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Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

Publié le mercredi 16 octobre 2019 à 08h57min

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Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter,  sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

C’est dans les locaux de son nouveau siège national, sis quartier petit Paris de Ouagadougou, que les dirigeants du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) ont fait face à la presse dans la matinée de ce mardi, 15 octobre 2019. A l’ordre du jour, l’actualité nationale et la vie du parti.

C’est dans un style direct, c’est-à-dire à bâtons rompus, que se sont déroulés les échanges entre la direction politique du parti, avec à sa tête, le président par intérim, Simon Compaoré, principal intervenant, et les journalistes. Néanmoins, c’est avec intention braquée sur la situation sécuritaire que Simon Compaoré a planté le décor. « La situation sécuritaire est restée la préoccupation essentielle de l’heure », dit-il. Moment propice pour lui de féliciter le gouvernement pour les efforts qui sont faits pour doter les Forces de défense et de sécurité en matériels et adresser à ces dernières, les reconnaissances pour le sacrifice suprême.

« Mais, disons que ce sont des éléments de la vie. Il faut simplement prendre de la hauteur par rapport à toutes ces difficultés que nous rencontrons aujourd’hui et qui vont nous permettre de nous affranchir de tous ce qui nous empêche (ou peut nous empêcher aujourd’hui) d’accomplir nos obligations vis-à-vis des populations et d’être au rendez-vous du devoir de redevabilité que nous aurons très bientôt », dit-il, ouvrant la porte aux préoccupations des journalistes.

Ainsi, le sujet sur le terrorisme, et ses implications, a occupé une partie importante des échanges. Et dans ce chapitre, le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba, « trouve dommage qu’il y ait des compatriotes » qui soient contents, quand le gouvernement est en difficulté par rapport à la lutte contre le terrorisme. Sur cette question de sécurité, le député requiert une « bonne lecture ».

« Il faut que nous ayons une bonne lecture de ce phénomène. Dans la réalité, le terrorisme (il faut l’accepter), c’est une culture. C’est un phénomène nouveau et contemporain, comme l’ont été l’esclavage, la colonisation dans le temps. Aujourd’hui, c’est le terrorisme et tous les pays le vivent. C’est une culture, parce que quand vous voyez quelqu’un qui se fait exploser avec une ceinture de bombes, ce sont des valeurs qu’ils défendent, même si elles sont négatives. C’est une culture et il faut d’abord l’accepter ; parce que si on ne l’accepte pas, on ne pourra pas lutter contre », avance M. Ouoba, pour qui, la lutte contre le phénomène doit se faire à travers deux axes. Empêcher que cette culture imprègne la société et mener une lutte active à travers l’organisation des populations, explicite-t-il.

« Pourquoi dans notre pays, c’est arrivé ? On peut se poser la question. C’est arrivé parce que dans les autres pays aussi, c’est arrivé. C’est aussi simple », affirme le porte-parole du parti, ajoutant que les terroristes ont agi au moment où l’Etat était en réorganisation. Pour Bindi Ouoba, ce n’est pas parce que c’est le MPP qui est au pouvoir que le pays vit cette épreuve. « Et ceux qui le font-là ne viennent pas d’ailleurs, ce sont nos propres frères. C’est parce qu’ils ont adhéré à cette culture-là que nous connaissons aujourd’hui ces problèmes », ausculte le porte-parole du MPP.

« En temps de guerre, il y a des écarts qui sont condamnables »

La fronde sociale, avec ses grèves et mouvements d’humeur, a également occupé une bonne portion du temps d’échanges. Le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, regrette que pendant que les terroristes se déploient dans des zones pour terroriser des populations, il y ait des organisations syndicales « ou dites comme telles », qui tiennent des grèves, des manifestations, des mouvements d’humeur, des sit-in, etc.

