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Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

Publié le jeudi 16 avril 2020 à 23h25min

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Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

Des Burkinabè continuent de passer aux armes leurs compatriotes, sous l’obscur manteau de la lutte antiterroriste. Le village de Cissé, dans la commune de Pobé-Mengao, à une vingtaine de kilomètres de Djibo, panse toujours ses plaies. En début mars, des hommes armés se déplaçant en véhicules et à motos ont surgi dans la bourgade. Aux environs de 14h, alors que la prière venait de prendre fin, ils ont soustrait de l’édifice religieux une dizaine de personnes qui ont été exécutées quelques minutes plus tard. Nous avons rencontré des rescapés, toujours sous le choc, avec des questions sans réponses.

Était-ce son destin ? Soumsoré Sawadogo est sourd-muet, environ 45 ans. Le 2 mars, il quitte sa demeure pour aller confectionner des briques, à l’autre bout du village. Vint l’heure de la prière. Comme cela est de coutume, les activités sont délaissées pour la mosquée. C’est ce que fit Soumsoré Sawadogo. A la fin de l’office, surgissent autour de la mosquée, des pick-up et plusieurs motos. Les visiteurs qui troublent la quiétude du village, encerclent l’édifice religieux, pendant que d’autres procèdent à des arrestations manu militari.

Aucune pièce d’identité n’est demandée, mais les personnes appréhendées sont jetées à l’arrière des véhicules. Des rescapés qui étaient déjà sortis de la mosquée, et qui ont pu prendre le large, observent la scène, cachés. Une trentaine de minutes après, des tirs retentissent entre Cissé et Ouré, le village d’à côté. Soumsoré Sawadogo et une vingtaine de personnes venaient d’être exécutés. 32 personnes, selon d’autres sources, dont un vieux de 70 ans et un adolescent de 15 ans.

Les heures qui suivent, le village se vide. Pourtant, quelques temps avant la descente des hommes armés, les villageois avaient été prévenus, mais ont préféré rester sur place, parce qu’ils n’avaient rien à se reprocher, nous confie un rescapé. « On a appris qu’à Loura (village voisin, ndlr), les FDS (Forces de défense et de sécurité, ndlr) sont passées prendre des gens. Mais le conseiller a dit de ne pas bouger, parce qu’on n’a rien à se reprocher et qu’au contraire, les FDS vont nous protéger. Il a dit qu’ils viendront certainement fouiller dans les maisons, les téléphones, et voir s’il y a des gens qui sont recherchés », nous conte Hamadoun que nous avons rencontré plusieurs semaines après le drame.

Le conseiller municipal qui tentait de rassurer les villageois a lui-même été tué. Avec lui, le Conseiller villageois de développement (CVD) et le fils du défunt chef de village qui devrait être intronisé après la mort du patriarche de 83 ans. Toute la structure du village a été détruite en moins d’une heure.

« Ils sont rentrés dans la mosquée, ont pris des gens. Ils n’ont pas demandé de CNIB, aucun papier. Ils ont continué dans les concessions et ont pris d’autres personnes. Moins de 30 minutes après, on a entendu des coups de feu. Après les coups de feu, j’ai encore entendu les véhicules et les motos démarrer. Les gens se sont précités sur les lieux pour voir, et là, on a trouvé des corps criblés de balles », nous explique douloureusement Sadou, qui dit connaître tous ceux qui ont été exécutés.


Lire aussi : Droits humains et lutte antiterroriste : Le MBDHP révèle des exécutions sommaires


Maïmouna est âgée de 25 ans. Elle a trois enfants et porte une grossesse. Son mari a également été exécuté. Il était le seul fils d’un vieillard infirme qui vit maintenant sous une hutte à un jet de pierre de Ouagadougou. La jeune dame se remet difficilement. « Quand j’ai fini de prier, avec d’autres femmes, nous sommes allées puiser l’eau. C’est de là-bas que nous avons vu les FDS débarquer vers la mosquée. J’ai vu quand on a pris mon mari, je l’ai vu partir. Depuis, je ne l’ai plus revu. Jusqu’à présent, j’ai peur… », nous raconte-t-elle difficilement, à côté d’une autre veuve, Kadidjata, 40 ans, qui a perdu son mari.

Maïmouna (en noir) et Kadidjata ont vu partir leurs maris

Des corps jonchent dans la nature, plus d’un mois après. Le lendemain du massacre, Soumsoré Sawadogo, lui, a été inhumé. Sa famille a bravé les civils armés qui déconseillent de toucher les corps. Les familles des autres défunts ont été menacées quand ils ont voulu inhumer leurs proches. « On est tous Burkinabè, il ne faut pas procéder ainsi. Franchement, ça fait mal. Même si on reproche quelque chose à quelqu’un, si on le tue, on doit l’enterrer. Un homme n’est pas animal », rouspète encore Hamadoun.

