Le paysage médiatique de la région du Sud-Ouest est diversifié avec des médias audio-visuels, en ligne et la presse écrite. Pour une synergie d’action en vue d’une meilleure visibilité des activités de la région, telle est la vocation de ce cadre de concertation.

Au cours de cette session les travaux ont consisté en trois communications : les attributions du cadre de concertation des médias, les attributions de la direction régionale de la communication et un bilan partiel de l’apport des médias à la lutte contre le Covid-19 dans la région du Sud-Ouest. Les participants ont fait quelques observations sur la composition des membres du cadre de concertation qui fait la part belle aux médias d’Etat.

De gauche à droite le secrétaire général de la région, et le directeur régional de la communication, au milieu le gouverneur du Sud-Ouest Emmanuel Zongo

Le directeur régional en charge de la communication Aboubacar Traoré a promis transmettre ces observations et suggestions pour que tous se sentent concernés par ce cadre. En termes de bilan partiel de l’apport des médias à la lutte contre le Covid-19 dans la région, il ressort qu’environ 6200 œuvres ont été produites par les hommes de médias du Sud-Ouest du 1er mars au 15 juin 2020. Sur ces œuvres, 5286 ont concernées les communiqués, les spots, les messages et les microprogrammes. Les genres journalistes comme les émissions, les dossiers et les micros-trottoirs sont au nombre de 483.

Ce fut également l’occasion pour les journalistes de revenir sur les difficultés liées au traitement de l’information face à cette pandémie. Elles se résument au manque de coordination entre journalistes et autorités sanitaires pour les actions de lutte, la difficulté de trouver des spécialistes disponibles pour traiter des questions liées à la pandémie.

Vue des participants

Certains responsables de médias ont décrié le choix des structures étatiques orientées vers les agences de communication au détriment des stations radio dans la production des éléments d’où la mauvaise qualité sonore de plusieurs messages de sensibilisation et surtout de leur inadaptation quant aux spécificités des réalités du terrain. En outre les acteurs ont regretté leur non prise en compte dans la dotation du matériel de protection. Car ces derniers n’hésitent pas à investir le terrain pour donner l’information aux populations malgré le contexte sanitaire difficile.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Boubacar TARNAGUIDA