« Toute chose qui laisse à penser si nous-mêmes, nous sommes conscients que nous sommes dans une situation sécuritaire difficile qui commande qu’on fasse la distinction entre ce qui peut s’appeler l’accessoire et ce qui est aujourd’hui principal. Et ça fait mal, quand on regarde notre situation. Voilà des gens qui doivent se tenir la main pour affronter le danger principal (qui est le terrorisme), mais qui, au lieu de cela, se permettent de poser des actions qui renforcent l’action des terroristes (qu’on le veuille ou non) et qui fragilisent notre capacité à agir conséquemment contre le terrorisme et de poursuivre les actions de développement au bénéfice de nos populations des villes et des campagnes », argue M. Compaoré, pour qui cette question mérite d’être débattue.

« En tant de paix, il y a des écarts qu’on peut se permettre. Mais en temps de guerre, il y a des écarts qui sont condamnables. J’allais même dire mortels », convainc le premier responsable du parti au pouvoir.

Subséquemment à ce point, l’ancien maire de Ouagadougou, par le truchement également d’une question, s’est prononcé sur l’interdiction des marches par le maire de Ouagadougou à des organisations. « Vous posez une question à quelqu’un qui est tout à fait à l’aise pour vous répondre. Vous parlez du maire. Oui, moi aussi j’ai été maire et j’ai aussi eu, à des moments donnés, à prendre des décisions », ressasse l’ancien maire, relevant que la gestion à l’échelle de l’Etat ou des collectivités implique l’obligation de tenir compte du contexte.

« Vous ne pouvez pas me dire ce qui s’est passé la nuit et ce qui est en train de se passer maintenant. Mais il y a des services, dont la mission c’est de faire en sorte qu’on puisse savoir ce qui se passe à l’instant T. Donc, ceux qui gèrent, leur supériorité est qu’ils détiennent des informations que vous n’avez pas quelquefois.

Donc, une capacité de faire une analyse de la situation à un moment T et de dire que telle activité est dangereuse ; elle peut entraîner ceci ou cela. Donc, quelquefois, il faut admettre que l’autorité, parce qu’elle est à même de se faire une idée de la situation, en vienne à prendre des mesures. Et c’est ainsi sous tous les cieux, ce n’est pas propre au Burkina. Et même si ceux qui pensent qu’il y a restriction se retrouvent un jour au pouvoir, je crois que ce sera la même chose qu’ils vont faire ; parce que c’est la real politik qui commande qu’on agisse de cette façon-là », souligne-t-il.

« Vous n’avez pas laissé certaines choses se passer et dire après que je savais qu’il pouvait y avoir des risques…. Non, vous assumez. Quand on est responsable, on assume. C’est pourquoi les responsables qui prennent les décisions sont parfois incompris, mais c’est comme cela qu’on gère la cité. Vous voyez que le fait d’avoir empêché la marche, personne n’en est mort ! Avez-vous entendu que parce qu’il n’y a pas eu la marche-là quelqu’un est mort ou une structure a disparu du paysage politique, social, etc. ? Ils n’ont pas pu marcher, ils ont fait autre chose. Ainsi va la vie. Donc, j’allais dire no comment. Même demain, si le maire décidait qu’il en soit ainsi, ça le sera. Etant donné aussi que notre pays est un pays de droit, ceux qui estiment qu’il y a un abus d’autorité peuvent faire prévaloir leur prétention auprès des structures qu’ils connaissent très bien. Mais on va travailler à ne pas se faire peur, surtout dans la situation présente ; personne n’a intérêt à faire peur à l’autre (il déplore que certains propos tendent à défier les décisions de l’Etat, ndlr) », s’est appesanti Simon Compaoré.

Les journées anti-impérialistes, telles que perçues par Simon Compaoré

Les 11 et 12 octobre 2019 à Ouagadougou, plusieurs organisations de la société civile et syndicats ont tenu les quatrièmes journées anti-impérialistes. Par cette initiative, les organisateurs entendent maintenir le cap de la dénonciation et demander le départ des forces étrangères des pays africains, notamment du Burkina Faso.

