 1er novembre 2022 à 13:27, par Lambda En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Bonjour à toutes et tous, moi je suis un citoyen lambda, j’ai écouté l’interview de notre premier ministre. je trouve en effet que nos politiques sont gênés de parler de la France. Le 1er ministre est bavard sur la Russie patati patata mais rien sur la France. Même les journalistes n’osent pas insister sur la question, pourtant elle est importante à l’heure actuelle, et cela intéresse tout le monde. Les burkinabè sont vraiment des lâches, des hypocrites, des peureux. Voilà pour moi

  • Le 1er novembre 2022 à 23:10, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Evidemment beaucoup d’intervenants auront vite compris que depuis un certain temps les mercenaires, trolls, et autres chacals de la plume en tout genre sont lachés dans la savane du burkina africaine, et plus particulierement ... et pour cause !!!

    Comme je le disais seuls quelques faibles d’esprits et paumés se laisseront prendre a des pieges tellement grossiers qu’ils ne sont plus des pieges.

    Mefiez vous les freres ! Plus que jamais ces mercenaires du 21e siecle ne se cacheront meme plus comme on commence à le voir. La manipulation des esprits par le mensonge, la mauvaise foi, la prostitution mentale, etc ne fera qu’augmenter. Usez de votre capacité d’analyse et eloignez vous des bonimenteurs et autres seducteurs en tout genre. Ils sont vos pires ennemis sans foi ni loi !
    SOME

    • Le 3 novembre 2022 à 09:55, par kwiliga En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      Bonjour SOME,
      Encore une fois, vous me décevez de tomber ainsi dans une telle facilité.
      Ainsi, dès que quelqu’un vient à contredire votre vision des choses, vous opposant bien souvent des éléments factuels, il suffira de le traiter de troll pour qu’il soit immédiatement disqualifié.
      Et puis, à porter ainsi de déplaisantes accusations, ayez au moins le courage d’aller jusqu’au bout, en portant à la connaissance des "vrais internautes" la liste noire des trolls, dont les écrits ne méritent que l’autodafé.
      SID PAWALEMDÉ, est-il un troll, Le Patriote, Abas, KOURASSANGAMA LUCIEN, A qui la faute ?, Passakziri,... moi même, qui intervient régulièrement sur ce forum depuis les premières intentions de réforme de l’article 37 ?... Qui donc est un Troll ?
      Renault HÉLIE ou Lemoine Stéphane, qui interviennent sans masque, sous leurs patronymes occidentaux ?
      Samuel, peut-être, dont la rhétorique anti-impérialiste n’est venue s’étaler ici, que depuis que les drapeaux russes fleurissent dans Ouaga.
      Vous voyez, cet état d’esprit de victime accusatrice peut facilement envahir le réseau et n’apportera rien à la richesse de nos débats.
      Nous sommes opposés sur certains de nos point de vues, nous n’avons pas les mêmes aspirations quant à l’avenir immédiat de notre pays, adversaires, si vous voulez, mais en aucun cas ennemis.
      S’il vous plait Some, respectons-nous et soyons beaux joueurs.

      • Le 4 novembre 2022 à 13:20, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        S’il vous plait Some, respectons-nous et soyons beaux joueurs. je n’ai pas le temps à perdre dans des polémiques stériles, mais je voudrais savoir où est le manque de respect vis à vis de toi et en quoi je ne suis pas beaux joueurs ?
        SOME

      • Le 5 novembre 2022 à 09:15, par SOME En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        S’il vous plait Some, respectons-nous et soyons beaux joueurs. je n’ai pas le temps à perdre dans des polémiques stériles, mais je voudrais savoir où est le manque de respect vis à vis de toi et en quoi je ne suis pas beaux joueurs ?
        SOME

