Sensibiliser les doctorants et étudiants en master sur les politiques nationales de recherche et de valorisation afin d’assurer une meilleure valorisation académique et économique des résultats de recherche dans le cadre de leur parcours académique et professionnel, est l’objectif de ce présent atelier.

Il est organisé par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR), au profit des instituts et universités du Burkina Faso, dans le cadre du projet Valorising research results and innovation in west Africa (VARRIWA) ; dont l’objectif est de créer un environnement incitatif aux transferts des technologies en Afrique de l’Ouest.

« Nous sommes à l’IST pour présenter l’ANVAR ainsi que le projet, pour que ces étudiants puissent déjà inscrire ces réflexes de valorisation dans leur cursus, mais également dans leur carrière académique et professionnelle. Ils ont besoin de savoir que pour réussir en entreprise, on n’a pas besoin d’aller ailleurs. Il y a des technologies qui sont là, et sur lesquelles ils peuvent élaborer de bons plans d’affaire et réussir tout en étant sur place au Burkina », a déclaré le directeur de la valorisation des résultats des recherches et de la promotion des innovations à l’ANVAR, Dr. Francois Kagambèga.

Le projet VARRIWA est fondé sur trois axes stratégiques majeurs que sont : la mise en œuvre des formations sur la valorisation des résultats de recherches de l’innovation ; la construction de dispositif de valorisation au sein des institutions de recherches et la favorisation de collaboration entre les différents acteurs intervenants dans le domaine de la recherche innovation à travers la création de cadres d’échange.

« Je suis très content parce que cela va nous permettre de continuer à expliquer aux étudiants que les inventions peuvent changer fondamentalement la structure de notre économie, en y apportant une génération, d’hommes et de femmes d’affaires bien avertis, capable d’intégrer les technologies dans leurs entreprises et aller à la conquête de la sous-région et du monde. C’est également une façon de leur dire que l’emploi, ce n’est pas forcement toujours aller à la fonction publique. On peut à partir d’une invention être sur le marché et changer finalement la vie et le visage de son époque », a indiqué le directeur général de l’IST, Issa Compaoré.

Après l’IST, l’université Joseph Ki-Zerbo et Aube nouvelle seront les prochaines destinations, avec pour objectif d’atteindre 375 personnes.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net