Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Une ordonnance médicale, c’est ainsi que le journaliste Romial Patrice Toé baptise ses propositions pour guérir le Burkina Faso de ses maux et qu’il expose dans cette tribune adressée au capitaine Ibrahim Traoré.
Monsieur le Président Capitaine Ibrahim TRAORÉ, maintenant que vous êtes confortablement installé dans votre fauteuil de Président du Faso, permettez-moi en tant que citoyen de ce beau pays de vous proposer une ordonnance médicale pour notre grand malade le Burkina Faso. Vous avez été sur le terrain durant des années et vous n’êtes pas sans savoir que notre beau pays est en train de passer de vie à trépas. Tous ses organes vitaux sont atteints. Le cerveau ne fonctionne plus, le cœur bat au ralenti, les saignements sont partout et abondants, à peine on entend sa respiration,... Le Burkina Faso se meurt…
Mon capitaine le malade est agonisant d’où l’urgence à trouver rapidement des remèdes efficaces. Vous avez décidé d’être son médecin traitant. Je ne doute point de vos capacités à guérir ce grand malade mais n’empêche que je puisse aussi proposer quelque chose pour permettre à notre pays de se rétablir rapidement. Voici l’ordonnance que je vous propose monsieur le Président :
1/ Il faut continuer le renforcement du matériel de guerre (armes, munitions hélicoptère,...). C’est un impératif si l’on veut gagner la guerre. Peu importe avec qui on aura ces armes (France, Russie, Chine, Turquie,...)
2/ Réduire de moitié les salaires des ministres et du Président du Faso. Si vous voulez aller plus loin dans un élan révolutionnaire, gardez seulement votre salaire d’officier de l’armée. Mettez votre salaire de Président à la disposition des troupes.
3/ Mettre en vente aux enchères les ¾ des véhicules de luxe (V8, talisman et autres véhicules hyper coûteux). Cet argent servira à la prise en charge des PDI.
4/ Il faut rapidement militariser la police nationale, municipale, les eaux et forêts, les GSP, les douaniers et tous les corps paramilitaires que nous avons dans notre pays. Cette militarisation sera pour une durée déterminée (2 ,3 où 4 ans). Étant des agents de l’État payés à la fin de chaque mois, ils auront en plus de leurs salaires, une indemnité spéciale de militarisation. Ces forces seront traitées sur le même pied d’égalité sur le terrain au cours des missions pour éviter les frustrations et les incompréhensions. Les blessés de guerre et les martyrs seront également traités de la même manière.
5/ Organiser rapidement les villages et les communes pour la résistance. Il faut à ce niveau que dans chaque région, les gouverneurs soient des chefs de guerre. Que chaque gouverneur convoque une réunion de guerre avec toutes les communes de son ressort. Un militaire sera nommé dans chaque commune en tant que attaché militaire. Il aura son bureau avec son personnel pour coordonner les actions des groupes d’autodéfense et des villageois dans sa commune. Dans chaque commune nous connaissons le nombre de villages.
Des personnes seront choisies dans chaque village (le chef de terre, le chef de village où encore le chef de Canton tout dépend de l’organisation du village) pour coordonner à leur niveau la lutte. Ce leader villageois répondra de l’attaché militaire de la commune. Et les dozos et koglwéogo qui sont dans ces villages répondront de ce chef de guerre au plan villageois. Les villages pourront ainsi s’organiser pour l’offensive et la résistance. Des permanences pourront être mises en place pour veiller sur le village. Le gouverneur recevra tout ce qui est armement et vivres pour la résistance civile.
Les chefs de corps et autres responsables militaires devront travailler en tandem avec le gouverneur et les attachés militaires dans les communes pour ne pas se marcher sur les pieds.
Si ces 5 médicaments sont convenablement administrés à notre malade, je vous assure Monsieur le Président que la santé reviendra progressivement et que notre chère Patrie le Burkina Faso pourra se relever définitivement de cette situation qui risque de le faire disparaître de la carte.
Dieu bénisse le Burkina Faso
La Patrie où la mort nous vaincrons !
Romial Patrice TOE
Journaliste / Gaoua
Vos commentaires
1. Le 17 octobre 2022 à 17:18, par Kem En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Bravo. J’adhère complètement à cette ordonnance pleine de remèdes de bon sens. La posologie doit être respectée car la patience est nécessaire pour sortir de cette situation qui a mis des années à s’installer.
Le jeûne est aussi très réputé pour son efficacité à nettoyer le corps de toutes les toxicités accumulées.
