Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
S’appuyant sur le Code électoral, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a interdit aux médias publics et privés du Burkina Faso, de couvrir les activités politiques 90 jours avant le début officiel de la campagne électorale. Mais le constat est que la pilule a du mal à passer chez certains journalistes et patrons de presse. Ainsi, dans cette interview, Lookman Sawadogo, journaliste-éditorialiste, directeur de publication du quotidien « Le Soir », confie que l’interprétation que le CSC fait du code électoral est erronée. Lisez plutôt !
Lefaso.net : Qu’est-ce que vous reprochez au Conseil supérieur de la communication (CSC) ?
Lookmann Sawadogo : Je reproche au CSC non pas de mettre en application une disposition qui concerne les médias qui se trouvent dans le Code électoral, mais plutôt d’interpréter cette disposition dans un sens qui porte atteinte aux droits des professionnels des médias, qui porte atteinte à la liberté d’expression et de presse. Et de façon globale, le droit à l’information du citoyen burkinabè qui se trouve dans la Constitution. Le reproche tient au fait que l’article 68 du Code électoral interdit, durant les 90 jours avant l’ouverture de la campagne, toute couverture de campagne déguisée.
Cette interprétation porte préjudice aux médias, aux partis politiques et à d’autres entités comme par exemple ceux qui font la communication. Le CSC prétend que les médias ne peuvent pas couvrir les évènements politiques, les émissions produites dans les médias notamment les éditoriaux, les débats entre journalistes et analystes.
Tout ce qui porte sur la politique est frappé d’interdiction. On demande aux journalistes de traiter l’information cette fois-ci selon leur entendement. Ce qui est très difficile, parce qu’on ne peut pas demander aux hommes de médias de faire leur propre loi. Je pense qu’on devrait leur demander de respecter la loi. Pour ce faire, la disposition doit être claire et sans ambages.
Dit autrement, les journalistes doivent se substituer au CSC pour s’auto-discipliner. Et dans l’autodiscipline, on n’est pas dans la loi. En principe, la loi donne des procédures à suivre. Et quiconque enfreint la loi mérite une sanction. Toutefois, si la loi devient du libre arbitre de chaque journaliste, on est plus dans le domaine de la loi. Alors, comment juger les règles de X, de Y ?
Il est bon de savoir que cette loi a été voulue dans un contexte précis. En fait, on a constaté que les autorités utilisaient les moyens de l’Etat à l’orée des élections pour faire de la campagne « déguisée ». Donc, il y avait une sorte de compétition déloyale. Prendre une route qui est un bien public pour faire de la campagne politique, c’est tromper la conscience des citoyens, c’est conditionner les esprits en fonction des votes à venir.
Aujourd’hui, l’interprétation que fait le CSC de cette loi est erronée. Avec la nouvelle interprétation, on se retrouve à ne plus être ni dans la déontologie, ni dans l’éthique, encore moins dans un texte qui encadre. Nous sommes dans un autre texte qui pose un véritable problème.
Je pense que cette loi devrait rester strictement dans le contrôle de la campagne qui ne doit pas être « déguisée ». Et mieux, elle ne devrait concerner que ceux qui gèrent le bien public. Le problème fondamental est d’empêcher les gouvernants d’user des biens et services publics pour leur fin.
Sinon, je pense que le citoyen lambda qui est même candidat à une élection peut organiser, s’il a les moyens, ses activités, offrir un forage à une collectivité. Puisqu’il le fait à ses frais ! Or, ce n’est pas une question de moyens, mais plutôt le fait qu’on utilise son autorité, le bien public pour faire sa campagne. C’est pourquoi, on parle de campagne « déguisée » ; c’est de la tromperie.
Je pense que c’est là que le CSC doit centrer la loi : qu’on interdise aux autorités de faire des réceptions de routes, de parrainer des coupes, etc. Sinon demander aux médias d’aller faire des couvertures médiatiques d’activités politiques et de venir extraire la pomme pose un problème. Pour la presse écrite, ça va encore parce qu’on peut prendre la photo et faire l’article ; ce qui est impossible au niveau de la télévision et de la radio. Il ne faut pas dénaturer le métier.
Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi. S’il n’a pas la compréhension de la disposition, il peut demander l’interprétation auprès du Conseil constitutionnel qui est l’institution garante de la loi. Je pense que le CSC aurait dû demander une interprétation pour mieux comprendre l’esprit de cette disposition, dans l’intérêt de tout le monde.
