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Méthodologie participative en sélection variétale : La contribution les acteurs de la chaine de valeur niébé

Publié le jeudi 18 mars 2021 à 11h01min

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Méthodologie participative en sélection variétale : La contribution les acteurs de la chaine de valeur niébé

Introduction
La priorisation des différents traits et de la demande variétale des agriculteurs et des autres acteurs de la chaîne de valeur niébé est un des défis rencontré par le programme de sélection en Afrique sub-saharienne et au Burkina Faso en particulier. La présente étude vise à comprendre et caractériser les traits de préférences avec les acteurs chaîne de valeur niébé. La finalité c’est pour une intégration des parties prenantes dans le processus de sélection pour une meilleure connaissance des nouvelles variétés qui répondent au besoin des acteurs de la chaine de valeur.

Cet article utilise la hiérarchisation des traits pour évaluer les traits préférés des producteurs/consommateurs, des commerçants et des transformateurs du niébé dans trois régions agro-écologiques du Burkina Faso en ciblant 712 répondants, dont 389 femmes, soit 46,75% de l’échantillon total en plus de 12 groupes de discussion et un atelier participatif.

- Questionnaire pour la collecte de donnée quantitative
- guide d’entretien pour la réalisation d’entretiens groupés pour la collecte de données qualitatives
- Transcription, analyse et traitement des données
- Atelier de consolidation des résultats de recherche sur le terrain avec certain acteurs clés de la chaine de valeur et les sélectionneurs

Résultats obtenus

La tendance de production du niébé est en hausse (4/6 régions témoignent de la hausse de leur production de niébé).

Graphe 1 : Définition des tendances des spéculations (mil, sorgho, arachide, niébé).

La culture du niébé

Le niébé est aussi considéré comme une culture de rente selon les producteurs ce qui explique la hausse de la production de cette spéculation dans les régions. Chaque acteur de la chaine de valeur à un objectif bien déterminer. Pour les transformateurs/trices. Pour le niébé, elle est utilisée dans la transformation des produits comme les beignets, les biscuits, une gamme variée de produit dérivé.

En sélection participative dans un champ de niébé, crédit photo, Sawadogo/Compaoré Eveline MFW

Critère de préférence du niébé

L’analyse fait ressortir que pour les acteurs du niébé, les profils variétaux les plus désirés sont le goût sucré comme celle du local, le cycle court, la facilité de cuisson, la grosseur des graines, la couleur blanche propre unique des graines, la qualité et la quantité du fourrage, la résistance aux insectes et poux et la résistance aux eaux de pluie soit dans.

Graphique 1 : Profil variétal du niébé par nombre de localité
L’atelier participatif avec tous les acteurs a permis de mettre en exergue les traits obligatoire et les traits non obligatoires.

Critères du grain de niébé recherché

Au niveau du niébé il faut nécessairement des variétés à rendement élevé, gros grain, de bon goût se référant au niébé local, de couleur blanche. Mais aussi de bonne texture, cycle court et à double usage (consommation et fourrage) et facile à la cuisson. Les autres critères comme la forme rampante et la résistance à la sécheresse sont des critères non essentiels.

Conclusion

Au travers de ce ressort des entretiens groupés et de l’atelier de caractérisation des critères variétaux on peut en déduire que les préférences variétales des acteurs de la chaine de valeur niébé par de gros grain, la couleur blanche et la forte rentabilité !
Cette étude permet donc au acteurs de s’exprimer et de contribuer directement au programme de sélection du niébé au Burkina Faso.

Il y’a des difficultés liées aux variables couleurs, goût, grosseur etc. qu’il faut stabiliser. Il convient donc de noter qu’au-delà de cette étude, le processus continue pour prendre en compte les analyses gustatives et organoleptique pour mettre à disposition du programme niébé des informations qui vont faire avancer le processus de sélection intégrant les besoins des acteurs.

Sawadogo/Compaore Eveline M.F.W. et Batiéno T Benoît, Chercheurs à Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA)/CNRST

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