2. Le 17 octobre 2022 à 17:28, par Sacksida En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
D’accord avec vos propositions concretement, sauf pour les Salaires des Ministres, il faudrait etre serieux car parmis l’Ancienne equipe du 1er Ministre Albert Ouedraogo, il y’a des gens par leurs expertises peuvent meme empocher 2 millions dans la semaine. Donc arretons les mediocrites et des jalousies mal placees afin que la prochaine equipe gouvernementale de Combats assure son travail serieux et convenable. Top de gens font des propositions irrealistes car Thomas Sankara en 1983, c’est vrai a beaucoup travaille mais les contextes et lesquels periodes ne sont pas comparables. Car pour moi ce sont les resultats probants qui doivent compter objectivement. Savez vous ce qu’est un travail serieux de Ministres ou de 1er Ministre ?.Salut
3. Le 17 octobre 2022 à 17:31, par Wendinmi En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Excellente ordonnance de la part d’un interne en médecine. Au Chef de l’Etat maintenant de prendre les bonnes décisions, soit appliquer la bonne posologie. .
4. Le 17 octobre 2022 à 19:18, par Amadoum En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Je suis obligé de m incliner pour une fois devant un samo.
J ajoute que tous les hommes de tenue ont besoin d un rearmement morale oui Morale.
Que ceux qui ont peur de combattre deposent simplement la tenue a commencer par les gradés.
Ainsi ne resteront que ceux qui vont laver l affront que nous subissons depuis des annees.
5. Le 17 octobre 2022 à 19:42, par Optmiste 22 En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Le Burkina pour l’atteinte de ses nobles objectifs doit à travers les autorités à peine promues de la transition faire une retouche au fonctionnement de certaines de ses institutions.
En particulier, la nouvelle équipe à venir de la transition doit impérativement et sérieusement se pencher sur certains Ministères jugés "budgetivoire" dont le Ministère des Affaires Etrangères. Ceci s’entend les ambassades et consulats du Burkina à l’étranger.
En effet, des ambassades souffrent du nombre pléthorique de fonctionnaires nommés ou affectés avec tous les coûts que cela comporte et pratiquement tous ou presque font le même travail.
Comment peut -on comprendre qu’une ambassade se retrouve avec :
1-Ministre Conseiller ;
2-Premier Conseiller ;
3-Deuxieme Conseiller ;
4-Premier Secretaire ;
5-Deuxieme Secrétaire ;
6-troisieme Secrétaire
7-Tresorier.
Mieux,pour ne pas dire pire,prenons le cas où les épouses ou époux de ces diplomates sont fonctionnaires, il faut leur trouver des postes dans la représentation diplomatique pour rapprochement de conjoints .Salaires corrigés suivant le coût de vie du pays d’accueil ,frais de scolarité des enfants dans les écoles internationales, assurances maladies, billets de vacances...ect.
A t’on vraiment besoin de nommer tant de Conseillers qui pratiquement font le même travail ?
La proposition est la suivante :
1-Ministre Conseiller ou premier Conseiller ;
2-Deuxieme Conseiller
3-Premier Secrétaire ;
4-Tresorier.
Ce qui reduirait énormément les coûts qui gravent sur le budget de l’Etat.
Juste une observation et suggestion.
6. Le 17 octobre 2022 à 22:32, par Tĩnbo En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
“Ceux qui s’avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite.”
Vous suggérer de militarisée le pays, tout ce que vous réussirez à faire c’est de reporter le problème a mon avis. Vos enfants en hériteront sûrement.
Que comptez vous faire de toutes ses armes qui seront mises en circulation. Les armes qui circulent dans le nord du pays sont bien issues pour la plus part de la guerre civile en Libye il me semble.
De plus, un point important que vous omettez de mentionner dans votre ordonnance médicale c’est que pour vous la solution c’est d’armer des burkinabè contre d’autres burkinabè.
Pensez vous que nos frères que nous appelons aujourd’hui terroristes sont arrivés où ils sont par simple envie ?
Et leur enfants vous préconisé quoi pour les soigner ?
Doivent Ils être fusillés ?
Comprenez que nul n’est parfait et face à l’extrême misère et aucune perspective de s’en sortir nous sommes tous des terroristes en devenir.
Bien sûr il ya d’autres maux qui sont à la cause du problème.
La mauvaise gouvernance, l’incivisme, la corruption, l’inégalité des droits entre les hommes et les femmes, les préjugés, les écarts de richesse ... Voilà tant de points qui si pris à bras le corps nous permettrait de laisser un meilleur Burkina à nos enfants.
Nous avons été conditionné pour penser qu’il faut tout régler par les armes. Dieu le miséricordieux lui même n’utilise pas la violence pour nous ramener dans le droit chemin.
La solution réside dans le développement communautaire.