L’abri précaire où vit désormais le grand frère de Hamadoun, infirme

Un piège sans fin…

Cissé, jusqu’à ce lundi noir, était resté un semblant d’îlot de paix. C’est d’ailleurs pour cette raison que Sadou s’y était établi, après avoir échappé à une tentative d’assassinat à Pobé-Mengao. A 53 ans, il ne connaissait que la cité de la célèbre statuette de la nativité, « Mamio », où il est né et a grandi. Mais un soir de septembre 2019, il a failli y laisser sa peau.

« J’étais à la maison la nuit. J’ai aperçu des lumières de torches. Je me suis dit que ce sont les animaux qui ont cassé l’enclos et se sont retrouvés dans le champ du voisin qui venait se plaindre. Je me suis donc levé pour aller voir. Pendant que je me dirigeais vers là où venait la lumière, j’ai entendu des gens parler français. Cela m’a surpris, parce que dans le village, on se connaît tous, c’était étrange. Comme je ne les ai pas reconnus, discrètement, je suis retourné dans ma cour et j’ai demandé à la famille de se mette à l’abri parce que la situation était étrange », se remémore le quinquagénaire.

« Mais, son avertissement est arrivé tard. Pendant qu’ils se sauvaient, on a tiré sur eux un bout de temps, avant de fouiller dans les concessions. Quelques-uns de mes neveux étaient là, ils étaient quatre, ils ont été pris. En plus, ils ont pris huit autres personnes dans d’autres familles. Ils ont donc emmené les douze personnes. Le lendemain, on a appris que les douze ont été abattus. C’était donc devenu la débandade. Je n’ai plus vu mes neveux », ajoute notre interlocuteur, qui a accepté de nous parler grâce à l’intervention et aux assurances d’un guide.

Sadou a vu l’arrestation des victimes après la prière, entendu le crépitement des balles 30 minutes après...

Pour la première fois et définitivement, Sadou quitte le village, amenant ses femmes, ses enfants et son troupeau. Il rejoint Cissé, le village de ses oncles où il passera quelques mois paisibles, jusqu’à ce 2 mars. De là aussi, le rescapé a dû encore plier bagages pour s’installer à Silgué, à côté de Mentao. Puis, continuant la recherche d’endroits sûrs, il atterrira à Ouagadougou, avec toute sa famille et sa mère, une vieille de plus de 80 ans. « On a choisi de venir à Ouagadougou parce que c’est la capitale. Ici, les gens sont plus en sécurité que nulle part ailleurs au Burkina Faso. En tout cas, mieux que de là où nous venons (…) Depuis que je suis à Ouaga, j’arrive à dormir. Là-bas, dès que j’entendais le bruit d’une moto, j’étais sur le qui-vive. J’avais presque pété les câbles… ».

Hamadoun aussi est à quelques encablures de Ouagadougou. Il a bradé son bétail pour se payer le luxe d’être en lieu « sûr », à Ouagadougou. « On ne pouvait pas aller au marché de bétail. On a fait venir des acheteurs à la maison pour vendre les animaux. Et là, les acheteurs connaissant l’urgence, ont acheté douze bœufs à moins de 600 000 F CFA, précisément à 575 000 F. On ne pouvait pas refuser », détaille-t-il, sous le regard de ses mômes.

Hamadoun," Franchement ça fait mal"

Les dures réalités, loin de ses terres

Dans une maison chambre-salon louée à 5 000 F CFA le mois, vivent seize personnes à la périphérie de la capitale. Notamment des femmes désormais veuves, et des enfants maintenant orphelins. Au milieu de la cour, une hutte en paille où squatte un vieil infirme, incapable de marcher. C’est dans une charrette qu’il a été trimballé de Cissé pour un autre village, puis Ouagadougou. C’est là que vivent désormais Hamadoun et sa famille. « Le vieux ne peut pas marcher. On n’a pas de moyens pour nous trouver mieux ».

Dans une autre cour, 21 personnes. Là également, des femmes et des enfants majoritairement. Des effets d’habillement accrochés aux fenêtres sans vitres, des femmes couchées sur des nattes posées sur un sol poussiéreux. C’est la nouvelle vie de Sadou, les femmes de certains de ses frères tués, et les enfants d’autres restés pour garder le bétail. Ce sont les enfants de bas-âge qui animent les âmes tristes, de leurs cris.

La nouvelle famille de Sadou, 21 personnes, notamment des veuves et des orphelins

Avant d’arriver là, Sadou habitait dans une famille d’accueil, dans un quartier de la capitale. Mais avec 21 bouches supplémentaires à nourrir, les bons samaritains ont vite été débordés. Ils ont donc lancé un SOS, avant de trouver un autre point de chute pour ces étrangers qui ont fui l’insécurité sous toutes ses formes. Même si l’abri est précaire, Sadou ne se plaint pas pour autant. Sa hantise quotidienne : comment nourrir ces enfants et ces femmes ? Quelques bonnes volontés se manifestent sporadiquement. C’est un combat au quotidien que livrent les deux chefs de famille.

