D’une durée de cinq ans avec un financement de 2 millions de dollars soit plus d’un milliard de francs CFA, ce projet vise à développer le secteur de la noix de cajou au Burkina. Par cette initiative, les acteurs envisagent d’améliorer l’efficacité et la qualité de la production, du commerce en contribuant à l’élaboration de politiques régionales plus cohérentes en matière de commerce et d’investissement.

C’est aussi, selon le directeur du Pro-cashew, Jean François Guay, une manière de stimuler le commerce de la noix de cajou en améliorant les techniques de récolte et de post-récolte. Mais aussi, dit-il, soutenir les liens de la chaîne d’approvisionnement entre les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires.
Dans la logique du projet, selon le représentant de l’ambassadeur des Etats-Unis, Gai Nyok, il s’agit, entre autres, d’augmenter la productivité et l’efficacité des agriculteurs dans la chaîne de valeur de la noix de cajou, de réhabiliter les vergers et de renforcer les capacités des coopératives et des organisations de producteurs.

Le directeur du projet Pro-cashew apprécie le niveau de développement de la filière anacarde au Burkina Faso

Le représentant du ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Boubacar Traoré, a salué ce soutien du peuple américain avant de féliciter l’ONG ‘’Cultiver de nouvelles frontières en agriculture’’(CNFA) pour son engagement pour la réussite de l’évènement. Pour le représentant du ministre, la filière anacarde est dans une bonne dynamique de développement au "pays des hommes intègres".

En termes de contribution à l’économie nationale, confie-t-il, l’exportation de la noix de cajou a permis de générer plus de 390,9 milliards de francs CFA de recettes d’exportation entre 2015 et 2019. La noix de cajou, poursuit-il, est le troisième produit d’exportation du Burkina Faso après l’or et le coton. En termes de rentabilité, la filière emploie plus de 60 000 ménages producteurs et plus 11 000 personnes dans le maillon de transformation. Et cet évènement qui s’inscrit dans le cadre de promotion de la filière anacarde est à saluer à sa juste valeur, a laissé entendre le représentant du ministre. En plus de cette activité, il a rappelé que le gouvernement burkinabè s’est engagé dans cette logique de promotion depuis 2019 à travers la création du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA).

Le représentant du ministre du développement industriel, Boubacar Traoré a félicité les acteurs du projet

A cette cérémonie de lancement du projet étaient présents les agences étatiques, les associations et groupements de la filière anacarde, des transformateurs, des producteurs. Il s’agira de leur présenter les différentes activités du projet Pro-cashew en Afrique de l’Ouest, de faire le bilan des activités réalisées au cours de la campagne 2020-2021, d’échanger sur les responsabilités et les collaborations prévues entre les acteurs du projet afin de faciliter sa mise en œuvre et de procéder à la signature des contrats avec les partenaires bénéficiaires des subventions du projet au Burkina Faso.

Le représentant de l’ambassadeur des Etats-Unis, Gai Nyok, a réitéré le soutien de son peuple à celui du Burkina

Du reste, l’initiative a été entreprise par les partenaires comme l’USDA dans le cadre du projet pro-cashew qui vise l’augmentation de la productivité et l’efficacité des producteurs de noix de cajou. Ce projet s’étend sur cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment, le Burkina Faso, la Côte d’ivoire, le Ghana, le Nigéria et Bénin.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net