« Sur la question, nous allons faire court : il va falloir que ceux qui parlent ainsi nous disent, il y a combien de bases militaires au Burkina, qu’est-ce qu’elles font et qui amènent aujourd’hui à ce que l’on dise que notre avenir sécuritaire est en péril (ou que les richesses du Burkina sont en péril) », rétorque l’ancien ministre de la Sécurité, Simon Compaoré.

Puis, il poursuit : « Ceux qui tiennent ces propos-là, ça me fait sourire ; parce que ça me rappelle d’autres temps où nous aussi, nous étions de la danse, on a mené des luttes anti-impérialistes, dans des cadres bien précis. Mais concernant notre situation actuelle, il y a comme un amalgame et une volonté d’amener le peuple sur des chemins qui ne sont pas le sien. Aujourd’hui, ce qui intéresse le Burkinabè lambda, c’est de voir comment notre pays, nos autorités, organisent la résistance face à cette nouvelle donne, le terrorisme, et comment nous arrivons à conjuguer avec l’appui des amis de l’extérieur, pour atteindre les objectifs qui sont les nôtres à savoir défendre le territoire, assurer la sécurité aux citoyens et sauvegarder leurs biens. L’anti-impérialisme-là se trouve à quel niveau ? ».

Pour lui donc, ce n’est pas parce que l’Etat a eu à, à un moment donné, demander l’intervention extérieure dans un domaine bien précis qu’il faut parler d’impérialisme. Simon Compaoré indique également que le Burkina est dans une phase de réorganisation de son armée ; une réalité qui, à son avis, doit être prise en compte dans les analyses de chacun.

« On n’a pas honte de dire que dans tel secteur, nous avons des insuffisances qu’on peut combler avec l’appui de tel ou tel partenaire. Pourvu que nous ayons à l’esprit que la victoire-là est entre nos mains ; nous sommes les artisans de notre propre victoire. Ce qui vient du dehors-là, c’est un appoint. Mais la force principale, c’est nous. D’où la nécessité pour les populations de mieux s’organiser autour des Forces de défense et de sécurité », explique Simon Compaoré, qui pense de ce fait que ces journées anti-impérialistes auraient pu réfléchir sur comment amener les populations à s’organiser pour prendre en main leur propre destin. « Le reste, c’est du fantasme, du m’as-tu vu, du One man show », qualifie Simon Compaoré, observant plus loin : « Et quand vous faites le recollement ; des gens qui disent qu’il faut renvoyer les bases impérialistes, et les terroristes qui embouchent la même trompette ; ce sont des bizarreries. C’est no comment. A chacun de faire son analyse ».


A LIRE AUSSI : Affaire charbon fin : « Si le ministre est fautif..., il sera responsable de ses propres turpitudes », réagit Simon Compaoré


Le premier responsable du parti au pouvoir soutient que le Burkina est un pays indépendant, libre de composer avec celui qui est à même d’apporter une contribution à la lutte contre le phénomène terroriste. « Que ce soit bien compris. Nous sommes au pouvoir, nous gérons et nous allons nous assumer. A l’heure de la redevabilité, on verra si c’est nous qui avons raison ou ce sont les autres. En attendant, nous sommes sur le terrain, nous pouvons dire simplement : en avant, avançons ! », signe Simon Compaoré, principal animateur à ce petit déjeuner de presse.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 octobre 2019 à 10:09, par le Patriote 7 En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Sincèrement dans quel pays sommes nous ,où on dit aux populations ,mal protégées d’accepter le terrorisme ,de se faire à l’égorgement de leurs enfants ,à ce qu’on les tue comme des poulets ? c’est ça qu’il faut accepter ? vous êtes tous piteux comme dirigeants ,mais l’histoire vous a déjà trouver une place car en 2020 sachez que des centaines de milliers de personnes sont prêtes à ramper s’il faut jusqu’au dernier campement du Burkina et ce à leurs propres frais ,pour que des gens comme Simon soient définitivement écarté de la scène politique ,pour qu’enfin il arrête de faire honte au pays .