Retourner ? Pas question

Maïmouna et Kadidjata, nouvelles veuves, se posent toujours des questions sur ce qui est arrivé quand le ciel est tombé sur Cissé, écrasant leurs époux. Sur ce qu’on reprochait à leurs maris pour qu’ils soient liquidés sans ménagement. « Vraiment, je ne sais pas ce qu’on reprochait à ces gens-là. Le village n’a aucun problème. Le seul mouvement qu’on fait le plus souvent, c’est aller au marché de Djibo, vendre le bétail et revenir », avance Sadou.

Hamadoun, lui également, lutte avec des questions, sans jamais trouver de réponses. Selon lui, la coexistence entre communautés était plutôt pacifique. « C’est vrai qu’on ne peut pas cohabiter sans problème. Mais, on n’a jamais eu de problèmes au point de nous battre avec des bâtons ou des machettes pour tuer quelqu’un. Vous savez, les Peuls ont du bétail, les Mossis ont leurs champs. Il arrivait souvent qu’il y ait des dégâts de champs. Mais on a toujours réglé ces problèmes à l’amiable », relate-t-il.

Dans cette maison chambre-salon, vivent Maïmouna, Kadidjata et 19 autres personnes

Désormais loin du village dans une nouvelle ville où il faut réapprendre à vivre, Hamadoun n’exclut pas de retourner un jour à Cissé, à une condition. « Je ne connais pas le plan de Dieu, mais Cissé vit dans le chaos. Ceux qui ne sont pas morts ont disparu, je n’ai plus vraiment les nouvelles. Si la quiétude revient, peut-être que j’y retournerai », envisage-t-il sans grand enthousiasme.

En revanche, cette option est balayée du revers de la main par Sadou. Il ne veut pas en entendre parler. « A moins que le monde revienne comme il était avant, pour rien au monde, je ne vais retourner vers le Nord. Pour ma vie et pour la vie de mes enfants, jamais je ne retournerai là-bas », conclut le rescapé.


Lire aussi : Exécutions sommaires à Konga (Sourou) : « Ils me disaient : mieux vaut mourir que de rejoindre ces terroristes »


Tiga Cheick Sawadogo
(tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 avril 2020 à 19:12, par A qui la faute ? En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Ouvrons les yeux ! Attention, attention attention.
    Si on surprend quelqu’un avec une arme, qui n’est pas assermentée et qu’on l’exécute ok. Mais exécuter des gens non agressifs en l’espace de 30 minutes sans aucune vérification d’identité, n’en parlons pas de jugement ? ça me fait peur.
    Le TPI ce n’est pas que pour les libériens et les ivoiriens.

    • Le 17 avril 2020 à 08:01, par kwiliga En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

      Cet article, très intéressant, jette plus de trouble que d’éclairage quant à la lutte anti-terroriste.
      Il sera nécessaire d’apporter, par la suite, d’autres éléments d’informations, et de préférence, par des sources officielles.
      Quoi qu’il en soit, il vient nous conforter sur un point que nous connaissions déjà : nos leaders sont incapables d’identifier nos priorités.
      Pendant qu’on nous amuse avec le covid19, imposant des mesures qui, outre leur inefficacité contre la pandémie, sont fortement nuisibles à notre économie et à notre vie sociale, frappant de plein fouet les plus faibles,... comme d’habitude ;
      Pendant qu’on nous assène des chiffres fantaisistes, n’excédant pas un à deux morts quotidiennes, sans jamais nous définir la catégorie socio-économique des personnes ayant accès aux tests ; et bien, pendant ce temps, le véritable mal s’étend, il ronge notre pays, dont un bon tiers à déjà été gagné par la gangrène et des morts supplémentaires, dans quelque camp qu’on puisse à priori les ranger, n’arrangeront en rien les choses.
      Le vrai combat du Faso se trouve là, et l’inutile lutte contre la pandémie, dans laquelle nous démontrons notre impuissance, n’est qu’une distraction supplémentaire pour nous faire tourner le regard ailleurs en faisant "comme les blancs", qui n’y arrivent pas non plus.

      • Le 17 avril 2020 à 12:46, par Sidpassata Veritas En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

