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2e édition du SINEA : Sous le signe de la protection de l’enfant et bonne gouvernance

Publié le jeudi 17 novembre 2016 à 19h25min

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2e édition du SINEA : Sous le signe de la protection de l’enfant et bonne gouvernance

L’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré a procédé à la coupure du ruban marquant la 2e édition du Salon international de l’enfant et adolescent d’Afrique. Portée par l’Association pour le bien-être des enfants et des adolescents d’Afrique, cette édition se tient du 17 au 20 novembre 2016 au Palais de la culture Jean-Pierre Guingané à Ouagadougou. Ce cadre d’échanges, de débats et de convivialité autour de l’enfance et l’adolescence a été présidé par la ministre en charge de la femme, Laure Zongo/Hien et parrainé par l’Ambassadeur du japon, Masato Futaishi.

Depuis ce jeudi 17 novembre 2016, la cour du Palais de la culture Jean-Pierre Guingané à Ouagadougou vibre au rythme de la 2e édition du Salon international de l’enfant et adolescent d’Afrique (SINEA). L’événement qui se tient à la veille de la célébration du 27e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant commémorée chaque année le 20 novembre est placé sous le thème « Protection de l’enfant et bonne gouvernance : Enjeux et défis ». La 2e édition du SINEA, c’est la visite du village des droits de l’enfant, des conférences-débats. Au programme, on note également des activités ludiques pour sensibiliser les enfants, adolescents et les jeunes. A cela s’ajoutent des activités sportives et récréatives (danse, musique, art, cirque), une kermesse et un défilé de mode. La cérémonie d’ouverture officielle a été ponctuée de discours, d’animations musicales, de coupure de ruban et la visite des stands.

Selon la ministre en charge de la femme, Laure Zongo/Hien, une étude réalisée par l’ex. Ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale et le Fonds des Nations unies pour l’enfance en 2008, a révélé que l’institution familiale est responsable des violences faites aux enfants à hauteur de 86,6% contre 53,8% dans le milieu scolaire. S’il est vrai que la cellule familiale est le lieu où l’enfant subit le plus de violences, à l’instar des autres formes d’atteinte à ses droits, son département entend mener son action à l’endroit de cette cible. « Agir au niveau de la famille aura sans conteste un effet catalyseur pour offrir à la société de demain, des hommes et femmes de qualité. Non pas seulement en termes de têtes bien faites, mais aussi et surtout des têtes bien nettes et suffisamment avisées pour comprendre le rôle que chacun devra jouer dans la réussite des autres pour une société en harmonie avec elle-même », a indiqué la ministre Laure Zongo.

« Je suis navrée d’apprendre que 86,6% des violences faites aux enfants se passent en famille consciemment ou inconsciemment parce que tous les parents ne savent pas que parfois ils violentent les enfants. Et c’est dommage », a, pour sa part, signifié la patronne de la cérémonie, Sika Kaboré. Dans le souci de changer la donne, elle a invité les parents à se rapprocher des éducateurs « pour savoir comment se comporter vis-à-vis des enfants afin de mieux les comprendre (...) ». Et comme le dit si bien un adage de chez nous, « pour obtenir le remède à ton mal, il faut bien savoir le vendre ». Le SINEA se veut, « un cadre au sein duquel les parents peuvent apprendre à mieux partager avec leurs enfants et leur permettre de s’épanouir pleinement. Car, la famille constitue un modèle pour les enfants, et la société en général (…) ». Avant de clore ses propos, Mme Kaboré a réaffirmé sa disponibilité à accompagner l’association et souhaité que cette deuxième édition soit suivie de beaucoup d’autres.

Pour cette seconde édition, les promoteurs attendaient des organisations et des associations sœurs actives dans le domaine de l’enfance de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. Malheureusement, l’épidémie de la dengue s’est invitée à l’événement. C’est donc tout naturellement qu’ils ont jugé nécessaire de reporter leur venue à Ouagadougou. Ce, afin de limiter autant que faire se peut, les risques que les représentants de cette organisation encouraient. « C’est donc avec un regret justifié que nous ne pourrons pas accueillir les autres pays annoncés à notre présente édition du SINEA », a fait comprendre la présidente de l’association et présidente du comité d’organisation, Alice Diarra. Mais cela n’est que partie remise, selon M. Diarra qui espère les accueillir à la prochaine édition dans de meilleures conditions. Par ailleurs, elle a rassuré que leur absence n’enlèvera rien à la substance de cette édition.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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