  • Le 16 octobre 2019 à 10:23, par Juste Juste En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    N’est-ce pas le même Simon Compaoré qui disait dans un passé récent que si les ONG trouvent le Burkina Faso invivable, qu’ils pouvaient retourner chez eux ? Aujourd’hui c’est lui qui appelle au secour des forces étrangères. on a parlé de la mauvaise gestion sécuritaire du MPP, ils nous ont traité d’ennemis du peuple ! voici aujourd’hui où nous en sommes !

  • Le 16 octobre 2019 à 10:32, par Camarade Fousseni En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Bindi OUOBA  ! Quand on est impuissant face a une situation ce n’est pas une faiblesse de le reconnaître. Faire recours à l’aide étrangère est un signe d’humilité. Même l’Irak et la Syrie qui ont plus de moyens que nous ont demandé l’aide aux puissances occidentales pour combattre les groupes armés islamistes !
    Que Dieu assiste le Burkina Faso !!!

  • Le 16 octobre 2019 à 10:38, par Yako En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Mr Ouoba vous êtes très légers sur la question du terrorisme pour plusieurs raisons. 1- Le terrorisme ne saurait être defini comme une culture car la culture c’est cet ensemble de coutumes et traditions propres à une communauté donnée et qui se transmet de génération en génération.Or le terrorisme n’est pas transmissible comme culture à moins que votre affirmation cache quelque chose d’autre.
    2- Vous affirmez avec la même légèreté que : Il ya le terrorisme au Burkina Faso parce qu’il y’en a ailleurs.Donc phénomène de notre époque.Quelle fatalité !
    En fin, vous affirmez que l’ennemi est de la maison ! Quelle simplification. Aucune analyse sérieuse ne peut entériner ça.Partant de l’expérience des autres pays c’est toujours le phénomène nait comme rébellion contre l’ordre établi (état) au moyen-Orient et en Europe dans les années 70/80 tels les brigades rouges en Italie, ETA espagnole,les Irlandais...Or au Burkina Faso rien de tout ça.Il est vrai que parmi les terroristes il ya quelques Burkinabé mais le nombre reste marginal.
    Conclusion : Au Burkina Faso le politique n’a pas été à la hauteur pour la simple raison que jusqu’à hier nous étions épargnés du phénomène non seulement l’état était plus ou moins solide mais aussi les raisons qui sont à la base du terrorisme ailleurs n’existent pas au Burkina Faso.Donc nous sommes victimes collatérales par manque de vision.

  • Le 16 octobre 2019 à 10:51, par Le réaliste En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    La réalité est que le peuple doit retenir "qu’il est insensé et même périlleux pour les Burkinabé de croire qu’on peut réussir de nouveaux habits avec du vieux tissu". Notre malheur est que le pays est géré depuis belle lurette par "des vieux politiciens en fin de potentiel".
    La situation du pays est dans l’impasse et certains Burkinabé jubilent pour avoir réussi leur salle besogne pendant que d’autres s’en contentent et s’y adossent pour battre campagne. Quel dommage !!!!!!!!
    Toutefois, lorsque le PEUPLE (qui a manqué le courage du changement après la chute de la dynastie COMPAORE)se rendra compte que seule sa volonté confère la légitimité nécessaire pour la conduite de sa propre destinée, il fera en sorte que les politiciens cessent définitivement de tourner en rond et polluer l’ARMEE, afin que cette dernière reste une force et demeure le socle de l’unité et de la cohésion nationale, pour qu’elle aussi, se débarrasse des nombreux éléments malsains insérés par le système de la longue mal gouvernance.
    Vive des Burkinabé réalistes pour un Burkina Faso réaliste et prospère

  • Le 16 octobre 2019 à 10:55, par Bazèga Fils En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Monsieur Simon Compaoré le grand connaisseur, où sont passés votre kalachnikov et votre gilet par balle pour que les terroristes nous fatiguent ainsi ? Je vous croyais au front pour bouter hors les forces du mal. Il est loisible de s’asseoir à Ouagadougou pour minimiser l’insécurité chronique qui sévit dans notre pays. pensez-vous que les populations qui fuient le font par gaieté de cœur ?