        @kwiliga, à vous et à bcp d’autres internautes qui s’inquiètent ici et se posent des questions sur la moralité ou les compétences des autorités et des FDS face à la situation sécuritaire aujourd’hui, j’aimerai dire de faire attention sur certains points, qui concernent l’intérêt de toute la nation, sans exception :
        - 1- Attention à ne pas faire une appréciation faussée de la situation par un décalage dans le temps (anachronisme). L’article qui nous lisons aujourd’hui relate des faits qui datent du 2 mars, donc avant la parution des premiers cas de malades du covid-19 (9 mars). En critiquant les autorité et en évoquant l’actualité de la lutte contre le covid-19 ; il faut au moins rapporter cela à ce que ces autorités et ces FDS avaient comme action antiterroristes au 2 mars, sinon, c’est l’appréciation anachronique des faits qui est fausse et qui rend faux et injustes les reproches que vous formulez aujourd’hui.
        - 2- Nous avons le droit et nous devons être sévères contre les manquements des autorités politiques, administratives et militaires et paramilitaires, afin de les aider à faire mieux et jamais pour les décourager au risque de paralyser leurs indispensables missions pour la sécurité et la paix de toute la nation. Alors il faut parfois de la retenue et de la mesure dans ce que nous disons pour ne pas accuser faussement ou pour ne pas devenir suspicieux sans véritable raisons ou faits vraisemblablement condamnables. Sans compter qu’en dehors de graves exactions flagrantes et avérées, dans des missions pour lesquelles il y va de la survie de toute la nation, il faut accepter qu’il y ait un temps pour l’action et un temps pour le bilan et les redditions de comptes sur les missions en question.
        - 3- Attention, n’accusons personne à la légère, car il s’agit ici de savoir qui est notre ennemi commun. C’est avec légèreté, que cet article en rapportant sans critique les accusations légères des victimes, et certains internautes avec la même légèreté, accusent ou soupçonnent nos FDS d’être les auteurs de ces crimes, alors que personne n’apporte le moins début d’élément de preuve ! Ce faisant, ils jouent le jeu de l’ennemi commun qui serait ravi de voir les burkinabè divisés et opposés les uns contre les autres. Moi, je suis convaincu que nos militaires et paramilitaires aiment notre pays et toute sa population au point que chacun d’entre accepte de risquer sa vie pour nous. Ne soyons pas ingrat et inconséquents en commençant par les soupçonner eux, qui font preuve de patriotisme en s’engageant pour combattre. S’ils commettent des erreurs, l’heure viendra de rendre compte. Pour le moment, aidons-les à nous défendre et à nous protéger. Mais qui faut-il accuser ?
        - 4- Je suis comme vous, quand il y a des crimes de ce genre on est révolté et on aimerait savoir qui sont les coupables. Ceux qui ont fait ça sont certainement des criminels ennemis de la nation, peu importe leur nationalité, ethnie, fonction ou motivation. Ce ne sont certainement pas des patriotes qui cherchent le bien du Burkina. Alors, moi je suis tenté de croire que ce sont des terroristes comme tous les terroristes et qu’il ne faut pas se tromper d’ennemi et décourager nos frères combattants. Je suis sûrs que nos FDS qui ont vu leurs compagnons d’armes tomber face aux ennemis de la nation ne sont pas nos ennemis ; Mais qui fait cela, c’est la seule grande question que personne ne peut, pour le moment répondre avec certitude, alors pourquoi soupçonner nos combattants ?!!!
        Attention à l’erreur et gare à la manipulation de nos esprits par l’ennemi commun de toute la nation ? Nous vivions ensemble avec nos petits litiges sans extrême gravité, pourquoi cette cruauté subite ? Bonne question soulevée par les victimes elles-mêmes, mais attention aux réponses hâtives sous le feu de la colère !

        • Le 18 avril 2020 à 08:26, par kwiliga En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

          @Sidpassata Veritas
          Votre longue réponse, qui me parait tout à fait légitime et dont je cautionne la plupart des arguments, passe néanmoins à coté de ce que je dénonce à l’essentiel : l’incapacité de nos dirigeants à identifier nos priorités.
          Le Burkina abonde en problèmes de tous ordres.
          Certains concernent notre vie quotidienne, mais auront peu de conséquences quant-à l’avenir proche du pays.
          D’autres à l’inverse, vont impacter notre vie, non seulement à l’immédiat, mais également sur plusieurs générations.
          Dans l’état actuel des choses et au vu des faibles moyens dont nous disposons, le Faso ne peut valablement mener toutes les luttes sur tous les terrains.
          Le rôle d’un dirigeant, c’est d’être un visionnaire et en cela, d’être au minima capable d’identifier des priorités.
          Recevez tout mon respect pour la clarté et la correction de votre réponse.

    • Le 17 avril 2020 à 13:07, par VISION En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

      ILS EN RESSORTIRA QUE C’EST DES INDIVIDUS ARMES NON IDENTIFIES ! DONC CIRCULEZ ! Y A RIEN A VOIR.
      VOUS ETES JALOUX OUI !! C’EST NOUS ON DIRIGE MAINTENANT PIAN ! VOILA C’EST CA.

      MOI JE VOUS LE DIS : CES GENS-LA, QUE NOUS AVONS RÉCOLTÉ EN FIN 2015, C’EST UNE VRAI PUNITION PERMIS PAR DIEU SUR LE BURKINA FASO. ET IL AURA BIENTÔT COMPASSION DE NOUS. ET SOUS PEU

  • Le 16 avril 2020 à 21:49, par laurent En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Escusez moi du term mais il me semble que c’est une excecution sommaire a l’allure de cowboy, comme dans un far-west. Le tuage en masse et d’une telle attrocité que l’on se demanderait si cela a été perpétré par des être humain. A l’allure où vas les choses, j’ai l’impression que le Burkina Faso va devenir sinon est devenu le nouveau Rwanda. Que c’est triste !