Je trouve que cette loi est caduque, parce qu’il y a les réseaux sociaux, il y a la presse étrangère et quand on fait souvent les études d’audience au Burkina, des médias comme Radio France internationale (RFI) viennent en tête. Du coup, on se rend compte que RFI est plus écoutée que la presse burkinabè. Aussi, elle n’est pas tenue de respecter cette interdiction. Finalement, cette loi interdit quoi ? Rien. C’est une loi à double vitesse, or une loi doit être de portée générale. Elle doit concerner tout le monde.
Si les journalistes peuvent couvrir une campagne politique et extraire la propagande, en quoi offrir un forage est une propagande ? On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Soit on interdit la campagne politique totalement tout en contredisant la constitution en son article 13, ou bien on autorise la campagne et on interdit aux autorités politiques d’utiliser les biens publics à d’autres fins. Et puis permettre aux médias de faire leur job.
Il ne faut pas donc que le CSC, qui a une mission de régulation et de promotion des médias, consacre l’arbitraire des medias. Je pense que cela peut privilégier certains et pénaliser d’autres médias. Car cette loi pose aussi un problème chez les médias et chez les acteurs politiques. Il faut savoir que la presse est un pilier du pluralisme démocratique.
Mais, si on lui porte préjudice dans ses fonctions, le pluralisme démocratique prend un coup de même que les partis concernés. J’imagine que certains partis politiques voudraient avoir une possibilité de faire les activités normalement, afin que le public les voie et les entende.
Aujourd’hui, au Burkina, le modèle économique est basé sur la publicité. Si par exemple vous interdisez à un site comme lefaso.net de ne plus montrer d’image, comment ils vont faire de la publicité ? Donc notre modèle économique fait que cette loi est une entrave à la survie économique des médias.
Pour vous, comment les médias doivent-ils se comporter aujourd’hui ?
Pour moi, les médias doivent se comporter en médias responsables, c’est-à-dire exprimer ensemble qu’ils ne sont pas d’accord. Parce que cela enfreint le développement du métier et le droit constitutionnel d’informer la population et de contribuer à une société démocratique.
De ce point de vue, ils doivent signifier au CSC de remodifier son règlement et de faire en sorte que ses discussions n’entravent pas le métier. D’une rédaction à une autre par rapport à un même évènement, il y aura des traitements différents. Si les dispositions sont laissées à la merci des médias, ce sera aux médias de traiter leur information au regard de leur appréciation.
La loi est en vigueur, mais elle ne semble pas partagée par tous. Que peut-on faire aujourd’hui ?
Je pense que le code électoral est introduit à l’Assemblée nationale. Je sais que les députés peuvent se prononcer sur l’ensemble de la loi parce qu’il y a des modifications qui sont apportées au niveau de certaines éléments de loi. Si la loi est soumise, je pense que les députés pourraient opérer d’autres types de relectures. C’est une piste. Si dans la procédure législative c’est possible, je propose qu’on relise cette loi rapidement et prendre une loi concernant les campagnes « déguisées ».
Aussi, qu’on cite nomment les activités concernées et les auteurs concernés. Les acteurs qui ne sont d’autres que les autorités publiques. Ceux qui sont en position du service public. Ce n’est pas le citoyen lambda, ce ne pas le politique. Je pense qu’il s’agit de campagne « déguisée ». Le CSC doit faire attention pour ne pas tomber dans un abus excessif du droit des gens, du droit politique et citoyen des gens. Il s’agit là de réguler un processus de compétition.
Je pense que le CSC peut prendre des règlements pour mieux préciser les choses. Je lance un appel aux démocrates, aux républicains et aux professionnels des organes de presse, à ne pas laisser cet acte passer. D’abord, ils doivent signifier au CSC leur désaccord face à cette disposition ; et s’il n’y a pas satisfaction, il y a ensuite une possibilité d’attaquer le règlement de cette loi devant le Tribunal administratif ou bien demander une procédure au niveau du Conseil constitutionnel.
Parce que le CSC n’est pas à sa première fois de faire des abus. En rappel, il a eu à auditionner des invités qui se sont exprimés sur des plateaux des médias. Même étant un journaliste, si je commets un impair, je suis justiciable devant les tribunaux de droit commun, mais pas devant le CSC car cela dépasse ses compétences.
Cependant, il peut entendre le média qui a fait la diffusion parce que sa mission est de réguler les médias et non les individus. Il ne faut pas faire croire aux gens que le CSC travaille pour le pouvoir en place, de peur à perdre la crédibilité de l’institution.
Quelles peuvent être les répercutions et les conséquences de cette loi ?