  • Le 16 octobre 2019 à 11:00, par sidbewindin En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Tout le monde parle trop alors que la case Burkina brule ! Mettons nous ensemble , trouvons une solution a notre probleme commun, le Massacre quotidien de Burkinabe. Je crois que cela n’est pas impossible.

  • Le 16 octobre 2019 à 11:20, par Lasso En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    J’ai vraiment honte des propos de nos dirigeants actuels qui veulent nous faire accepter le terrorisme dans notre culture. C’est un aveux d’impuissance de leur part ! si Roch KABORE et son gouvernement n’ont pas de solutions pour sécuriser le territoire, et bien le mot « démissionner » existe toujours dans le dictionnaire Larousse !
    Le Burkina Faso regorge d’assez de vaillants fils capables de relever le défi sécuritaire !

  • Le 16 octobre 2019 à 11:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    - ’’Le terrorisme c’est une culture !’’ Quelles sont ces burkiniaiseries encore ? Chacun mange bien et se trouve une spécialité. D’autres sont experts et terrorisme, certains sont des philosophes et que sais-je encore ?! Vraiment les burkinabè sont Experts Es Tout et Rien du tout sauf en Brouhaha !!!

    - Juste Juste, bien fait pour vous !! Ce sont vous qui avez voté en masse pour le MMP et leurs gros menteurs. Eh bien, maintenant buvez le calice jusqu’à la lie !!!

    - Patriote 7, tu as raison !! Il faut jeter Simon Compaoré dans la poubelle de l’histoire de ce pays. Il devient de plus en plus négatif comme homme politique. Il est même perdu, désorienté mais refuse de quitter la scène. Il a falloir le honnir pour qu’il s’en aiile pour de bon dans les oubliettes !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 octobre 2019 à 11:48, par @BeteCommeRaisonnement En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    C’est dommage que des gens comme nous dirigent. Ils nous disent qu’ils connaissent bien le problème d’insécurité, ils savent pourquoi les burkinabè meurent tous les jours mais ils sont incapables de les protéger. Le MPP est donc couple de non assistance de sa population en danger, c’est un crime.
    Ecouter le peuple parce que c’est le peuple qui vous a envoyé au pouvoir ; dire que vous êtes au commande mais de vous laisser travailler, c’est bête. Blaise aussi était au commande mais vous ensemble avec les insurgés ont coupé court son mandat.
    Travailler pour le peuple au lieu de chercher des explications bidons pour assurer votre réélection.

  • Le 16 octobre 2019 à 12:55, par Peuple Insurgé En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Le terrorisme, UNE CULTURE !? Mon œil ! Eh Dieu de mes ancêtres ! Je comprends pourquoi le pays est en train de sombrer. Mais comme les burkinabe les ont voté, nous allons boire le calice jusqu’à la lie, comme l’a dit Koro Yamyeele.