  • Le 16 avril 2020 à 22:06, par Sirima En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Il y a un ecrivain qui disait que je ne peut pas rester indifferent quand les droits ou la vie d’un individus est mis a mal, car l’essence de mons humanité revient a la preservance l’essence de l’humanité d’autrui. De ce fait, je ne peux être plus homme que quand mon semblable homme se sent homme et peut magnifier tout son humanité dans sa grandeur et sans criante. Tout ceci pour en déduire que le burkinabé ne peux burkinabé que quand les majorités et les minorités se sent burkinabé.

  • Le 16 avril 2020 à 22:40, par boro En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    cest cela sankara combattait , des militaires sans formation politique ce sont des criminelles en puissance .. cest la honte de l armee burkinabe executer des civils aux mains nues ,, la honte de l afrique ..
    quand on suspecte il faut juger cest cela l etat de droit .. cest honteux
    on attend la reaction du gouvernement ,,,,

  • Le 16 avril 2020 à 23:30, par Pascico En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Vérifier, toujours vérifier les informations. Aller à d’autres sources. Dans le cas présent, creuser pour avoir la version des faits des FDS. N’accordons pas d’emblée crédit aux récits des "rescapés". N’abandonnons pas, ne décourageons nos FDS dans leur lutte contre le terrorisme. Si nous pouvons, étant à Ouaga, Bobo, Kaya , Ouahigouya...les critiquer, c’est parce que nous sommes en paix, c’est parce que eux perdent chaque jour leur vie pour empêcher les terroristes de nous atteindre à Ouaga, Bobo, Kaya,...

  • Le 17 avril 2020 à 00:09, par Hamidou En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Les gens critiquent facilement. C’est trop facile de s’asseoir devant son écran et écrire tout ce qu’on veut. Les FDS font face à l’ennemi et les FDS seules savent ce qu’elles font. On vous dit que l’ennemi se font dans la masse. Si les FDS soupçonnent des gens de terrorisme, qu’elles les abattent tout simplement. On en a marre à la fin de ces jérémiades. Si elles déposent les armes, nous allons tous fuir ce pays. Au lieu de les encourager, on les enfonce. C’est terrible. Celui qui est assis sait mieux lutter.

  • Le 17 avril 2020 à 00:34, par Clair En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Mon ami Boro ! Vous parlez de Quelle gouvernement ? Ils ne sont plus là. Ils se sont caché sous le manteau de covid-19. Il faut jeter un coup d’œil sur leur conseil : covid-19 ! Covid-19 ! Covid-19 ! Covid-19. Pendant que les terroristes se pavanent dans les village désertés et sirotent leur thé dans les maisons abandonnées.

  • Le 17 avril 2020 à 03:01, par irma En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Très triste témoignages.
    Merci au Fasonet de donner une tribune à ces personnes sans voix et meurtries par l’injustice.
    Qu’allons nous dire à ces orphelins qui réclameront un jour leur père ?
    ça fait pitié.

  • Le 17 avril 2020 à 03:05, par kingBaabu En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Déplorable, révoltant et choquant. Piqure de rappel donc pour nous ramener à la réalité : il y a plus grave et dangereux que le Coronavirus chez nous. Je me pose cependant une question : ces civils en armes dont il est fait cas dans le récit, et qui empêchaient que l’on enterre les morts, qui sont-ils ? Des VDP ? Des kogleweogos ?

  • Le 17 avril 2020 à 03:41, par SID PAWALEMDE En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    C’est un foyer qui a été détruit et ça commence à venir. J’avais dit au début des attaques djihadistes que seul le renseignement viendra à bout de ce fléau et c’est entrain de venir. Ils sortent de Cissé, il font des excursions, posent des bombes artisanales, tuent les FDS et se déguisent en misérables paysans, les minutes qui suivent et pensent toujours être les plus malins. Ils ont simplement été infiltrés. Des agents de renseignements ont du se transformer en garibou, sans se laver, sans se peigner, marcher pieds nus et prier avec eux dans leur mosquée pendant des mois. Si ce garibou a repris son treillis et s’enturbanner le jour de l’opération, est-ce qu’on a besoin de demander des CNIB ? Non, c’est au charbon seulement. Courage aux FDS. Eteigner tous ces genres de foyers, il en reste beaucoup vers l’Oudalan, Sollé, Kelbo, Pissila, Seytenga, Toéni, Marsilla, les alentours de Titao, …. etc.

    • Le 17 avril 2020 à 11:35, par Kankelen En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

      SID PAWALEMDE. Je suis tout à fait d’accord avec vous. Ceux qui s’asseyent devant leur écran à Ouaga pour critiquer ne comprennent absolument rien des enjeux de la lutte. Et puis, il est très facile de prendre parti quand on écoute une seule partie. Ils sont rares à savoir comment procèdent les services de renseignement. IL ne faut surtout pas perdre de vue que ce sont les mêmes FDS qui meurent tous les jours sur le terrain. Quand ils agissent ils le font en connaissance de cause.

    • Le 17 avril 2020 à 15:26, par L’amine En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

      Bonsoir
      Je trouve que tu ferais un bon scénariste. Franchement tu as de l’imagination et si c’était aussi le contraire ? et que les rescapés disent la vérité ?

