Trente ans dans la vie d’un homme est signe de maturité. Mais trente ans de vie syndicale, c’est tout de même quelque chose. En vue de célébrer cet évènement, les sympathisant(e)s du Syndicat nationale des agents des impôts et des domaines, durant, quatre jours réfléchissent sur les moyens susceptibles de dynamiser le mouvement.

La présente assise a pour but de rendre un hommage mérité aux anciens pour leur bravoure, leur esprit de sacrifice ; de faire une introspection sur la vie du syndicat durant ces trente dernières années, ensuite de "réarmer" les militants en vue de la conquête de nouveaux acquis sociaux.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général national M. Francis Moyenga a tenu à rappeler que le Syndicat a aujourd’hui atteint l’âge de la maturité et doit être capable d’aborder avec beaucoup plus de délicatesse les questions d’ordre national et international plus que trouble et complexe.

Selon lui "en dépit du doute qu’a pu susciter la mondialisation de l’économie libérale après la défaite provisoire du socialisme, la puissance de l’arsenal militaire, politico-économique n’a jamais eu raison de la lutte des peuples déterminés".

C’est ce qui explique la position du SNAID contre l’impérialisme d’où son affiliation à la Confédération syndicale voltaïque (CSV) à l’époque.

Il a aussi rappelé qu’au cours de ses trente ans d’existence, le SNAID a su répondre à certaines préoccupations des travailleurs des impôts dont les plus saillants sont l’intégration des agents temporaires, le reclassement catégoriel des A2, B2, B3, C2, C3, le régime indemnitaire, le plan de carrière. Nonobstant ces quelques acquis, force est de reconnaître que le SNAID traîne des insuffisances dont la principale est la faiblesse du niveau de formation politique syndicale des militants.

Il est à noter que la célébration des trente années d’existence soumettra l’action du bureau national pour la première année du présent mandat à un contrôle.

Abou NYAMBA (Stagiaire)
Sidwaya