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Concours de la Fonction publique : Les candidats entre espoir et inquiétudes

Publié le mardi 9 août 2005 à 07h02min

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C’est en principe aujourd’hui que les concours de la Fonction publique au Burkina Faso commencent. Hier, nous avons fait un tour au Building Lamizana à Ouagadougou, où les candidats aux différentes épreuves venaient relever leur lieu de composition. Certains ont accepté se prononcer sur leur préparation. Ambiance empreinte d’optimisme mais aussi d’inquiétude, vu le nombre très élevé des candidats.

Madi Kaboré, candidat gardes de sécurité pénitentiaire :"On n’a pas grand espoir"

Nous avons beaucoup étudié sur différents documents. Nous avons travaillé par exemple sur les tests psychotechniques et de niveau. Mais, compte tenu du nombre de candidats, on n’a pas grand espoir. La préparation, à notre sens, a été suffisante. Au niveau physique, nous sommes aussi apte puisque nous nous sommes entraîné tous les jours.

Jules W. Nana, candidat infirmiers brevetés : "Je prie Dieu pour que ça marche"

Nous nous sommes préparé en faisant des groupes d’études avec des amis sur les tests psychotechniques. Nous pensons avoir fait notre préparation. Et avec ces efforts intellectuels fournis, nous espérons décrocher un concours cette année. Personnellement, j’aimerais surtout être admis au test de la douane. Cela me permettra, sans doute, d’améliorer ma situation. Je prie donc le bon Dieu pour que ça marche.

Roger Coulibaly, candidat secrétaires des affaires étrangères :"Nous nous sommes énormément exercé"

Pour la préparation, nous nous sommes énormément exercé dans de nombreuses disciplines. Pour ce faire, on a payé des brochures. En fonction de tout cela, l’espoir, à notre avis, est permis. Concrètement, nous nous sommes essayé en tests psychotechniques, en tests de niveau avec des amis.

Marie Tapsoba, candidate infirmiers brevetés : "Nous avons fait de notre mieux"

Nous avons fait de notre mieux et espérons être retenue au finish. Nous avons étudié en groupe avec des camarades. On s’est exercé dans de nombreuses matières, notamment, en tests de niveau et psychotechniques.

Mamounata Rouamba, candidate, concours de pédologie : "Ma préparation n’est pas satisfaisante"

Je me suis exercée seule. Pour ce faire, j’ai payé deux brochures. Mais, je trouve que ma préparation n’est pas satisfaisante parce que je n’ai pas eu assez de temps étant donné que je suis en stage. Pour autant, cela ne m’empêche pas d’être optimiste.

Noufou Ouédraogo, candidat gardes de sécurité pénitentiaire : "On a eu des difficultés"

Je me suis bien préparé pour les concours. On a eu des difficultés concernant les tests psychotechniques et de niveau. Je me suis exercé avec mes camarades dans un établissement pendant un mois.

Lassané Kaboré, candidat ENAREF/B : "On s’est entraîné en groupe de 4"

J’ai eu particulièrement des difficultés en ce qui concerne la préparation des concours parce que je n’avais pas beaucoup d’argent pour payer des documents. Néanmoins, on s’est entraîné en groupe de 4 personnes avec quelques fascicules payés par des membres du groupe. L’attente de mes résultats à l’université, où je suis inscrit en 1re année de lettres, a aussi joué négativement en terme de sérénité dans ma préparation aux concours. Par ailleurs, je déplore le fait que le gouvernement ne prenne pas assez de mesures pour faciliter la situation des candidats qui viennent des provinces. Par exemple, l’Etat peut leur assurer le logement et la restauration.

Moussa Kaboré, candidat contrôleur des douanes : "On est optimiste"

Nous nous sommes préparé entre amis. On s’est surtout entraîné en tests psychotechniques avec un professeur à l’université. On est ici pour voir la programmation. Mais cela va être très difficile avec ce nombreux monde. On sera obligé de partir, quitte à revenir plus tard. Néanmoins, on est optimiste.

Christine Ouédraogo, candidate gardes de sécurité pénitentiaire : "Nous croyons à nos chances"

Nous avons beaucoup travaillé par rapport aux concours. Nous nous sommes préparée seule et en groupe. On s’est exercé dans toutes les matières, mais c’est en psychotechnique qu’on a eu beaucoup de difficultés de compréhension. Nous croyons, en dépit de cela, à nos chances cette année.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE et Minata COULIBALY (Stagiaire)
Le Pays

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