  • Le 17 avril 2020 à 03:47, par SID PAWALEMDE En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    C’est un foyer qui a été détruit et ça commence à venir. J’avais dit au début des attaques djihadistes que seul le renseignement viendra à bout de ce fléau et c’est entrain de venir. Ils sortent de Cissé, il font des excursions, posent des bombes artisanales, tuent les FDS et se déguisent en misérables paysans, les minutes qui suivent et pensent toujours être les plus malins. Ils ont simplement été infiltrés. Des agents de renseignements ont du se transformer en garibou, sans se laver, sans se peigner, marcher pieds nus et prier avec eux dans leur mosquée pendant des mois. Si ce garibou a repris son treillis et s’enturbanner le jour de l’opération, est-ce qu’on a besoin de demander des CNIB ? Non, c’est au charbon seulement. Courage aux FDS. Eteigner tous ces genres de foyers, il en reste beaucoup vers l’Oudalan, Sollé, Kelbo, Pissila, Seytenga, Toéni, Marsilla, les alentours de Titao, …. etc.

  • Le 17 avril 2020 à 03:52, par Nabiga En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Personne n’a pensé que les terroristes opèrent en se faisant passé pour des FDS. Avez vous déjà vu ou entendu des FDS prélevés des gens au hasard pour une tuerie ? Non, notre armée ne fonctionne pas comme ça. Ceux qui attestent que ce sont des FDS, ont quelle certitude ? Attention, les tenues de nos FDS ont déjà été utilisées plusieurs fois par des terroristes pour commettre des forfaits.

  • Le 17 avril 2020 à 05:56, par Un Burkinabê En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Le Tchad a neutralisé 1000 terroristes afin de libérer son territoire. Il ya une Organisation des droits de l’homme au Tchad et on ne l’entend pas sur les medias. Au Tchad les populations sont solidaires de leurs FDS. Ici dès que des hommes en armes et dans des véhicules et sur motos neutralisent un certain nombre d’individus nous voyons toute sorte de commentaires. Rien ne prouve que ce sont réellement nos FDS qui d’ailleurs paient aussi un lourd tribu dans cette guerre contre le terrorisme.

  • Le 17 avril 2020 à 07:07, par SIRG En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Sachons raison garder. Dans cette lutte on ne sait pas vraiment qui est qui ? Les rescapés parlent de FDS certes mais ne nous jetons pas sur eux sans confirmation. Vous savez, les yeux voient des choses mais la réalité peut être différente. Mais quelque soit l’identité des tueurs, ôter la vie d’un Homme est la pire des choses que l’on peut commettre. Paix à l’âme des disparus et aidons à faire apparaître la lumière sur ces meurtres.

  • Le 17 avril 2020 à 07:51, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    - C’est dommage ! Si ce sont les FDS qui font ces bavures, que leurs responsables et le ministre de la défense se préparent pour un long séjour au TPI puisque les petits soldats eux, n’exécutent que les ordres ! Voilà pourquoi j’ai toujours condamné la démarche des FDS qui tuent sans discernement. On a vu même les ’’Koglwéogos’’ assassins tuer en masse des innocents, mais est-ce pour autant que le terrorisme a cessé ? Au contraire ils ont augmenté le nombre de frustrés et ces ’’Koglwéogos’’ eux-mêmes sont très angoissés actuellement et ne dorment pas tranquilles. Mais tant pis pour eux, ils l’ont voulu !!! Si des hommes politiques et des chefs traditionnels sont aussi en-dessous pour actioner les assassins ’’Koglwéogos’’, qu’ils se préparent pour le TPI car là-bas on s’en fout de chefs traditionnels et d’hommes politiques d’un pays de savane !!!

    - Et puis si moi Kôrô Yamyélé je profite dire autre chose encore comme remarque pertinente, les gens vont tomber à bras raccourcis sur moi et certains vont même dire que j’ai bu alors que c’est le matin !!! Sinon regardez vous-mêmes ces familles en détresse ! Voyez le nombre d’enfants qu’ils trimbalent avec eux ! Une nuée d’enfants ! Voilà ! Quand on dit de ne pas faitre trop d’enfants, les gens ne veulent pas. Comment faire maintenant dans une telle situation ? Ce sont nos impôts et nos taxes qui vont en pâtir encore !!!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 17 avril 2020 à 13:04, par Made En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

      Alors j’ai bu avec vous ce matin KORO-YAMYELE. Tout le monde n’a pas la même sensibilité que vous. Mes parents au village sont capables de faire des mois sans se préoccuper de leurs progénitures. Pour eux, c’est Dieu qui donne et c’est Dieu qui s’en occupe. C’est une question d’éducation religieuse. Là où ils doivent fournir des efforts c’est d’épouser des femmes et faire de enfants. Donc qu’ils se débrouillent avec leur marmaille. Si c’est Dieu qui est au contrôle de tout, alors il sait ce qu’il fait non ?. Et dire que Yacouba Isaac Zida lui-même approuve et dit comprendre l’idée de plusieurs enfants dans les familles pauvres (lire son livre), je me demande combien le chemin pour l’Afrique reste encore long.