  • Le 16 octobre 2019 à 14:19, par Nabiiga En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    C’est à quelle fin cette sortie médiatique ? Monsieur, vous avez été forcé de vous prononcer sur cette affaire de terrorisme ? C’est vraiment mal placé et vous le savez très bien. Le terrorisme est un phénomène à caractère internationale, nul ne l’ignore mais pour nous les Burkinabè notre problème ne se trouve à la reconnaissance de ce fléau mais bien comment le combattre et surtout avant tout ce que notre gouvernement est en train de faire de vaincre ce fléau. S’il y a une sortie médiatique à faire que ce soit uniquement sur les efforts de notre gouvernement et non pas pour nous prier de l’accepter. D’accord, on l’a accepté, et alors. On fait quoi après ? Armons alors les terroristes pour qu’ils viennent nous tuer, nous tous ? D’accord, on l’accepte. Qu’on cède notre pays à ces terroristes car nous avons finalement accepté qu’ils existent et veulent nous tuer, nul besoin alors d’avoir un pays à nous ? C’est vraiment mal placé et il vous faut revenir vite devant les micros pour rectifier le tir.
    Merci

  • Le 16 octobre 2019 à 14:30, par Fils En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Simon Compaoré, qui pense de ce fait que ces journées anti-impérialistes auraient pu réfléchir sur comment amener les populations à s’organiser pour prendre en main leur propre destin. Et quand vous faites le recollement ; des gens qui disent qu’il faut renvoyer les bases impérialistes, et les terroristes qui embouchent la même trompette ; ce sont des bizarreries. C’est no comment. A chacun de faire son analyse ».

  • Le 16 octobre 2019 à 15:26, par Patriote Burkina En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Messieurs du régime KABORE, s’il vous plaît comment repousser des attaques terroristes avec seulement 4 kalachnikovs pour un poste de police de 11 agents ? Les FDS veulent du matériel adéquat pour lutter efficacement, au lieu de vos belles thèses de sociologie.

  • Le 16 octobre 2019 à 15:30, par sidbala En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Le terrorisme c’est le président et suite notamment Simon, Clément, Jean Claude et bien d’autres. Ce sont eux qui son venus provoquer les terroristes, voilà pourquoi le pays a des problèmes.
    Si le Burkina veut la fin du terrorisme, ce n’est pas compliqué il faut chasser Roch du pouvoir, c’est qui venu avec cette bagarre.

    Si vous insultes plus fort que vous il faut s’attendre au retour du bâton, c’est la guerre de Roch et compagnie. Si vitre enfant sort provoquer plus fort que lui, c’est normale qu’on le corrige.
    Depuis leur arrivée au pouvoir, c’est insulter, c’est dénigrer, voilà leur programme en question, maintenant ils n’ont qu’à récolter les conséquences, le monde ne fonctionne pas au hasard.

    Blaise Compaoré avait une longueur d’avance sur la façon de gouverner un pays dans des contextes très difficiles de guerres civiles et de terrorisme, c’est un capitaine valeureux de surcroît, il n’est pas un officier de salon. Vous n’êtes rien vous ne savez rien non plus si ce n’est provoquer et mettre le pays en difficulté,

    en quoi le terrorisme peut être une culture, c’est vraiment triste pour le pays, avec des dirigeants de ce genre 2021 voir que le pays a disparu des radars.

  • Le 16 octobre 2019 à 15:31, par Drangwell En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Ouoba disait tout temps a l’hémicycle que c’était le CDP comment veut il le soutien de ces derniers
    .

  • Le 16 octobre 2019 à 16:36, par Ana En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Je pense que les politiciens ont faillit.
    Il nous faut un vrai changement.
    Rdv en 2020

  • Le 16 octobre 2019 à 17:09, par la verite En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    cette sortie médiatique a juste confirmer le pacte qui est entre le groupe terroriste, le MPP et leur allie européen et américain. donc, leur objectif est de nous impose le terrorisme comme une culture de plus avec pour chef spirituel l euro comme l iman et les américain comme muézin et le mpp et G5 sahel comme des fidèles. en réalité le gouvernement joue sur la mentalité des burkinabe comme s il luttais contre le terrorisme alors qu ils encourage cette culture dune matière a une autre. vous serriez vaincu. dieu vous vois. allons-seulement toute la vérité va venir par se savoir ici. Gloire a dieu, gloire éternelle au peuple burkinabè et d Afrique qui lutte fournièrement pour leur survie face a cette menace organise

