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Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

Publié le dimanche 26 juin 2022 à 15h48min

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Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

Le monde célèbre le 26 juin de chaque année, la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Dans le cadre de cette commémoration, le ministre de l’Administration territoriale, le Colonel-Major Omer Bationo, a livré le message ci-après.

« Mesdames et messieurs,

Ce 26 juin 2022, la communauté internationale célèbre la 35e journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Dans l’optique de contribuer à lutter efficacement contre le fléau de la drogue, l’Organisation des Nations-Unies a adopté la résolution 42/112 du 07 décembre 1987 instituant cette journée qui est une occasion donnée aux Etats de manifester leur volonté politique de lutter contre ce fléau à travers le partage d’expérience, le renforcement de la coopération mais aussi des activités d’information, d’éducation et de réflexion en lien avec les réalités du pays.

En ce jour, le Burkina Faso à l’instar des autres Etats appelle les différents acteurs à une mobilisation autour du Comité National de Lutte contre la Drogue (CNLD) afin de se pencher plus profondément sur les nombreux défis liés à la drogue au plan national et international. En effet, malgré les efforts consentis par les différents acteurs de la lutte, la problématique de la drogue reste préoccupante surtout dans un contexte marqué par la recrudescence et la violence des attaques terroristes qui menacent les fondements de notre Nation.

En outre, plusieurs rapports de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) ont révélé que le trafic de drogues constitue une des importantes sources de financement du terrorisme. Fort de ce constat, le Burkina Faso a décidé de célébrer cette journée sous le thème « Assèchement des sources de financement du terrorisme : quelle part contributive de la lutte contre la drogue ? ». Par ce thème, notre pays entend s’inscrire pleinement dans l’identification et la mise en œuvre des actions visant à tarir les sources d’approvisionnement des groupes armés terroristes.

Au cours de l’année écoulée, de nombreux efforts ont été consentis par les différents acteurs intervenant dans les domaines de la prévention, la répression, la prise en charge sanitaire et la réinsertion sociale ont permis d’engranger des résultats positifs. C’est le lieu pour le Gouvernement de saluer les efforts et d’encourager les différents acteurs à poursuivre dans la même dynamique afin que nous puissions atteindre les objectifs fixés, particulièrement la réduction des capacités financières des groupes armés.

Le gouvernement invite l’ensemble de la population à accompagner les différents acteurs dans la lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Tous engagés contre la drogue, tous à y gagner ! ».

Ouagadougou, le 23 juin 2022

Colonel-Major Omer BATIONO
Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Président du CNLD
Officier de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 26 juin 2022 à 16:30, par Negblanc En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Dans un documentaire télévisé un narco latino a bien dit qu’aucun général en Afrique de l’Ouest ne peut résister aux millions de dollars qu’il propose pour laisser passer la drogue. Comment allez-vous vous faire avec les autres pays notamment côtiers ?

  • Le 26 juin 2022 à 18:26, par Nabiiga En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    LE TEMPS DE PROMESSE EST BIEN ÉVOLUÉ

    Écoutez, personne n’est impressionné par vos promesses. Le temps de ’allons faire’ est bien évolué pour ce que vous faites sur le terrain. Ah bon, vous voulez assécher les revenus des terroristes, et comment voulez vous comptez y arriver alors que le Burkina perde de terroritoire quotidiennement ?

    Dégagez, tout bonnement

  • Le 26 juin 2022 à 19:28, par Hayo En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Des paroles toujuors des paroles. Vous ne metraisez ni vos route ni le ciel comment allez vous faire ?
    Vous ne pouvez meme pas achesser le carburant des trroristes. Ils se servent quand ils veulent et ou ils veulent. Il faut just rendre le tablier. vous n’etes pas a la hauteur.

  • Le 26 juin 2022 à 20:09, par Patarbtalle En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Rien de bon au Faso. L’adage mooaga Le dos est gonflé et on va opérer les testicules. Quel gouvernement misérabiliste. Du jamais vu au Faso

  • Le 26 juin 2022 à 21:51, par KingBaabu En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Ok bien reçu Col. Bationo. Mais dites-nous concrètement comment l’argent de la drogue finance le terrorisme au Burkina. Tout le monde sait que l’EI et Al Qaeda ont de gros financiers tapis dans les Emirats du Golfe et qui paient rubis sur ongle. Le rapport entre les groupes terroristes opérant au BF et le trafic réside ailleurs, pas dans le financement de leurs actions.

  • Le 27 juin 2022 à 08:13, par LeConsultant En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Il y a une chose de bon à reconnaitre, c’est que notre Colonel regarde TV5, Euronews, les chaines occidentales.
    Depuis la guerre en Ukraine, on entend que "Assécher les finances" de la bouche des hommes politiques occidentaux. (Assécher les sources de financement de la Russie, )

    le moins bon, c’est que nous, on copie les autres sans comprendre.
    Le pire c’est qu’il n’arrive plus à réfléchir d’eux mêmes.

    Assèchement des sources de financement du terrorisme comme si c’est nous qui avons le port maritime si cela transite par le bateau ou le Sahara si cela vient du Maghreb, ou le monopole du CFA pour réguler.

    Un pays qui utilise que de l’argent cash, si vous n’avez pas pu éviter le détournement des camions citernes, ce n’est pas des billets de banques que vous allez pouvoir contrôler.

