Le 12 juillet a mis fin aux activités de deux braqueurs. Ce coup de frein, les paisibles populations le doivent à la réaction rapide de deux citoyens honnêtes. En effet, ce jour aux environs de 2 heures du matin, deux individus se présentent à la police municipale et informent les agents en faction qu’un braquage était sur le point d’être mené par des malfrats.
Les "enfants de Simon" comme on désigne les policiers municipaux ne laissent pas filer l’occasion. Ils s’organisent et montent à l’assaut.
Première disposition, ils procèdent au bouclage des lieux. Deuxième disposition, ils donnent alerte et mettent le grappin sur les deux malfrats qui, en ce jour, comptaient attrister, voire endeuiller des citoyens honnêtes qu’ils espéraient mettre sur la liste noire de leurs activités horribles. Le bilan des policiers municipaux est ahurissant. L’un des deux malfrats est un homme de tenue. Un sergent-chef, selon les premières investigations.
D’ailleurs, l’arme qu’il porte semble le confirmer. Il était muni d’un pistolet automatique de marque SIO. Le second, disons, son acolyte, portait sur lui un couteau à baillonnette. Après les avoir maîtrisés, les "enfants de Simon" les ont déférés au camp Paspanga de la gendarmerie nationale.
En cette même journée, les policiers municipaux arrêtent un individu qui, lui, était passé maître dans l’art d’écumer les marchés de Ouagadougou.
