Le bureau exécutif de l’association tenait à expliquer à ses membres, que suite à la décision municipale d’expulser plusieurs corps de métier du centre-ville, ils avaient intérêt à tout faire pour être en règle d’ici le 31 mars 2005, afin d’éviter toute surprise désagréable.

L’assemblée générale extraordinaire de l’association des entrepreneurs soudeurs du 19 mars 2005 n’aura pas drainé un grand monde, et pourtant le prétexte de la rencontre était d’une importance cruciale. Une situation qui aura pour effet de mettre le président de l’AESK hors de lui. Il disait ne pas comprendre que face à un tel problème, les soudeurs fassent semblant de s’y désintéresser.

Il était d’autant plus remonté car la date butoir pour les soudeurs, tout comme pour plusieurs autres corps, approche à grands pas et que les membres de l’AESK traînent encore les pieds. Il faut dire que les débats de l’assemblée générale ont parfois été houleux, car pour nombre de membres, il aurait simplement opposé un niet à la décision des autorités et que s’il le fallait, ils manifesteraient leur mécontentement dans les rues de Ouagadougou.

Cette solution a été jugée inopportune par le bureau exécutif qui a conseillé à tout ceux qui étaient présents à l’assemblée générale extraordinaire de tout faire pour se procurer les documents et de bien vouloir remplir le cahier de charges pour ne pas être surpris. Il a averti qu’il ne pourra rien faire par la suite pour ceux qui auront fait preuve d’imprudence.

Pierre Tapsoba
L’Observateur Paalga