7. Le 17 octobre 2022 à 23:11, par Mafoi En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Le Burkina Faso est vraiment devenu le pays de tous les paradoxes car voilà maintenant que certains aimerai envoyer des civils à l’abattoir alors que ceux qui sont formés pour la chose et qui sont grassement payés,beaucoup parmi ces militaires se la coulent douce dans les casernes,dans les administrations,dans les ambassades,dans les pseudo missions onusiennes de maintien de la paix etc...!Donc au lieu de faire le jeu de ces militaires poltrons qui se cachent,il faut plutôt chercher à piquer leur orgueil afin qu’ils partent au front ou alors qu’ils démissionnent.Même ceux qui sont planqués à Kosyam doivent aussi donner l’exemple comme Idriss Deby.Y en a marre de ces militaires d’opérette
8. Le 18 octobre 2022 à 00:28, par Franck Lohourignon En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
6ème proposition : faire officiellement appel à l’aide militaire du Conseil de l’Entente, qui pilotera l’initiative d’Accra.
Compte tenu de la dégradation continue de la situation sécuritaire au Burkina, le Capitaine Ibrahim Traoré devrait urgemment recevoir en audience, Mr Marcel Amon-Tanoh, le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente afin de lancer un véritable SOS, pour la mise à la disposition de l’Etat-major Général des Forces Armées Burkinabè, de groupements tactiques interarmes, ivoiriens, Ghanéens, Togolais, Béninois, Nigériens ; mais, aussi élargir l’initiative d’Accra, au Libéria, à la Sierra Leone, à la Guinée et au Sénégal.
Une dizaine de milliers de soldats expérimentés et bien équipés de notre sous-région pourraient ainsi aller épauler l’armée Burkinabè dans sa guerre contre les Djihadistes.
Pourquoi payer si cher (des milliards de F CFA), un petit nombre de mercenaires russes de Wagner (1 000 hommes), pour faire un job que feraient très bien, des unités bien entraînés de nos armées ouest africaines !?
Il y a juste les modalités de cette intervention militaire à négocier entre le Burkina et le Conseil de l’Entente (paiement de primes de guerre, fournitures de munitions, ordinaire, carburant...).
À bon entendeur, salut !!
Merci.
9. Le 18 octobre 2022 à 08:11, par Boris En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
BRAVO pour ces propositions pertinente auxquelles j’adhère surtout le point concernant l’organisation des communes et villages pour la resistance. Bravo, rien n’a voir avec les Proposition d’un certain DAMISS.
10. Le 18 octobre 2022 à 09:18, par Legis En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Propositions pleines de bon sens. Il faudrait quand même honorer la fonction présidentielle qui ne sera pas une sinécure pour IB en ces temps-ci : Le salaire du PF ne PEUT PAS ÊTRE sa solde d’officier, quitte à le revoir avec celui du PM et des ministres, à la baisse.
Nous sommes en Afrique pour ne pas dire au Burkina et le PF ne doit pas , du fait d’une précarisation volontariste de ses ressources financières, être diverti du combat pour la survie de ce pays, par d’éventuels ennuis matériels personnels ou familiaux du quotidien. Ce serait même contreproductif, voire très dangereux.. Qui va combler le besoin si ce n’est pas l’Etat-Employeur ?...
Et puis, tout le monde peut s’approprier le combat de Sankara mais tout le monde ne peut pas et ne doit pas être comme Sankara, lui qui pouvait crânement grappiller l’argent de son pater ou la popote de Mariam pour faire des dons au titre de la... Présidence du Faso !!!
11. Le 19 octobre 2022 à 01:15, par Anbga En réponse à : Situation nationale : Les remèdes pour le grand malade Burkina Faso
Au nom de Anbga de Larle,
Je felicite les soldats qui ont redonner au Burkina Faso sa digniter retrouver.
Je voudrais completer aux propositions du Chameaux Draumadaires Les points suivants :
1) La mise en place et l’operationalisation d’une mission d’une Semaine d’une commission technique charger de la revision des accords entre le Burkina Faso et la France depuis le Moogho NAABA BOUKARI KOUTOU a nos jours.
Les travaux de cette commission permettront une revision totale de ses accords tout en respectant les liens de sang sacree que le peuple burkinabe a avec le peuple francais.
Ces travaux permettrons aussi de supprimer les accords de maitre a esclave, de colons a colonisee, d"exploitant a exploiter, etc
2) La signature d’une ordonnance (Rabo ou Kits) je ne sais pas. Cette ordonnance permettra une nouvelle subdivision du territoire national avec une suppression des gouvernorats, des hauts commissaries.
Il sera mise en place dans chaque mairie une prefecture. Les mairies deviennent des prefectures dont le prefet est le Chef de la delegation speciale.
Dans chaque prefecture des sous prefectures.
Un ratio de UN soldat par nombre d’habitant est obligatoire dans chaque sous prefecture.
Les prefets et les sous prefets sont des soldats.
3) La commission technique charger du netoyage des postes, directions, Secretariats, etc non necessaires pour le development du pays et pourtant budgetivores. NB Il existe beaucoup de postes et d’institutions qui peuvent etre mise en stand bye.
D’autres personnes vont completer. Bravo encore au peuple burkinabe.
Dieu benisse le Burkina Faso !