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Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

Publié le mercredi 21 novembre 2018 à 13h21min

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Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des

"Contre les menées impérialistes et pour la liberté, la démocratie et le progrès véritable en Afrique". C’est le thème de la 3ème édition des " journées anti-impérialistes" qui se tiendra le 1er décembre 2018 à Ouagadougou sur initiative de plusieurs organisations de la société civile (ODJ, UGEB, CDAIP, CGT-B, Manifeste des intellectuels, MBDHP, KEBAYNA, SYNAMUB). L’information a été donnée ce mercredi, 21 novembre 2018 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse animée par les organisateurs.

Au cours de cette sortie, la situation nationale a été passée au peigne fin par les responsables de ces organisations qui observent que "Blaise Compaoré est parti, mais les maux qui ont conduit à son départ demeurent".

Après avoir égrené en illustration des maux qui minent la gouvernance actuelle, les conférenciers se sont interrogés sur la destination des ressources provenant par exemple de l’exploitation de l’or et du coton.

Ces responsables ont également dénoncé les " mesures répressives" du pouvoir MPP et alliés contre les luttes populaires et la " remise en cause des libertés démocratiques".

"La prochaine insurrection sera la bonne", a averti le porte-parole des organisations, Ouiry Sanou.

Nous y reviendrons.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 novembre 2018 à 13:43, par buri En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    N’importe quoi avec un trc laconique pareil. Où vons les ressources alors ? Dites le et apportez vos justifications à travers des analyses cohérentes ; Sous réserve de quoi il faudra se rappeler ds quel état financier et économiques lespays était après l’insurrection et la transition. C’est macabre que le MBDHP se laisse manipuler par ces politiciens ignobles du CDp et coder ; jusqu’à participiciper à ces affirmations qui insinuent le regret d’avoir chasser le sanguinaire de BC.

  • Le 21 novembre 2018 à 13:53, par Le réaliste En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    Dommage pour le cher Faso. Que veulent décidément ces structures à but purement lucratif ? Manque d’honnêteté, de loyauté, d’intégrité, de dignité, de patriotisme, ect... à cause de l’argent, l’argent, l’argent, l’argent !!!!!!!!!!!!!!!!!!. Vous finirez mal !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 21 novembre 2018 à 14:43, par Messoh En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    Je ne vois le lien entre les récriminations que vous faites contre le pouvoir en place et l’impérialisme...!!!!

  • Le 21 novembre 2018 à 16:32, par Ka En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    Nous y voilà le début et la fin. Tuer un Thomas Sankara est de ressuscités des millions de Thomas Sankara. Si je dis le début, c’est l’insurrection populaire déclenchée suite au complot impérialiste du 17 mai 1983, visant à endiguer la marée montante des forces démocratiques et révolutionnaires de notre pays et à travers le continent : Cette insurrection a été non seulement symbolisée par l’attitude courageuse et héroïque des commandos de la ville de Pô qui ont su opposer une résistance farouche au pouvoir pro-impérialiste et anti-populaire de J.B Ouédraogo et de Y.G Somé.

    Cette insurrection légitime était vraiment la vraie roue montée par les forces populaires démocratique et révolutionnaires, pour que la Haute-Volta puisse trouver sa vraie voie, après une indépendance fausse. Cette insurrection qui est devenu la révolution inachevée du valeureux et idéologue Thomas Sankara du 3 Aout 1983, présentait un double caractère qui seront ses vraies quatre roues motrice blindées pour faire rouler le pays et tout le continent.

    Blaise Compaoré et les valets de l’impérialisme ont cru qu’en tuant Thomas Sankara, ils tueront sa révolution. Mais aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Thomas Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de tout le continent Africain paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Les valets de l’impérialisme à commencer par le criminel Blaise Compaoré croyait qu’aucun héritier politique n’osera lever le doigt pour les idées de Thomas Sankara : ‘’’Ils se sont trompé, voilà que ce sont des héritiers qui se lèvent le 1er Décembre 2018 pour dire qu’ils sont capable de chausser les bottes laisser par le valeureux idéologue Thomas Sankara, et ce 1er Décembre 2018 l’espoir qu’avait suscité Thomas Sankara pour le continent Africain renaisse.

    Si en 1983 ce sont des braves petits soldats du régiment de la ville de Pô qui se sont levés dans leur coin avec bravoure pour lutter contre l’impérialisme avec une insurrection devenu une révolution qui représentait un double caractère démocratiques et populaire qui a pu faire peur au monde entier, surtout les envahisseurs, le 1er Décembre 2018, c’est tout un pays qui dira nom a l’impérialisme et aux assassins de l’idéologue Thomas sankara et ceux qui sont là pour piller les ressources du continent sans pensé aux peuples opprimés.

  • Le 21 novembre 2018 à 16:51, par valet En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    @Messoh, le lien c’est les valets locaux...