  • Le 27 juin 2022 à 09:26, par Mafoi En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Juste de gros mots en total déphasage avec les gros maux que traversent le pays.Voilà un État défaillant sur tous les plans et sans honte,quelqu’un vient avancer qu’il va assécher les sources de financement de ces terroristes à travers la lutte contre la drogue alors que le principal pourvoyeur de fonds à ces criminels,c’est l’État burkinabé lui-même à travers des matériels militaires et/ou civils abandonnés dans des fuites sans gloire sans oublier ces nombreux sites miniers que ces voyous s’en donnent à coeur joie en les pillant en toute impunité.Donc c’est pas avec la drogue alors que ces narcotrafiquants contrôlent tous les grands axes routiers de ce pays qu’on va venir nous embrouiller avec des paroles creuses sans sens réel puisque la réalité sur le terrain est toute autre

  • Le 27 juin 2022 à 17:39, par Elvis En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Tout le monde sait sauf vous ! Les fumoirs sont partout en cote d’ivoire protégé par la police nationale au vu et au su de tout le monde ! Identifié et connu de tous ,vous savez très bien où vous devez frapper , arrête de nous distraire🤮

  • Le 28 juin 2022 à 00:16, par Dibi En réponse à : Le Burkina Faso veut assécher les sources de financement du terrorisme à travers la lutte contre la drogue

    Une question : qui vous missionne dans cette lutte qui est l’autre revers du djihadisme criminel au Sahel et au Burkina-Faso ?
    Ne prenez pas des engagements que vous ne pouvez pas tenir ; surtout avec Sandaogo Damiba, son MPSR et son gouvernement d’endo-colons de toutes les pourritures aux affaires ? Des gens qui viennent se remplir les poches et attendent que l’UE et ses ONG nous sortent d’affaires !
    - Les Etats néocoloniaux comme le Burkina-Faso, ne sont les mieux armés pour lutter contre le Narcotrafic. Car cela revient à affronter des acteurs puissants multiples, des réseaux imbriqués et des enjeux financiers colossaux que génèrent ce commerce de la mort en interne dans les Etats néocoloniaux faillis ; et de toutes les corruptions au Burkina-Faso.
    Vous dédier ici au Burkina-Faso, à cette lutte revient à vous armer de tous les outils numériques de traçage financier et bancaire de nombre d’acteurs compradores impliqués dans ces trafics ; ce qu’aucun Etat néocolonial ne fera ! Car cela revient à :
    - tracer et surveiller les comptes bancaires de tous les éléments du compradorat politico-bureaucratique dont les niveaux de fortunes accumulées interrogent par leurs décalages avec l’activités réelle.
    - identifier et tracer les réseaux de producteurs, les circuits logistiques, voies de passage, de transit et modalités d’usage des mules locales, les consommateurs, et les gros bonnets protecteurs de ce marché de la mort et de l’argent sale.
    - Impliquer et mobiliser tout le système bancaire qui, dans tous les cas, reste l’ultime lieu d’aboutissement monétaire de tout ce marché souterrain maffieux et criminel.
    - Suivre et tracer les ramifications internationales de ce grand commerce de la mort, du grand banditisme et du délitement social de nos sociétés.
    Sans quoi, l’Etat néocolonial burkinabè nous distrait et vous missionne à jouer une farce amère et triste !
    Si les Simon Compaoré, les C. R. M. Kaboré, les Diabré et autres Bala Sakandé, .. si, dis-je, toutes ces raclures politiques avaient été visionnaires et stratèges, s’ils n’avaient pas joué les héritiers fantoches de la malfaisance corrompue du satrape Kouacou Compaoré Blaise, le traitement de la question sécuritaire aurait pris une toute autre tournure en commençant par le traçage intelligent de ce narco-trafic qui lui était associé et l’alimentait souterrainement en gangrénant tout le Sahel. Et c’est par le biais de ce narcotrafic que passent tous les acteurs étatiques et forces proxy dédiées à notre recolonisation : la France, l’OTAN, les monarchies salafistes du Golfe, les drogués à l’Islam cannibale au Sahel – JSIM, AQMI, Boko-Haram, le compradorat indigène africain militaire et civil et le haut-fonctionnariat compradore de la CEDEAO, de l’UEMOA et même de l’UA qui, par incompétence et complicité françafricaine regarde ailleurs.
    Une telle politique qui fait de la drogue une arme est un classique que les Occidentaux maîtrisent. Ils l’ont expérimenté en Chine ; et c’est la réaction vigilante de l’élite chinoise qui a mis en échec les velléités de colonisation occidentale à la fin des guerres de l’opium. Aux USA mêmes les poussées révolutionnaires internes, ont été vaincues par une politique d’inondation des ghettos noirs et ouvriers par le Crack. Des exemples répliqués partout dans le monde, dans les grandes cités urbaines, ont aidé les classes dominantes compradores, à dépolitiser et à désarmer la conscience des luttes populaires !
    A vous dire vrai, vous vous engagez dans une lutte où les obstacles, les acteurs et les enjeux sont nombreux et puissants ; et vue l’orientation néocoloniale borgne de Sandaogo Damiba et son MPSR, vous risquez d’y laisser les plumes. C’est à se demander s’il ne vous fait pas répéter la farce d’une pièce de tragédie politico-économique mafieuse qui a fait merveille au temps du satrape Compaoré Kouacou qu’appellent de tous leurs vœux, tous les éléments du compradorat réactionnaire féodo-obscurantiste burkinabè !
    Réfléchissez y bien, avant de vous engager à renverser une table chargée et couverte de toutes les pourritures de l’ordre néocolonial burkinabè établi ! Il n’est pas certain que Sandaogo Damiba, vous soutienne à dénouer les nœuds entremêlés de multiples boucles de tous ces trafics maffieux d’opium, de captagon, d’or, de sexes, d’essence, et mêmes de café et de diamant burkinabè un temps, de motos et d’armes légères ou lourdes de guerres ! En plus des montagnes de masses monétaires de F.CFA sales en circulation dans les mains, poches et comptes bancaires les plus criminels !
    Personne, et encore moins l’Etat burkinabè MPSR néocolonial actuel, ne vous aidera à réussir !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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