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Infrastructures routières : Des journalistes s’engagent à accompagner le ministère

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Publié le lundi 15 avril 2024 à 13h46min

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Infrastructures routières : Des journalistes s’engagent à accompagner le ministère

Du 11 au 13 avril 2024 s’est tenu à Koudougou, un atelier de formation sur les missions, attributions et réalisations des directions du ministère des Infrastructures et du développement au profit des hommes et femmes de médias de huit régions administratives du pays. À l’issue des travaux, la satisfaction était sur toutes les lèvres. Tout en saluant l’initiative, ils recommandent au ministère de multiplier ce genre d’initiatives pour permettre à l’ensemble des journalistes du Burkina Faso d’avoir une connaissance de ses réalisations.

Appolinaire Abga, journaliste à l’AIB

Au sortir de ces trois jours de formation, c’est une grande satisfaction qui m’anime. Je voudrais dire un grand merci au Directeur de la communication et des relations presse (DCRP) du ministère des Infrastructures pour cette invitation. C’est une première. Réunir des journalistes de huit régions pour communiquer sur différents services de leur département. Concernant les communications, elles ont été très variées. Nous avons suivi des communications sur le Fonds spécial routier, l’AGTIB, la direction générale des pistes rurales (...). On a également vu les challenges de la DCRP. C’est pour dire que nous sortons très édifiés. Dorénavant, nous avons des rudiments pour mieux écrire nos papiers sur les infrastructures. Parce que ce que nous voyons de premier abord n’est pas toujours la vérité. Il faut aller toujours creuser. Nous avons surtout demandé à la DCRP de nous faciliter le contact avec les premiers responsables des différents départements pour que nous puissions rendre nos articles avec célérité. Nous avons aussi demandé qu’entre communicateurs et journalistes, on puisse avoir un langage de vérité, pour l’intérêt supérieur de la Nation.

Franck Aristide Geoffrey, journaliste à Ouaga FM

On ne le dira jamais assez. Un journaliste n’est pas un génie. Donc, il est toujours mieux qu’il s’approprie certaines notions pour en retour en informer les populations. C’est dans ce sens que j’apprécie la tenue de cet atelier initié par le ministère en charge des infrastructures. Si c’est à refaire, on va encore participer pour permettre à nos téléspectateurs, auditeurs et à nos internautes d’avoir une idée de ce qui est fait par ce ministère en termes de réalisations d’infrastructures. L’une des recommandations, c’est de multiplier ce genre d’initiatives pour permettre à l’ensemble des journalistes du Burkina Faso d’avoir une connaissance des réalisations du ministère.

Maxime Ilboudo, journaliste à la télévision BF1

Ce cadre est à multiplier parce que c’est une occasion qui permet aux journalistes de se familiariser avec certaines notions qu’ils ne maîtrisent pas forcément. L’administration publique ne fonctionne pas comme un média. Souvent, nous avons besoin de certaines informations du tic au tac. Pourtant, au niveau de l’administration, il y a une certaine hiérarchie à respecter. Il faut des accords, des autorisations pour pouvoir réagir sur certains faits notamment dans le domaine des infrastructures. Nous avons vu que lorsqu’un programme démarre, il y a tout un processus pour pouvoir aboutir à la réalisation de l’infrastructure. Quand les projets piétinent, pourquoi ça piétine ? Souvent ce n’est pas la faute des entrepreneurs que nous incriminons. Parce qu’il y a les décaissements qui ne se font pas tôt, la question sécuritaire, et la disponibilité du matériel. Cet atelier de formation renforce également la collaboration entre les journalistes et les acteurs du ministère en charge des infrastructures.

Fleur Birba, journaliste à Sidwaya dans la région du Nord (Ouahigouya)

Je sors édifiée à l’issue de cette formation. Nous ne sommes pas des communicants mais dans les échanges on a compris qu’on a le même objectif, à savoir améliorer les conditions de vie des populations. Quand on résilie un contrat de construction de bitumage d’une voie suite à l’écrit d’un journaliste, la population est la plus impactée. Je pense qu’on peut se comprendre et dans certains cas en tenir compte dans le traitement de l’information.

Yacouba Koala, journaliste à la RTB-Centre-nord

Cette formation m’a, entre autres, permis de connaître les difficultés auxquelles la direction générale de l’entretien routier est confrontée. Les participants ont évoqué le cas des routes en mauvais état. À travers les explications, nous avons pu comprendre que le ministère travaille d’arrache-pied pour réhabiliter certaines routes. Mais à cause du contexte sécuritaire ses actions sont limitées. Le DCRP a révélé qu’il y a eu des reportages qui ont amené à la résiliation de certains contrats quand on sait que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement participent activement à la réalisation de certains ouvrages. De par le passé, on n’avait pas cette formation. Étant donné que nous sommes des Burkinabè, nous devons participer au développement de notre pays en accompagnant le ministère dans ses missions à travers nos plumes.

Propos recueillis par Aïssata Laure G. Sidibé
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