Les répercutions sont évidemment négatives. On voit déjà les différentes réactions. Je crains que ce soit un moment qui sera difficile pour le CSC car les politiques vont s’y mettre. Je crains que, dans une volonté de réguler les médias, le CSC se retrouve à affronter les acteurs politiques. Cela va poser un problème parce que, quand on entre dans une campagne et que l’organe qui est chargé de réguler les informations, de permettre l’accès égal à l’information est en butte à ses acteurs, je crains la suite.
Pour les médias, c’est regrettable que le CSC soit aujourd’hui à expliquer difficilement un texte de régulation. Il y a également les conséquences économiques déjà évoquées ci-dessus, parce que je ne vois pas un opérateur économique qui viendra vous payer pour un travail que vous n’avez pas bien fait.
Doffinitta Augustin Khan (stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 5 août 2020 à 06:09, par DJANGO En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Monsieur Lookman est de quel parti ? La perfection n’est pas de ce monde. Tout est perfectible. La loi c’est la loi. Il trouve une interprétation erronée. Quelqu’un d’autre peut trouver son analyse erronée. Que faire ? Arrêtons de jouer à l’esprit.
2. Le 5 août 2020 à 10:22, par deafnot En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Que "campagne déguisée", ca ne concerne que les autorités publiques et par la suite il dit "qu’une loi est de portée générale". Donc on a voté la loi pour uniquement les autorités publiques ?. Vraiment, je ne te suis pas cher journaliste qui est devenu juriste. Vous même avez besoin de bien comprendre cette loi cher journaliste. Revenez sur terre et soyez le plus objectif possible. La campagne déguisée est à tous les niveaux : partis au pouvoir comme opposition. La loi est bien claire sauf pour ceux qui ne sont pas clairs
3. Le 5 août 2020 à 10:26, par Adoume En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Lookmann dis seulement que cette loi est ambigue et que le CSC tout comme toi a du mal à la cerner.
Arrête tes insinuations qui ne t’honores pas et concentrez vous (presse) sur un appel à la relecture de cette loi ; ce me parait plus réaliste que de cherché à désobéir. En attendant force reste à la loi donc pas de propagande dans la presse dans les 90 jours indiqués.
4. Le 5 août 2020 à 12:10, par Raogo En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
4. Le 1er août à 09:16, par Tardivement En réponse à : Elections 2020 au Burkina : Les médias interdits de couvrir les activités politiques 90 jours avant la campagne
M. Le Président, au delà des médias cités, que pensez vous de l’émission Le Burkina avance qui porte sur les réalisations soit disant du Président Kaboré ou de la caravane sur les résultats du PNDES qui débute le 3 août pour faire les 13 Régions de notre pays ? N’y a t-il pas 2 poids 2 mesures ? Les partis de l’opposition ne seront ils pas défavorisées ?
5. Le 5 août 2020 à 13:00, par le nomade En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Je crois que le journaliste Lookman a parfaitemet raison quand une Loi est embigue, il revient à l’autorité responsable en l’occurence dans ce cas le CSC, d’expliquer en détail pour éviter de mettre les acteurs dans des situations difficilles. On peut comprendre que les hommes politiques ne doivent pas faire des campagnes déguisées. Mais pour le journaliste qui couvre une activité comment peut on lui dire de ne pas rapporter objectivement ce qu’il a vu ? comment le journaliste peut il est être responsable de l’acte posé par l’homme politique. C’est effectivement une atteinte à la liberté de la presse et des journalistes dans leurs activités. Et comme a bien dit le journaliste, une telle loi de nos jours, est totalement unitile parceque les réseaux sociaux occupent largement le terrain et les orgnanes de presse internationaux comme, RFI, BBC, VOA sont là et ne sont pas concernés par cette loi.
6. Le 5 août 2020 à 14:26, par David En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Mr. Lookman SAWADOGO, je vous propose des thématiques très dignes d’intérêts et sur lesquelles vous pouvez bien cogiter et faire de bonnes productions journalistiques :
quelles sont les conséquences économiques et sociales du non respect des lois par les journalistes, sur la société ?
l’environnement et les changements climatiques en milieu rural,
la santé en milieu scolaire,
l’éducation scolaire en milieu rurale,
la notion de bétail électoral : qui sont les bergers ?
les élections au BF : quelle est la réalité du vote ethnique ou régionaliste ?
Face au terrorisme : la presse est-elle une source aggravante de la psychose de l’insécurité ?
Mr. Lookman Sawadogo, pendant cette pause obligatoire de 3 mois qu’impose la loi dans la propagande politique, ce ne sont pas thématiques préoccupantes à analyser et développer qui manquent. Vos réflexions suivies d’une production journalistiques sont attendues SVP.
