Actualités :: Coordination pour la transparence des élections : « Sans transparence, nous (...)

Jeudi 22 juin 2006, la Coordination pour les transparence des élections (COTE) a tenu une conférence de presse pour « jeter un regard critique » sur les élections présidentielle et municipales qui ont eu lieu, récemment, au Burkina Faso.

Tirant les enseignements découlant des dernières élections municipales, la COTE constate que le parti au pouvoir et ses alliés sont encore « une fois de plus, les grands vainqueurs ». Et la COTE de s’interroger sur le fait de savoir pourquoi « dans une société minée par une décrépitude au triple plan social, économique et politique, les élections sacrent toujours le parti au pouvoir ».

La réflexion suscitée par ce constat et cette interrogation tourne autour de la question de savoir si l’opposition « nonobstant ses difficultés à s’unir dans l’action, aurait pu fondamentalement faire changer ces résultats ou du moins, atténuer les scores du parti au pouvoir » ? La COTE en arrive à la conclusion que « la démocratie au Burkina Faso a mal à ses élections ». Lequel mal « si on n’y prend garde, finira par asphyxier notre démocratie et, lentement mais sûrement, la conduira vers sa mort certaine ». Et de parler des éléments « récurrents de non transparence », du « manque de transparence dans les conditions de suppression des doublons dans le fichier électoral » de la gestion « non transparente des cartes d’électeur non distribuées » etc.

Autant de griefs qui ont amené les journalistes à s’interroger sur l’action de la COTE sur le terrain, les acquis et insuffisances, l’indépendance de la CENI à laquelle la COTE devait contribuer etc.

Des réponses fournies, il ressort que la CENI n’est pas seule coupable des griefs sus-mentionnés, sa « dépendance » financière limitant son champ d’action. Aussi, la faiblesse structurelle de l’opposition peut bien expliquer les manquements. « Un grand toilettage du fichier électoral » se pose néanmoins, d’où la nécessité pour les partis politiques, à s’unir dans cette action « d’appro fondissement du processus démocratique ».

Il y a des cas « désobligeants » dans notre démocratie et l’œuvre « d’assainissement » doit être commune, indiqueront les conférenciers. « Sans transparence des élections, nous tournerons en rond comme des chevaux de bois », pouvait conclure le président Ali Lankoandé du PDP/PS.

Boubakar SY

Sidwaya

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