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Services d’inspection du travail : Le rapport général annuel 2019 sur les activités en cours de validation

Publié le mercredi 10 mars 2021 à 16h00min

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Services d’inspection du travail : Le rapport général annuel 2019 sur les activités en cours de validation

Ouagadougou abrite du 10 au 11 mars 2021, un atelier de validation du rapport général annuel 2019 sur les activités des services d’inspection du travail. L’ouverture des travaux a eu lieu ce mercredi 10 mars 2021, sous la présidence du secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique, Souleymane Lingani.

« Apporter des améliorations de fond et de forme et de valider le projet de rapport général annuel sur les travaux des services d’inspection du travail au titre de l’année 2019 qui a été élaboré par le comité restreint, en prenant en compte les contributions des participants à travers leurs observations et amendements ». C’est tout le sens de cette rencontre voulue par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS).

Une vue des participants

Selon le secrétaire général du MFPTPS, Souleymane Lingani, cet atelier de validation est la mise en œuvre des engagements du Burkina Faso vis-à-vis de l’Organisation internationale du travail (OIT) et des recommandations du Bureau international du travail (BIT). Il connait la participation effective des représentants issus des directions centrales et des directions régionales du travail et de la protection sociale ainsi que des partenaires sociaux. Ce projet de rapport, à travers les données statistiques qu’il contient, se veut être un outil d’aide à la prise de décisions à l’usage des autorités et des partenaires techniques et financiers.

Cependant, il convient de signaler que sa validation a connu un léger retard dû à la pandémie de la maladie à coronavirus couplée aux régulations du budget dans la quasi-totalité des ministères. Après sa parution, les acteurs devront communiquer une copie au BIT au plus tard le 31 mars 2021. Parlant du délai requis au directeur général du BIT, la directrice générale du travail, Colette Forogo, a assuré que le Burkina Faso est à jour de ses obligations en matière de normes internationale du travail.

Le rapport général annuel jugé satisfait, selon le secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique

« C’est lorsque nous ne faisons pas parvenir le rapport que nous sommes en porte-à-faux avec les conventions internationales que nous avions ratifiées. Mais chaque année, nous faisons l’effort de le faire parvenir. Et comme le secrétaire général vient de le relever, nous avons jusqu’au 31 mars de cette année pour transmettre le rapport 2019 » a-t-elle précisé.

Gérer les conflits dans l’environnement du travail

Ce rapport fournit des statistiques sur des indicateurs dans le domaine du travail. Parmi lesquels, l’état d’application des lois et règlements relevant de la compétence de l’inspection du travail, les statistiques du personnel de l’inspection du travail, des équipements de l’inspection du travail, des établissements assujettis au contrôle de l’inspection et des travailleurs occupés dans ces établissements, les statistiques des visites d’inspection, les statistiques des infractions commises et des sanctions imposées.

Des défis persistent, selon la directrice générale du travail

La directrice générale du travail a saisi l’occasion pour rappeler les attributs de l’inspection du travail. Selon elle, l’une des missions principales de l’inspection du travail, c’est la gestion des conflits, que ce soit d’ordre individuel ou collectif. « Dans le rapport, nous avons pu relever des données relatives à la gestion de ces conflits qu’on appelle le climat social qui prévaut dans les entreprises que nous avons eu à contrôler. Puisque la deuxième mission de l’inspection du travail, c’est aussi d’assurer la mission de contrôle pour voir les conditions de travail et les conditions dans lesquelles sont les travailleurs au sein de ces entreprises », a-t-elle indiqué.

En plus de tout cela, l’inspection du travail éclaire de ses conseils. « Et si vous ne prenez rien que le contrat de travail, vous pouvez avoir des données sur le congé payé, sur les salaires, les dispositions à prendre pour assurer la sécurité et santé au travail. Tout cela, ce sont des données que nous avons pu collecter avec les inspections du travail », ajoute-t-elle faisant toujours illusion aux données collectées avec les inspections du travail.

Le démarrage des travaux

Des moyens logistiques insuffisants

Dans l’ensemble, il ressort du projet de rapport que les inspections du travail ont assuré le contrôle pour éviter qu’il y ait des conflits qui perdurent dans les entreprises assujettis au contrôle. En revanche, elles restent confrontées à des défis qui impactent négativement la bonne exécution de leurs missions. Entre autres, l’insuffisance des moyens logistiques. « C’est vrai qu’on a un minimum de moyens mais ils restent insuffisants. Comme je l’ai dit, la principale mission qui est la mission de contrôle exige que les inspections du travail soient sur le terrain. Dans ce sens, nous avons encore besoin d’appui en logistique », soutient Mme Forogo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 mars 2021 à 21:32, par Jupiter En réponse à : Services d’inspection du travail : Le rapport général annuel 2019 sur les activités en cours de validation

    Quand des travailleurs comme ceux de "T.C.V", une société considérée comme à la pointe du transport, travaillent pendant près de huit mois ou plus, sans salaires de la part de leur employeur, qui se plaît à les narguer chaque jour de partir se plaindre où ils le veulent ou même de démissionner, sans que l’Inspection de travail ne puisse rien y faire de toute urgence, on se demande bien si une institution de ce genre existe dans ce pays-là encore ?
    Dans tous les cas, nous suivrons ensemble cette histoire-là sur lefaso.net ici, pour voir jusqu’où cela va nous conduire, avant
    de recourir aux réseaux sociaux.

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