  • Le 21 novembre 2018 à 17:15, par Un Burkinabê En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    J’ai du mal à cerner la place de l’impérialisme ici. Vous gagneriez à parler plutôt de neo-colonialisme et je vous comprendrez. Et pourquoi pas rejoindre la lutte de Kémi au lieu de vous acharner sur des choses dont vous mêmes n’aviez pas la solution. C’est bon de dénoncer des insuffisances et c’est quoi votre solution ? Ne souhaitons pas une autre Insurrection mais plutôt donnons des solutions pour parfaire celle de 2014 en aidant nos dirigeants actuels à aller dans la voie que nous souhaiterions suivre désormais le 1er Novembre 2014

  • Le 21 novembre 2018 à 18:30, par Le vigilant du Sahel En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    L’impérialisme est par définition le stade suprême du capitalisme selon les classiques du marxisme-léninisme. Cette définition est encore plus vraie de nos jours. La domination financière de notre Pays ne souffre d’aucune discussion. La main qui reçoit est toujours en-dessous. C’est connu, personne dans ce monde ne donne de l’argent gratuitement. Il y a toujours un intérêt derrière lorsqu’il s’agit surtout de plusieurs milliards de francs. Un illustre disparu avait dit qu’on ne développe pas mais on se développe. C’est donc très clair. Nous sommes sous domination avec un semblant de liberté pour permettre aux puissances financières d’organiser à souhait le pillage. Les grandes sociétés minières sont étrangères. La société Brakina qui brassent des milliards est étrangère. Notre coton est vendu aux occidentaux en l’état sans valeur ajoutée. Le kg de coton brut est acheté à moins de 200FCFA auprès des producteurs. Faites seulement un tour en pharmacie et demander le prix de 500 grammes de coton. Je passe sous silence tout ce matériel France-aurevoir qui inonde le Burkina. Bientôt les chinois et les indiens vont s’engouffrer dans le pillage du Pays et nous n’aurons que nos yeux pour pleurer. Pourtant, les Burkinabè peuvent manger à leur faim, boire à leur soif et même vivre décemment. Il suffit de mieux organiser le développement et de fixer les priorités. C’est-à-dire, faire en sorte qu’il ait de l’eau partout, ensuite
    assurer l’électrification de tout le Pays, et enfin construire de bonnes routes à travers le territoire national. A partir de cet instant, le peuple burkinabè pourra utiliser ses propres forces pour se développer. Je note qu’en dehors de la Révolution qui a tenté de libérer le peuple, les autres régimes, y compris l’actuel, se complaisaient dans les aides extérieures. Finalement, les ressources sont mal utilisées avec à la clé un endettement massif sans résultat probant vers le progrès.

  • Le 21 novembre 2018 à 20:15, par Ka En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    ’’’A’’’’ l’internaute’’ Un Burkinabé :’’Je confirme, ce sont nos propres frères qui sont nos impérialistes en 2018 : En lisant ces responsables qui veulent duper le monde en voulant chausser les bottes de Thomas Sankara, pour un vrai intellectuel qui a tout compris, doit les pousser à quitter le virtuel pour la réalité. Si tu as lu ma critique fondées, tu verras que je les encourage à chausser les bottes de Thomas Sankara et être ses héritiers, et une fois qu’ils auront tout le peuple autour des idées de Thomas Sankara qu’ils utilisent pour duper le monde, ils ne pourront plus reculer, et c’est ainsi qu’a toujours commencé les bonnes révolutions démocratiques et populaires selon Lénine.

    A vrais dire, toute personne qui est un intellectuel honnête, en analysant cette appelle contre l’impérialisme périmée, comprendra que cette appelle cache une autre chose : Mais pour les obligé à enlever leurs masques et rentrer dans la réalité, le peuple doit sortir pour les pousser à suivre la réalité que de porter des masques pour accuser une insurrection volée par des manipulateurs, comme une révolution inachevée qui attende qu’on la finisse.

    Ils veulent lutter contre la nouvelle forme de l’impérialisme déguisée, d’accords ! Que le peuple sort et crier à bas l’impérialisme déguiser, a bas Blaise Compaoré qui veut revenir au pays sans la justice, a bas ceux qui pillent les ressources du pays, a bas ceux qui ont volé l’insurrection du 31 Octobre 2014 par manipulation. A partir de là, l’appelle du 1er Décembre 2018 contre l’impérialisme de nos propres frères sera éradiquer.

    Tout dont je demande aux internautes de bonne foi qui ont compris la manipulation déguisée en lutte de classe contre l’impérialisme faite par nos propres frères et sœurs, c’est de savoir que dans un cadre concurrentiel et d’égalité de chance, connaître la duperie de ceux qui se prennent plus rusés que des autres, est l’art d’observer, d’analyser, de comprendre et d’interpréter les conditions, les tendances, les potentialités, les réactions et les réalités qu’ils veulent faire par la suite. Sortez le 1er Décembre 2018 et les obligé à chausser les bottes du valeureux idéologue Thomas Sankara pour reprendre l’insurrection du 31 Octobre 2014 volée, et permettre l’alternance politique voulu par le peuple et sa jeunesse de s’enraciner solidement sans Blaise Compaoré et sa clique.

