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Jumelage inter-hospitalier : 20 ans de coopération entre le CHU-YO et l’EPS ville Evrard

Publié le mardi 15 novembre 2016 à 23h10min

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Jumelage inter-hospitalier : 20 ans de coopération entre le CHU-YO et l’EPS ville Evrard

Depuis 1995, le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) et l’Etablissement public de santé (EPS) ville Evrard de France entretiennent de solides relations. Pour ce jumelage qui s’est affermi au fil des années par des soutiens multiformes dans le domaine de la santé, la coopération entre les deux institutions a été célébrée ce mardi 15 novembre 2016 à Ouagadougou.

« 20 années de coopération entre le CHU-YO et l’Etablissement public de santé Ville Evrard , c’est forcément 20 années de formation au profit des agents de santé de notre hôpital, 20 années ponctuées de soutiens multiformes et 20 années de contribution pour la prise en charge des patients dans le service de psychiatrie » a confié Robert Sangaré, Directeur général de l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Né de la collaboration entre les docteurs Francis Théodore et Arouna Ouédraogo, le partenariat entre les deux institutions a toujours été guidé par une vision : « Partager pour mieux soigner ».

En effet, en 1995, le docteur Arouna Ouédraogo du CHU-YO s’est rendu en France en vue d’apporter un éclairage aux problèmes posés par des enfants et adolescents issus de la migration. Ces derniers étaient soignés au centre médico-psychologique pour enfants et adolescents de ville Evrard. « Devant les résultats fructueux de cette collaboration, il a été décidé de structurer et d’amplifier cette rencontre » a noté Sophie Albert, Directrice générale de l’hôpital de ville Evrard.

C’est ainsi, selon Sophie Albert, que sur l’initiative de Christine Naré, la Directrice générale du CHU-YO de l’époque et Charles Henri Marchandé, Directeur général de l’hôpital de ville Evrard, la toute première convention formalisant le jumelage a été signé en 2000. Et si la coopération se résumait au domaine de la psychiatrie, elle s’est vite étendue aux autres domaines hospitaliers.

Une coopération qui mérite d’être magnifiée

Pour Robert Sangaré, cette coopération qui dure depuis 20 ans mérite d’être magnifiée et saluée. « Il y a une constance, surtout un engagement de la part de nos amis et collaborateurs de Ville Evrard à travers lequel, nous bénéficions de beaucoup d’apports » a signifié le DG du CHU-YO. Il s’agit notamment de la formation du personnel dans les différentes professions de soins, du soutien en logistique, en encadrement et missions de soins. « C’était l’occasion pour nous de pouvoir leur signifier notre vive reconnaissance » a-t-il renchéri.

Représenté par son conseiller technique Ousmane Néré, le ministre de la santé, par ailleurs patron de la cérémonie a aussi exprimé sa satisfaction pour la coopération inter hospitalière qui existe entre les deux pays. « Vous donnez l’exemple d’un partenariat nord-sud mutuellement avantageux et résolument inscrit dans la durée » a-t-il indiqué.

Pour Sophie Albert de l’EPS de ville Evrard, cette commémoration est une occasion pour réaffirmer la coopération entre les deux établissements sanitaires. Selon elle, il s’agit d’un partenariat dynamique au regard des six missions déployées chaque année par son hôpital en appui aux services de fonctionnement hébergés par le CHU-YO. Ce sont entre autres, la supervision au fonctionnement, le compagnonnage des équipes lors de la prise en charge autour des pratiques de rééducation. Et Sophie Albert de souligner que : « Nous allons nous efforcer d’élargir le périmètre de notre collaboration dans l’esprit qui existe depuis 20 ans ». A cet effet, une convention sur la pédopsychiatrie va être signée mercredi 16 novembre avec l’hôpital Charles De Gaulle.

La présente journée sera ponctuée par des échanges sur l’état des lieux de la coopération inter hospitalière et la signature du plan d’actions 2017-2018.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2016 à 07:01, par Félicitation En réponse à : Jumelage inter-hospitalier : 20 ans de coopération entre le CHU-YO et l’EPS ville Evrard

    Franchement, le directeur général de l’hôpital Yalgado Robert Sangaré est à féliciter et encourager. Malgré l’adversité et les intrigues que des gens mal intentionnés nouent contre lui, il reste serein pour accomplir sa mission de rénovation de l’hôpital. Depuis 2013, il a réalisé de bons résultats : extension et rénovation des urgences médicales et traumatologiques, équipement de pointe du service d’imagerie médicale (scanner de 64 barrettes, radiologie performante).A présent, il a œuvré pour doter le service de la réanimation en oxygène, substance indispensable pour sauver des vies. De même, le nouveau laboratoire ultra moderne aidera beaucoup pour des examens médicaux précis. C’est cela être un responsable qui s’assume en produisant des résultats palpables qu’aucune personne de bonne foi ne peut nier. Sur le plan des ressources humaines, la direction générale de Yalgado a organisé une série de formation continue à l’attention du personnel comme par exemple la thématique d’un accueil humanisant pour les garçons et filles de salle pour les patients. Ensuite la responsabilité pénale du corps médical en cas de fautes professionnelles a fait l’objet d’un atelier pour des médecins. En 2014, 703 agents ont été formés sur 25 thématiques. En 2015,448 agents ont été formés sur 6 thématiques. En plus de cela, il y a eu des formations individuelles à Ville Evrard et Clermont Ferrand en France par un stage de 2 semaines. La formation permet d’améliorer la qualité des prestations professionnelles. La direction générale du CHU Yalgado a bien perçu cette nécessité et cela est à l’honneur de cet hôpital de référence qui regorge de professeurs agrégés de médecine talentueux et d’agents de santé qui donnent le meilleur d’eux-mêmes malgré les restrictions budgétaires opérées depuis 2014 sur le budget de l’hôpital, toute chose qui pénalise les investissements en équipements et infrastructures médicaux. Le gouvernement devrait accorder davantage de moyens à cet hôpital où converge une foule de malades en raison du coût relativement bas des soins médicaux et de la compétence du corps médical.

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