  • Le 2 novembre 2022 à 15:59, par ralbol En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Réponse à ALEXIO (message n°11) :
    Vous écrivez : (je garde vos fautes d’orthographe) : "Ce sont les Russes sous URSS qui ont fragilises et couper l’herbe sous les pieds d’Hitler et son armée a Berlin. Les premiers a rentrer dans cette ville qui precipiter la capitulation des troupes nazies". COMME BEAUCOUP, vous commettez une erreur historique majeure en écrivant "les Russes". Vous ne savez donc pas que les UKRAINIENS constituaient une part très importante de l’armée soviétique ? Beaucoup sont morts à Stalingrad...Le père de Vladimir Zelinski était colonel de l’Armée Rouge puis il devint officier de l’armée ukrainienne après 1991, année de la création de l’Etat ukrainien basé sur la nation ukrainienne. Sans enlever de mérites aux Soviétiques qui ont payé cher la folie hitlerienne (et stalinienne qui a conduit de nombreux officiers à la mort), je tiens à rappeler que les USA ont fourni un matériel considérable à l’URSS, notamment par le port de Mourmansk, libre de glaces toute l’année.
    Par ailleurs, sachez que l’un des soutiens les plus résolus à Poutine est Ramzam Kadirov, le chef cinglé de la Tchétchénie, musulman et adepte de la charia, et qui propose de lancer le DJIHAD(!!) en Ukraine. Quand on vous dit qu’entre la frontière orientale de l’UE et l’Oural on a affaire à des malades, croyez-nous !

    • Le 3 novembre 2022 à 10:49, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      On peut aussi rappeler que les Soviétiques et les Anglais ont envahi l’Iran en 1943 rien que pour pouvoir acheminer les immenses secours anglo-américains aux Soviétiques.
      C’est simple, les Soviétiques ont même reçu les très emblématiques chasseurs Spitfire britanniques et tanks Sherman, ainsi que des centaines des très puissants P-39 Airacobra ; les Airacobras sont des chasseurs bombardiers munis d’un terrifiant canon de 37 mm qui ravageait les tanks nazis.
      Les soldats soviétiques furent épatés par les boîtes de « porc à la russe », ou « svinina » qu’envoyaient les USA par bateaux entiers, car elles avaient une clé ouvre-boîte fixé au côté et elles nourrissaient une escouade.
      Il y a même eu une prestigieuse escadrille française, la « Normandie-Niemen », qui a combattu durement du côté soviétique.
      Gloire aux héros soviétiques, dont beaucoup avaient un physique asiate ou oriental et provenaient de lointaines contrées colonisées, Kazakhstan, Bouriatie, Kirghizistan, Caucase, Arménie, Géorgie etc.

  • Le 4 novembre 2022 à 08:03, par ralbol En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

    Je souhaite apporter ma petite contribution au débat sur le CFA . J’ai une bonne nouvelle : le Mali ENVISAGE de créer sa monnaie nationale. J’ai trouvé l’info dans Afrique media du 14 septembre 2022 sous le titre "Le Mali renie le franc CFA pour lancer sa propre monnaie nationale" Voici quelques lignes de l’article : "Derrière le souhait du Mali de s’affirmer dans le domaine minier se cache la création d’une monnaie nationale...Une fois qu’on aura la devise et une fois qu’on aura des réserves d’or, on peut envisager la création d’une monnaie malienne qui est aujourd’hui demandée par la majorité de la population malienne. Et la majorité de la population demande de quitter le CFA !!"
    Donc, le Burkina SAIT maintenant ce qu’il doit faire.

    • Le 5 novembre 2022 à 10:40, par Renault HÉLIE En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

      M. Ralbol, ou Mme
      Vous écrivites :
      « Le Mali renie le franc CFA pour lancer sa propre monnaie nationale »
      Belle nouvelle, convoquons les fanfares.
      Et quand un amiral malien voudra acheter un sous-marin nucléaire pour protéger le fleuve Niger, il payera comment ?

      • Le 7 novembre 2022 à 08:22, par ralbol En réponse à : Partenariat franco-burkinabè : que veut le Burkina au juste ?

        Laissons tout simplement les Africains CHOISIR leur monnaie puis on verra. Actuellement, le Ghana et le Nigéria sont en pleine crise financière, à eux de gérer, point barre. (le cédi : moins 40% par rapport au dollar). Si quelqu’un peut démentir mes propos sur ces deux pays, je suis très réceptif à leurs remarques.

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