  • Le 16 octobre 2019 à 18:02, par Mbalè En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Oh, que c’est triste et grave ! Comment un homme politique burkinabè, face à la situation dans laquelle le terrorisme a plongé son pays depuis quelques années, peut venir affirmer publiquement, sans sourciller, que ce terrorisme est une culture ? Et surtout, oser nous demander de l’accepter comme telle ? Comment peut on avoir une telle conception et prétendre lutter conséquemment contre le terrorisme ? Et vraiment, on tombe des nues lorsque l’on s’aperçoit que ce monsieur est membre dirigeant et même un élu du parti au pouvoir. C’est à croire que le pire est encore devant nous d’ici 2020 !

  • Le 16 octobre 2019 à 19:32, par Danton En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    M. Ouoba, sortez svp de ce pédantisme inutile et revenez sur terre pour que les Burkinabè puissent mieux cerner votre position et celle de votre parti. Sinon vous n’arriverez qu’à mettre de l’eau au moulin de ceux qui pensent que vous n’avez pas de stratégie claire pour le Burkina. Depuis le début, le MPP a louvoyé dans le clair-obscur et les demi-vérités. Vous avez multiplié les maladresses. Vous semblez vouloir occulter la responsabilité de votre régime dans ce qui nous arrive en ce moment. De grâce ne venez pas en rajouter à notre désarroi si vous n avez pas les bons mots pour nous consoler.

  • Le 16 octobre 2019 à 23:09, par Lucius En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Pitoyable pour le Burkina Faso.
    Il faut éviter que ce genre de personnes durent au pouvoir.

  • Le 17 octobre 2019 à 01:49, par NIMPOTKOUA En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre »

    N’ importe quoi !

  • Le 17 octobre 2019 à 08:59, par PUAL04 En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Bonjour au kôrô Yamyélé , vous voyez pour l’interdiction des marches , monsieur Simon dit qu’ils ont des services qui leur fournissent des informations en temps T. j’aimerai comprendre pourquoi malgré l’existence de ces services qui donnent informations en temps T . On a laissé produire le drame de Yirgou et on continu de laisser massacrer nos parents au Nord et au Sahel ?

  • Le 17 octobre 2019 à 10:11, par nekrenoma En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Ah ! Simon § Ah ! OUABO ! Ah !Le MPP . C’est trop vilain en ces moments si durs, que de venir béatement justifier le terrorisme par ’c’est une culture’. Quelle pitié pour le Burkina ?
    Il y a tellement de contradiction entre vous ! D’abord, Feu Salif DIALLO disait que c’est Blaise et compagnies qui ont envoyé les terroristes. Votre Roch , président disait en Allemagne que c’est encore Blaise COMPAORE qui est à l’origine du terrorisme. Vous aujourd’hui, vous dites que c’est une dynamique mondiale et que le Burkina n’y échappe pas.
    Un expert en Sécurité disait récemment, que pour combattre le terrorisme, comme d’ailleurs pour tout problème, il faut bien le diagnostiquer, pour en savoir les origines. C’est alors que l’on saura définir la stratégie de lutte et les moyens opérationnels à y déployer. Maintenant, si en tant que premiers gestionnaires du Pays, vous n’ètes pas francs avec le peuple, comment voulez-vous que le peuple vous suive ? Pour le peuple, dans sa grande majorité, le terrorisme actuel imposé au Burkina provient d’une bataille entre Roch et Blaise, deux éléphants qui se battent. Blaise ne veut pas de Roch au pouvoir. Il l’a dit maintes fois : de mon vivant, Roch ne sera pas président de ce pays. Surtout qu’il s’est senti trahi par Roch, Simon et salif, ses propres élèves. Voilà pourquoi le terrorisme au Burkina. Maintenant, nous burkinabés, devons-nous nous sacrifier pour ces deux éléphants ? Voilà la question à se poser.. Certes, nous sommes piétinés quand les éléphants se battent, mais que faire ? C’est ça le dilemme burkinabé. Les supporteurs de Blaise pensent qu’il est bon que Roch échoue dans sa gestion. Les supporteurs de Roch, sentent la faiblesse de Roch face à cette bataille imposée. Ne sachant quoi faire, alors ils inventent des arguties pour se justifier afin d’avoir la faveur du peuple en 2020. Finalement que retenir ? Roch sentant la terre se dérober face à l’adversité du camp Blaise, avance de faux arguments. Simon, OUOBA, soyez conséquents : si vous ètes incapables d’apporter de réelles solutions, vous avez deux choix : faites semblant comme vous le faites en faisant appel aux forces étrangères, ou affrontez le problème réellement : voyez votre adversaire et échangez avec lui des conditions de cessation du terrorisme. Sinon, nous vous jugeons à l’étape actuelle des INCAPABLES ! Malheureusement, c’est le peuple "les herbes" qui paie le lourd tribut. ET c’est dommage que ce peuple paie. mais finalement, ne le mérite-t-il pas lui qui a voté des incapables ???Comme le dit KORO YAMYELE

