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21e Journée internationale de la femme rurale : Le Burkina magnifie l’épine dorsale de l’économie rurale

Publié le mercredi 17 octobre 2018 à 00h28min

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21e Journée internationale de la femme rurale : Le Burkina magnifie l’épine dorsale de l’économie rurale

Du 13 au 15 octobre 2018, la cité de l’Epervier, Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud, a abrité les activités entrant dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme rurale. Placé sous le haut-patronage du président du Faso, représenté par le haut-représentant du chef de l’Etat, et en présence de l’épouse du chef de l’Etat, le clou de cette 21e Journée est intervenu ce lundi 15 octobre 2018.

« Quelles stratégies pour une résilience des femmes vivant en milieu rural au changement climatique ? ». C’est sous ce thème national que le Burkina Faso, à l’instar des autres nations, a célébré, ce lundi 15 octobre 2018, la 21e Journée instituée par les Nations unies (résolution 62/136 du 18 décembre 2007) pour magnifier le rôle capital de la femme rurale dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté en milieu rural. Au nom du collège des femmes, Lydie Tapsoba, tout en remerciant le gouvernant pour cette commémoration, n’a pas manqué de revenir sur les réelles préoccupations que vivent au quotidien celles du monde rural.

Selon elle, les femmes rurales vivent d’activités agro-sylvo-pastorales. Malgré la grande place que les femmes occupent dans la production, elles croupissent toujours dans la pauvreté, sinon dans la misère. Pis, leurs avis ne sont pas pris en compte dans les instances de décision. Au nom de ses sœurs, dame Tapsoba a donc remis au représentant du chef de l’Etat un manifeste des organisations des femmes rurales afin que les efforts déjà faits soient consolidés et multipliés pour plus d’autonomisation de la femme.

Au pays des Hommes intègres, 93,48% des femmes vivent et travaillent dans les campagnes et sont responsables de la commercialisation de 40% des produits agricoles. Aussi, les femmes rurales représentent 65% des producteurs agricoles et assurent plus de 60% des produits agricoles. Quoi de plus normal pour Laurence Ilboudo/Marchal, ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, de qualifier ces battantes vivant en milieu rural « d’épine dorsale de l’économie rurale, donc de l’économie nationale » ?

Pour elle, cette journée constitue un moment d’introspection et de réflexion sur les rôles et les conditions de travail des sœurs, mères, épouses et filles du monde rural. « Qu’il me soit donc permis de rendre un vibrant hommage à toutes ces femmes burkinabè qui vivent en milieu rural et qui contribuent, par leur travail au quotidien, à faire tourner la roue du développement de notre pays », a-t-elle indiqué.
Tout en remerciant les femmes pour leur combat malgré les difficultés (manque de moyens de production, de financement) elle a réaffirmé la volonté de Roch Kaboré, président du Faso, d’œuvrer pour un meilleur épanouissement de la femme quels que soient son niveau social ou sa zone de résidence.

Pour joindre les actes à la parole, le gouvernement, avec l’aide de ses partenaires, a remis du matériel de production et de transformation agricole d’une valeur de plus de 27 millions de F CFA à 40 groupements féminins de la région du Centre-Sud. Aussi, cette cérémonie a été l’occasion de procéder à la pose de la première pierre d’une unité économique offerte par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Marcus Kouaman
(kmagju@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 octobre 2018 à 08:26, par HUG En réponse à : 21e Journée internationale de la femme rurale : Le Burkina magnifie l’épine dorsale de l’économie rurale

    Moi, j’ai un véritable problème.On parle de journée international de la femme rurale et on célèbre ça à Manga qui est un chef lieu de région. Ou est la logique ? Pourquoi ne pas choisir un village de Manga pour les festivités ? C’est ça la réalité. Beaucoup diront que les femmes sont venues dans plusieurs villages de Manga mais cela ne tient pas la route car si elles sont venues de plusieurs villages de manga, on devrait choisir un village de manga pour les accueillir. Beaucoup diront que sur quelle base on pouvait choisir un village parmi tant d’autres mais là aussi le raisonnement ne tient pas la route car l’ensemble des forces vives et les concernés (femmes rurales) pouvaient s’entendre pour choisir un village. Certains dirons qu’il sera difficile d’obtenir un consensus. Ici encore , je ne suis pas d’accord car on pouvait écrire les noms de tous les villages de manga et les mettre dans un panier et procédé à un tirage au sort et là personne ne pourra broncher. Ou bien ?. Journée internationale de la femme rurale qu’on célèbre dans un chef lieu de région qu’est ce que cela veut dire. Cette journée devrait être organisé dans un village de manga afin de s’imprégner des conditions de vie réelle de la femme rurale. Mais hélas.

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