François Ouédraogo, assistant culturel : « Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu pour l’année 2018 écoulée, parce qu’au niveau personnelle, j’ai été très abondante du point de vue d’économies réalisées, de voyages effectués et de travaux accomplis. N’empêche que j’ai eu des moments de difficultés notamment au niveau de la santé mais peu important, tout être humain lorsqu’on vit, on doit s’attendre toujours à des périodes de bas et de haut. Et même si la situation sécuritaire au niveau national a été difficile avec le niveau de la vie chère qui ne cesse de s’augmenter, etc., l’essentiel, c’est de voir que nous sommes restés en vie malgré tout cela et rien ne peut remplacer la chance que l’on a de rester en vie. C’est pourquoi, il faut avoir foi en Dieu et souhaiter que nous puissions vaincre nos ennemis et que la paix puisse régner à travers le monde entier en 2019, si la paix règne dans le monde entier, elle règnera au Burkina Faso et règnera aussi dans nos familles ».

Aboubacar Diabaté, citoyen lambda

Aboubacar Diabaté, citoyen lambda : « je suis très content de l’année qui est en train s’écouler et nous souhaitons que l’année 2019 soit meilleure que celle-ci. Cependant, il faut reconnaitre que 2018 a été une épreuve pour toute la nation burkinabè, parce qu’on a subi plusieurs attaques terroriste et la montée de l’incivisme mais je pense que le gouvernement est train de prendre le taureau par les cornes. Cette bataille, il faut le dire, sera gagnée avec l’ensemble de la population burkinabè. Et nous prions que Dieu puisse nous aider à éradiquer ces forces du mal sur toute l’étendue du territoire et que toute la composante de la population puisse vivre en paix ».

Lazard Tiendrébéogo, Etudiant en medecine

Lazard Tiendrébéogo, Etudiant en médecine : « En résumé, il faut dire que l’année 2018 s’est bien passée pour moi même si au niveau national, la situation sécuritaire s’est dégradée et que notre pays a été déstabilisé par les forces du mal. Mais l’essentiel, c’est de pouvoir rester unis car c’est ensemble que nous allons pouvoir vaincre les forces du mal et relever les grands défis qui incombent à notre pays. J’exhorte à cet effet l’ensemble de la population a doublé plus d’efforts dans le travail pour que nos conditions de vie puissent s’améliorer dans cette nouvelle année qui va bientôt commencer et également encourager les autorités dans leurs différentes taches ».

Lionel Barry, Entrepreneur

Lionel Barry, entrepreneur : « Il faut dire que 2018 a été une année très difficile pour l’ensemble des entrepreneurs, parce que nous avons eu beaucoup projets qui n’ont pas pu être réalisés à cause de la situation sécuritaire que nous connaissons tous. Ce qui a impacté négativement le marché des affaires car personne ne veut investir son capital dans ses conditions. Mais nous espérons qu’en 2019, la plupart des projets se réalisent et qu’au niveau sécuritaire, l’on puisse avoir des solutions afin d’éviter que des familles s’endeuillent chaque jour ».

Bintou Soudré, Commercante

Bintou Soudré, commerçante : « Particulièrement pour moi, 2018 a été une année où j’ai été beaucoup éprouvée, parce qu’il y a eu plusieurs membres de ma famille qui sont tombés malades, mes sœurs, frères et enfants. Et au-delà de ces cas de maladies, il y a également eu des méventes au niveau des marchandises et il fallait courir partout pour trouver des voies et moyens afin de pouvoir les liquider, parce que rien ne s’achète sur le marché car les gens n’ont pas d’argent pour faire des achats ou refusent de la faire à cause de la situation sécuritaire. Toutefois, il faut rendre grâce à Dieu, parce que nous avons pu traverser toutes ses difficultés et que nous allons entamer dans quelques heures une nouvelle année. Et nous souhaitons qu’en 2019 qu’il ait beaucoup de santé dans les familles et de paix pour le Burkina Faso ».

Abdoul Ouédraogo, Citoyen lambda

Abdoul Ouédraogo, citoyen lambda : « Il faut dire que 2018 n’a pas été une bonne année pour tout le monde, parce qu’on ne peut pas être dans une telle situation et dire que les choses vont bien. Il faut qu’on arrête de se mentir en disant les choses telles qu’elles sont. En réalité, chacun défend ses intérêts et refuse de dire la vérité. Même lorsque les choses vont mal, il faut se mentir en disant que tout va bien. On ne peut rester assis dans un bureau et dire que les choses vont bien, il faut sortir sur le terrain pour connaitre les vraies réalités du pays. C’est le moment d’arrêter de se mentir pour que les choses puissent réellement changer. C’est pourquoi je souhaite que soit une année où le peuple burkinabè sera unis, si nous le sommes, les premières sources de nos problèmes trouveront des solutions ».

Yvette Zongo
Lefaso.net