  • Le 17 octobre 2019 à 12:33, par WM En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Le terrorisme est une culture ?!? Voici une phrase qui a suscité la réaction de nombreux internauts. Je ne sais pas ce que son auteur entend signifier. De ce point de vue, je ne me range pas derrière lui ! Cependant, je voudrais faire une analyse de cette phrase. D’abord il convient de partir d’une définition large de la culture : comme ensemble des phénomènes sociaux. Sa transmission ne se fait plus d’une façon traditionnelle : par la famille et les proches. Dans le contexte du terrorisme, parler de culture, c’est cerner les influences qui amènent des individus à se radicaliser et à ce titre, pratiquer des acts terrorists afin de défendre des valeurs (négatives de notre point de vue). Accepter le terrorisme comme nourri par une culture du mal, ce n’est pas nécessairement de la résignation. C’est aussi penser à une approche non militaire de la lutte. Cela excluant pas cette approche ! En terme claire, il pourrait s’agir de ce poser la question de savoir : comment éduquer nos enfants dans nos valeurs traditionnelles de tolérance (les défis : les influences extérieur ; la communication est facile aujourd’hui). Et cela étant, les préserver de tomber dans des anti-valeurs. La radicalisation n’est pas seulement culturelle. Elle pourrait se trouver aussi dans les difficultés que les individus et les groupes sociaux ont pour s’intégrer dans le Burkina actuel. Sans affirmer l’existence de la culture du terrorisme, je pense que nous devons nous poser la question de savoir si cette culture est une réalité dans notre pays. Est-ce qu’il y’a une radicalisation au Burkina ? Et qu’est ce que le Gouvernement fait pour empêcher cela ????

    Vos critiques sont les bienvenues !!!

  • Le 17 octobre 2019 à 19:06, par Sacksida En réponse à : Situation nationale : « Le terrorisme, c’est une culture et il faut d’abord l’accepter, sinon on ne pourra pas lutter contre », avise le porte-parole du MPP, Bindi Ouoba

    Si l’on s’efforce de suivre le raisonnement de ce Monsieur Bindi Ouaba, et si le "terrorisme est une culture" que dire alors des maux sociaux comme : Le mensonge, le vol, le detournement de deniers publics, les malversations de fonds, la pauvrete, la maladie, le crime de sang, la corruption et le chomage etc sont-ils et font-ils egalement partie de la "culture" ? Non, ce sont des anti-valeurs et des crimes donc ne peuvent etre des elements de nature culturels. Dans l’organisation generale d’un parti, il devrait y avoir des commissions et des cellules de reflexions sur l’ensemble des problematiques diverses qui se posent au pays et des solutions idoines doivent etre trouvees pour la sauvegarde de l’integrite du Burkina Faso. Salut.

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