Nous pensons qu’un journaliste ne doit pas être un instrument de propagande de chapelles politiques, sinon, il perd toute crédibilité.
Mr. Lookman Sawadogo, le CSC compte en son sein, des journalistes expérimentés qui ont tous faut leur preuve en matière de créativité et d’innovation journalistique. Donc Mr. Lookman Sawadogo, vos collègues journalistes qui siègent au CSC et qui sont en train de faire appliquer cette loi, ne sont pas moins journaliste que vous.
Cette loi est très claire, sauf pour ceux qui ne sont pas clairs.
7. Le 5 août 2020 à 15:20, par Mathurin BAZIE En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Toujours de la contradiction et de la suffisance sur tout. Il rejette tout ou a toujours un bémol à tout. Moi je ne suis pas militant de parti politique, mais à cause de cette position toujours partisane, je souffre à écouter M. Lookmann et deux autres de ses amis sur la rétrospective hebdomadaire, tous les dimanches sur BF1. Monsieur SAWADOGO, sachez que l’appel de MANEGA aurait eu plus d’écho, si vous faisiez souvent preuve d’impartialité ou si ce projet était porté par des personnes plus neutres que vous et vos amis. Mais je sais que vous pouvez mieux apporter à ce pays en dénonçant quand c’est mauvais, en félicitant et en encourageant quand c’est bon. Fraternellement !
Le 6 août 2020 à 01:04, par Teeltaaba En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Bravo
Vous avez tout compris et tout dit sur la personne
8. Le 6 août 2020 à 03:30, par Lesage En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
N’importe quoi ! L’amertume et la rancoeur d’avoir été balayé par la rue. On vous suit, le trio du Namyiri. Restez quand même républicain en respectant la loi car sans cette loi qui consacre la liberté d’expression dont vous en abusez, tu serais pas là, toi et ton groupe a étaler votre rancoeur sur bf1 chaque dimanche. Tout cela même devrait être régulé. Ton look se trouve à quel niveau même ? Hi hi hi ....
9. Le 6 août 2020 à 08:17, par songdo En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Demander à Lookman sawadogo de quel parti il est, c’est lui accorder une consideration, par ses ecrits ou debat à la Chaine BF1 on connait son bord politique ,ce n’est pas un journaliste mais plutôt un politicien.
10. Le 6 août 2020 à 08:18, par Minnayi En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Je pense que les gens ne lisent pas assez ou lisent mal. Il suffit de bien lire l’interview pour s’apercevoir que M. Lookman SAWADOGO a raison. Et mieux, même si ce n’était pas le cas, en tant qu’acteur des media, il est libre de donner son avis sur la décision prise par le CSC sur le fondement de l’article 68 bis du code électoral.
Personnellement, je connais bien l’histoire de cet article ajouté sous la transition et l’esprit c’était effectivement d’empêcher que les autorités publiques utilisent les biens et services publics pour battre campagne, par exemple, on construit une route depuis un an et c’est à l’approche des élections qu’on va inaugurer la route avec toute la propagande qui suit. Et très souvent, on entend des journalistes zélés dirent que c’est le Président ou c’est le ministre qui offert tel ou tel autre ouvrage, or c’est avec l’argent public.
Je pense qu’il faut toujours bien lire avant de réagir sinon on devient ridicule. Il faut surtout éviter de personnaliser les choses, nous devrons plus nous intéresser aux idées des autres pour les critiquer.
On attend le vrai test avec la caravane du PNDES, qui pour moi est une bonne chose puisque le Gouvernement est en droit de communiquer sur ses réalisations, mais le timing peut poser problème et surtout l’utilisation des media publics en cette période. Le comportement du CSC fasse à cette activité ferait jurisprudence.
11. Le 6 août 2020 à 08:37, par Nidale En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Je crois que la campagne déguisée veut dire qu’il ne faut pas démarrer la course avant le top départ du moniteur. ça ne s’adresse donc pas seulement à ceux qui détiennent les moyens de l’Etat. Une telle interprétation reviendrait à brimer ceux qui sont au pouvoir qui devraient rester tranquille pendant que les autres auraient le loisir de commencer la course.
12. Le 7 août 2020 à 09:13, par YES WE CAN En réponse à : Interdiction de couverture médiatique des activités politiques : « Je reproche au CSC d’avoir mal interprété la loi », lance le journaliste-éditorialiste Lookmann Sawadogo
Demandons au conseil d’Etat de nous éclairer et après , on avisera.