Vainqueur du Grand prix du président du Faso du meilleur engagement citoyen de la 18e édition de la semaine nationale de la citoyenneté, l’association « Sauvons le reste » est repartie avec un chèque d’un million de francs CFA, une attestation, des gadgets et un lot de documents de la SENAC.

Le président du Faso entouré du ministre de la Justice et de la maraine (à sa gauche)

Sacré parmi 22 candidats

Implantée dans la ville de Ouahigouya, cette association œuvre à la préservation de la dignité et l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec un handicap psychosocial communément appelés « malades mentaux ». L’association était en compétition avec 22 autres candidats dont le travail a été apprécié par les treize membres du jury composé de travailleurs de la Primature, de départements ministériels, de la presse et de la société civile.

Le prix spécial de l’intégration, composé également d’un chèque d’un million de francs CFA, d’une attestation, de gadgets a été attribué à Billy Assane Ouédraogo. C’est en compagnie de son frère jumeau que le lauréat a reçu ce prix décerné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
Notons que le jury a décerné deux prix d’encouragements de la Primature d’une valeur de 625 000 FCFA chacun. Le premier prix est allé à l’agent de l’action sociale Zouma Karim et le deuxième prix à Samandé Ouédraogo, instituteur à la retraite, aujourd’hui chef d’un village dans la région du Nord.

3 Une vue des participants. Au premier plan à partir de la gauche se trouve Me Halidou Ouédraogo, défenseur des droits de l’homme

42 lauréats dont 24 filles…

La 18e édition de la Semaine nationale de la citoyenneté a été également vécue dans les établissements scolaires à travers des conférences mais surtout un jeu-concours. Selon la présidente du jury, Julie Francine Yaméogo, le concours a été organisé sur l’ensemble du territoire et a mobilisé 1 251 élèves de la classe de 4e des établissements d’enseignement général et de la 3e des établissements d’enseignement technique. Les épreuves administrées aux candidats ont porté sur des questions relatives au civisme, à la citoyenneté, aux droits humains, aux symboles de l’Etat et aux valeurs du vivre-ensemble harmonieux.

Le ministre de l’administration territoriale, Clément Sawadogo remettant le prix de la lauréate nationale du je concours sur le civisme

A l’issue du jeu-concours, 42 lauréats ont été retenus, dont 39 lauréats régionaux (trois par région) et trois lauréats nationaux. Le moins que l’on puisse dire est que les filles ont raflé 24 prix contre 18 pour les garçons. La Boucle du Mouhoun est la région la plus capée car le lycée privé Saint Gabriel s’est emparé de six prix dont les trois prix nationaux remportés par des filles. Ces dernières sont reparties chacune avec un ordinateur portable, des sommes allant de 50 000 à 100 000 FCFA, une attestation et des gadgets. Les lauréats des prix régionaux ne sont pas repartis bredouilles. Ils ont reçu des numéraires allant de 30 000 à 50 000 FCFA suivant leur classement dans leur région d’origine.

Une vue des lauréats des établissement du post-primaire

…désormais ambassadeurs du civisme et de la citoyenneté

Tous ces lauréats sont désormais des ambassadeurs du civisme et de la citoyenneté et s’engagent à être des exemples auprès de leurs camarades. Il le faudra bien car comme l’a rappelé Dr Monique Ilboudo, marraine de cette édition, « la vie d’une Nation est un long fleuve impétueux avec des eaux turbulentes. L’essentiel est de la réserver et cela ne peut se faire sans la contribution de chaque citoyen et citoyenne. »

Le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale Zéphirin Diabré remettant au maire de l’arrondissement 12 le prix de l’arrondissement écocitoyen

Appel à l’autocritique

Faisant référence au thème de cette 18e SENAC qui est « la contribution du citoyen au processus de réconciliation nationale », le président du Faso, Roch Kaboré a déclaré que l’aboutissement « heureux » du processus de réconciliation nationale permettra « de panser les plaies, d’apaiser les cœurs et de remobiliser les Burkinabè autour des chantiers de développement ». Pour se faire, il a invité tout un chacun à faire une autocritique de ses actes, un diagnostic sincère de son comportement en lien avec les valeurs de civisme, de citoyenneté et de la paix.

HFB
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