  • Le 17 avril 2020 à 07:57, par raogo En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Ce sont des hommes armés habillés comme des FDS sinon aucun FDS ne va tuer des civils sans chercher à les identifier. C’est connu de tous, ils attaquent nos FDS, ils récupèrent du matériels et des habillement et ils se font passer comme des FDS.

  • Le 17 avril 2020 à 08:21, par le nomade En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Il ne faut pas se voiler la face depuis le début de cette sale guerre, les exécutions sommaires font partie des modes opératoires des FDS. Le MBDHP a dénoncé avec preuves à l’appui des exécutions sommaires commises par des escadrons de la mort venus de Ouagadougou. Le gouvernement a promis une enquête mais n’est plus jamais revenu sur ces accusations. Ceux qui sont assis à Ouaga en sécurité et qui n’ont aucun membre de leurs familles dans les zones rouges diront toujours que les rescapés ne disent pas la vérité, qu’il ne faut pas démoraliser les FDS, il faut les supporter. Nous sommes d’accord qu’il faut encourager les FDS, mais on ne peut pas les encourager à tuer des civils désarmés. Ce n’est pas en massacrant des civils désarmés même suspects que l’on arrivera à bout des djihadistes. C’est même le contraire, et comme l’ont dit le MBDHP et d’autres mouvements des droits de l’Homme l’exécurion d’innocents renforcent les djihadistes !

  • Le 17 avril 2020 à 10:11, par Maxime En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    J’aimerais bien savoir sur quels critères les rescapés se sont basés pour affirmer que ces hommes étaient des FDS. Si le critère prédominant c’est le port des tenues militaires aux couleurs du pays, c’est que les terroristes ont réussi leur mission de créer une panique qui aboutira à la méfiance des populations et in fine à une crise profonde. Juste pour corroborer mon propos, il est important de savoir qu’à priori les terroristes pourraient bien agir en se déguisant comme des FDS. Aux journalistes, je demanderai beaucoup plus d’investigations avant de publier des articles aussi sensibles qui pourraient créer la psychose et la panique au sein des populations contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs de l’ennemi. Il aurait été plus simple de s’enquérir de la version des FDS.
    Contribuons tous à bouter le terrorisme hors de notre pays.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 17 avril 2020 à 11:31, par hiro En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    "Ubi solitudinem faciunt, pacem appelant " qui se traduit en Français par : "ils en font un désert, et ils appellent cela la paix"

  • Le 17 avril 2020 à 12:17, par Beogbiiga En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    En lisant cet article, quelque chose a retenu mon attention.
    Le conseillé qui as prévenu les villageois de l’arrivée des FDS ! Qu’ils viendront fouiller les maisons, téléphones portables...
    Cela est suspect.
    Du reste, que dieu protège le Burkina Faso et apaisé les coeurs des survivants !
    Paix à l’âme des disparus

  • Le 17 avril 2020 à 12:55, par Manzour D En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Je ne suis pas de ceux-là qui sont actifs sur ce forum. Aussi, je me garde de lire les commentaires pour plusieurs raisons :
    - plusieurs personnes s’érigent en spécialistes improvisés dans tous les domaines ;
    - certaines personnes mettent l’émotion au dessus de tout en commentant ;
    - les préjugés et les stéréotypes sont les maîtres-mots des discours ;
    - les clichés politiques s’aperçoivent le plus souvent dans les propos ;
    - etc.
    Pour ne pas être long, je fais quelques remarques :
    - l’information ici n’est pas équilibrée ; il aurait fallu tendre le micro à toutes les parties avant de publier l’information. Sinon, on sent un parti pris du ou des auteurs de l’article. C’est humain de vouloir toujours défendre celui qui semble le plus faible, le martyrisé ou défavorisé... mais soyons objectif.
    Dès lors que vous avez choisit un camps, vous manquez d’équilibre. Le contenu de l’article à conduit certains à tirer à boulets rouges sur l’armée nationale sans laquelle vous n’avez plus d’intégrité du territoire. Adeptes de l’opposition politique et des gouvernants, vous n’avez que la même armée. Ceux qui ont gouverné hier, ceux qui gouvernent aujourd’hui et ceux qui gouverneront demain n’ont que cette même armée : retenez-le !
    Certaines questions comme celles de KingBaabu (ces civils en armes dont il est fait cas dans le récit, qui empêchaient que l’on enterre les morts, qui sont-ils ? Du village ? Des kogweogo ? Des FDS ou VDP ?). Un autre internaute s’interroge impartialement : s’il y a eu des enquêtes préalables (des FDS sont transformées en mendiants, vendeurs ambulants, ... au risque de leur vie, nous ne le savons pas). De plus, le récit est assez simpliste : les FDS étaient-ils sur le point de tomber dans une embuscade complice avec leur prise ? Personne ne le sait ... il faut parfois savoir raison gardée. Vous ne pouvez pas parler de l’armée comme si elle était un rassemblement d’inintelligents, d’analphabètes ou ennemie du peuple : parmi elles nous avons des stratèges, les intellectuels de tous les rangs, mieux ce sont nos frères et sœurs qui forment cette armée : comment peut-on être aussi ingrat et aveugle face à elle dans cette lutte à plusieurs facettes ? Je suis aussi de ceux-là qui considère que la vie humaine est au dessus de tout et on devrait avoir des garanties suffisantes pour l’ôter : quand il y a péril, en cas de légitime défense comme dans cette situation de terrorisme...
    Qui souhaite voir son semblable souffrir, déplacé interne dans ce pays déjà difficile. C’est insupportable quant on a un cœur mais soyons dans une logique et participons à la manifestation de la vérité.

