« La place de la femme est prépondérante dans la construction de l’harmonie familiale et partant, dans la qualité de toute la chaine sociale ». C’est pourquoi, la banque autrement a décidé de célébrer la journée internationale de la femme avec la Fondation Rama. Et ce à travers une contribution de cinq millions de francs CFA détaillés comme suit : trois millions cinq cent mille francs CFA en espèces qui permettront la prise en charge de dix femmes, et un million cinq cent mille FCFA en consommables (savons, pagnes).

En effet, depuis maintenant dix ans à la Fondation Rama, plusieurs actions sont menées dans le but de restaurer la dignité des femmes victimes des fistules obstétricales.

Ainsi, Coris Bank International (CBI), fière d’accompagner toutes les initiatives tendant à rétablir les femmes dans leur rôle et à préserver leur dignité, à une fois de plus laissé parler son cœur à travers cet acte humanitaire, nous confie le directeur général adjoint (DGA), Djakaria Ouattara.

« Les actions de cette Fondation sont nobles car elles redonnent espoir à des femmes doublements affectées soit physiquement par la maladie, soit moralement par l’incompréhension et le rejet des leurs » affirme M. Ouattara. C’est pourquoi explique t-il, c’est une fierté, un honneur et un privilège pour eux que de s’associer à cette Fondation afin qu’elle puisse redonner une lueur d’espoir à toutes ces femmes qui souffrent dans le silence.

Par ailleurs, M. Ouattara a adressé ses encouragements aux responsables et personnel de la Fondation. M. le DGA les a invité les bénéficiaires à regarder l’avenir avec espoir tout en leur souhaitant un prompt rétablissement.
Pour finir, il a lancé un appel à l’endroit de toutes les bonnes volontés afin qu’elles emboitent leur pas pour qu’ensemble, ils puissent remporter plus de victoires dans la restauration de l’intégrité physique, morale, sociale et économique des femmes, sœurs et mères du Burkina.

Pour la coordonnatrice de la Fondation Rama Mme Rasmata Kabré, c’est un sentiment de joie inexprimable qui l’anime puisque à l’entendre, depuis 2006 c’est la première fois qu’une banque de la place visite la Fondation. Aussi, elle ajoute que ce don vient à point nommé car sur les 67 pensionnaires que compte la Fondation, 47 femmes attendent d’être opérées. C’est donc dire qu’avec le don de ce soir, c’est un ouf de soulagement pour des femmes qui auront la possibilité d’être prises en charge (en moyenne dix femmes à raison de 350 000 par tête pour la prise en charge, NDLR).

En outre, Mme Kabré a fait cas des difficultés rencontrées par ces femmes et a sollicité l’aide de la banque pour la réalisation d’un hangar qui leur permettra d’avoir de l’ombre pour exercer leurs différentes activités génératrices de revenus ; doléance à laquelle à répondu favorablement le directeur de CBI.
Mme la coordonnatrice n’a pas manqué de réitérer une fois de plus ses sincères remerciements au directeur et à l’ensemble de ses collaborateurs, mais a aussi invité toutes les bonnes volontés à bien vouloir leur prêter oreilles attentives, afin de pouvoir redonner le sourire à ces femmes.

Annick Kabore (stagiaire)
Lefaso.net