Terrorisme au Burkina : « Nous invitons les autorités à parer au plus urgent avec des mesures concrètes et palpables », Dr Aristide Ouédraogo
« Au regard de la gravité de l’insécurité, nous attirons l’attention des plus hautes autorités de ce pays, sur la nécessité d’agir différemment et de parer au plus urgent avec des mesures concrètes et palpables ». C’est l’appel lancé par Dr Aristide Ouédraogo, président du Front patriotique pour le renouveau (FPR).Dans sa déclaration sur les récentes attaques enregistrées au Burkina Faso, parvenue ce lundi 21 mars 2022 à Lefaso.net, le FPR dit croire fermement en la possibilité de gagner ce combat contre la déstabilisation du pays par les forces du mal. Dans cette optique, le FPR entend donner de la voix chaque fois qu’il sera nécessaire en vue de l’édification d’un “Burkina Faso nouveau, de justice, de paix et d’équité sociale”.
DECLARATION : ATTAQUES TERRORISTES DE FEVRIER/MARS 2022.
Peuple du Burkina Faso, malheureusement nous remarquons ces derniers temps, une évolution macabre et extrêmement préoccupante de la question sécuritaire avec le bilan des mois de février/mars 2022, qui évoque plus d’une trentaine de soldats (FDS) tombés ainsi que des blessés avec également des pertes en vies humaines et des déplacés du coté civil.
Il s’agit là, d’un triste bilan qui ne peut être accepté humainement. Nous présentons nos condoléances ainsi que nos encouragements à toutes les victimes de cette situation insoutenable et très désastreuse.
Loin de verser dans un quelconque activisme politique, le FPR, constant dans son combat pour un Burkina Faso meilleur, se fera entendre tant que la nécessité d’agir en faveur des populations sera toujours d’actualité.
C’est donc le lieu pour nous, au regard de la gravité de la question, d’attirer l’attention des plus hautes autorités de ce pays, sur la nécessité d’agir différemment et de parer au plus urgent avec des mesures concrètes et palpables.
Nous croyons fermement qu’il est possible de gagner ce combat contre la déstabilisation de notre chère patrie par les forces du mal ; c’est pourquoi nous ne cesserons d’intervenir en vue de l’édification d’un Burkina Faso nouveau, de justice, de paix et d’équité sociale.
Ouagadougou le 21/03/2022
Le Président National
Dr Aristide OUEDRAOGO.
Vos commentaires
1. Le 21 mars 2022 à 17:23, par Sonni ALIBER En réponse à : Terrorisme au Burkina : « Nous invitons les autorités à parer au plus urgent avec des mesures concrètes et palpables », Dr Aristide Ouédraogo
Svp ne vous fatiguez pas les autorités actuelles du Burkina sont dans l’impasse /Ils sont entrain de coquiner avec la France comme le défunt régime du président RMCK ,et cette erreur politique qui va précipiter les choses au Burkina /ils sont incapables de lutter contre les terroristes
2. Le 21 mars 2022 à 18:27, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Terrorisme au Burkina : « Nous invitons les autorités à parer au plus urgent avec des mesures concrètes et palpables », Dr Aristide Ouédraogo
Docteur, ce bilan est aussi le votre.
Car c’est bien vous qui déstabilisez volontairement ce pays depuis plusieurs mois, avec votre activisme médiatique et vos marches, dans l’objectif lugubre d’utiliser la situation sécuritaire pour accéder au pouvoir à défaut de suffrages.
Votre "travail" a préparé le terrain aux putschistes, que vous avez d’ailleurs applaudi, mais aussi distrait les FDS de leur priorité pour gérer vos marches. Ce coup d’état a désorganisé la lutte contre le terrorisme qui avait pris une nouvelle tournure comme l’a montré l’opération LAABINDOL dans la zone de Kelbo.
C’est encore vous qui vous disputez les postes depuis bientôt 2 mois, sous la houlette du nouvel homme fort, au lieu de s’occuper des djihadistes et des pauvres populations meurtries. Ce dernier nous donne d’ailleurs quotidiennement le spectacle hollywoodien des forces spéciales encagoulés détournés pour sa seule sécurité, alors qu’ils ont été spécifiquement formés pour cette lutte antiterroriste. Honteux...
Votre interpellation tombe mal, après que vous ayez accumulé une montagne de "priorités" par diverses manigances pour justifier une transition de 36 mois, pendant que tout le monde, les putschistes les premiers, disent que c’est le sécuritaire LA priorité.
Ne vous étonnez donc pas du résultat si vous avez noyé cette priorité dans la soif de pouvoir, la lutte pour les postes et une nébuleuse "refondation" qui ressemble à la restauration du système Compaoré sous couvert de création ex nihilo du monde parfait.
Alors interpellez vous d’abord vous même. Et demandez le pardon de Dieu et des burkinabè pour le sang que vous avez sur les mains car vous êtes coresponsable de la situation actuelle. En attendant, bonne "restauration" à la table "Damibaïenne".