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Fin de la 1ère session de l’Assemblée nationale : « Malgré la crise sécuritaire, notre pays a su faire preuve d’une résilience certaine », Alassane Bala Sakandé

Publié le samedi 30 mai 2020 à 12h52min

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Fin de la 1ère session de l’Assemblée nationale : « Malgré la crise sécuritaire, notre pays a su faire preuve d’une résilience certaine », Alassane Bala Sakandé

La clôture de la première session ordinaire de l’année 2020, dite session des lois, s’est faite dans l’après-midi du 29 mai 2020. En présence du Premier ministre et des membres du gouvernement, la plénière a été ponctuée du seul discours du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé. Un discours qui fait l’éloge de la résilience des burkinabè face aux défis de l’heure.

En terme de bilan , on retient 18 projets de loi essentiellement de ratification ; une loi d’habilitation ; deux (2) Commissions d’enquête parlementaire respectivement sur les sociétés immobilières et les téléphones mobiles et trois (3) missions d’information notamment sur les sociétés minières, la loi de programmation militaire et la gestion du Covid-19 par le gouvernement.

Au sens de ses actions menées on a le Coronathon, une initiative du parlement qui a intéressé deux millions de personnes à travers les réseaux sociaux et a mobilisé 450 millions de francs CFA. Il y a aussi, le projet de musée porté par l’Association « Mémoire et conscience » et l’Assemblée nationale. Une matérialisation de l’histoire politique qui invite à faire du parlementarisme autrement, c’est-à-dire se rapprocher des citoyens et de leurs préoccupations et être à l’écoute du peuple.

Entre autres, la situation socio-politique était au cœur du discours du président Bala, notamment la pandémie du coronavirus et la crise sécuritaire. Celui-ci a expliqué qu’après des mois de mesures drastiques de restriction, les différents gouvernements annoncent des assouplissements de ces mesures. Une occasion pour le chef du parlement burkinabè qu’il est, de présenter ses condoléances aux familles éplorées par la perte de leur proche. Il a prodigué ses encouragements et sa reconnaissance aux infirmiers et infirmières, aux laborantins, aux chercheurs ainsi qu’à l’ensemble des volontaires du monde associatif engagés dans la riposte contre la pandémie du Covid-19.

Cependant, il a regretté le fait que la crise sécuritaire soit toujours une préoccupation pour le pays notamment dans les régions du Sahel, de l’Est, du Centre- Nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoun et qui a fait plus de 800 000 déplacés internes. Une occasion pour lui de lancer un appel à l’Exécutif pour plus d’engagement dans la lutte et l’assistance aux populations dont il a salué la résilience.

Edouard Samboé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 mai 2020 à 13:22, par Vérité indiscutable En réponse à : Fin de la 1ère session de l’Assemblée nationale : « Malgré la crise sécuritaire, notre pays a su faire preuve d’une résilience certaine », Alassane Bala Sakandé

    Voilà un bilan de notre Assemblée Nationale. Ca me fait rire. C’est comme un chef de parti politique qui vient louer quelques actions lumineuses. On n’a pas l’impression que c’est une Institution qui représente le peuple. Bref, ceux qui n’y comprennent rien vont bientôt me tomber dessus. Mais au moins j’ai dit ce que je pense. L’Assemblée Nationale n’est pas une entreprise commerciale M. SAKANDE.
    Dieu sauve mon pays !

  • Le 30 mai 2020 à 22:39, par A qui la faute ? En réponse à : Fin de la 1ère session de l’Assemblée nationale : « Malgré la crise sécuritaire, notre pays a su faire preuve d’une résilience certaine », Alassane Bala Sakandé

    Cela ne s’appelle pas de la résilience ; c’est le manque ou l’absence totale d’idée. Les gens quand ils peuvent. Aucun pays n’a disparu de la planète. On peut toujours penser que ailleurs c’est pire pour se donner bonne conscience.
    Maintenant c’est trop tard pour récupérer nos enfants terroristes en investissant partout. Car la seule solution c’est supprimer les situations où des burkinabé se disent qu’ils n’ont plus rien à perdre et commence à écouter n’importe qui. La misère a atteint son comble dans certaines contrées tandis le luxe et la bourgeoisie ont aussi atteint les sommets dans le même temps dans ce même pays.
    - A quoi servent maintenant vos lois si l’état ne peut plus circuler partout ? Pensez à diviser le nombre de députés par 2, supprimer les caisses noires et diminuer drastiquement le train de vie de l’Etat. C’est mieux que l’aumône électoraliste faite avec des miettes récupérées du trop plein.
    Bon courage à tous !

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