    • Le 22 novembre 2018 à 18:55, par Damis En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

      Cher Ka, j’ai toujours du plaisir à vous lire.
      Il faut d’abord que je précise que quand j’ai lu le titre de l’article, j’avais soif de savoir quel est le contenu. Mais après lecture, je dois vous dire que je suis déçu du fait que les initiateurs veulent une chose et son contraire. Du coup, c’est aisé de comprendre qu’ils veulent utiliser l’image de Sankara pour tromper les honnêtes citoyens. Sinon comment comprendre que quelqu’un crie à l’impérialisme mais veulent faire revenir Blaise et sa clique, en dénigrant le pouvoir actuel ? En tant que burkinabè honnête, on ne peut pas vouloir "jeter le bébé avec le bain". Pour dire que même si on sait qu’avec la gouvernance actuelle, "c’est bon mais ce n’est pas arrivé" comme certains aiment le dire, on doit avoir l’honnêteté c’est mieux que Blaise. Et c’est normale si on fait le Feedback des 27 ans de règne de l’enfant terrible de Ziniaré !
      Mais ce qu’il faut savoir, c’est que si des piètres politiciens comme Zeph n’avaient pas accompagné les forces du mal dans leur déstabilisation planifié de la gouvernance de Rock, la situation du Burkina serait actuellement 5 fois mieux que celle que nous vivons, parce qu’en réalité, ils allaient pouvoir mieux travailler pour montrer qu’ils pouvaient mieux faire que Blaise ; et ce serait le bonheur des honnêtes citoyens. Mais hélas ! Ça devrait être que les honnêtes citoyens sachent que n’importe qui qui briguerait le mandat comme c’est le cas de Rock, allait systématiquement avoir les mêmes problèmes tant que la possibilité est donné aux forces du mal de continuer d’agir sans crainte (la plus grosse erreur de la transition est d’avoir restauré le CDP après l’avoir suspendu ! ).
      Dans tous les cas, nous sommes condamner à réussir (je veux parler des honnêtes citoyens) sinon si les forces du mal prennent le dessus, on est tous foutus, et ce sera faire 100 ans en arrière.
      A bas les ennemis du peuple.
      La Patrie ou la victoire, nous réussirons !

      • Le 22 novembre 2018 à 21:55, par Ka En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

        Mon jeune internaute Damis : Je cautionne entièrement ce que tu avances : Comme tu me lis souvent, tu dois savoir que je suis un farouche partisan de l’alternance politique de notre pays avec sa jeunesse. Malheureusement notre jeunesse est manipulée par des politiciens égoïstes qui ne pensent qu’à leur gosier. C’est pourquoi la lutte des jeunes qui devait être une lutte farouche avec les idées de l’idéologue Thomas Sankara contre la nouvelle forme d’impérialisme, cette lutte s’embourbe dans des intérêts personnels que ceux du peuple.

        La façon dont ces jeunes veulent lutter contre l’impérialisme ne corresponde pas à celle que nous avons connu et combattu sincèrement et démocratiquement jusqu’à les valets ont pris le dessus en éliminant notre espoir qui était le valeureux Thomas Sankara.
        Je suis pour cette jeunesse qui veut être l’héritière de Thomas Sankara en utilisant la lutte contre l’impérialisme, mais elle doit savoir que l’impérialisme de nos jours en lui-même n’est pas une formation socio-économique au même titre que nos décideurs du jour exploitent le peuple mouton. Au Burkina comme dans tous les pays du continent, l’impérialisme du nouveau genre est un produit, une émanation du capitalisme avec son luxe sans fin. Et ceux qui tirent les ficelles sont des personnes parmi notre opposition avec des idées de revanche pour la continuité de leur salle besogne qui est d’opprimé, corrompre, s’enrichir et tuer pour le pouvoir. La seule façon de lutter contre l’impérialisme de 2018, c’est de revenir avec un slogan usité du 4 Août 1983 qui sera ‘’’le nouveau impérialisme de nos propres frères en bas.’’’’ Merci de me lire.

  • Le 21 novembre 2018 à 22:23, par Le Debf En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    Hummm !
    Continuez de slalomer en pensant être invisibles. Vous serez pris la main et les pieds dans le sac et .... déculottés aux yeux de tous.
    Allons seulement !

  • Le 22 novembre 2018 à 05:55, par Un Francais En réponse à : Situation nationale : Des organisations de la société civile annoncent des "journées anti-impérialistes ", le 1er décembre prochain

    Au vigilant du Sahel : "Notre coton est vendu aux occidentaux", malheureusement non, cela fait presque 30 ans que les filatures et industries textiles sont delocalisees en Chine, Inde, Bangladeh, Turquie, laissant dans leur sillage des villes videes de leur substance et ravagees par le chomage.
    Qu’est-ce qui empeche les "grandes personnes" qui construisent des immeubles avec de l’argent d’origine douteuse de consacrer cet argent a la creation d’une industrie textile ? C’est plus facile d’attendre la fin du mois et d’encaisser des loyers.

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