    • Le 17 avril 2020 à 14:12, par Sidpassata Veritas En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

      @Manzour D, merci pour votre contribution. Je suis convaincu que certains internautes parlent sans trop réfléchir et qu’ils se font manipuler par les terroristes ennemis de la nation qui lancent des idées noires pour nuire à notre Armée Nationale. Rien ne dit que parmi les internautes il n’y a pas des terroristes qui veulent pousser dans le mauvais sens. C’est pour cela que les journalistes qui publient les articles doivent faire très attention à ne pas relayer le ressenti des victimes sans relativiser leurs propos. Il y va de la défense et de la sécurité nationale. Il ne faut donc pas compliquer inutilement la tâche de l’Armée Nationale. Ce n’est pas un simple forum de débat d’idées et d’échange d’opinions sans conséquence pour l’ordre public et la survie de la nation. C’est donc très grave ! Merci mon frère.

  • Le 17 avril 2020 à 13:07, par Yamsoba En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Paix aux âmes des disparus. Il faut se garder des conclusions hâtives et autres accusations sans preuves. Les terroristes se sont déguisés combien de fois pour attaquer des innocents civils comme FDS et ils utilisent la perfidie comme astuce chaque fois. Semer la confusion et opposer les Burkinabé pour atteindre leurs objectifs macabres embarquent facilement certains esprits naïfs qui deviennent subitement des défenseurs des droits de l’homme. Fort heureusement que les FDS savent choisir le vrai du faux. Si ces criminels atteignent leurs objectifs leurs défenseurs actuels paieront cher car ils n’ont pas d’état d’âme et se moquent éperdument de vos soutiens. Faisons attention avec nos semblants de connaissances des droits humains. Combien de prisonniers les terroristes ont fait ? Combien de civils innocents ont été massacrés sans que vous daigner piper le moindre petit mot. Aujourd’hui on se cache derrière son écran pour chercher à saper le moral des troupes et permettre aux criminels d’obtenir des complicités locales. Un homme doué de bon sens ne parle de ce qui ne connait pas et pire condamner sans aucune preuve. Que DIEU sauve le Burkina et nous réconcilie. AMEN Bénie soit ma patrie le Faso

  • Le 17 avril 2020 à 14:11, par Ka En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Voici des gens qui sont vraiment sans foi ni loi. Mais au-delà de cette arrogance, on peut aussi se poser une question : Toutes ou tous celles ou ceux qui croient avec ignorance que ce sont nos forces de l’ordre qui ont fait ça, ne sont pas complices de ses massacres ? C’est la question qu’il faut se poser avant de vomir des salades comme les critiques non fondées que je lis ici.

    Et je m’adresse aux internautes hasardeux qui raisonnent en partisans, si vraiment ils vivent au Burkina ? Si vraiment ils vivent au Burkina, ils doivent se rappeler de toutes les attaques faites par nos propres frères ou enfants déguisés en terroristes. Et dans 99% de ces attaques, les armes viennent des récupérations ou volés dans nos gendarmeries attaquées, des camps militaires au Nord excet… a ne citer qu’un exemple, ‘’c’est l’attaque de notre état-major et l’ambassade de France au centre de Ouaga ou les terroristes étaient habillés en tenu militaires, c’est-à-dire des tenus de nos FDS. La question dont je voudrai poser aux internautes qui aiment la simplicité sans cervelle a creuser avant de vomir leurs salades, ‘’’’ ou mettez-vous la justice dans tout ça ? Sauf les enquêtes et la conclusion de notre justice qui peuvent nous orienté dans des critiques et autos critiques fondées. Que Dieux reçois les âmes des victimes tués sans raison, et protège leur famille sur terre.

  • Le 17 avril 2020 à 20:06, par Dyfert En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Les Burkinabé semblent toujours n’avoir rien compris de toutes les stratégies des terroristes. Pensez vous que les tones de treillis qu’ils volent a nos fds servent à quoi si ce n’est commettre des crimes en incriminant nos fds. Dommage que ces mécréants soient plus intelligents que beaucoup d’entre nous, incapables de faire une bonne analyse d’une situation

  • Le 21 avril 2020 à 07:03, par Tankoano En réponse à : Exécutions sommaires à Cissé : Récit du drame, chemin de croix des rescapés !

    Ils n’ont qu’à faire les mêmes interviews auprès des femmes des FDS qui ont perdu leur Marie.

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