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La mesure du droit à l’éducation : Des indicateurs désormais disponibles

Publié le mercredi 26 novembre 2003 à 10h12min

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Le deuxième colloque sur les indicateurs du droit à l’éducation s’est tenu du 21 au 22 novembre 2003 à Ouagadougou. Il a permis aux participants d’adopter un tableau de bord pour évaluer l’effectivité du système scolaire de base au Burkina Faso.

Cinquante huit (58) indicateurs vont permettre de mesurer désormais le droit à l’éducation au Burkina Faso. Ils sont le fruit d’une recherche initiée en novembre 2001 par l’Association pour la promotion de l’éducation non-formelle (APENF) et l’Université de Fribourg en Suisse. Dans le souci d’expérimenter l’éducation non-formelle au Burkina Faso, les deux parties ont établi un partenariat qui puisse les aider à comprendre le faible taux de scolarisation dans le pays.

Une recherche fondamentale, a dit le coordonnateur de l’APENF, car elle a permis deux ans après, de définir les paramètres d’accès à l’école. M. Anatole Niaméogo a rappelé que la loi fondamentale du Burkina Faso stipule que l’éducation est obligatoire pour tout enfant jusqu’à l’âge de 16 ans. Cependant, des réalités liées au contexte socioculturel du pays rendent difficile l’application effective de cet article de la constitution.

Ces aspects que la recherche entreprise qualifie de "capacités" sont au nombre de quatre (4) : l’accessibilité, la dotation, l’acceptabilité et l’adaptabilité. Ils visent à comprendre dans un premier temps, si l’école est à la portée des populations et si elle est suffisamment équipée. Ensuite, les paramètres permettront de voir si les valeurs véhiculées par l’école répondent au contexte social et à l’environnement.

Ces indicateurs, à en croire les chercheurs, devront aider les politiques à prendre des décisions efficientes sur l’éducation. Un intérêt que le secrétaire général du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) n’a pas manqué de saluer à sa juste valeur. Les résultats de la recherche, a-t-il soutenu, viennent combler un vide en matière de mesure du droit à l’éducation. Ceux-ci seront traduits dans les langues nationales pour en assurer une plus large vulgarisation.

Jolivet Emmaüs Sidibé
PAG BELEGUEM
Sidwaya

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