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Développement de l’Afrique : Le gouvernement américain augmente son aide financière

Publié le jeudi 24 novembre 2005 à 07h54min

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Jendayi Frazer et le ministre Youssouf Ouédraogo

Ancien Professeur à la célèbre Université de Harvard et actuellement Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines, Mme Jendayi Frazer a fait part aux quelques 300 participants (parmi lesquels plusieurs Amiraux, Généraux et deux anciens Secrétaires d’Etat adjoints aux Affaires africaines, Chester Crocker et Herman Cohen), à une réunion consacrée à l’importance grandissante de l’Afrique que le Continent africain entrait dans une "période de tendances positives exponentielles".

Ancienne Ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique en Afrique du Sud, Mme Frazer, qui a indiqué qu’il existe en Afrique "un mouvement ascendant vers la démocratie", ainsi qu’un « accent croissant mis sur les investissements, axés sur le commerce et mûs par le secteur privé comme principal moteur du développement économique et de la prospérité".

Au vu de ces tendances sur les plans "positives et dynamiques", politiques et économiques Madame Frazer considère que l’Afrique est devenue un "pôle essentiel pour les intérêts généraux des Etats-Unis d’Amérique".
En travaillant aux côtés de groupes subrégionaux, tels que l’Autorité intergouvernementale de développement (IGAD) et de médiateurs clés comme le Kenya, ce qui a permis d’ aboutir à l’Accord global de paix au Soudan, les Etats-Unis d’Amérique ont, selon la Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines contribué à l’effort "visant à transformer le Gouvernement soudanais en un Gouvernement légitime, qui protège les intérêts de tous ses citoyens".

Au Liberia, a-t-elle dit, les Etats-Unis ont récemment collaboré avec le Chef de l’Etat Ghanéen, John Kufuor, ainsi qu’avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour assurer le déroulement d’élections "libres et transparentes" dans ce pays. Pour Mme Frazer, "Les Etats-Unis d’Amérique sont un acteur majeur au Liberia et continueront de l’être".

"L’Egypte, gros bénéficiaire de l’aide américaine"

Volontiers optimiste sur l’avenir de l’Afrique et tournant le dos à l’afro-pessimisme, la Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines, estime que, "même s’il reste beaucoup à faire en Afrique, de sérieux progrès ont été réalisés ; pour elle, une dynamique très positive est en marche dans ce Continent".

C’est pourquoi, ajoute-t-elle, le Président Bush s’est engagé à aider les peuples africains à régler leurs conflits et à lutter contre la maladie et la pauvreté.
Dans ce cadre, une part importante de l’aide à l’étranger qui prévoit 20,9 milliards de dollars (11495 milliards F CFA) pour l’année budgétaire se terminant le 30 Septembre 2006, sera affectée à l’Afrique.

2,8 milliards de dollars (1540 milliards F CFA) seront consacrés à la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose dans le monde.
1,77 milliard de dollars (973,5 milliards F CFA) ira au Fonds du millénaire ; celui-ci a été créé au début de l’année dernière, par le Président Bush pour faciliter l’adoption, par les pays en développement, d’une politique judicieuse dans les domaines politique, économique et social.

Le plus gros pays africain directement bénéficiaires de l’aide américaine est l’Egypte avec
1,3 milliard de dollars (715 milliards F CFA), au titre de l’aide militaire.

Le gouvernement américain a décidé d’affecter 80 millions de dollars (44 milliards F CFA) au Fonds mondial de l’Environnement, qui aide les pays en développement, à financer des programmes ayant trait à la diversité biologique, aux changements climatiques, aux eaux internationales, à la dégradation des sols, à la couche d’ozone et aux polluants organiques persistants.

- 950 millions de dollars (552,5 milliards F CFA), pour l’Agence Internationale de Développement (IDA), filiale de la Banque mondiale qui accorde aux pays les plus pauvres, des prêts de longue durée sans intérêt et des dons.
- 3,64 millions de dollars (2 milliards F CFA) à la Banque Africaine de développement et 135,7 millions de dollars (74,6 milliards F CFA) au Fonds Africain de Développement.

Source : ALtercom

Le Pays

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